André Vallini, ancien ministre : «J'ai senti chez Emmanuel Macron une prise de distance par rapport au budget de François Bayrou».
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00:00Alors, sur le cas précis qui nous occupe, je pense qu'effectivement,
00:03LVMH est un fleuron de l'industrie nationale, de l'économie nationale.
00:08Et heureusement qu'on a LVMH qui donne beaucoup d'emplois,
00:11qui génère beaucoup d'activités.
00:13Je pense que l'impôt exceptionnel, ils pourront le payer à condition
00:16qu'il soit exceptionnel. Je ne sais pas si ce sera le cas.
00:19Et vous entendez, Bernard, en gros, on va se délocaliser aux Etats-Unis.
00:22Parce que le pays n'est pas attractif, la France n'est pas attractive.
00:25Mais c'est une sanction aux entreprises qui produisent en France.
00:28Il faut comprendre la philosophie néfaste de cette surtaxe.
00:30En 10 secondes, André Valigny, parce que je dois finir ici.
00:33On continuera après ?
00:35Allez-y, André Valigny.
00:35J'aimerais vraiment commenter aussi ça.
00:37Oui, d'accord. André Valigny.
00:37J'ai vu Emmanuel Macron tout à l'heure chez Framatome
00:40faire une déclaration comme ça, micro-tendue,
00:42en disant que oui, la France devait redevenir plus compétitive
00:45à condition qu'on continue la politique monnaie depuis quelques années.
00:48Il y avait comme un petit tacle à l'égard du budget de François Bayrou.
00:51Et j'aimerais savoir ce qui se passe actuellement entre l'Élysée et Matignon.
00:54J'ai senti chez Emmanuel Macron une prise de distance par rapport au budget.
00:58Sous-titrage Société Radio-Canada