Retrouvez le replay de l'Équipe de choc du 23/01/2025.
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00:00:00Bonjour à tous, ravis de vous retrouver en direct sur la chaîne L'Equipe pour l'équipe de choc.
00:00:10On va débriefer de la victoire de Lou Jean-Mono aujourd'hui à Antolles en Italie.
00:00:15Sublime victoire de la française.
00:00:18Magnifique, on va débriefer ça avec Marie-Laurent Haber qui nous a fait la gentillesse de rester avec nous
00:00:24qui était présente pour le débrief bien sûr dans le Biathlon autour de Messaou de Benterqui.
00:00:28Je vais m'accompagner, c'est un peu les tauliers, les habitués de cette émission sur La Tous Les Jours.
00:00:32C'est simple, c'est Pierre Bouby en pleine Fashion Week.
00:00:35Ça va Pierre ?
00:00:36Ça va super, et toi Giovanni ?
00:00:37Très bien, moi je passais une belle soirée hier au Parc des Princes.
00:00:39Je pense qu'il y en a beaucoup.
00:00:40Est-ce que ça se passe bien la Fashion Week ?
00:00:42Très bien, très bien.
00:00:43T'es invité quelque part ?
00:00:44Bien sûr.
00:00:45Quelle question !
00:00:46J'aime bien le bien sûr, il n'y a même pas l'ombre d'un doute, bien sûr.
00:00:50Julien Allian, comment ça va Giovanni ?
00:00:52Très bien, beau col roulé, simple, efficace.
00:00:54C'est gentil.
00:00:55Et en face de toi, on a Pierre-Etienne Etidiani.
00:00:57Bonjour messieurs.
00:00:58Comment allez-vous ?
00:00:59Un autre col roulé.
00:01:00Oui, c'est vrai, mais masqué sous une veste en jean.
00:01:03C'est ça.
00:01:04Si je ne dis pas de bêtises.
00:01:05Encore, il a reposé sa parka.
00:01:06A l'heure, elle était en doudoune il y a cinq minutes.
00:01:07En ce moment, il faut être très prudent, rester bien au chaud.
00:01:09Si je ne dis pas de bêtises, Pierre-Etienne, c'est notre spécialiste un peu Première Ligue,
00:01:13champion de Marouglane.
00:01:14Bien sûr.
00:01:15Des nouvelles de la Farmer League ?
00:01:17Ma foi.
00:01:18On va en parler bien sûr de cette émission de la victoire du Paris Saint-Germain.
00:01:23Je suis obligé de jouer le profil.
00:01:25Là, il vaut mieux.
00:01:28Là, c'est un grand moment, Julien.
00:01:29Bien sûr.
00:01:30On va revoir les images de la victoire de Jean Bonneau à Antolles, en Italie.
00:01:34Une semaine après avoir emporté l'individuel à Ruppelding, la Française de 26 ans a réalisé
00:01:39un sans-faute derrière la carabine.
00:01:41Elle devance l'Allemande Célina Grossiane qui a, elle aussi, réussi un sans-faute au tir.
00:01:45Sa compatriote Franziska Preuss, leader au général, termine troisième.
00:01:49Elle conserve 117 points d'avance sur Jean Bonneau au général avant la poursuite de samedi.
00:01:53Il y a quatre Françaises dans le top 10 de ce sprint.
00:01:56A noter les places, les cinquièmes places de Julia Simon, sixième place de Jeanne Richard
00:01:59et Eocène Michelon, septième.
00:02:01Elles seront bien placées pour la poursuite de samedi.
00:02:04Donc, Jean Bonneau remporte sa cinquième victoire de la saison.
00:02:07On va écouter sa réaction au micro de Tanguy Queiroz.
00:02:09Elle a tremblé jusqu'au bout à cause, justement, de Célina Grossiane qui termine juste derrière elle.
00:02:13J'étais bien stressée parce que, justement, comme je l'avais bien tiré sur son deuxième tour,
00:02:17dans mon dernier, je me disais qu'elle avait peut-être fait un peu du jus à ce moment-là
00:02:22et assez pour reprendre cette seconde.
00:02:25Donc, j'ai un peu serré les fesses et c'est passé.
00:02:28Bon, même si elle était un peu stressée, on la sent heureuse.
00:02:31Marie, encore un beau succès.
00:02:34Parfois, elle manque un peu de régularité, elle ne fait pas toujours podium,
00:02:38mais quand elle est sur le podium, c'est qu'elle gagne.
00:02:40Elle a ce truc-là, c'est fantastique.
00:02:42Déjà, par rapport à son principal adversaire cette année, qui est Franziska Preuss,
00:02:46pour le classement général, pour moi, elle est meilleure, en fait, sur le papier.
00:02:50C'est-à-dire qu'elle se déplace plus vite à ski,
00:02:53elle est capable de faire des tirs très réussus, comme on l'a vu aujourd'hui.
00:02:58Après, c'est de la régularité qu'il va falloir lui conserver jusqu'à la fin de la saison,
00:03:03en sachant que sur les prochaines courses, à part la poursuite de demain,
00:03:07mais au mois de février, elle est consacrée aux championnats du monde,
00:03:10donc les points des championnats du monde ne comptent pas pour le classement général
00:03:14pour lequel elle se bat.
00:03:16C'est le maillot jaune que vous pouvez voir sur les dossards.
00:03:18Comment tu penses qu'elle peut combler ce manque de régularité ?
00:03:22À ton avis, qu'est-ce qui lui manque ?
00:03:24Rien. C'est ne pas s'autoriser de passer à côté d'une course.
00:03:28C'est ce que fait l'Allemande aussi.
00:03:30Toutes les deux, elles n'ont pas le choix, parce qu'elles sont vraiment assez proches,
00:03:34elles sont tout le temps l'une devant l'autre.
00:03:36Mais c'est vrai que quand elles sont à jeu égal, c'est Luke qui a l'avantage.
00:03:40On va tout de suite prendre la direction de Antholz.
00:03:43Il n'est pas d'accord justement Tanguy Queiroz avec toi.
00:03:46Marie, ça arrive parfois les désaccords.
00:03:48Bonjour Tanguy, merci d'être avec nous.
00:03:50Je te laisse répondre à Marie.
00:03:54Non mais je suis complètement d'accord avec Marie.
00:03:56Je ne suis pas d'accord avec toi, Giovanni.
00:03:58Mais moi je n'ai rien dit.
00:03:59Elle n'est pas régulière, Loujean Monod.
00:04:01Mais on n'est pas deuxième du général si on n'est pas régulière.
00:04:04Effectivement, elle a un peu moins de podium que Franziska Preuss depuis le début de la saison.
00:04:08Elle est plus souvent première.
00:04:10En revanche, elle n'est quand même pas beaucoup sortie du top 10, Loujean Monod.
00:04:14Elle fait vraiment une belle saison pour jouer le Gros Globe.
00:04:19Malheureusement, Franziska Preuss, ça se joue dans les hautes sphères.
00:04:23Parce que là, on est avec deux athlètes qui sont à plus de 90% de réussite au tir.
00:04:27Ça fait du 18 sur 20 pour ceux qui sont allés à l'école.
00:04:31Ils savent ce que c'est un 18 sur 20.
00:04:33Donc non, c'est surtout ça.
00:04:35C'est l'intensité du duel.
00:04:37À quel moment il y en a une des deux qui va craquer ?
00:04:39C'est ça qu'on va aller voir.
00:04:41Et justement, au Championnat du Monde, il n'y a pas de point en jeu.
00:04:43En revanche, l'année dernière, les Championnats du Monde ont fait craquer les leaders du général.
00:04:49Et ensuite, sur le retour à la Coupe du Monde, c'était le cas de Tendrevold.
00:04:53Elle n'a pas réussi à reprendre pied.
00:04:55Et donc, elle s'était fait battre en fin de saison par Vito Di.
00:04:58C'est ça qu'il va falloir voir, les tendances pendant les Championnats du Monde.
00:05:01Tanguy, je vais essayer de poser une question sans te fâcher et mettre un avis catastrophique sur le biathlon.
00:05:08Comment toi, tu as vécu cette victoire de Lou ?
00:05:11Tu étais au plus près, comment tu l'as senti ?
00:05:16Déjà, en fait, on l'a senti venir hier, la veille de course.
00:05:20Ils font un gros décrassage, comme on appelle ça.
00:05:22C'est-à-dire un entraînement à très haute intensité sur 10 minutes.
00:05:26Et sur une portion de piste, Lou était vraiment impressionnante.
00:05:29Donc là, on s'est rendu compte qu'en troisième semaine, avec l'altitude, la fatigue,
00:05:33il lui en restait encore des réserves dans les jambes.
00:05:37Et puis aujourd'hui, vraiment, il a dégagé une impression de facilité.
00:05:41J'ai trouvé pour la première fois de la saison, justement, cette forme d'aisance, de flot,
00:05:45comme parlent parfois les athlètes.
00:05:48Elle est en train de rentrer là-dedans.
00:05:50Donc, il n'y a plus grand-chose qui se passe mal sur le pas de tir dans ces cas-là.
00:05:53Et puis, une capacité à aller vite et à dominer ses adversaires.
00:05:58Merci beaucoup, Tanguy.
00:05:59Si tu veux interagir, me reprendre, me corriger, c'est avec grand plaisir, mon cher Tanguy.
00:06:06Il ne suffisait pas d'aller à l'école pour savoir ce que c'était qu'un 18-sieurs vars.
00:06:10Il faut quand même le préciser.
00:06:1218-sieurs vars, je pense que ça ne m'est jamais arrivé.
00:06:14Marie, plus sérieusement, sur les hôtes françaises, pas de podium,
00:06:18elles ont quand même réalisé une course plus qu'intéressante.
00:06:21Oui, surtout les deux plus jeunes, Océane Michelon et Jeanne Richard,
00:06:25qui ne font pas leur début en Coupe du Monde.
00:06:28Mais en fait, c'est la deuxième saison qu'elles sont sur le circuit.
00:06:31Elles ont très peu de bouteilles, finalement.
00:06:34Elles réalisent des courses parfaites, non seulement en étant solides sur les skis,
00:06:37mais surtout derrière la carabine.
00:06:39Je suis très impressionnée par la jeune Jeanne Richard,
00:06:42qui paraît inébranlable, qui enchaîne les bons tirs, les bonnes balles.
00:06:45Sa collègue, c'est pareil.
00:06:49On en parle un tout petit peu moins parce qu'on ne la voit pas aujourd'hui dans la cérémonie des fleurs.
00:06:53Mais non, elles ne sont pas déméritantes.
00:06:55C'est dur maintenant de faire partie de cette équipe de France fille,
00:06:59pour y figurer, parce qu'elles ne laissent pas beaucoup de place.
00:07:03Pour notre plus grand plaisir, parce qu'on les voit tout le temps devant.
00:07:06Mais voilà, la lutte est serrée.
00:07:09Ce que je trouve intéressant aussi, c'est que les deux cadres,
00:07:12Julia Simon et Justine Bresa, qui étaient les leaders jusqu'à l'an passé,
00:07:17petit à petit, elles se font aussi bousculer par ces deux jeunes
00:07:21qui poussent et qui ont les dents longues.
00:07:24C'est important la concurrence.
00:07:25Tu penses qu'elles le vivent bien, justement, d'être bousculées comme ça par la hiérarchie ?
00:07:29Par les jeunes, plutôt ?
00:07:31C'est difficile d'être bousculée par la hiérarchie.
00:07:33Après, ça fait du bien.
00:07:34Ça permet aussi de trouver des nouvelles manières d'être performantes
00:07:37et de se remobiliser.
00:07:39Quand on a été fort, à un moment donné, des fois, on peut se dire
00:07:42« qu'est-ce qui me manque ? »
00:07:43Des fois, c'est un peu plus dur de retrouver des objectifs.
00:07:45Le fait de se faire challenger en interne, je trouve que c'est assez intéressant.
00:07:48Après, elles n'ont pas le droit à l'erreur.
00:07:51Mais là où c'est plus dur pour elles, c'est qu'elles n'ont pas leur meilleur niveau.
00:07:56On voit une Justine Bresa qui est vraiment en difficulté sur son tir.
00:08:00Julia Simon, ce n'est pas la Julia Simon d'il y a 2-3 ans quand elle gagnait le Général.
00:08:05C'est en train de revenir.
00:08:06Elles ne sont pas loin.
00:08:07Mais elles ne sont encore pas à leur meilleur niveau toutes les deux.
00:08:10Marie, demain à 13h45, sur la chaîne L'Equipe, il y aura le Sprint Homme.
00:08:15Tu t'attends à quel type de performance et quel est ton favori demain ?
00:08:19Je ne t'ai pas encore passé en truc demain sur les garçons.
00:08:23On va avoir de toute façon un beau combat.
00:08:27Le niveau est élevé.
00:08:29Chez les dames, les trois premières sont à 10 sur 10.
00:08:32C'est énorme.
00:08:33Bizarrement, c'est un pas de tir qui est difficile.
00:08:36Parce que c'est un pas de tir où on est en altitude, on arrive en montée.
00:08:39Donc, on a vraiment le cœur qui tape derrière la carabine.
00:08:41On le sent.
00:08:42C'est différent d'autres pas de tir.
00:08:44C'est presque le seul pas de tir.
00:08:45C'est le plus dur, oui.
00:08:46Oui.
00:08:47Il n'y a pas de pas de tir facile.
00:08:49Il n'y a pas de tir facile en compétition.
00:08:51Parce que ça se joue beaucoup mentalement.
00:08:53Mais ceci dit, au niveau des conditions physiques que l'on ressent derrière la carabine,
00:08:57on sent vraiment notre corps qui a souffert pendant la boucle.
00:09:00Du coup, c'est un élément perturbateur.
