Adapter le transport en commun aux besoins
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00:00Ils ont le travail avec la région, ils ont également une application concernant le covoiturage et nous avons également à la marine, par exemple, un parking covoiturage.
00:09Nous aurons également un parking covoiturage sur le du parc et vous n'avez pas échappé également, tout à l'heure nous avons dit que nous allons là aussi mettre à la disposition de la population,
00:20notamment des automobilistes de la CINOR, mais aussi de la CIRES et autres, 400 places de parking à la Nordel, là où il y a le parc d'exposition.
00:29Demain, également à côté d'Aquanor, à Chamflory, nous allons également construire un parking dans le silo d'environ 200 places.
00:37Tout ça pour dire que, en même temps, que la population, que ceux qui prennent la voiture puissent laisser leur voiture en toute sécurité.
00:46Mais je pense que le plus important, je pense, c'est de faire en sorte que la population s'approprie les transports en commun.
00:53Je prenais l'exemple du téléphérique de Boisneuf jusqu'à Chaudron, aujourd'hui plus de 4,6 millions de voyages en même pas trois ans, c'est donc ça correspond.
01:05On a aujourd'hui 75% de ceux qui utilisent le téléphérique sont des gens qui ont pris des abonnements et notamment les collégiens, les lycéens et tout, les étudiants.
01:15C'est-à-dire qu'on leur donne une possibilité et quand on a une possibilité de transport qui correspond aux besoins, il n'y a pas de raison que la population y adhère.
01:22C'est une question de volonté politique. Quand nous mettons, nous, au niveau de la Cynor, notre réseau Citalis, 350 travailleurs qui font du social déjà,
01:34350 travailleurs qui travaillent sur le réseau Citalis, eh bien quand nous mettons 155 cars à la disposition de nos élèves, de 12 000 élèves de la Cynor,
01:45c'est aussi gratuit en plus, c'est là aussi une réponse qu'on apporte à la population. C'est-à-dire qu'il faut donc proposer à la population,
01:54quand on voit le succès des vélovers, qui sait qui aurait dit qu'on a fait le vélovers il n'y a même pas deux ans, même pas plus d'un an,
02:03et aujourd'hui, eh bien près de 900 demandes de vélovers et demain nous espérons dépasser le millier, voire même atteindre les 2 000 tel que c'est notre objectif.
02:13Quand on utilise les vélovers, on utilise moins la voiture, vous êtes bien d'accord avec moi. Quand on prend le téléphérique, on utilise moins la voiture.
02:20Vous avez derrière vous un bus électrique, c'est le premier de la Réunion, c'est la Cynor. Demain on en aura davantage.
02:26Vous avez en face le Citycar, c'est-à-dire c'est le transport à la demande. C'est quelqu'un qui habite très loin, il peut très bien téléphoner et il aura donc un transport qui viendra le chercher.
02:37C'est important. Quand demain également, eh bien quand quelqu'un, une famille ou autre qui n'a pas les moyens de transport, qui vont pique-niquer par exemple au blocage Bois-Madame ou au Colorado ou autre,
02:46eh bien si on leur offre un transport, un moyen de transport jusqu'à 19 heures, ils pourront rester plus tard et rentrer tranquillement.
02:54Quand demain, à la transport à la demande, il y a un concert, il y a une manifestation, par exemple style marche réunionnaise pour le climat le dimanche 2 mars,
03:03eh bien là aussi c'est de proposer à la population de ne pas venir uniquement en voiture et de prendre également les navettes et tout.
03:09C'est tout ça. C'est tout un ensemble. Mais c'est vrai, on est bien d'accord, je suis bien d'accord avec vous, c'est pas simple, il faut faire changer les mentalités, mais il faut y croire.
03:17Ça s'appelait le tram-train. Voilà. Et aujourd'hui, vous avez compris, le réseau Baobab qu'on souhaite nous mettre en place, qui va être très concrètement mis en place,
03:26notamment dans ces portions, depuis Chaudron jusqu'à le quartier français à Sainte-Suzanne, et demain, eh bien ce réseau qu'on va mettre, réserver au transport en commun,
03:36ce qu'on appelle le bus à haut niveau de service, eh bien demain, ça va être relativement facile de prendre cet emplacement-là pour pouvoir mettre notre réseau ferroviaire.