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00:00Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi le journaliste de Complément Enquête, Tristan Rolex, il essaye de forcément de nier le lien entre immigration et délinquance.
00:12Or là, on a en face de lui le ministre de l'Intérieur qui lui a les chiffres et qui lui dit que tant de pourcents de cambriolages sont réalisés par des immigrés, tant de vols par des immigrés.
00:24Il lui prouve, chiffre à l'appui, que ce qu'il dit, il a tort. Donc je ne vois pas pourquoi le journaliste forcément le pousse à lui dire que c'est faux alors que lui a les chiffres.
00:32Gilles Verneil.
00:33Mais c'est compliqué parce que, évidemment, si on regardait le nombre de délits commis par des sans-papiers, des immigrés, des clandestins, évidemment que c'est supérieur parce que ces gens-là vivent dans la pauvreté.
00:49Je dis les chiffres. Il ne faut pas les faire venir. Mais ils sont là. La surreprésentation, évidemment, dans la délinquance, elle est liée aussi à leur niveau de vie.
01:08C'est des gens pauvres. Donc voilà. C'est pour ça que c'est biaisé.
01:11Oui, mais tu peux l'expliquer, mais pas le nier.
01:13Non, mais je ne défends pas Tristan Rolex.
01:15Non, mais moi, je suis dirigé parce que j'ai l'impression que tu es hors du temps parce que tu es toujours en train de défendre les étrangers qui sont là de façon illégale.
01:23Je ne parle évidemment pas des étrangers qui travaillent, qui sont insérés dans la société française.
01:27Mais moi, je discute souvent là où j'habite maintenant à Saint-Ouen avec des étrangers. On boit le café, etc.
01:32Et c'est les premiers à dire qu'ils n'en veulent pas parce que ça leur retombe dessus, parce que tout le monde, après, fait l'amalgame entre les OQTF, les clandestins, etc.
01:41Et après, ils disent, c'est nous, les étrangers, on prend tout dans la gueule. Alors que nous, on est là, on veut travailler, on aime la France, etc.
01:46Donc, eux, c'est les premiers à dire, mais fermez les frontières, arrêtez de les faire rentrer.
01:50Ils disent, ça fait un peu genre, on ferme la porte derrière nous. Mais ils disent, c'est la réalité. Il y en a trop maintenant et ça nous retombe dessus.
01:56Donc, tu veux les défendre et en fait, tu n'es pas du tout dans...
01:59Non, mais vous dites qu'ils n'en veulent pas. Ils ne veulent pas de qui ?
02:02Ils ne veulent pas d'immigration qui soit débridée et non contrôlée.
02:06Que vous faites des gens qui sont en France ? Les gens qui sont là, qui n'ont pas de papier.
02:09Qu'est-ce que vous en faites ?
02:11Qui ne sont pas au QTF.
02:13On commence par les au QTF, évidemment.
02:15Et oui, on est d'accord.
02:16Après, on ferme les vannes et après, on étudie au cas par cas.
02:18Ceux qui n'ont aucune raison d'être là, parce qu'ils n'aiment pas spécialement la France, ils ne parlent pas français, ils profitent des aides, ils ne travaillent pas.
02:23Eh bien, tu les renvoies gentiment.
02:25Comme Trump.
02:26Et les délinquants en premier ?
02:27Trump, tout le monde est d'accord avec lui.
02:28Vous voulez faire comme Trump ?
02:30Ça ne me gêne pas du tout. Bien sûr.
02:32Il répond à une vraie demande du pays. Quand tu es élu, c'est pour répondre aux besoins du peuple.
02:36Le peuple veut ça. Il le fait. Ils le pensent. Ils l'ont élu pour ça.
02:40Et à quel moment on met souvent en cause ceux qui les aident à venir et qui ont parfois un rôle trouble ?
02:44Il y a certaines associations qui font un véritable commerce de ça.
02:49Non, non, non.
02:51Ah oui ? Ils ne s'en battent pas toutes seules de façon spontanée en termes isolés ?
02:55Non, non, merci.
02:58Si tu viens en France, premièrement, indique-toi avant de demander des papiers.
03:10Deuxièmement, pourquoi je dis ça ? Parce qu'au final, ils vont de la merde.
03:20Et nous, les musulmans de France, qu'on aime la France, on en a honte. Ils nous mettent la honte.