00:09:02Et pour autant, je trouve qu'il y a eu beaucoup de réussite aujourd'hui.
00:09:05Donc, si les conditions sont bonnes demain, ça va aussi batailler à haut niveau.
00:09:09Après, on a de la chance.
00:09:10On a des bons Français aussi.
00:09:12On va regarder ça attentivement.
00:09:13Même si c'est les filles qui sont meilleures en ce moment, quand même.
00:09:16Je veux juste souligner que Loujean Monod, comme on l'a entendu, est franco-ontoise.
00:09:20Super intervention.
00:09:22Merci beaucoup.
00:09:25La Biathlon doit beaucoup la Franche-Comté.
00:09:27Florence Baverelle-Robert.
00:09:28Il y a plein de championnes qui viennent de Franche-Comté.
00:09:30Donc, je fais un petit peu de promotion pour ma région dont on ne parle jamais.
00:09:32C'est une information.
00:09:33Merci beaucoup Pierre-Etienne.
00:09:35De toute façon, vous ne ferez pas pire que la Première Ligue en ce moment en Coupe d'Europe.
00:09:38Donc, ce n'est pas grave.
00:09:39Marie, évidemment, on te retrouve demain, 13h45.
00:09:43Le sprint Homme-Andals en Italie.
00:09:45C'est à suivre.
00:09:46C'est toujours un grand succès, le Biathlon sur la chaîne Équipe.
00:09:48On vous remercie de votre fidélité.
00:09:50On revient dans quelques instants pour la suite de l'équipe de choc.
00:09:52On va parler de Victor Wembañama.
00:09:54Puisqu'il joue ce soir face au Pacers, le match de NBA délocalisé en France.
00:09:59A tout de suite.
00:10:10De retour pour la suite de l'équipe de choc.
00:10:12Dans quelques instants, dans le Planet Sport de Julien Lianon.
00:10:15On parlera de cet homme, Pierre Sage et de l'Olympique Lyonnais.
00:10:17Pierre Sage peut-être en danger.
00:10:19Oui, il joue gros ce soir en Europa League face à Istanbul.
00:10:23Il s'est malheureux.
00:10:24Exactement.
00:10:25Toujours en compagnie de Julien Lianon, de Pierre Bouby, de Tizian Iembo
00:10:28et de Pierre Etienne Minonzio.
00:10:30On le disait, Wembañama est à Paris.
00:10:32Mon cher Julien Lianon, match NBA délocalisé à l'AccorHotel.
00:10:36AccorHotel, n'importe quoi.
00:10:37AccorArena.
00:10:38Bien sûr.
00:10:39Ce soir, match de NBA, Spurs-Pacers.
00:10:41Petite fiche de la rencontre ?
00:10:42La fiche apparaît un peu déséquilibrée.
00:10:44Les Pacers sont 5e à l'Est.
00:10:47Ils restent sur une dynamique de 8 victoires sur leurs 9 derniers matchs.
00:10:50En face, les Spurs de Wembi sont 12e de la Conférence Ouest.
00:10:53Mais ils restent surtout sur 3 défaites consécutives.
00:10:56Pour planter un peu le décor.
00:10:58C'est la 4e fois que l'NBA se rend à Paris depuis 2020
00:11:02pour un match de saison régulière.
00:11:04On aura la chance de voir Victor Wembañama en France, à Paris, ce soir.
00:11:08Deux rencontres de suite.
00:11:10La même affiche, on le rappelle.
00:11:11Il y a un match ce soir et un match samedi soir.
00:11:15Est-ce que Wembañama qui joue à Paris, c'est forcément excitant, Pierre Bouby ?
00:11:20Un peu quand même.
00:11:22Pour quelles raisons ?
00:11:24Déjà pour des raisons marketing, business.
00:11:27Et même par rapport à l'image que peut représenter un Français qui joue en NBA,
00:11:31qui plus est, Wembañama, qui représente la réussite à la française en NBA.
00:11:36Adoué par tous les plus grandes stars du basket,
00:11:39dont Lebron James et Stephen Curry.
00:11:41Tous ceux qui en ont parlé comme un phénomène.
00:11:44Quand il vient en France, c'est pas très loin des JO en plus.
00:11:47Forcément, t'es un petit peu curieux et t'as envie de le voir.
00:11:51Déjà que tu le vois quand il marche dans la rue parce qu'il fait 4m12.
00:11:53Du coup, t'es obligé de le regarder.
00:11:54On l'a vu hier au Parc des Princes, il a du mal.
00:11:56C'était un peu trop bas.
00:11:57Évidemment.
00:11:58Franchement, je suis content.
00:12:01Ne serait-ce que par le symbole que ça représente.
00:12:05Et puis après, de toute façon, je ne vais rien inventer.
00:12:08La NBA et le business, ça ne fait pas deux, ça fait un.
00:12:11Et là, on est complètement dedans.
00:12:13On est contents.
00:12:14On a un invité.
00:12:15De prestige ?
00:12:16Je me demande bien qui c'est.
00:12:17Je ne sais pas si c'est de prestige, mais c'est un invité quand même.
00:12:19C'est Erwann Abotret, qui aime bien de temps en temps le basket, la NBA,
00:12:22peut-être les Spurs et peut-être Wemby.
00:12:24Est-ce que t'es excité, mon cher Erwann ?
00:12:27Mais attendez, vous m'appelez pour le match NBA,
00:12:29je croyais que vous m'appeliez pour la suite de Pierre Sage.
00:12:35Non, c'est pour la NBA.
00:12:36Tes avis foot, Erwann, on peut s'en passer.
00:12:38Ceux de basket, peut-être un peu moins.
00:12:41Très bien, très bien.
00:12:42Ça nous fait un point commun, Giovanni.
00:12:47Erwann, en vrai, évidemment, c'est ton sport.
00:12:50La NBA, ça a une place particulière dans ton cœur.
00:12:53Je suppose que tu es excité.
00:12:56Tu ne dois plus en pouvoir.
00:12:57T'as hâte d'y être.
00:12:59Oui, évidemment.
00:13:00Franchement, voir Victor Wimbaniama à Paris, déjà, c'est toujours un événement.
00:13:04Le voir à Bercy, ça rappelle forcément des bons souvenirs.
00:13:07Le quart de finale, la demi-finale, la finale face à Team USA.
00:13:10Cette dernière semaine olympique avait été fantastique,
00:13:13avec l'équipe de France emmenée, notamment par un grand Victor Wimbaniama.
00:13:17C'est quelque chose qu'on voit toute cette semaine.
00:13:20Les gens, la presse, les fans et évidemment les joueurs aussi.
00:13:24J'ai eu la chance de parler avec pas mal de joueurs.
00:13:27Tout le monde est excité par cet événement.
00:13:29C'est la quatrième année que la NBA est à Paris
00:13:31et c'est la première fois que je sens autant d'excitation.
00:13:34Erwan, qui voit ça de près, tu le disais, tu es en contact avec des joueurs.
00:13:40Est-ce que tu penses qu'en France, on a conscience du phénomène Wimbaniama ?
00:13:44Parce que c'est vrai que nous, les Français, on aime bien critiquer quand c'est à l'étranger,
00:13:48que c'est un Français qui réussit.
00:13:50Est-ce qu'à ton sens, les Français apprécient ce qui mérite la valeur de Victor Wimbaniama ?
00:13:58Moi, je pense, je pense vraiment.
00:14:00Après, c'est un phénomène, parce que Victor Wimbaniama,
00:14:02quand on parle de lui, il faut parler de phénomène.
00:14:04Phénomène physique, phénomène médiatique aussi.
00:14:06Je pense que les gens sont en train de comprendre et de se rendre compte.
00:14:09On est au milieu, au début presque, d'un process qui va durer très longtemps.
00:14:13Donc, les Jeux Olympiques ont énormément aidé à ça.
00:14:16La saison qu'il avait faite aussi un petit peu avant avec les Mets,
00:14:18ça avait commencé un petit peu à allumer la mèche.
00:14:21Et puis, quoi de mieux que venir avec la NBA ici en méga star qu'il est ?
00:14:25Parce qu'aujourd'hui, Victor Wimbaniama, pour moi, c'est la superstar du sport français,
00:14:30avec Kylian Mbappé.
00:14:31Mais voilà qui est aujourd'hui, pour moi, Victor Wimbaniama.
00:14:33Et quand on voit les gens qui cherchent des places pour ces deux matchs,
00:14:37comment les gens ont envie d'être là, ont envie de le voir.
00:14:39Moi, je pense que le public français, en tout cas,
00:14:42s'ils ne sont pas encore complètement au courant,
00:14:44sont en train de se rendre compte du phénomène.
00:14:46Merci beaucoup, Erwann, d'avoir pris un peu de ton temps,
00:14:48puisqu'on sait que c'est une journée particulièrement chargée pour toi
00:14:52de passer dans l'équipe de choc.
00:14:53Tu es chez toi, ici, sur la chaîne L'Équipe.
00:14:55Bonne soirée et bon match.
00:14:56Rien sur Pierre Sage ?
00:14:57Oui ?
00:14:58Rien sur Pierre Sage.
00:14:59Non, rien, désolé.
00:15:00Si tu veux, par message, Erwann, avec plaisir.
00:15:02Bonne soirée, amuse-toi bien.
00:15:05Tidiani, on l'a compris, c'est un événement.
00:15:08Est-ce que, toi, à titre personnel, ça te touche et tu es excité ?
00:15:11Oui, ça me touche, alors que je ne suis pas forcément avec une grande sensibilité basket à la base.
00:15:16Mais là où Erwann a raison, c'est que Wimbaniama est un sportif,
00:15:20fait partie de ces sportifs qui dépassent le cadre de leur discipline.
00:15:25Et justement, il a évoqué Kylian Mbappé, il a fait une petite analogie avec Mbappé.
00:15:30Il y a quand même une différence majeure, c'est que Wimbaniama, sa carrière,
00:15:34il va la faire en grande partie à l'étranger, très loin, sur des horaires décalés.
00:15:41En fait, il n'aura pas la même visibilité.
00:15:44Donc moi, je pense que c'est très important qu'il ait des moments comme ça,
00:15:48pour que ce ne soit pas une relation abstraite avec le joueur,
00:15:51qu'on ne se contente pas de voir de temps en temps des highlights.
00:15:54Bien sûr, il y aura toujours les fans de NBA qui vont suivre très assidûment sa carrière.
00:15:59Mais quand on veut prétendre être un grand sportif français,
00:16:03il faut toucher un public beaucoup plus large que celui des spécialistes.
00:16:06Donc moi, je pense que le fait comme ça d'exister dans le paysage français
00:16:09à travers ce type d'événement, évidemment, pour lui, c'est très important.
00:16:14Pierre-Etienne, qu'est-ce qui te bluffe le plus chez ce gamin ?
00:16:17Parce que c'est encore qu'un gamin, Victor Wimbaniama.
00:16:19C'est incroyable.
00:16:21Par exemple, je trouve que la comparaison avec Mbappé, elle est intéressante.
00:16:24Parce que, n'empêche, il a fait le 20h de TF1, chaîne concurrente, qu'on salue.
00:16:28Ils sont un peu devant nous, mais ça ne joue à pas grand-chose.
00:16:31200 000 téléspectateurs en moyenne.
00:16:33Plus sérieusement, les sportifs français qui sont invités au JT de 20h de TF1,
00:16:37ils l'avaient fait Mbappé, je pense qu'il y en a très peu.
00:16:40Et par ailleurs, sportivement, c'était très intéressant ce que tu disais.
00:16:43C'est vrai qu'est-ce qu'on se rend vraiment compte de ce qu'il est en train de faire ?
00:16:46Il a 24 points de moyenne.
00:16:48Je veux dire, Parker a son prime.
00:16:50C'était 22 points, en fait.
00:16:51C'est incroyable.
00:16:52C'est le premier contreur de la Ligue.
00:16:54Il va sans doute être, je pense qu'on va le savoir sous peu,
00:16:57il va être retenu dans la All-Star Game.
00:16:59Il n'y a pas trop de débat.
00:17:01Mais c'est incroyable, en fait.
00:17:02Et c'est vrai qu'on ne s'en rend pas forcément compte.
00:17:04Et il y a quelque chose que je voulais souligner aussi sur l'aspect historique du match de soir.
00:17:07C'est la première fois vraiment qu'il y a une star française de NBA
00:17:10qui joue un match de saison régulière.
00:17:12Parce qu'en fait, en 2020, il y a Batum qui était venu avec Charlotte.
00:17:15Mais Batum, à l'époque, était un peu sur le déclin.
00:17:17Pour toi, Charlotte, ça ne s'est pas très bien passé.
00:17:19Pour dire les choses pudiquement.
00:17:21Parker a fait des matchs de pré-saison.
00:17:23Mais ça n'a rien à voir.
00:17:25Donc l'événement, il est historique ce soir.
00:17:27Et d'autant plus historique qu'on ne sait pas s'il va se renouveler.
00:17:29Parce qu'il y a un bon papier ce matin dans le journal
00:17:32qui explique qu'en fait, on n'est pas du tout certain
00:17:34que l'an prochain, on reste sur plusieurs années d'affilée.
00:17:36Quatre, je crois.
00:17:38Mais on n'est pas du tout certain.
00:17:40Il y a les Allemands, les Anglais, les Espagnols
00:17:42qui rêvent aussi d'accueillir un match de NBA.
00:17:44Et les matchs NBA qui sont hors des États-Unis,
00:17:46cette saison, il y en a eu un au Mexique.
00:17:48Et il y a ces deux-là.
00:17:50Donc c'est vraiment un événement, il faut avoir conscience
00:17:52que c'est un événement historique, très rare.
00:17:54C'est pour ça que c'est intéressant de s'arrêter deux secondes
00:17:56sur l'aspect marketing.
