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00:00Les otages israéliens n'ont pas de prix, au sens propre du terme.
00:05Et ça, c'est une constante de la société israélienne,
00:09une constante de la pensée juive, des otages n'ont pas de prix.
00:14La vie humaine n'a pas de prix, élément de base.
00:19Après, c'est vrai que c'est très cher payé,
00:23c'est-à-dire que remettre dans la nature 200 criminels de sang,
00:29terroristes d'énorme calibre,
00:35c'est extraordinairement dangereux.
00:39Au point d'ailleurs que, comme vous le savez,
00:42certains sont à Gaza, d'autres sont en Juillet-des-Samarit,
00:48et d'autres en Corse ont été expulsés dans d'autres pays,
00:52tant le danger est perçu...
00:53Certains en Cisjordanie et d'autres, effectivement, en Jordanie ou en Égypte.
00:57Ou à Doha.
00:58Ou à Doha, voilà.
01:00Donc on est entrés dans une zone très dangereuse,
01:04ce n'est pas des enfants de cœur.
01:06Nous avons voulu assister à une mise en scène très particulière,
01:10le Hamas a voulu faire preuve de sa force retrouvée,
01:13qu'est-ce que ça vous a inspiré ?
01:15Ça m'a inspiré beaucoup de dégoût, cette mise en scène.
01:19Cette mise en scène voulue par le Hamas,
01:23ce simulacre de victoire, cette torture ultime,
01:28cette façon de faire monter ces quatre jeunes femmes
01:33sur cette estrade improvisée,
01:37avec ce bureau absurde,
01:40ces gestes dont on ne sait pas très bien encore ce qu'ils signifient.
01:43Est-ce qu'elles levaient le poing à destination
01:47de leurs frères, soeurs, pères et mères israéliens ?
01:51Est-ce que c'était un autre message ? Je ne sais pas.

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