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00:007h, 9h, Europe 1 Matin.
00:04Et voici le zapping politique Dimitri Verne, et bonjour Dimitri.
00:06Bonjour à tous.
00:07Le mot de submersion.
00:09Ce sentiment de submersion migratoire.
00:11À cause de la submersion migratoire.
00:16Je vais devenir dingue là, on arrête avec le sentiment de submersion migratoire,
00:20et on conclut, on conclut simplement avec Gérard Larcher sur France 2.
00:25Écoutez, moi je ne vais pas m'arrêter au mot.
00:27La réalité, est-ce que nous avons une politique migratoire maîtrisée ?
00:32La réponse est non.
00:33Donc vous donnez plutôt raison à François Bayrou.
00:35Bien sûr qu'il a raison.
00:36D'ailleurs les Français ne s'y trompent pas.
00:38Et préparez-vous, puisque c'est un autre mot qui risque de submerger les prises de paroles politiques désormais.
00:45On est en train de prendre le budget en otage une nouvelle fois, de risquer une censure.
00:50Je pense que la censure a une chance effectivement d'être adoptée.
00:53Et donc ça renverra une notion de censure qui sera alors de vérité.
00:56Et ne pas voter la censure.
00:58La menace de censure a toujours été sérieuse.
01:01Je crois que ça serait marrant, oui.
01:04« CENSURE ! » La gauche l'agitait déjà, c'est désormais au tour du Rassemblement National.
01:09Le député Johan Gillet était un autre micro-européen.
01:14Visiblement, macronistes comme Ehler,
01:16semblent ne pas avoir compris et tiré les leçons de la première censure,
01:21et continuent à retirer des budgets n'importe où.
01:24Donc attention au gouvernement, nous disons à François Bayrou
01:27qu'il faut prendre conscience que nous pouvons encore censurer.
01:33Alerte censure, François Bayrou est menacé, le pays est à deux doigts d'imploser.
01:44L'année 2025 doit être une année d'action, une année utile pour vous,
01:48et pour vous permettre de vivre mieux.
01:50Pendant ce temps-là, en France, Emmanuel Macron continue de vivre dans sa réalité parallèle.
01:55Il est rentré tout seul dans le bar et on s'est regardé avec un client
01:59et on s'est posé la question si c'était bien Emmanuel Macron en fait.
02:05Notre président s'est rendu dans un bar-café de l'Aisne,
02:08hier, je vous jure, il a même fait un mot d'excuse
02:10à des lycéens qui sont venus le voir, tout en vidéo, bien sûr.
02:13Bonjour madame, on est avec le président.
02:15Bonjour madame.
02:16Ils sont venus nous saluer, c'est à cause de moi qu'ils sont en retard,
02:19mais ils nous faisaient part de leur projet, ils sont tous accrochés au travail.
02:22En tout cas, je voulais vous remercier de vous occuper de nos jeunes,
02:26nos adolescents et de les préparer à l'avenir. Bon courage.
02:28Merci monsieur.
02:31Cette fin de règne est vraiment longue, très longue,
02:34peut-être même trop longue pour Gabriel Attal.
02:36Preuve en est sur France 2, le macroniste de souche
02:39ne veut même plus qu'on le qualifie de macroniste.
02:43C'est ça qui compte pour les Français ?
02:44Cette idée, ça reste le macronisme.
02:47Pourquoi toujours des hismes, des histes en permanence ?
02:50Les hismes, les histes, c'est pas pour Gabi.
02:53Enfin si, il aime, sauf pour le macronisme.
02:57Moi, je suis travailliste.
02:59Je suis humaniste.
03:01Je suis écologiste.
03:02Je suis féministe.
03:04Et je suis républicaniste.
03:06Oui, même son héritier l'a lâché.
03:08Manu, je crois qu'il est temps de débrancher.
03:10Héritier, moi je ne me sens l'héritier de personne.
03:14Je vous assure, tout va très bien.
03:16Merci beaucoup Dimitri Vernet pour votre zapping.