00:17:58Parce qu'on parle de la NBA qui est quand même
00:18:00à la pointe un petit peu de tout ça.
00:18:02De te dire qu'un sportif français
00:18:04à qui on promet un avenir, c'est un surdoué.
00:18:06La route est toute tracée.
00:18:09Une structure comme la NBA construit une partie
00:18:12de sa stratégie marketing à part entière
00:18:14autour de ce joueur,
00:18:16je trouve que c'est extrêmement parlant.
00:18:18C'est parce qu'il va sans doute révolutionner
00:18:20la NBA de par son profil.
00:18:22Un joueur aussi grand qui shoot aussi bien,
00:18:24c'est rare.
00:18:26Alerte, qu'est-ce qu'il se passe Juju ?
00:18:28Non, tout va bien.
00:18:30C'est angoissant comme son.
00:18:32Une info Mercato à vous donner, à lire aussi sur le site L'Equipe.
00:18:34Une info signée.
00:18:36L'OM a trouvé un accord avec Francfort
00:18:38pour le départ d'Eliouahi.
00:18:40Le montant du transfert est estimé
00:18:42à 26 millions d'euros, bonus compris.
00:18:44L'attaquant sera donc resté 6 mois
00:18:46à Marseille. On rappelle que
00:18:48l'OM avait déboursé 25 millions d'euros
00:18:50pour le recruter l'été dernier
00:18:52au Racing Club de Lens.
00:18:54Eliouahi devrait voyager en Allemagne demain.
00:18:56Rapidement, on vous dira aussi qu'en 14 matchs
00:18:58avec l'Olympique de Marseille, il a inscrit 3 buts
00:19:00et des hybrides pas décisives.
00:19:02Eliouahi est en train de relancer sa carrière
00:19:04en Bundesliga.
00:19:06Pierre-Etienne, même Thidiani, on parle là
00:19:08d'un énorme flop du Mercato
00:19:10estival de l'Olympique de Marseille.
00:19:12Moi je trouve ça hyper triste en fait.
00:19:14Parce que je pense que ce gamin, il a
00:19:16un talent fou et que, en fait, sur le papier,
00:19:18sans faire offense
00:19:20à Neil Moppé,
00:19:22qui a d'autres qualités on va dire,
00:19:24mais pour moi il est potentiellement bien plus fort.
00:19:26Et la manière dont je vois ça, alors je sais que c'est un bon deal
00:19:28et que tout le monde y retrouve l'OM, et lui il va sans doute relancer
00:19:30sa carrière, mais il y a quand même un constat d'échec
00:19:32un refus d'obstacle presque.
00:19:34Parce que sur le papier, pour moi, il a le potentiel
00:19:36pour être titulaire sans problème, il a des qualités folles
00:19:38et Neil Moppé, qui est par ailleurs un type
00:19:40que j'apprécie énormément,
00:19:42il a des qualités très spécifiques.
00:19:44Il se bat énormément, il lâche rien,
00:19:46il est toujours bien placé.
00:19:48Ça correspond mieux à Roberto de Zerbi.
00:19:50Pour moi, il avait ce potentiel
00:19:52pour s'adapter, enfin selon moi.
00:19:54Et donc je suis hyper déçu, il y a un refus d'obstacle
00:19:56qui m'attriste un peu.
00:19:58Toutes les parties semblent s'en sortir par le haut,
00:20:00que ce soit l'OM en récupérant pas loin
00:20:02de sa mise,
00:20:04le joueur en ayant toujours un challenge sportif
00:20:06intéressant, et puis bon,
00:20:08Franckfort qui était demandeur d'un attaquant.
00:20:10Mais c'est vrai que ça masque
00:20:12difficilement le constat d'échec en fait.
00:20:14L'OM a misé énormément
00:20:16sur Royy.
00:20:18Dans la quête de ce fameux neuf
00:20:20qui a quand même beaucoup
00:20:22occupé les discussions cet été,
00:20:24le bord marseillais a vraiment
00:20:26tout de suite, très rapidement
00:20:28voulu Eliway.
00:20:30Thidiani, si je peux me permettre, on parle de constat d'échec
00:20:32pour l'OM, l'OM aujourd'hui son
00:20:34deuxième, Mopé il tourne bien, moi je trouve que
00:20:36c'est plus un constat d'échec pour Eliway lui-même.
00:20:38Ah oui, parce qu'à Lens
00:20:40ça a quand même été pas une grande réussite
00:20:42et à Marseille, il a pas su se relancer.
00:20:44Pierre, toi t'en penses quoi
00:20:46sur ce joueur ? Alors en Allemagne, on sait que tout le monde
00:20:48marque des buts, est-ce que c'est
00:20:50l'endroit idéal ? On rappelle que Marmouche
00:20:52vient de signer à Manchester City, on verra
00:20:54les images avec toi tout à l'heure, Julien.
00:20:56Est-ce que c'est l'endroit idéal pour se relancer ?
00:20:58Je pense que c'est un bon choix.
00:21:02Je veux parler de l'Allemagne, mais il y a Guirassi
00:21:04qui cartonne aussi, qui arrive à tirer son épingle du jeu.
00:21:06C'est un championnat qui est
00:21:08plutôt ouvert pour les attaquants, après
00:21:10quand on fait un recrutement,
00:21:12je suis pas convaincu qu'on ait
00:21:14dans quel club qu'il soit
00:21:16100% de réussite. Moi au début
00:21:18je trouvais que c'était une bonne idée, après je suis d'accord que
00:21:20je pense que c'est plus un échec
00:21:22dans l'ego de Waihi, parce que
00:21:24si on ne peut pas réussir à s'imposer dans une équipe,
00:21:26peut-être avoir des difficultés à s'adapter et à
00:21:28Lens et à Marseille, en plus deux clubs d'affiliés,
00:21:30donc ça veut dire qu'il y a deux
00:21:32coachings différents, c'est deux visions différentes.
00:21:34Deux styles différents, parce que des Airbnb francaises
00:21:36c'était pas pareil. C'est deux contextes d'évolution
00:21:38différents aussi, un avec très haute
00:21:40pression Marseille, et un autre plus familial
00:21:42Lens, et tu te rends compte que...
00:21:44Je suis pas convaincu que ce soit la pression
00:21:46marseillaise qui lui ait fait défaut en fait, je pense plus que
00:21:48c'est lui en fait. Quand tu vois la tronche qu'il fait contre Reims
00:21:50au premier match de la saison au Vélodrome
00:21:52quand il sort du terrain...
00:21:54S'il n'a pas été mangé un peu par ça...
00:21:56Mais tu trouves qu'il y avait une pression dingue à Lens, ça a marché ?
00:21:58Bah voilà, donc en fait c'est pas une histoire de pression.
00:22:00Je pense qu'à Montpellier, il était dans un fauteuil,
00:22:02il était aimé, il était
00:22:04indispensable, et ça n'a pas été le cas
00:22:06dans les clubs où il est parti. La concurrence a eu
00:22:08à Lens. Tu te rappelles de l'accueil qu'ils lui font à Lens.
00:22:10A Lens au début, il lui donne beaucoup d'amour.
00:22:12Bien sûr, mais c'est pas ce que je dis. Ce que je veux dire
00:22:14c'est qu'à un moment donné,
00:22:16il y a une forme d'autocritique aussi à faire
00:22:18quand tu es joueur, quand tu changes. Il faut que tu t'adaptes
00:22:20aussi à quelque chose, il faut que tu aies un travail à faire sur toi-même.
00:22:22Le but de changer de club, c'est justement ça.
00:22:24D'aller chercher de l'adversité, d'aller chercher
00:22:26de nouveaux objectifs et de faire ce genre de trucs.
00:22:28Lui, il n'a pas su le faire. Espérons qu'il le fasse
00:22:30à fond fort. Espérons pour Aliouali parce que
00:22:32c'est un talent français qu'on aimerait bien qu'il réussisse.
00:22:34Il est encore jeune en plus. Il est encore très jeune.
00:22:36Restez avec nous pour la suite de l'équipe de choc.
00:22:38Il y aura évidemment le Planet Sport de Julien Lian,
00:22:40mais aussi, mais aussi,
00:22:42le match entre Paris Saint-Germain et Manchester City.
00:22:44On va le débriefer. Soirée complètement folle hier
00:22:46au Parc des Princes. On en reparlera
00:22:48en long, en large et en travers.
00:22:50A tout de suite.
00:23:02De retour pour la suite de l'équipe de choc.
00:23:04Rendez-vous demain. Très important à ne pas manquer
00:23:0613h45 à Andolles
00:23:08en Italie. Sprint Home.
00:23:10Ça sera à suivre en direct sur
00:23:12la chaîne L'Equipe avec toute l'équipe
00:23:14habituelle, mais Saoud Ben Terki, Anne-Sophie,
00:23:16Bernardi. Bref, rendez-vous que vous adorez.
00:23:18Toujours en compagnie de Pierre, Julien.
00:23:20Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi tu dis Andolles ?
00:23:22Ce n'est pas ça ?
00:23:24Antholles ? Antholles, pardon.
00:23:26Je me suis trompé Mathieu Maes.
00:23:28Merci beaucoup de cette correction devant des millions
00:23:30de téléspectateurs. Ça me fait plaisir. C'est bien quand il fait
00:23:32son travail. Oui, mais c'est rare qu'il le
00:23:34fasse aussi bien. Bravo Mathieu Maes.
00:23:36Tidiani et Pierre-Etienne.
00:23:38Tout de suite, si Mathieu Maes me le permet,
00:23:40c'est le Planète Sport de Julien Allian.
00:23:42Jingle.
00:23:46Open d'Australie. Pour démarrer
00:23:48cette Planète Sport, on connaît la
00:23:50finale du tableau féminin.
00:23:52Egas Viantek n'en fera pas partie.
00:23:54La Polonaise a été éliminée par l'américaine
00:23:56Madison Keyes en demi-finale.
00:23:58Et pourtant, Egas Viantek avait remporté
00:24:00la première manche 7-5, mais
00:24:02elle a ensuite perdu le fil dans le deuxième set
00:24:04expédié en 27 minutes par l'américaine
00:24:066-1. Et le troisième set
00:24:08a été intense, épique même par
00:24:10moment. L'américaine a écarté
00:24:12une balle de match avant de l'emporter au super
00:24:14tie-break. Keyes retourne en
00:24:16finale de grand-chelème pour la première fois depuis
00:24:182017 et sa finale perdue
00:24:20à l'US Open contre Stéphane
00:24:22Tid. C'était un scénario assez dingue.
00:24:24Surtout dans le troisième set. Moi, je ne m'attendais pas
00:24:26à ce qu'Egas Viantek craque dans
00:24:28ces proportions-là. On sait qu'Amel Bourne
00:24:30a du mal à passer les demi-finales, mais
00:24:32elle avait écrasé ses adversaires sur toute
00:24:34la durée du tournoi, donc j'étais très surpris.
00:24:36C'est une surprise de voir
00:24:38Keyes passer Viantek.
00:24:40Ça a été un match intense, plus de 2h30
00:24:42avec
00:24:44l'issue qui s'est destinée au super tie-break.
00:24:46Ça joue vraiment quasiment à deux points.
00:24:48C'est vraiment
00:24:50d'énormes enjeux qui jouent sur
00:24:52des petits détails, mais
00:24:54c'est d'autant plus une surprise qu'elle
00:24:56avait, l'américaine, un ratio assez
00:24:58négatif sur ses demi-finales.
00:25:00Elle avait fait, je crois, 6 demi-finales
00:25:02et une seule gagnée.
00:25:04Pareil, face à Viantek, elle avait un ratio
00:25:06négatif, puisque je crois qu'elle avait une seule victoire
00:25:08en 5 confrontations.
00:25:10Et puis, tu l'as dit, le parcours
00:25:12de la Polonaise jusqu'à présent,
00:25:14pour vous donner un ordre d'idée,
00:25:16elle a perdu plus de jeux aujourd'hui
00:25:18que sur ses 5 premiers matchs du tournoi.
00:25:20Donc, elle arrivait, là, pleine balle,
00:25:22on se disait, la finale, Viantek,
00:25:24Sabalenka, on y va tout droit.
00:25:26Et ben non, finalement, c'est Keyes
00:25:28qui y va. Donc, bravo à elle.
00:25:30Et puis, là, va falloir quand même
00:25:32peut-être encore mettre le curseur au-dessus
00:25:34parce que Sabalenka, l'Australiane,
00:25:36depuis 2-3 saisons,
00:25:38c'est un peu chez elle, quoi.
00:25:40T'as un mot à dire ?
00:25:42Il va falloir te mettre dedans, quand on est jeudi.
00:25:44Explique-nous.
00:25:46Mathieu Maes m'a fait une blague
00:25:48et du coup, voilà, ce n'est pas très sympa.
00:25:50Donc, en finale, Madison Keyes affrontera
00:25:52la numéro 1 mondiale Arina Sabalenka
00:25:54qui a battu Paula Badosa, 6-4,
00:25:566-2 en demi-finale.
00:25:58Première manche, un poil accrochée,
00:26:006-4, je vous l'ai dit,
00:26:02mais elle a ensuite déroulé son tennis avec 32 coups
00:26:04gagnants contre 9 pour son adversaire
00:26:06dans le match. Un match taille patronne
00:26:08pour Sabalenka qui s'offre sa troisième
00:26:10finale consécutive à Melbourne.
00:26:12Perfectly inédite depuis 2017
00:26:14et une certaine sérénade.
00:26:16Williams, autant vous dire qu'elle est archi-favorite
00:26:18de cette finale.
00:26:20Paris Basketball a perdu hier
00:26:22sur le parquet du Partisan Belgrade. C'est de l'Euroleague.
