Avec Malik et Liliane
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##LES_AUDITEURS_ONT_LA_PAROLE-2025-01-27##
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NewsTranscription
00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04— Vous avez la parole sur l'antenne de Sud Radio. Vous le savez, 0826-300-300, comme Liliane, qui est à Clamart. Bonjour, Liliane.
00:11— Bonjour. — Allô, Liliane. — Bonjour. — Oui, bonjour, Liliane. Liliane, vous avez vu la mort d'Elias.
00:20Vous avez suivi cette affaire malheureuse, triste, vraiment triste. Ce garçon de 14 ans, il allait avoir 15 ans,
00:28qui sortait du foot, qui a été poignardé. Liliane, vous avez un ado à la maison, je crois.
00:34— Exactement. Et on n'arrête pas d'y penser. — Vous savez ce qu'on va faire, Liliane ? Je vais vous rappeler,
00:42parce que ça marche pas du tout, le téléphone. Je sais pas pourquoi. Ne vous inquiétez pas. Je vous reprends.
00:46Malik, qui est à Paris. Bonjour, Malik. — Bonjour, Jacques. Comment ça va ? — Ça va, mon cher Malik.
00:51Vous êtes officier de police. Ce qui s'est passé... Vous êtes à Paris. Ce qui s'est passé dans le 14e arrondissement, là,
00:58ces jeunes délinquants qui étaient connus, qui devaient être traduits, comparaître devant le tribunal pour mineurs
01:06en juin prochain, qui avaient déjà été arrêtés pour vol, vol avec violence, vol en Réunion, pour l'un des deux ports d'armes
01:14en catégorie D, c'est-à-dire armes blanches. La comparution immédiate des mineurs devant le tribunal,
01:22c'est dans certains cas nécessaire, Malik, non ? — C'est même obligatoire. Mais à côté de ça, c'est qu'on a laissé faire
01:31une société qui est bien trop conciliante avec cette jeunesse, où cette jeunesse n'a plus vraiment les repères que nous avions,
01:38que nous connaissions, nous étions enfants. Maintenant, sur l'APM de l'Humanité, ils ont une déconnexion totale.
01:45C'est que pour eux, maintenant, la société, c'est simplement un jeu. En fait, ils ont perdu les repères
01:49qui faisaient avant notre force dans notre société, le commun. Et en fait, ils ont une déconnexion vraiment avec la réalité.
01:56Moi, je me souviens, il y a quelques temps, malheureusement, un drame où un jeune papa qui était père depuis
02:01à peu près 15 jours, 1 mois, en fait, il est descendu dans le bas de l'immeuble pour dire aux jeunes qui squattaient
02:06« S'il vous plaît, ma femme voudrait dormir, mon bébé, il a besoin de sommeil », etc. Les jeunes l'ont interdité. Il est mort, ce papa.
02:11Et en fait, ce qu'étaient autrefois des faits différents sont devenus malheureusement des faits de société. Et notre société actuelle
02:18avec, on va dire, notre nonchalance, laisse faire tout simplement cet excès de violence parce qu'on n'a aucune limite gauche,
02:25aucune limite droite. Et ces jeunes ont besoin de limites. Et souvent, je vous ai entendu dire que ces jeunes n'ont peur de rien.
02:30C'est faux. Ces jeunes ont peur de deux choses, de la solitude, de l'ennui. Et malheureusement, nos prisons ne leur offrent plus
02:36cette peine-là, en fait. Il faut s'entourager sur nous-mêmes, en fait. Ils profitent de nos lacunes pour nous laisser aller,
02:43tout simplement. — Oui. Vous êtes officier de police. Vous êtes confronté à cette jeunesse.
02:48— Quotidiennement. Quotidiennement. — Quotidiennement, oui. — Mais même... Oui, dernièrement, alors voilà, un petit truc privé.
02:54J'ai fêté mon anniversaire de mariage avec mon épouse. Je l'invitais dans un restaurant plutôt chic sur le haut des Champs-Élysées.