03:32Bravo, Bobo.
03:39Il a tout dit. C'est ce que tu disais. Il a tout dit.
03:42Bravo, Bobo.
03:43Il a tout dit.
03:44Il a tout dit.
03:45Gilles Verdez, on n'a jamais rien dit.
03:48En tout cas, on peut être d'accord sur un truc avec ce qu'il a dit, Bruno Retailleau.
03:51C'est celui qui est venu en France illégalement, en étranger, pour avoir une vie meilleure que ce qu'il avait dans son pays.
03:57S'il commet un délit, ça ne sert à rien de le garder, en fait.
04:00Tu es venu là pour tenir tranquille. Tu es venu là pour avoir une vie meilleure.
04:03Si tu commets un délit, ce n'est pas la peine. Tu te crames tout seul, en fait.
04:06Tu as brûlé tes chances tout seul.
04:07Moi, je suis d'accord avec lui sur le délit.
04:09Normalement, quand tu viens, tu t'intègres. Tu ne viens pas pour foutre le bordel.
04:12C'est exemplaire, oui.
04:13Normalement.
04:19OK.
04:32On te parle.
04:34Ça va, toi ?
04:35Tu m'écoutes, bonbon ? Bien sûr.
04:36Et moi, tu ne m'écoutes pas.
04:37Bien sûr, toujours.
04:38Non, non, on ne t'emmerde pas avec ça, Julien.
04:39Non, mais ce sera très intéressant.
04:40Là où je suis vraiment d'accord avec vous, c'est que moi j'attends...
04:43Moi ?
04:44Oui, je vais vous expliquer.
04:45Tu n'as rien fait.
04:46Non, mais c'est vrai.
04:47J'attends, comme vous, le prochain chiffre d'exécution des OQTF.
04:50Non, non, non.
04:51Ça, ça va...
04:52Non, non, non.
04:53Arrêtez, arrêtez.
04:54Je ne faisais aucune ironie.
04:55Vous savez ce que ce vice...
04:56Vous savez pourquoi ?
04:57Parce qu'il veut mettre en difficulté Bruno Rottem.
05:00Non.
05:01Chez lui, pour défendre ses idées et pour faire avancer les choses.
05:03Vu la situation aujourd'hui politique, il a une marge de manœuvre qui est extrêmement étroite.
05:08Réduite.
05:09Donc, il essaie de faire ce qu'il peut.
05:10Mais je sais que Gilles Vernez, il m'attend où ?
05:12Il me dit, tu vas voir que les chiffres ne vont pas être si fous que ça.
05:16Pourquoi ?
05:17Parce que Bruno Rotaillot, il n'a pas les mains libres.
05:19C'est comme Gérald Darmanin quand il était au ministère de l'Intérieur.
05:21Croyez-moi, Bruno Rotaillot, il aura les mains libres si un jour...
05:24Je ne sais pas, peut-être qu'il se présentera en 2027.
05:26Et peut-être si un jour, il est président de la République.
05:32Là, il aura les mains libres sur ce qu'il veut faire.
05:34Mais là, vu à l'Assemblée ce qui se passe, et vu la marge de manœuvre très étroite qu'il a...
05:40Parce que, ne croyez pas, François Bayrou, il n'est pas aligné sur Bruno Rotaillot,
05:44ni le président de la République.
05:46Donc, c'est compliqué quand vous êtes juste ministre de l'Intérieur,
05:49dans un gouvernement dans lequel il y a 80 sons de cloche,
05:53de faire avancer les choses.
05:54Donc, il essaie de faire ce qu'il peut.
05:55Mais à un moment, Bruno Rotaillot peut savoir un petit peu comment il réagit.
06:01Bruno Rotaillot, s'il voit qu'il ne peut rien faire,
06:03à un moment, il va partir et il fera, voilà.
06:05Mais là, il essaie de faire le maximum, en tout cas, Bruno Rotaillot.
06:07– OK Cyril, vous dites qu'il fait ce qu'il peut,
06:09mais surtout, je trouve que par sa présence et par tout ce qu'il dit,
06:11il montre aussi pourquoi les chiffres ne sont pas plus élevés.
06:15– Voilà, absolument.