00:26:24Défaite 92-86
00:26:26pour les Parisiens. Vous le voyez là, cette perte
00:26:28de balle de Nadir Iffi. On est dans le 3e carton
00:26:30à une minute de la fin du 3e carton.
00:26:32Et c'est ensuite Sterling Brown qui va finir
00:26:34en écrasant un dunk de Mamount
00:26:36dans la raquette parisienne.
00:26:38TJ Shorts finit, lui, meilleur marqueur de la rencontre
00:26:40avec 19 points, mais
00:26:42les Parisiens ont craqué, notamment
00:26:44dans la circulation du ballon. Regardez,
00:26:46Karlik Jones qui va lui aussi récupérer ce ballon
00:26:48et marquer 17 points
00:26:50dans la rencontre. C'est le meilleur marqueur
00:26:52du côté du Partisan Belgrade.
00:26:54C'est la 9e défaite
00:26:56en Euroleague pour les Parisiens
00:26:58alors qu'ils avaient enchaîné des succès
00:27:00assez fantastiques dans cette compétition.
00:27:02Et ça devient un peu inquiétant parce que maintenant, ils sont 7e
00:27:04et c'est le top 6 qui est qualificatif
00:27:06pour les playoffs. Donc, il va falloir une réaction rapide.
00:27:08Là, en plus,
00:27:10il va y avoir un gros match
00:27:12de Pro A.
00:27:14De mémoire, c'est contre
00:27:16Cholet. Et après, il joue Lasvelle,
00:27:18un frottement franco-français. Là, c'est deux rencontres
00:27:20où il faut absolument qu'ils se relancent.
00:27:22Maintenant, dans cette planète sport,
00:27:24le Tour d'un Under, la 3e étape.
00:27:26Pour vous parler de la victoire
00:27:28de l'Espagnol Javier Romo,
00:27:30sa première victoire chez les pros à 26 ans.
00:27:32Le Tour d'un Under est à suivre
00:27:34sur l'équipe live.
00:27:36L'Espagnol de Movistar a surpris les favoris
00:27:38annoncés dans le final. A 5 km
00:27:40de l'arrivée, il s'est échappé tout seul, comme un grand.
00:27:42Il a gardé 5 secondes
00:27:44d'avance sur la ligne. Il en profite
00:27:46aussi pour prendre le mode leader. Prochaine étape
00:27:48à partir d'1h30, ce sera 7 nuits
00:27:50à suivre sur l'équipe live.
00:27:52Un peu de football
00:27:54maintenant dans cette planète sport.
00:27:56Et parler des matchs de Ligue des Champions.
00:27:58D'hier, notamment, Brest qui a
00:28:00perdu face au Shakhtar Donetsk.
00:28:02C'était à Galzenkirchen
00:28:04en Allemagne. Vous savez que les matchs
00:28:06des Ukrainiens sont délocalisés à cause de la guerre
00:28:08en Ukraine. Le mauvais contrôle
00:28:10de Chardonnay qui va profiter
00:28:12à Kevin, l'hélier brésilien qui va
00:28:14ouvrir son pied et tromper Marco Bizotte.
00:28:16On est à la 18e minute
00:28:18et la petite Panenka à la 36e.
00:28:20Merci Soudakov.
00:28:22Pierre, je n'ai pas reconnu les Brestois
00:28:24hier contre les Ukrainiens. Ils n'ont pas mis
00:28:26les ingrédients
00:28:28qu'ils arrivent à mettre en Ligue des Champions.
00:28:30Un peu limités. Ils sont peut-être
00:28:32venus un peu en claquettes.
00:28:34Après, il y a eu une erreur.
00:28:36Ce que j'ai ressenti en regardant le match, c'est que le Shakhtar
00:28:38a absolument fait zéro cadeau
00:28:40et a mis une intensité
00:28:42complètement... Surprenante.
00:28:44Je l'ai retrouvé un peu le Shakhtar
00:28:46d'avant, à partir d'un
00:28:48de tous les côtés.
00:28:50Et Brest n'était pas dedans.
00:28:52Ils ont un peu donné le match
00:28:54malheureusement et il leur a fallu
00:28:56deux erreurs pour être punis
00:28:58très sévèrement. Le Real
00:29:00s'est mis en mode galactique. Hier soir,
00:29:02victoire 5 buts à 1 contre
00:29:04Salzbourg avec des golasseaux
00:29:06fantastiques de la part des attaquants
00:29:08madrilènes, notamment ce but de Rodrigo.
00:29:10Il est côté gauche, lui habituellement côté droit.
00:29:12La talonnade magnifique de Jude Bellingham.
00:29:14L'enchaînement. Cette frappe. La talonnade.
00:29:16Merci Jude Bellingham. Enveloppé.
00:29:18Merci pour Rodrigo.
00:29:20Le but aussi de Kylian Mbappé qui va presser
00:29:22très très fort le gardien
00:29:24et marquer son 19ème but
00:29:26de la saison de toute compétition confondue.
00:29:28Vinicius, auteur d'un doublé.
00:29:30Sur la prise de balle. Crochet, merci. Puis la petite frappe croisée.
00:29:32Son centième but avec le Real
00:29:34de toute compétition confondue depuis qu'il est
00:29:36au club. Sur certaines séquences,
00:29:38Tidjani, les 4 fantastiques
00:29:40de devant ont été assez irrésistibles.
00:29:42Maintenant, face à Salzbourg,
00:29:44j'aimerais voir ce genre de prestations
00:29:46face à un adversaire plus coriace.
00:29:48Dans l'absolu, on n'avait pas forcément de doutes
00:29:50sur le fait que les 4, lorsqu'ils se mettent comme ça
00:29:52en symphonie, sont capables de jouer
00:29:54un grand football.
00:29:56Toi, tu n'avais pas de doutes, mais il y en avait beaucoup quand même.
00:29:58Laisse-moi aller au bout,
00:30:00parce que moi, je me rappelle
00:30:02du premier match, la Supercoupe d'Europe
00:30:04contre la Atalanta, où on avait
00:30:06déjà vu un but très bien construit
00:30:08où les 4 sont impliqués.
00:30:10C'est le début de la saison. Par contre,
00:30:12là où c'est problématique, c'est ce qu'ils sont capables de faire
00:30:14sans le ballon, face à des équipes
00:30:16collectivement très bien rodées, qui imposent
00:30:18de faire beaucoup plus
00:30:20d'efforts, des efforts défensifs.
00:30:22Et là, on voit un petit peu plus les lacunes collectives du Real.
00:30:24Il y a eu un Classico qui nous l'a rappelé
00:30:26il n'y a pas plus tard que quelques semaines.
00:30:28Que le Real soit capable de cartonner ces petites équipes-là
00:30:30avec cette frénésie offensive
00:30:32et le talent individuel qu'il y a,
00:30:34logique, on n'est pas surpris.
00:30:36Maintenant,
00:30:38il va falloir voir si c'est viable
00:30:40contre des adversaires plus solides.
00:30:42Et pour le coup, pour avoir fait la rencontre de Ligue des Champions
00:30:44Salzbourg-PSG là-bas,
00:30:46honnêtement, sur les 5 dernières années,
00:30:48Salzbourg, c'est une des équipes les plus faibles
00:30:50que j'ai vues en Ligue des Champions. Ils sont
00:30:52cataclysmiques.
00:30:54Ce qui est intéressant, justement, sur le travail
00:30:56sans ballon, moi qui suis souvent critique
00:30:58sur Kylian Mbappé sur le sujet,
00:31:00bon, là le but, il va le chercher,
00:31:02mais il a fait plein de retours défensifs,
00:31:04il fait des gestes auxquels on n'était pas habitués.
00:31:06C'est très positif. Je voulais juste aussi indiquer,
00:31:08excuse-moi, je te coupe, mais tu as montré le deuxième but
00:31:10de Vinicius.
00:31:12On n'a peut-être pas assez de...
00:31:14Dans la tribute, c'est un moyen.
00:31:16Toute l'action est un moyen.
00:31:18Mais on n'a pas les droits.
00:31:20Mais la Ligue des Champions, c'est pas sur la chaîne.
00:31:22Eh, toujours pas.
00:31:24Toujours concernant la Ligue des Champions,
00:31:26vous avez vu le but fantastique
00:31:28de Rodrigo hier soir
00:31:30contre Salzbourg, mais il y a eu d'autres goals assos
00:31:32hier, notamment celui de Santiago Jiménez,
00:31:34attaquant le Mexicain, du Feyenoord de Rotterdam.
00:31:36Long, très très long ballon.
00:31:38La pierre, c'est le contrôle, moi, qui m'a subjugué.
00:31:40Tout. Honnêtement, tout.
00:31:42Le contrôle de balle, il ne ralentit absolument pas.
00:31:44Le contrôle est fantastique, mais c'est ce qui lui permet
00:31:46de faire la frappe derrière.
00:31:48Mais là, tout est parfait.
00:31:50Un deuxième goal asso,
00:31:52moi, c'est la remise de Caiaverse
00:31:54pour décleneraise Pierre Etienne. Il l'a installé.
00:31:56Il a servi la table, il a mis le couvert.
00:31:58Hop, à toi mon déclan, t'as plus qu'à finir.
00:32:00Ouais, mais Caiaverse, moi, je suis son plus grand fan.
00:32:02Même quand il passe à côté,
00:32:04il a des gestes qui me rappellent parfois
00:32:06Denis Bercan, des petites déviations,
00:32:08une intelligence de placement. J'adore ce joueur.
00:32:10Arsenal a souvent eu des joueurs comme ça,
00:32:12avec une sensibilité technique.
00:32:14Il y a eu Mosile aussi, à un moment,
00:32:16t'as parlé de Bercan.
00:32:18Je ne sais pas si c'est un numéro 9,
00:32:20mais en tout cas, c'est un plaisir de le voir jouer.
00:32:22Un joueur très intelligent aussi.
00:32:24As-tu Mercato, maintenant, pour vous dire
00:32:26que Randall Colomoyni est enfin un joueur de la juventus.
00:32:28Voilà, le prêt jusqu'à la fin de la saison
00:32:30a été officialisé pour l'attaquant français.
00:32:32Souvenez-vous, le PSG devait casser
00:32:34le prêt de Juan Bernat pour permettre à l'attaquant
00:32:36de s'engager officiellement
00:32:38du côté de la juve. Il portera
00:32:40le numéro 20 avec l'équipe de
00:32:42Thiago Mota, Randall Colomoyni.
00:32:44Voilà, c'est enfin une bonne
00:32:46histoire. Ça se termine bien pour lui,
00:32:48Tidjani ? Oui, on espère qu'il puisse
00:32:50se relancer. C'est un beau challenge, ce qui montre
00:32:52qu'un peu à l'image de Hawaii,
00:32:54il a conservé une cote intéressante
00:32:56sur l'échiquier européen.
00:32:58Moi, je vais prendre l'angle juve.
00:33:00C'est intéressant
00:33:02aussi par rapport aux difficultés que cette équipe
00:33:04peut avoir depuis le début de saison
00:33:06à convertir certains matchs nuls en victoire.
00:33:08Avec un Vlaovic qui est un petit peu
00:33:10critiqué pour son irrégularité.
00:33:12Il est décevant quand même, Vlaovic.
00:33:14Globalement décevant. Il y a beaucoup de fans
00:33:16de la juve qui s'arrachent un petit peu les cheveux
00:33:18avec lui. D'avoir un Colomoyni comme ça
00:33:20qui peut rentrer dans l'équation pour
00:33:22permettre à ce style Thiago Mota
00:33:24peut-être d'être un petit peu plus
00:33:26un petit peu plus abouti. On va voir
00:33:28si ça match avec Colomoyni.
00:33:30Juste précision importante pour le Paris-Saint-Germain.
00:33:32Il n'y a pas d'option d'achat. C'est essentiel
00:33:34que Randall Colomoyni se relance
00:33:36pour qu'il puisse être vendu
00:33:38l'été prochain.
00:33:39Le point positif quand même, c'est que Thiago Mota est un
00:33:41pilier de la juve et c'est lui qui le voulait.
00:33:43Ce qui est déjà très intéressant.
00:33:45Il avait aussi Dortmund. Saïd s'est fait virer
00:33:47il y a à peine deux jours.
00:33:49Il a pu discuter, je crois,
00:33:51directement avec...
00:33:53Toujours dans l'actu, Mercato
00:33:55Omar Marmouch, l'attaquant égyptien
00:33:57de Francfort, a signé
00:33:59à Manchester City. L'annonce est tombée
00:34:01ce matin. Montant du transfert
00:34:03entre 75 millions d'euros
00:34:05et 80 millions d'euros pour
00:34:07l'attaquant égyptien qui a fait
00:34:09un contrat de 4 ans et demi avec
00:34:11les Citizens jusqu'en 2029.
00:34:13Marmouch est l'une des révélations du début
00:34:15de saison. Il avait inscrit 20 buts
00:34:17avec Francfort. 14 passes décisives
00:34:19aussi. Toutes compétitions confondues.
00:34:21Il vient en doublure d'Allende, Pierre-Etienne.
00:34:23Comme on le rappelle depuis le départ de Roulane Alvarez,
00:34:25il n'y a que Erling Allende
00:34:27à la pointe de l'attaque de cette équipe de City.
00:34:29Oui, exactement. Après, je pense que comme Alvarez,
00:34:31il pourra aussi jouer en deuxième attaquant.
00:34:33Il a l'air d'avoir un profil assez large.
00:34:35Récemment, je me suis rendu
00:34:37compte qu'il y a un truc incroyable. Quand on regarde
00:34:39dans les cinq grands championnats européens,
00:34:41les deux joueurs qui cumulent le plus
00:34:43de buts et de passes décisives,
00:34:45toutes compétitions confondues, c'est deux égyptiens.