03:00Et j'étais stupéfait de voir qu'il y avait des jeunes 18-20 ans qui venaient avec également leurs petites copines. Ils sont très reparables,
03:06habillés affichement. Et en fait, à la fin, à l'addition, ils payent en liquide. C'est comme... Absolument. Moi, je vous invite tout à l'heure.
03:13On va dans des boutiques dans le centre de Paris. Il y a beaucoup de jeunes qui viennent faire des soldes. Ils payent en liquide.
03:18On sait très bien d'où vient cet argent. Pourquoi les députés ne font pas des lois là-dessus ? Vous voyez ? Tout le monde est dupe, en fait.
03:25Voilà. On sait très bien comment ça se passe. Et ces jeunes ont quoi ? On les repère. C'est l'argent, l'argent facile, comme dans le milieu du sport,
03:30par exemple, pour revenir au drame d'Elias. Les jeunes, maintenant, ils veulent faire du foot pas pour faire les plus beaux buts,
03:36les plus belles carrières, mais pour gagner de l'argent. — L'argent, l'argent, l'argent, l'argent qui mène le monde, mais au plus haut niveau.
03:43— On voit ce qui se passe aux États-Unis. Toujours le culte de l'argent. Merci, Malik. Liliane. — C'est vous, Jean-Jacques. Bonne journée.
03:49— Merci vraiment, Malik. Liliane, on vous retrouve. — Je vous écoute. — Ah bah ça marche bien, là. Bravo. Vous dites « j'ai un ado à la maison ».
03:57J'imagine que vous avez été profondément touchée par ce qui est arrivé à Elias. — Exactement. Et justement, ce matin, on parlait avec mon fils
04:05dans la voiture pour aller à l'école. Et on se posait la question qu'est-ce que ça fait, un mineur avec un couteau, qui se balade comme ça
04:13avec un couteau. Parce qu'on a l'excuse de minorité, mais il faut arrêter avec ça à un moment donné. Et puis surtout, je disais à votre assistant,
04:24je pense que ces jeunes, ils sont en manque d'attention de la part des adultes. Parce que quand un adulte, il est focalisé sur l'éducation
04:34d'un enfant, c'est pas parce qu'il a 14, 15, 16 ans qu'on le laisse tomber. — Vous pensez que les parents sont les premiers responsables ?
04:42Les parents sont les premiers responsables de la dérive de ces jeunes. — Exactement. Exactement. Et on arrête de victimiser les parents.
04:50Non, c'est pas facile de dire non. C'est pas facile de les suivre. Mais il le faut si on veut vivre dans une société un petit peu bien...
05:02— Il y a des règles. Il y a des règles. Il y a une autorité à avoir. Et ces règles, on les fait respecter. — Exactement. Exactement.
05:10Mais en premier lieu, un enfant, il est éduqué à la maison. Arrêtons de mettre ça sur l'école. Et puis la justice, elle est trop la puissante.
05:20— Donc quand les jeunes, ils entendent à la radio, comme l'autre jour, une peine des 5 est prononcée en-dessous de la peine prévue,
05:35comment vous voulez qu'ils réagissent ? — Bien. Merci, Liliane. Interdiction. Comparution immédiate devant le tribunal pour mineurs.
05:47Évidemment, c'est le débat qui est ouvert. Comparution immédiate devant le tribunal des mineurs. Aujourd'hui, c'est extrêmement rare.
05:56Est-ce que ça doit être généralisé au-delà de 16 ans ? Je pense. Enfin je sais pas. Vous nous dites. Et on en débat. 0826, 300, 300.
06:07Ce débat va être ouvert, je crois, aujourd'hui par le garde des Sceaux, Gérald Darmanin. Nous verrons bien. Nous en reparlerons demain.
06:12— Merci, Liliane. Il est 7 h 59. Vous êtes sur Sud Radio. Laurie Leclerc dans un instant pour les infos.