François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l'Intérieur, était invité dans l'émission Punchline Week-end, ce vendredi 31 janvier, sur CNEWS. Il s'est exprimé à propos de l'immigration : «Il faut réduire l'immigration régulière».
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00:00Ma conviction profonde, c'est que ce n'est pas en tous les cas une réalité, si on regarde les choses très clairement, sauf à Mayotte.
00:10Et il faisait référence à Mayotte.
00:12Mayotte, c'est 300 000 habitants, 50 % des habitants de Mayotte sont étrangers, et sur cette moitié, ils sont en situation irrégulière.
00:24Vous avez véritablement cette situation à Mayotte, on n'est pas les seuls à le dire.
00:28Ensuite, le Premier ministre s'est expliqué, c'est expliqué clairement devant l'Assemblée nationale et devant le Sénat sur ce sujet-là.
00:34Moi, je crois qu'il faut poser la question, ou en tous les cas le problème, bien différemment, avec une politique migratoire qui soit une politique globale, vraiment.
00:43Tous les sujets comptent, en réalité.
00:45Il faut une tolérance zéro sur l'immigration irrégulière, c'est ce que nous faisons avec Bruno Retailleau.
00:50Mais il faut en parallèle, et j'insiste là-dessus, travailler sur l'immigration régulière.
00:55Il faut la réduire considérablement, car nous n'avons pas aujourd'hui le niveau d'intégration nécessaire et les conditions même de cette intégration.
01:03Donc il faut la réduire, et en la réduisant, il faut faire un choix, le choix en ce qui me concerne d'une immigration économique qualifiée, je dis bien qualifiée,
01:13je m'appuie sur un rapport de l'OCDE qui date d'il y a à peu près 3-4 ans, qui est très clair sur la comparaison des politiques migratoires et des migrations à l'échelle européenne,
01:21et travailler sur l'intégration.
01:23L'intégration, c'est le respect des valeurs de la République, c'est évidemment l'apprentissage de la langue, et ça fait de ces conditions des conditions absolument substantielles à la valider d'un titre de séjour.
01:32Parce que si vous n'avez pas tout ça ensemble, ça ne peut pas marcher, et nos concitoyens considéreront qu'on ne fait rien et que la situation se dégrade,
01:39et tiendront peut-être pour certains d'entre eux, mais beaucoup d'entre eux, les propos qui ont été évoqués.