00:34:47C'est ça là et lui. C'est quand même incroyable.
00:34:49Encore un beau coup pour Francfort.
00:34:51Ils avaient vendu 90 millions à Randal-Colomoni
00:34:53qui était arrivé libre.
00:34:55C'était pareil pour Marmouche qui est arrivé libre également.
00:34:57Dernière info dans cette planète sport.
00:34:59On va parler de Pierre Sage.
00:35:01Qui est fragilisé
00:35:03par les récents résultats de Lyon
00:35:05malgré un contrat jusqu'en 2026.
00:35:07D'après les informations du journal L'Equipe,
00:35:09l'entraîneur lyonnais joue tout simplement
00:35:11son avenir lors du déplacement sur la pelouse
00:35:13de Fenerbahce de José Mourinho
00:35:15ce soir en Lille-du-Repas.
00:35:17John Textor, on l'a dit dans l'émission, a déjà
00:35:19commencé des contacts avec Paolo Fonseca
00:35:21qui est libre depuis son licenciement
00:35:23de 1000 ans. Mais le coach portugais
00:35:25attend des garanties sportives et financières
00:35:27avant de donner sa réponse.
00:35:29Pierre Sage, avant la rencontre, a été interrogé
00:35:31sur sa situation. Il est bien conscient
00:35:33d'être sur un siège éjectable.
00:35:35Ce n'est pas la première fois que je suis fragilisé.
00:35:37Aujourd'hui, je suis fragilisé
00:35:39parce que nos résultats ne sont pas à la hauteur
00:35:41de nos possibilités,
00:35:43je dirais, de nos ambitions.
00:35:45Maintenant, ce qui est important
00:35:47pour moi, c'est d'avoir
00:35:49la même issue que lors des phases précédentes.
00:35:51J'ai quelque part cette
00:35:53habitude. Pierre, franchement, ça me paraît
00:35:55lunaire que ce coach soit
00:35:57déjà fragilisé alors qu'en Ligue
00:35:59Europe 1, ça se passe très bien. En Ligue 1,
00:36:01il n'est pas très loin du podium.
00:36:03Et John Textor...
00:36:05Je peux...
00:36:07Je peux entendre, en fait,
00:36:09qu'un président
00:36:11ou un actionnaire,
00:36:13un propriétaire de club,
00:36:15qui ait une vision pour le club et essaie de mettre
00:36:17des choses en place. La problématique, c'est que
00:36:19je trouve John Textor
00:36:21un peu amnésique parce que
00:36:23le pétrin dans lequel
00:36:25Pierre Sage le sort au moment où il est
00:36:27nommé est confirmé.
00:36:29C'était un bourbier sans nom.
00:36:31Il a réussi à faire quelque chose. Je trouve que c'est l'un des
00:36:33seuls coaches depuis un grand moment
00:36:35où son identité
00:36:37et son honnêteté envers les joueurs et envers
00:36:39le staff et envers les journalistes et envers tout le monde,
00:36:41en fait, fait l'unanimité.
00:36:43Je pense que c'est une perle rare dont
00:36:45John Textor met
00:36:47un peu sur les braises.
00:36:49Je trouve ça... Tu n'as aucune garantie
00:36:51sur l'après, en fait. Là, tu sais ce que tu as en place.
00:36:53Je ne veux pas me faire l'avocat du diable.
00:36:55Je suis comme toi. Je suis plutôt fan de
00:36:57Pierre Sage. Mais est-ce que
00:36:59à ton avis, John Textor
00:37:01ne se dit pas qu'avec Pierre Sage, il a
00:37:03atteint un plafond et qu'il a une formidable
00:37:05opportunité de marcher, de prendre un coach comme
00:37:07Fonseca et qu'il se dit
00:37:09qu'il ira plus haut avec le portugais ?
00:37:11Le problème, c'est que
00:37:13quand on prend un coach comme ça, qu'on ne sait pas
00:37:15à qui on a affaire, évidemment,
00:37:17tu n'as aucune certitude
00:37:19sur la suite. Là, tu en as quand même
00:37:21pas mal. Quand tu regardes un petit peu la moyenne
00:37:23de points qu'il a prise, ce qui s'est passé
00:37:25à l'intérieur du club... Pour toi, il a suffisamment prouvé.
00:37:27Non, mais en fait, il tire la quintessence
00:37:29d'un effectif qui est sur le mercato
00:37:31à l'intégralité du vestiaire. Donc,
00:37:33garder les mecs concernés, essayer d'en tirer
00:37:35le maximum, être deuxième
00:37:37en Coupe d'Europe et être
00:37:39à trois points de l'Europe en championnat.
00:37:41Bonne chance !
00:37:43Si tu as des certitudes pour faire mieux, vas-y !
00:37:45Tout en gardant à l'esprit
00:37:47que le contexte de foutoir interne
00:37:49dont Pierre Sage
00:37:51est obligé de s'accommoder dans son travail...
00:37:53C'est léger !
00:37:55De la même façon que trois ou quatre
00:37:57entraîneurs se sont vautrés dans les grandes largeurs
00:37:59avant lui. Alors moi,
00:38:01je vais avoir un
00:38:03regard cynique.
00:38:05Je suis plutôt pro-Pierre Sage.
00:38:07J'estime qu'il a mérité
00:38:09d'avoir plus de crédit
00:38:11que Textor ne lui en accorde.
00:38:13Mais on est dans un monde impitoyable où
00:38:15je peux comprendre qu'on va oublier
00:38:17ce qui s'est passé l'année dernière parce que c'est déjà
00:38:19du passé. Il faut regarder ce qui se passe devant.
00:38:21Mais est-ce qu'aujourd'hui, on a l'assurance
00:38:23avec le successeur
00:38:25que ce sera mieux ? Pierre Sage,
00:38:27il s'est tout de suite imprégné du club
00:38:29parce qu'il n'était pas entraîneur au départ.
00:38:31Il avait un rôle au centre de formation.
00:38:33Donc, il a pu voir comment les choses
00:38:35étaient mises en place, quel jeune il a pu
00:38:37éventuellement faire monter
00:38:39la gestion des différentes
00:38:41compétitions, la gestion affective
00:38:43aussi avec certains joueurs. Je pense que
00:38:45le regain de forme d'un Cherki, même si c'est
00:38:47un peu moins bien en ce moment, on peut quand même lui accorder
00:38:49ce mérite. Même Mikotazé, de ne pas
00:38:51l'avoir perdu, ce n'était pas facile au début.
00:38:53La valeur des actifs lyonnais
00:38:55si cher à notre ami
00:38:57Textor. Je veux dire, à un moment donné, c'est aussi
00:38:59l'entraîneur qui conditionne tout ça.
00:39:01Moi, je trouve qu'encore une fois, on va jouer
00:39:03au casino et en ce moment, je ne suis pas sûr
00:39:05que l'OL ait l'attitude pour jouer au casino.
00:39:07Généralement, quand on va au casino, on a des sous.
00:39:09Ce n'est pas le cas de l'OL. Et surtout, normalement, c'est toujours
00:39:11la banque qui gagne à la fin et le joueur qui perd.
00:39:13Juste un mot sur l'aspect financier.
00:39:15C'est-à-dire que lui, il a un contrat jusqu'en 2026.
00:39:17Ok, tu le vires. Il faut des indemnités
00:39:19et le staff va changer parce que Fonseca
00:39:21voudra venir avec son staff. Ça va coûter une fortune alors
00:39:23qu'ils n'ont pas forcément les moyens de se le payer.
00:39:25On verra. Ce sera un dossier à suivre.
00:39:27Merci beaucoup, Julien, pour cette magnifique
00:39:29report. C'était parfait. Comme toujours, restez bien
00:39:31avec nous pour la suite de l'équipe de choc.
00:39:33On va débriefer cette grande rencontre
00:39:35qui s'est déroulée hier entre le Paris-Saint-Germain
00:39:37et Manchester City. 4 buts à 2
00:39:39pour les Parisiens. On en parle.
00:39:51De retour pour la suite
00:39:53et fin de l'équipe de choc. Avant l'équipe
00:39:55de Greg, avec Grégory Hachère.
00:39:57Là aussi, le vrai. Il sera en forme, à mon avis,
00:39:59pour parler de ce Paris-Saint-Germain-Manchester-City.
00:40:01En compagnie, toujours, de Julien
00:40:03Ayann, de Pierre Bouby, de Tidien Yembo
00:40:05et de Pierre-Etienne Ménonzio.
00:40:07Juju, je sais qu'on n'a pas
00:40:09les droits. Je sais que ça coûte cher
00:40:11mais est-ce qu'on peut revoir un petit off de ce
00:40:13PSG City, s'il te plaît ?
00:40:15Avec grand plaisir. Les Parisiens qui étaient menés
00:40:172-0 à la 53ème minute. Mais les Parisiens
00:40:19héroïques ont renversé Manchester City
00:40:21hier au parc. Ça a démarré
00:40:23à la 56ème. Bradley Barcola qui dépose
00:40:25Mateus Nunez. Enfin
00:40:27d'une accélération limpide
00:40:29de Barcola. Le petit pont,
00:40:31merci. Et pour qui ? Ousmane Dembele
00:40:33qui va marquer son premier but en Ligue des Champions
00:40:35de la saison. Il est rentré à la pause, Ousmane Dembele.
00:40:37Désiré Doué va toucher la barre transversale 4 minutes plus tard
00:40:39et Barcola, il est bien là. Il a de la réussite
00:40:41Barcola pour marquer ce but
00:40:43poteau rentrant. Là, Vitinha va trouver
00:40:45Jean Neves, seul au second poteau.
00:40:473-2 pour le Paris Saint-Germain.
00:40:494-2 pour les Parisiens puisque Guardiola
00:40:51va remettre Gonçalo Ramos en jeu.
00:40:53L'attaquant portugais va marquer
00:40:55après une longue, très très longue vérification
00:40:57de l'avare mais le but est bien
00:40:59validé. Bref, à la fin du match,
00:41:01énormément de joie de la part des Parisiens.
00:41:03On va voir notamment
00:41:05Nasser El Khelhaifi qui va accueillir
00:41:07ces joueurs juste avant qu'ils rentrent dans le vestiaire.
00:41:09Vous allez le voir, ces images sont sublimes.
00:41:23C'est le Président !
00:41:31Nasser l'équipe !
00:41:33Nasser l'équipe !
00:41:39Président !
00:41:43MVP !
00:41:45MVP !
00:41:47MVP !
00:41:49Pas parlé !
00:41:51Pas parlé !
00:41:53Même l'UEFA qui parfois
00:41:55fait des dingueries sur les hommes du match,
00:41:57ils ne se sont pas trompés. C'était bien.
00:41:59João Neves, avant de rentrer dans l'analyse
00:42:01tactique de cette rencontre,
00:42:03de reparler du côté match bascule ou non
00:42:05des Parisiens, Pierre, je te pose
00:42:07une question toute simple. Est-ce que tu as
00:42:09vécu une soirée exceptionnelle hier ? Est-ce que tu as pris
00:42:11du plaisir ? Des matchs de foot comme ça, c'est rare.
00:42:13Oui, j'ai pris beaucoup de plaisir. Ça fait très longtemps que
00:42:15je n'étais pas un fan particulier
00:42:17du PSG. C'est une équipe française. Forcément,
00:42:19j'étais derrière eux.
00:42:21Tu n'es pas un fan de foot non plus ?
00:42:23C'est vrai, il faut le signaler aussi.
00:42:25Je trouve que tout le contexte fait
00:42:27que c'est une victoire un peu
00:42:29historique dans la mentalité
00:42:31des gens. Il y avait le nouveau maillot.
00:42:33Le maillot va être associé aussi à cet événement.
00:42:35Il y a le scénario du match
00:42:37où tu perds 2-0 et en fait,
00:42:39tu arrives à remonter et
00:42:41tu finis avec 4-2. L'ambiance
00:42:43dans les tribunes, il y en a beaucoup qui l'ont signalé. Moi, je n'étais
00:42:45pas au stade, mais il y en a beaucoup qui m'ont dit que c'était incroyable.
00:42:49Le rythme,
00:42:51je n'ai pas décollé les yeux de la télé pendant 90
00:42:53minutes. Même
00:42:55le temps où
00:42:57le but de Ramos
00:42:59a été validé. J'étais comme ça devant
00:43:01la télé et j'étais avec ma copine
00:43:03qui m'a vu tout le match avec la bouche ouverte
00:43:05en train de regarder le match. Elle m'a dit que tout le match
00:43:07avait la bouche ouverte.
00:43:09J'ai kiffé. J'ai passé un grand moment
00:43:11comme ça fait très longtemps que je n'ai pas passé.
00:43:13Pierre-Etienne, on reparlera de
00:43:15la forme de Manchester City,
00:43:17même si Paris a réalisé un très
00:43:19grand match, mais en termes d'émotion,
00:43:21est-ce que toi, en tant qu'amoureux de foot,
00:43:23tu as pris ton pied ? Complètement. Je me souviens
00:43:25qu'on avait eu une discussion récemment en disant qu'on était
00:43:27un peu moins amoureux du foot.
00:43:29On a parlé récemment parce qu'il y avait plus d'équipes,
00:43:31parce qu'il y avait la Ligue des Nations, parce qu'il y avait la Coupe du monde des clubs.
00:43:33En fait, là,
00:43:35effectivement, ça faisait très longtemps que je n'avais pas pris autant de plaisir.
00:43:37Souvent, moi je dis,
00:43:39quelle est la définition d'un grand match ? C'est tout simple. C'est un match
00:43:41où il se passe un nombre d'événements incroyables.
00:43:43Je prends toujours l'exemple
00:43:45de la Coupe du monde finale, la Coupe du monde 2006.