06:16– Et donc, nous, en tant que Français, on écoute et on voit effectivement,
06:18et on a vu hier dans Complément d'Enquête,
06:20on voit des trucs complètement absurdes de procédures, de recours,
06:25et on se dit, en fait, oui, c'est impossible aujourd'hui,
06:27dans la situation actuelle, de faire mieux.
06:29Et donc, je trouve que c'est en cela un lanceur d'alerte
06:32et on voit tout ce qu'on devrait faire si on n'était pas laxistes et lâches.
06:36– Il est courageux, en tout cas.
06:38– Ouais, courageux en tout cas.
06:41– Vous avez dit un truc important, là,
06:42vous avez dit que vous pensez qu'il pourrait partir très vite ?
06:44– Non, moi, je ne suis pas le conseiller de Bruno Retailleau.
06:47– Si il n'est pas allé, vous pensez que…
06:49– Si il n'arrive pas à agir…
06:50– Parce qu'à un moment, Bruno Retailleau, c'est un mec d'action.
06:52S'il voit à un moment que ça ne bouge pas, à un moment, bien sûr,
06:56tu sais, à un moment, tu peux dire…
06:58– C'est comme en boîte, tu peux dire à une fille,
07:01je vais te pécho, je vais te pécho, je vais te pécho,
07:03si tu ne fais que des annonces et qu'après tu ne fais rien,
07:05forcément, voilà.
07:06– Oui, mais ça, ça ne vous arrive jamais.
07:07– Quoi, moi, si, mais Jean-Michel, non.
07:09Jean-Michel, bien sûr, c'est lui, voilà.
07:12– Rien ne l'arrête Jean-Michel.
07:14– À un moment donné, il pourra pas faire plus fréquent.
07:16– Après, il est extrêmement important pour François Bayrou
07:19d'avoir Bruno Retailleau dans ses rangs.
07:21– Bien sûr.
07:22– Mais il n'a pas une marge de manœuvre exceptionnelle,
07:24Bruno Retailleau, forcément.
07:26Voilà, on n'aura plus si…
07:28– M. Darmanin, il n'a peut-être pas une marge de manœuvre exceptionnelle.
07:30– Je ne sais même pas s'il est candidat.
07:32– Non, mais ils sont assez libres quand même,
07:34à la fois Darmanin et lui, ils sont assez libres
07:36parce qu'ils font du bon travail,
07:38et ils sont assez fédérateurs.
07:40Dans une assemblée qui est divisée, c'est pas mal.
07:42– Il a même dit qu'il faut tout changer, le roi qui l'a dit.
07:44– Ils sont très fédérateurs, les deux-là.
07:46– D'ailleurs, je me demande s'ils vont pas faire…
07:48ça va leur donner des idées.
07:50– Ils sont là parce qu'ils font des bonnes annonces,
07:52qu'ils font plaisir à entendre,
07:54mais s'ils n'ont pas les manives, ils peuvent rien faire.
07:56– Bien sûr.
07:57– Ils peuvent rien faire.
07:58– C'est compliqué, ils ont une marge de manœuvre.
08:00– C'est ce qu'il veut montrer.
08:01– Les ministres, en général, ont très peu de marge de manœuvre.
08:03– Bien sûr, c'est grave, c'est ce qu'il dit, mais c'est grave.
08:05– Notamment pour les régularisations,
08:07parce qu'il dit ce qu'il veut,
08:09mais après c'est à chaque préfet de décider, au cas par cas,
08:11ce qu'il accorde quelque part.
08:13– C'est pareil.
08:15– Les administrations, après, ce sont les hauts fonctionnaires
08:17qui décident de ce qui va se passer ou pas en France.
08:19– Vous vous rendez compte, entre les juges,
08:21le laxisme de la justice…
08:23– Les pauvres, les juges, c'est ce qu'ils mangent.
08:25– Les juges, on voyait des juges menacés.
08:27– Ok, c'est un cas.
08:29– Non, c'est plein de cas.
08:31– Si tu veux, je parlais du laxisme, en général, de la justice.
08:33Je ne te parle pas de cas où la dame se fait insulter,
08:35ce qui est inadmissible, scandaleux et intolérable.
08:37Je te parle du laxisme de la justice.
08:39On n'arrête pas de se plaindre de ça ici depuis,
08:41je ne sais pas combien d'années,
08:43donc il faut quand même le reconnaître.
08:45Donc tout ça est très difficile à changer.