00:43:47Tout ce qui se passe, on peut écrire un roman
00:43:49entre la Panenka, Zidane, tout ça. Et là, c'est pareil.
00:43:51Ce n'est pas très bien terminé. Oui, mais ce que je veux dire
00:43:53c'est que quand on va dans le détail de ce match, on pourra
00:43:55réécrire plein d'histoires sur les trois buts refusés
00:43:57quand même. Il y a deux frappes sur la barre.
00:43:59Il y a une frappe qui est sauvée sur la ligne.
00:44:01Et à un moment, on croit que c'est le réveil de Grielich.
00:44:03En fait, il y a plein d'histoires qui se mélangent
00:44:05et qui racontent
00:44:07un match d'une densité qui était incroyable.
00:44:09Tidiani,
00:44:11qu'est-ce que tu as ressenti quand il y a
00:44:130-2 pour Manchester City ?
00:44:15Parce qu'on rappelle, le Paris-Saint-Germain
00:44:17a vraiment fait une bonne première période. Il y a ce but
00:44:19refusé à Achraf et à Hakimi pour un hors-jeu.
00:44:21Mais de rien.
00:44:23On avait l'impression que c'était une pub pour une crème
00:44:25sur la rotule. Il n'y avait que la zone
00:44:27de la rotule. Après, une rotule
00:44:29de trop, ça reste une rotule.
00:44:31Tu es passé par
00:44:33quelle émotion ? À ce moment-là,
00:44:35c'est forcément fataliste. Parce qu'on se dit
00:44:37que le scénario va se répéter.
00:44:39Finalement, c'est le centpiternel
00:44:41scénario du Paris-Saint-Germain en Ligue des Champions
00:44:43cette saison, avec des copies
00:44:45qui sont tout à fait honorables
00:44:47sur le plan du jeu. Mais derrière,
00:44:49il te manque à la fois ce petit
00:44:51brin de personnalité et cette fameuse
00:44:53efficacité offensive pour transformer
00:44:55toutes tes bonnes intentions. Donc, tu te dis que l'histoire
00:44:57va se répéter. C'est à ce moment-là
00:44:59que j'ai vu une équipe
00:45:01prendre son destin en main.
00:45:03Si je te sors de ton rôle
00:45:05de journaliste consultant, tu t'es dit
00:45:07que c'est incroyable.
00:45:09En fait, ce qui est très particulier,
00:45:11c'est qu'on aime ce sport.
00:45:13On fait ce métier-là aussi
00:45:15pour vivre ces matchs-là.
00:45:17Un peu pour l'aspect financier aussi.
00:45:19Encore que,
00:45:21je ne conseillerais pas aux jeunes
00:45:23journalistes de faire ce métier-là
00:45:25pour l'argent.
00:45:27Pour moi, c'est une soirée
00:45:29de dingue. Parce qu'en fait,
00:45:31c'est une soirée qui nous a aussi pris à contre-pied.
00:45:33Il y avait tout pour que ce soit
00:45:35un match hyper rationnel.
00:45:37On avait face à face deux entraîneurs
00:45:39fétichistes du contrôle.
00:45:41Finalement, on a eu en deuxième période
00:45:43un match qui est devenu totalement
00:45:45irrationnel avec,
00:45:47Pierrot l'a dit, début des renversements.
00:45:49Renversement de situation, renversement
00:45:51émotionnel. Je reste toujours
00:45:53convaincu qu'un match de foot est globalement
00:45:55un grand moment de sport. Ce n'est pas forcément
00:45:57la qualité du jeu ou le
00:45:59niveau des adversaires. Evidemment,
00:46:01on a plus d'émotions de base
00:46:03devant Nadal Djokovic que devant
00:46:05Delbonis contre
00:46:07Marine Cilic.
00:46:09On est tous d'accord là-dessus. Mais ce que je veux dire
00:46:11c'est qu'il faut tenir compte de
00:46:13l'intensité émotionnelle. Et moi, hier,
00:46:15j'ai vu, même regarder
00:46:17la joie des joueurs sur les buts.
00:46:19C'est hallucinant.
00:46:21C'est sans commune mesure
00:46:23par rapport à la Ligue 1. On sent vraiment
00:46:25que c'est un match qui a porté
00:46:27l'intensité émotionnelle à un très haut niveau
00:46:29chez les joueurs. Et que ça a permis
00:46:31aussi d'emmener le public. Parce que le
00:46:33public, pour moi, fait partie intégrante
00:46:35du tableau. Et ça a été une
00:46:37ambiance incandescente de bout en bout.
00:46:39Justement. Et tu fais bien de le souligner
00:46:41Tidiani. Moi, j'étais au parc hier. C'était exceptionnel.
00:46:43Julien, tu as un témoin particulier.
00:46:45Oui, qui a été contacté par notre journaliste
00:46:47André Malès. C'est Beric.
00:46:49Vous savez, c'est l'ancien camarade de Pierre-Antoine
00:46:51Damcour dans les Ligues de Grecque.
00:46:53Fan du Paris Saint-Germain, abonné depuis
00:46:55des années, était donc au parc hier soir.
00:46:57Il a vécu une soirée de dingue.
00:46:59Et il nous le dit aussi. Le public a joué son rôle.
00:47:01Et enfin, les supporters
00:47:03peuvent s'identifier à cette équipe
00:47:05du PSG. Quand on a vu que le
00:47:07Paris Saint-Germain rivalisait sérieusement
00:47:09avec Manchester City et qu'ils étaient présents
00:47:11sur le terrain, je pense que l'ambiance est montée
00:47:13petit à petit. Et même avec
00:47:15les deux buts encaissés coup sur coup,
00:47:17le parc ne s'est pas laissé abattre. Il a continué
00:47:19à chanter, pousser l'équipe. Et je pense que c'est grâce
00:47:21au 12ème monde, grâce au Parc des Princes, que le PSG
00:47:23a réussi à remercier le match. Et puis, ce qu'on a aussi apprécié,
00:47:25ce sont les joueurs, bien sûr, à la fin du mat, qui sont venus célébrer
00:47:27la victoire avec les supporters.
00:47:29C'est des images qu'on a peu vues dernièrement.
00:47:31Et ça a fait du bien au Parc des Princes. Et c'est pour ça
00:47:33que je dis qu'on a vraiment le sentiment d'avoir retrouvé
00:47:35une équipe, un collectif, hier soir.
00:47:37Ça fait plaisir de revoir Béric.
00:47:39Toi, Julien, si tu mets ta carte
00:47:41de presse de côté. Je parle
00:47:43à l'homme, Julien Alliane. Qu'est-ce que tu as ressenti hier ?
00:47:45J'étais comme un dingue. Vraiment comme un dingue
00:47:47après ce match. Enfin, pendant ce match,
00:47:49le scénario, on l'a tous décrié depuis le début
00:47:51de cette thématique. A 2-0, je me dis
00:47:53que c'est fini. Vraiment, on l'a déjà vu,
00:47:55ce film. Je ne voyais pas comment le PSG
00:47:57pouvait renverser City et voir qu'une équipe
00:47:59française arrive à regarder
00:48:01les yeux dans les yeux un masso d'hôtes européens
00:48:03et à le retourner.
00:48:05J'étais comme un dingue devant ma télé. Vraiment.
00:48:07J'avais des frissons quand j'ai vu le troisième but
00:48:09de João Neves, qui est le plus petit peut-être sur le terrain,
00:48:11marqué de la tête. Mais vraiment, je me suis
00:48:13levé. J'ai applaudi. J'étais comme un dingue.
00:48:15Après, il y a la tentation parce que
00:48:17c'est pas pour faire le pisse-froid.
00:48:19Rappelez que ça n'est qu'un match
00:48:21de phase régulière.
00:48:23Donc, certains vont pouvoir dire
00:48:25qu'en termes d'intensité
00:48:27émotionnelle par rapport à ce que peut
00:48:29générer un quart, une demi,
00:48:31une finale... Mais t'es dans un contexte,
00:48:33il y a des enjeux. Les gars, les gars,
00:48:35on va en parler des enjeux et des contextes.
00:48:37C'est là-dessus que je voulais en venir.
00:48:39A partir du moment où
00:48:41c'est l'instinct de survie qui se met en marche
00:48:43et ça a été le cas à 2-0, en fait,
00:48:45c'est tellement un ascenseur émotionnel
00:48:47que là, évidemment, ça t'amène
00:48:49dans ce type de sphère.
00:48:51Là, les consultants et les journalistes sont revenus à la raison.
00:48:53On quitte l'émotion. On veut rentrer dans
00:48:55est-ce que c'est un match bascule ou non ?
00:48:57Avant ça, mon cher Juju, petite réaction
00:48:59de Luis Enrique, le mal-aimé.
00:49:01Exactement. Pour lui,
00:49:03ce match contre City, c'est un moment bascule
00:49:05de la saison du Paris-Saint-Germain.
00:49:07En tout cas, pour ses joueurs, ils prennent conscience
00:49:09de leur compétitivité
00:49:11dans cette compétition.
00:49:13C'était très important pour lui de le souligner.
00:49:15Je ne peux pas imaginer
00:49:17ce qu'aurait été cette conférence de presse
00:49:19à 2-0 pour Manchester City.
00:49:21Je veux souligner le match de Manchester City
00:49:23et notre match. Nous avons eu un état
00:49:25d'esprit d'attaque et de pressing constant.
00:49:29Ce match va renforcer mes joueurs.
00:49:31Ils n'ont pas beaucoup d'expérience dans ce genre de match
00:49:33mais ils ont montré qu'ils sont capables d'être compétitifs.
00:49:35C'était au micro de l'excellent
00:49:37Jérémy Janin-Gros.
00:49:39Pour toi, Pierre, c'est un match
00:49:41bascule.
00:49:43Je le dis pour la France, Mathieu Maes, ce grand humoriste.
00:49:45Giovanni, tu lances Pierre.
00:49:47Il m'a dit ça comme ça.
00:49:51Il fait son émission, Mathieu Maes.
00:49:53Il est exceptionnel.
00:49:55Pour toi, c'est match bascule.
00:49:57Oui, match bascule pour plusieurs raisons.
00:49:59La première que je vais citer,
00:50:01c'est en fait, depuis le début
00:50:03de cette phase de poule,
00:50:05de ce mini-championnat.
00:50:07Saison régulière de Ligue des champions.
00:50:09J'ai souvent dit
00:50:11qu'il y avait énormément de progression
00:50:13dans le contenu.
00:50:15Je disais hier que je les voyais
00:50:17progresser énormément dans le pressing
00:50:19et dans le contre-pressing.
00:50:21Je trouve qu'ils ont joué avec énormément de personnalité.
00:50:23Quand tu joues contre Manchester City,
00:50:25forcément, tu te dis que tu as quand même des qualités
00:50:27quand tu plies le milieu adverse qui est
00:50:29Manchester City avec Kovacic, De Bruyne
00:50:31et Bernardo Silva.
00:50:33Je ne vais pas tous les citer.
00:50:35Je trouve que ce match-là vient concrétiser
00:50:37toute la progression qui a été mise en place
00:50:39depuis le début de la saison.
00:50:41Même depuis que Luis Henrique est là,
00:50:43il a énormément protégé
00:50:45ses joueurs lors des moments difficiles,
00:50:47lors des moments compliqués.
00:50:49Je trouve qu'il y a une vraie alchimie
00:50:51qui est en train de se faire à l'intérieur
00:50:53de cet effectif, même du club.
00:50:55La vision de Nasser en prenant Luis Henrique
00:50:57en essayant de retrouver un esprit d'équipe.
00:50:59Luis Henrique qui a réussi
00:51:01à faire le doron
00:51:03dans des moments très compliqués.
00:51:05Ses retrouvailles avec le public,
00:51:07il y a quelque chose qui est en train de se créer
00:51:09et l'identification qu'il y a le public
00:51:11et même les fans de foot avec cette équipe.
00:51:13Là, tu as envie d'y croire.
00:51:15Ce match-là face à un vainqueur
00:51:17de la Ligue des champions,
00:51:19il y a très peu de temps.
00:51:21Moi, j'entends beaucoup dire
00:51:23qu'ils n'ont pas été bons, qu'ils ont raté leur match.
00:51:25Là, ils ont raté leur match parce que le PSG a été insupportable.
00:51:27Pour moi, c'est la vérité.
00:51:29Je n'admets pas qu'une équipe
00:51:31comme Manchester City, en mode Ligue des champions,
00:51:33brise ce match
00:51:35et passe à côté. Ils sont passés à côté
00:51:37parce que le PSG était simplement plus fort.
00:51:39Avant d'entendre Pierre-Etienne et Tiziany,
00:51:41Julien a un point sur les stats de la rencontre.
00:51:43Oui, notamment la possession chère à Pep Guardiola.
00:51:45Le Paris Saint-Germain
00:51:47a eu cette possession et assez largement.
00:51:49C'est assez remarquable
00:51:51de la part des Parisiens. 63% de possession
00:51:53pour les joueurs parisiens.
00:51:5537% en face pour les joueurs de City.
00:51:57La dernière fois que City
00:51:59avait eu une si faible possession de balle,
00:52:01c'était face à Lucenne Riquet.
00:52:03Lucenne Riquet et son Barça en 2016.
00:52:05Mais vous dire à quel point c'est rare
00:52:07de priver City du ballon.
00:52:09En termes de tirs et d'occasion,
00:52:11le PSG a matraqué hier cette équipe Citizen.
00:52:13Je trouvais ça assez sensationnel
00:52:15devant ma télé. Déjà, 26 tirs,
00:52:179 cadrés, 8 grosses occasions.
00:52:19On a évoqué les barres transversales
00:52:21de Dembélé, le but refusé à Achraf Hakimi.
00:52:23Bref, sur tous les secteurs de jeu
00:52:25et même dans les duels gagnés,
00:52:27le PSG est largement devant Pierre-Etienne.
00:52:29C'est vrai. C'est assez étonnant, on peut le dire.
00:52:31Je ne veux pas faire mon pisse-froid,
00:52:33mais je trouve que la performance du PSG
00:52:35doit être un tout petit peu nuancée
00:52:37par rapport à la dynamique récente de City
00:52:39qui a gagné des matchs récemment
00:52:41de Première Ligue.
00:52:43Contre personne.
00:52:45Contre des équipes de deuxième partie de tableau.
00:52:47Je ne retire rien au mérite du Paris
00:52:49qui a fait un très grand match.
00:52:51On peut quand même le Pierre-Etienne.
00:52:53Ce qui est gênant avec City,
00:52:55il y a deux choses qui m'intriguent un peu.
00:52:57On a quand même l'impression
00:52:59que c'est une équipe en fin de parcours.
00:53:01Il y a plusieurs trentenaires
00:53:03qui incarnaient l'époque du triplé.
00:53:05De Bruyne,
00:53:07Bernardo.
00:53:09Pierre-Etienne,
00:53:11tu suis la Première Ligue pour le Journal de l'équipe.
00:53:13Moi, quand je vois le match d'hier,
00:53:15je pense qu'il y a un mec,
00:53:17il est en tribune, c'est Rodry.
00:53:19L'état du milieu de terrain,
00:53:21Kevin de Bruyne,
00:53:23il n'est clairement pas en forme physique.
00:53:25Il n'y est pas.
00:53:27Rodry, c'est lui qui te manque.
00:53:29Complètement.
00:53:31L'unique remplaçant qu'il a en vrai numéro 6
00:53:33c'est Kovacic. Il l'a fait sortir.
00:53:35La grande difficulté qu'a eue City
00:53:37en novembre et décembre, c'est quand ils avaient perdu
00:53:39à la fois Rodry et Kovacic.
00:53:41Ce qui m'a surpris aussi, c'est ce que tu as signalé,
00:53:43c'est cette histoire de possession.
00:53:45Je ne sais pas dans quelle mesure il l'a subi.
00:53:47Évidemment, il l'a subi. Ce n'est pas un choix d'avoir aussi peu le ballon.
00:53:49Mais ça correspond néanmoins à une évolution récente de City
00:53:51où en première ligue, ils avaient moins le ballon
00:53:53et qu'ils privilégiaient des contre-attaques.
00:53:55Je ne dis pas du tout qu'hier, le plan de jeu
00:53:57c'était de ne pas avoir le ballon.
00:53:59Ma vision, c'est que Guardiola
00:54:01prend des choix tactiques qui ne lui ressemblent pas récemment.
00:54:03Par exemple, il a changé deux joueurs
00:54:05à la mi-temps, ce qu'il ne fait jamais.
00:54:07Il y a plein de décisions qu'il prend
00:54:09et qu'il ne prend pas du tout habituellement.
00:54:11C'est un entraîneur qui a un doute.
00:54:13C'est des cadres qui sont sur le déclin.
00:54:15Il est élu et peut-être qu'il doute aussi.
00:54:17Il y a une interview qu'il a donnée
00:54:19quelques heures ou quelques jours avant le match d'hier
00:54:21je crois que c'est pour le média TNT
00:54:23où il évoque
00:54:25c'est quasiment un aveu d'impuissance
00:54:27son football
00:54:29comme étant presque démodé
00:54:31par rapport à un football pratiqué.
00:54:33Il a cité des équipes. Il a cité Bournemouth.
00:54:35Il a cité Newcastle.
00:54:37Il a cité Liverpool.
00:54:39Des équipes qui misent aujourd'hui
00:54:41sur le chantre de ces équipes d'intensité
00:54:43où on a l'impression
00:54:45que le football d'aujourd'hui
00:54:47ce qui va prendre le dessus
00:54:49ça va être d'abord la notion d'effort et d'intensité
00:54:51par rapport à la dimension technique.
00:54:53C'est presque un aveu de faiblesse terrible
00:54:55pour un entraîneur de cette dimension.
00:54:57Après c'est bien de se remettre en question
00:54:59même quand on a tout gagné.
00:55:01Justement par rapport à ça,
00:55:03on a beaucoup parlé du PSG
00:55:05ces dernières saisons
00:55:07en disant qu'ils ont des joueurs de talent fantastiques
00:55:09mais ce n'est pas une équipe.
00:55:11Le niveau d'intensité pendant 90 minutes
00:55:13déjà le côté de la Ligue 1 était trop faible
00:55:15c'est pas possible.
00:55:17Est-ce que ça t'a surpris
00:55:19ou comme Pierre t'avais noté une montée en puissance
00:55:21du PSG dans ce registre-là ?
00:55:23Il y a forcément une montée en puissance
00:55:25parce que je vous renvoie au premier match de la campagne
00:55:27contre Gérone.
00:55:29Ce n'était pas la même qualité de match.
00:55:31Ce petit 1-0 poussif
00:55:33obtenu au bout du temps réglementaire
00:55:35ce n'était quand même pas glorieux.
00:55:37On se rend bien compte
00:55:39qu'il y a une progression
00:55:41sur l'ensemble du processus
00:55:43de jeu souhaité par Luis Enrique.
00:55:45Qu'est-ce qui t'a le plus bluffé ?
00:55:47Moi c'est la personnalité.
00:55:49Refuser de mourir à 0-2
00:55:51et lâcher les chevaux
00:55:53c'est ce qu'on attendait de ce PSG.
00:55:55Luis Enrique est un entraîneur
00:55:57qui l'a toujours dit
00:55:59c'est une jeune équipe qui va progresser.
00:56:01Lui il donne les outils
00:56:03mais il aura toujours une limite sur la vitesse
00:56:05à laquelle son équipe va progresser
00:56:07parce que c'est des êtres humains, c'est des joueurs.
00:56:09Il y a des choses que tu ne peux pas contrôler.
00:56:11Tu peux être un très bon précepteur, donner les bons outils
00:56:13mais après il y a des choses que tu ne maîtrises pas.
00:56:15C'est pour ça que moi hier, Luis Enrique
00:56:17je n'enlève aucun mérite sur la victoire
00:56:19parce qu'il a donné tous ses très bons outils
00:56:21mais le mérite premier pour moi il revient aux joueurs.
00:56:23Pour moi c'est les joueurs qui ont pris leur destin en main.
00:56:25Les joueurs ont cette attitude-là aussi
00:56:27parce que Luis Enrique
00:56:29moi j'ai senti aussi de la part des joueurs
00:56:31on va se battre pour lui aussi.
00:56:33Il a réussi à transmettre ça
00:56:35je trouve qu'il y a une forme d'honnêteté
00:56:37parce que Luis Enrique et son effectif, son vestiaire
00:56:39il n'y a pas d'état d'âme en fait.
00:56:41Ça fait combien de temps à Paris qu'on n'a pas vu d'état d'âme ?
00:56:43Au temps de concurrence, c'est très rare.
00:56:45Quand il n'y a pas de statut qui rentre en compte
00:56:47c'est quasiment jamais arrivé
00:56:49dans l'histoire récente du PSG
00:56:51en tout cas version QSI.
00:56:53Le truc c'est qu'à 2-0, si ça se passe mal
00:56:55avec un coach
00:56:57les joueurs, je peux te dire, à un moment donné
00:56:59ils plient les goals, terminé. Tu as la tête, elle est dans le sac.
00:57:01Et là, la diffusion du message derrière
00:57:03elle est compliquée.
00:57:05Ils ont levé le pied 5 minutes
00:57:07ils se sont fait punir stratosphériquement
00:57:09mais je n'ai pas eu de sensation
00:57:11de baisse d'intensité, il n'y a pas eu
00:57:13de moment d'échec. Tu vois ce que je veux dire ?
00:57:15C'est comme ça que je l'ai ressenti.
00:57:17Moi ce qui m'a impressionné c'est
00:57:19par exemple tu parlais des premiers matchs de Ligue des Champions
00:57:21j'ai le souvenir de celui à Arsenal qui m'avait beaucoup marqué
00:57:23ils étaient menés 2-0 et la deuxième mi-temps il ne s'était rien passé.
00:57:25C'est-à-dire qu'on sait qu'ils sont meilleurs que nous
00:57:27on va laisser tomber
00:57:29parce qu'en fait ça ne sert à rien, on va dépenser trop d'énergie.
00:57:31Tu as presque l'impression qu'ils faisaient
00:57:33semblant d'essayer.
00:57:35C'était incroyable.
00:57:37La deuxième mi-temps, c'est-à-dire qu'Arsenal...
00:57:39Moi j'ai senti des gamins qui essayaient
00:57:41mais c'était trop, j'ai lancé du sentiment à l'émirat.
00:57:43Mais en deuxième période
00:57:45et même Arsenal n'attaquait plus, c'est-à-dire
00:57:47on reste à 2-0, ok ça va.
00:57:49Effectivement ce qui a été impressionnant c'est qu'ils ont
00:57:51jamais renoncé. L'autre chose qui m'a beaucoup impressionné
00:57:53c'est de voir des joueurs qui faisaient des choses
00:57:55et là on voit la notion de progression qu'ils ne faisaient pas auparavant.
00:57:57Quand Barcola
00:57:59il efface Nunez sur le premier but
00:58:01c'est exactement le geste qu'on attendait depuis des matchs.
00:58:03Quand finalement Donnarumma
00:58:05il fait sa sortie dans le temps
00:58:07c'est exactement la sortie qu'on attendait.
00:58:09Comme s'il y avait une sorte de libération psychologique
00:58:11et les joueurs faisaient ce qu'on attendait en fin 2.
00:58:13Julien, toi, le joueur
00:58:15on aura un focus un peu plus
00:58:17important sur João Neves parce qu'il a été
00:58:19élu homme du match et il a été stratosphérique
00:58:21mais je me sers de
00:58:23Pierre Etienne qui parlait de Donnarumma, il y avait
00:58:25deux garçons qui étaient attendus, c'est Bradley Barcola
00:58:27en perte de vitesse et pas bon en Ligue des Champions
00:58:29et Donnarumma
00:58:31des deux qui t'as le plus impressionné hier ?
00:58:33Je dirais peut-être plus Barcola
00:58:35parce que sa première période m'a un petit peu dérangé
00:58:37de la part de l'élié parisien
00:58:39je ne comprenais pas trop ce qu'il voulait faire
00:58:41il tentait peu et pas assez à mon goût
00:58:43à chaque fois qu'il avait des situations de 1 contre 1
00:58:45il ne les jouait pas et je ne reconnaissais pas
00:58:47le Barcola qu'on avait tant aimé
00:58:49avec le PSG et même avec l'équipe de France
00:58:51et en seconde période, quand il a allumé la lumière
00:58:53tout de suite il a été décisif
00:58:55et ça a permis au PSG d'y croire.
00:58:57Donc j'ai aimé cette révolte de sa part
00:58:59je pense qu'il a été un petit peu secoué
00:59:01peut-être à la mi-temps, ou peut-être que les consignes
00:59:03ont diamétralement été opposées
00:59:05à ce que Lucien Driquet
00:59:07demandait en part et en part.
00:59:09Je me demande si tout simplement
00:59:11parce que le déclic c'est vraiment
00:59:13le moment où il a mis une une niaise
00:59:15où il arrive à faire ce qu'il n'arrivait pas
00:59:17il s'est retrouvé dans une meilleure position
00:59:19lancée en fait. Parce que les situations
00:59:21que tu décris souvent, il était un petit peu
00:59:23arrêté. Avant il y avait quand même pas mal
00:59:25d'enversements de jeu déjà en première période
00:59:27où il a dû réceptionner le ballon
00:59:29et il s'est dit mais vas-y !
00:59:31T'es dans une situation préférentielle, t'as un attaquant
00:59:33qui joue dans un rôle de latéral, c'est pas confortable
00:59:35va le défier, peut-être une fois
00:59:37deux fois tu ne vas pas y arriver, mais il suffit
00:59:39d'une fois. Et juste pour ceux qui disent à chaque fois
00:59:41que Luis Henrique bride et demande des choses
00:59:43hier il leur a fait les signes constamment
00:59:45genre allez-y, attaquez la profondeur
00:59:47quand il y avait eu un contre un, donc il n'y avait pas
00:59:49de consignes particulières, c'était Bradley Barcola
00:59:51et son envie de provoquer.
00:59:53Pierre j'aimerais t'entendre sur Marquinhos
00:59:55parce que je sais pas, moi j'étais au stade
00:59:57le ressenti de la télé,
00:59:59souvent il a été le symbole malheureusement
01:00:01des naufrages parisiens dans les soirées où ça se compliquait
01:00:03je trouve qu'hier il s'est vraiment
01:00:05comporté en tant que capitaine, il a montré
01:00:07de la personnalité. Est-ce que toi t'as aimé son match ?
01:00:09Oui oui, non mais j'ai très
01:00:11aimé son match, il n'y a aucun problème, après
01:00:13il y a un Marquinhos avec Pacho
01:00:15et sans Pacho aussi. Tu trouves qu'il est
01:00:17beaucoup dépendant de Pacho ? Non pas dépendant, je dis
01:00:19qu'en fait il y a une complémentarité entre les deux
01:00:21qui est criante
01:00:23moi je le vois bien, j'ai l'impression
01:00:25qu'il est complètement dans son élément
01:00:27mais rappelez-vous
01:00:29on a vu, moi je me rappelle d'un Marquinhos aussi
01:00:31qui adorait défendre, qui transmettait
01:00:33cette niaque là. Ses faces de poule face à Barcelone
01:00:35avec Thiago Silva, c'est vrai
01:00:37je l'avais un peu perdu depuis un moment
01:00:39et je trouve que Pacho amène une garantie physique
01:00:41qui est monumentale, alors évidemment
01:00:43c'est pas Zizou avec les pieds, ça c'est une évidence
01:00:45par contre quand t'es attaquant et que tu sens
01:00:47le souffle arriver derrière, t'as pas la même
01:00:49facilité et il a avalé Allende, franchement
01:00:51sur tous les duels il l'a quasiment bouclé
01:00:53donc moi je... Il y avait peu de ballons
01:00:55honnêtement Allende... Je pense que ça aurait été
01:00:57Lucas Hernandez, ça aurait été la même chose parce que Lucas
01:00:59a amené aussi cette niaque
01:01:01Il a fait une super entrée Lucas Hernandez
01:01:03Je trouve que cette défense avec Marquinhos
01:01:05et surtout Pacho et
01:01:07Lucas Hernandez, il n'y a
01:01:09pas grand chose à revoir en vrai, parce qu'Akimi
01:01:11il est fantastique, de l'autre côté
01:01:13Nuno Méndez il a encore des
01:01:15trucs à régler
01:01:17Là il a ramassé avec Akanji quand même
01:01:19Si tu te fais déposer par Akanji comme ça
01:01:21c'est quand même un peu problématique
01:01:23Il a des phases à progresser
01:01:25C'est une question d'équilibre, qu'est-ce que tu vas générer
01:01:27de positif et de négatif
01:01:29S'il est très fort défensivement et qu'il garde ce qu'il fait en attaque
01:01:31Il vient de perdre 2 millions, c'est un ego de prolongation
01:01:33Non mais oui, Marquinhos
01:01:35redevient le capitaine qu'il était, je suis content pour lui
01:01:37Tidiani, on a parlé du match bascule
01:01:39c'est ce que disait Pierre, notre ami
01:01:41Lucho, Luis Enrique
01:01:43Ousmane Dembele était diminué
01:01:45C'est important de le dire, il est vraiment sorti
01:01:47d'une grosse grippe, il ne pouvait pas
01:01:49débuter la rencontre, mais il y avait ce choix fort
01:01:51au milieu de terrain de ne pas mettre Warren Zaher Emery
01:01:53Offensivement de mettre
01:01:55Kang In-Li, il jouait gros
01:01:57quand même Luis Enrique
01:01:59Il commence sa conf en disant à 2-0
01:02:01Est-ce que pour lui
01:02:03ce n'est pas le match bascule dans son aventure parisienne
01:02:05En tout cas c'est un match qui va
01:02:07renforcer sa crédibilité
01:02:09Je ne suis pas sûr que ça va renverser
01:02:11totalement les clivages parce que c'est tellement
01:02:13un personnage qui divise
01:02:15qu'à mon avis ceux qui l'appréciaient
01:02:17vont l'apprécier encore plus
01:02:19et il y aura finalement je pense assez peu
01:02:21de ceux qui sont ses détracteurs qui vont basculer
01:02:23de l'autre côté, il en faudra je pense un petit peu
01:02:25Tu penses ?
01:02:27De remonter 4 buts en 1,5 temps
01:02:29face à City, c'est pas...
01:02:31C'est un personnage qui est tellement clivant de par le jeu
01:02:33qu'il propose, il y a encore
01:02:35pas plus tard que quelques semaines, on faisait des débats
01:02:37pour savoir si le jeu du PSG
01:02:39était encore compatible avec le football moderne
01:02:41et si la possession à outrance
01:02:43C'était pas ici
01:02:45Moi j'ai entendu
01:02:47le jeu de Luis Henrique
01:02:49C'est arrivé, mais souvent
01:02:51l'équipe du soir c'est arrivé parfois
01:02:53Je parle du style, le style de Luis Henrique
01:02:55cette possession
01:02:57Mais toi tu trouves, Tidjani je sais que tu adores le jeu
01:02:59que tu adores c'est quand c'est ça
01:03:01Tu trouves que le PSG c'est la possession
01:03:03à outrance parce qu'il y a quand même beaucoup de situations
01:03:05d'un contre un, de plus en plus de renversements
01:03:07à l'opposé, ça s'accélère
01:03:09un peu plus quand même
01:03:11Il y a de la variété et je pense que la progression du PSG
01:03:13passera par de plus en plus de variété
01:03:15Mais hier, Luis Henrique, il est dans son jusqu'au boutisme
01:03:17Alors il lui est favorable
01:03:19parce que le match tourne en sa faveur
01:03:21mais à l'arrivée
01:03:23de jouer avec ce faux numéro 9
01:03:25qui est un peu sa marque de fabrique
01:03:27Guardiola l'a recensé pour ça
01:03:29Bien sûr, mais parce qu'ils ont un petit peu cette idéologie
01:03:31en commun, les deux, Guardiola
01:03:33a gagné la Ligue des Champions, il a fallu qu'on lui ramène Erling Haaland
01:03:35sinon il ne voulait pas entendre parler d'un autre
01:03:37numéro 9, même si tu t'appelais
01:03:39Kuna Agüero qui n'est quand même pas le
01:03:41dernier des pimpons
01:03:43Donc, moi je pense que
01:03:45Luis Henrique, on aurait pu lui reprocher ce
01:03:47jusqu'au boutisme, ça a été un parti pris
01:03:49On aurait pu aussi lui reprocher de ne pas
01:03:51jouer un football de transition plus rapide
01:03:53pour mettre en danger City, mais oui là
01:03:55évidemment ça va le renforcer et surtout
01:03:57ça va renforcer la conviction de ses joueurs d'y aller
01:03:59de cette façon
01:04:01Le match de Lille n'a pas été un triomphe non plus
01:04:03On aura l'occasion à mon sens de parler
01:04:05de Luis Henrique et il ne faut mieux pas qu'il
01:04:07perde en barrage s'il y a barrage parce que là
01:04:09il y a certains journalistes qui vont lui tomber dessus
01:04:11On va jouer maintenant, c'est les tirs au but, jingle
01:04:17Rappel des scores
01:04:1945 pour la team Boubi
01:04:2136 pour le reste du monde, bon
01:04:23un peu à la ramasse quand même
01:04:25Tiziani, Pierre Haitienne
01:04:27Quelle enveloppe
01:04:29Ah ouais, je n'avais pas vu
01:04:31Mais elle réveille aussi toi
01:04:33Tiziani
01:04:35Le reste du monde reste sur une victoire, quelle enveloppe les gars
01:04:37T'as une préférence ?
01:04:39Allez partons sur du rose
01:04:41Première question
01:04:43Très importante
01:04:45Comme Luis Henrique hier au pied du mur
01:04:47Quel ancien entraîneur du PSG
01:04:49était présent au Parc des Princes
01:04:51hier soir ?
01:04:53Ah toi tu le connais très bien
01:04:55il va coacher une sélection
01:04:57qui est chère à ton coeur
01:04:59Tourelle
01:05:01Réponse en image
01:05:03Thomas Tourelle
01:05:05T'as douté
01:05:07C'est incroyable cette photo
01:05:09parce qu'ils sont en tribune
01:05:11et on a l'impression qu'ils mettent quand même leurs mains devant leur bouche
01:05:13en disant ça se trouve les gens vont regarder en tribune
01:05:15ce qu'on dit
01:05:17C'était Thomas Tourelle, Pierre Haitienne
01:05:19on rappelle qu'il suit la première ligne
01:05:21bien aidé par Tiziani
01:05:23C'est un sujet super excitant pour l'Angleterre
01:05:25ça c'est sûr
01:05:27Les gars, Juju, Pierre
01:05:29Présent
01:05:35Quel joueur du Paris Saint-Germain
01:05:37a reçu la plus mauvaise note
01:05:39hier ?
01:05:41Bien sûr dans le journal de l'équipe
01:05:43Face à Manchester City
01:05:45On laisse défiler la jauge ou quoi ?
01:05:47Li
01:05:49Il a pensé que c'est Li
01:05:51Mais aurait-il en plein bleu
01:05:53Il est fils d'acteur
01:05:55Li, bonne réponse
01:05:57Pas du tout
01:05:59Moi je suis à l'abri pour les Césars et les Oscars
01:06:01Je suis tranquille à priori
01:06:03T'es les Cescars toi
01:06:05Allez un partout
01:06:07Nouvelle question, Tiziani, Pierre Haitienne
01:06:09Combien
01:06:11de tournois des 6 nations
01:06:13ont remporté les bleus
01:06:15en 5 tournois
01:06:17sous l'air Fabien Galtier
01:06:19Moi j'irais 1 ou 2
01:06:23Je crois qu'il y a eu un grand flemme
01:06:25Mais est-ce qu'ils en ont pris un deuxième
01:06:27Je crois qu'il y a eu un
01:06:29Bonne réponse
01:06:31Effectivement Tiziani c'était un grand flemme
01:06:33L'année ?
01:06:35Faut
01:06:37On enlève
01:06:39Bien joué Tiziani
01:06:41Allez
01:06:43Juju et Pierre
01:06:45En WRC
01:06:47C'est facile
01:06:49C'est trop facile
01:06:51Franchement non mais la faites pas
01:06:53Combien de français
01:06:55participent au rallye de Monte Carlo
01:06:57Juste pilote
01:06:59Pilote bien sûr
01:07:01C'est rien
01:07:03C'est trop facile
01:07:05On compte pas les commissaires de piste
01:07:07Il y a le copilote
01:07:09Bonne réponse
01:07:11C'était 2
01:07:13Est-ce que t'as les noms
01:07:15Sébastien Ogier
01:07:17Bonne réponse
01:07:19C'était marqué
01:07:21C'est incroyable de tricher
01:07:23Le score ça explique d'une certaine manière
01:07:25Je suis sûr qu'il regarde les réponses
01:07:27Comment je peux faire
01:07:29Il est amnésique
01:07:31C'est la faute de personne
01:07:33Mathieu Maes me dit en accélère
01:07:35Donc on prend notre temps
01:07:37Kylian Mbappé a dépassé Thierry Henry
01:07:39A la 8ème place du classement des meilleurs buteurs
01:07:41De la Ligue des champions
01:07:43De la C1
01:07:45Combien de buts
01:07:47C'est pas un coup
01:07:49Entre 20 et 70
01:07:51419
01:07:53C'est trop
01:07:55On a droit à combien de marge
01:07:5755
01:07:5955
01:08:0151 ça passe pas
01:08:03Mauvaise réponse
01:08:05Balle de break
01:08:07Pour Juju et Pierre
01:08:09Alors
01:08:11Alors
01:08:13Dans quelle équipe
01:08:15Cycliste s'est engagé le sprinter
01:08:17Qu'intupe le vainqueur
01:08:19D'étape du Tour de France
01:08:21Proposition
01:08:23Movistar, Ineos
01:08:25Ou la Groupama FDJ
01:08:27J'ai raté cette info
01:08:29C'est facile
01:08:31Groupama
01:08:33Vous êtes sûr
01:08:35Non
01:08:37C'était Ineos
01:08:39C'est de la chance
01:08:41Parce que la jauge n'était pas finie
01:08:43Pierre-Etienne
01:08:45Qu'a fait le joueur
01:08:47Mohamed Chaketi
01:08:51Dans les vestiaires
01:08:53Après le succès d'Alitya Diyar
01:08:55Proposition
01:08:57Une demande en mariage
01:08:59A sa femme
01:09:01Il a offert une montre
01:09:03A tous ses coéquipiers
01:09:05Il a fait un gender reveal
01:09:07Révélation du sexe de son enfant
01:09:09C'est ça
01:09:11La réponse
01:09:13C'est bien
01:09:17On accélère
01:09:21Nouvelle question
01:09:23L'OGC Nice se déplace à Borras
01:09:25Pour affronter Elfsborg
01:09:27Quel pays est représenté par ce club ?
01:09:29Il peut y avoir un piège ou pas
01:09:31La Suède
01:09:33La Suède
01:09:35C'est une bonne réponse
01:09:37Merci Pierre
01:09:39Allez Yann
01:09:41C'est maintenant
01:09:45Dans quel club turc s'est engagé
01:09:47L'ancien Nantais
01:09:49Diego Carlos
01:09:51Maradona
01:09:53Je crois que c'est Fener
01:09:55C'est pas le chanteur
01:09:57Ligue Bisous
01:09:59Fenerbahce
01:10:01Bonne réponse
01:10:03C'est la mort subite
01:10:05Pas dedans
01:10:07C'est jeudi
01:10:09Il y a l'horloge
01:10:11Vous avez mis 107 ans sur les thèmes
01:10:13Quel est le titre
01:10:15De la une de l'équipe
01:10:17Aujourd'hui
01:10:19C'est la merguez
01:10:21C'est pas possible
01:10:23Ce serait tellement beau
01:10:25C'est pas possible
01:10:27Enfin grand
01:10:29C'est pas ça
01:10:31Enfin magique
01:10:33Grégory H est rentré
01:10:35Bonsoir les jeunes
01:10:37Victoire du reste du monde
01:10:39C'est pas possible
01:10:41Alors qu'est-ce qu'il y aura dans ton émission Greg
01:10:43Est-ce qu'ils peuvent se taire
01:10:45Cette équipe de losers
01:10:47Regarde le score
01:10:49Qu'est-ce qu'il y a dans ton émission Greg
01:10:51Il y a le débrief du PSG avec le conseil de classe
01:10:53On va venir sur tous les matchs
01:10:55Et on fait un pourquoi
01:10:57Pourquoi Joao Eleves va caroublier Verratti
01:10:59Pourquoi porter ce soir
01:11:01Quel joueur
01:11:03Joao Eleves
01:11:09On termine avec une photo
01:11:11Sur Tidiani et Pierre Etienne
01:11:13Demain rendez-vous avec Claire Brécon
01:11:15Pour l'équipe de choc