Retrouvez le replay de l'Équipe de choc du 15/01/2025.
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00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver en direct sur la chaîne L'Équipe pour L'Équipe de Choc.
00:10On va parler biathlon en ouverture de cette émission puisque deuxième place pour Émilien Claude.
00:15On parlera également du Dakar, il y aura le Planet Foot de Julien Lian, le Planet Sport.
00:19Et puis on reviendra sur la polémique d'hier soir, Olivier Létang, Mehdi Benatia en marge de la défaite de l'Olympique de Marseille en Coupe de France.
00:27Bonjour Pierre-Boubi.
00:29Bonjour Giovanni Castaldi.
00:30Comment vas-tu ?
00:31Ça va très bien et toi ?
00:32J'ai failli te vouvoyer et je ne l'ai pas fait.
00:33C'est bien.
00:34Ça commence à rentrer.
00:35Julien, il s'est passé quoi pour l'AS Monaco hier face à Reims ?
00:38Rien de très important.
00:40C'est finalement un match comme d'habitude.
00:43Monaco a perdu, tu es triste.
00:45Éliminé.
00:46Non, je ne suis pas forcément triste.
00:47Tu vas faire une bonne émission ?
00:48On va essayer.
00:49Non, mais tu es brillant comme toujours.
00:51En face de toi, Fred Lecanu.
00:53Bonjour Fred.
00:54Bonjour les amis.
00:55Chemise pull.
00:57C'est pour rendre hommage à Emilien Claude qui a fait 2e à Rupoldi.
01:00Oui, pourquoi pas.
01:01C'était pas ça, mais pourquoi pas.
01:05J'ai essayé de suivre Pierre sur la mode.
01:08Et à un moment donné, la classe, tu l'as ou tu ne l'as pas.
01:10Et Pierre l'a.
01:11Pierre, regarde, on dirait un homme extraordinairement beau qu'il est.
01:14Moi, je fais la même chose.
01:15On dirait un photographe de fin de carrière.
01:17On embrasse évidemment tous les photographes de France de fin de carrière.
01:21Je ne me mets pas les photos parce qu'il y a une grande poche derrière.
01:23Il peut mettre des trucs et tout.
01:25Et enfin, pour compléter ce beau casting.
01:27Enfin, compléter, pas totalement.
01:29Séverine Parlacourt.
01:30Bonjour Séverine.
01:31Bonjour.
01:32Je ne savais pas qu'on était en face comme ça.
01:33Je suis hyper contente.
01:34En face ?
01:35Oui.
01:36On s'est croisés dans les stades de foot.
01:37Mais pas sur un plateau.
01:38Ça me fait trop plaisir.
01:39C'est un plaisir partagé.
01:41Et pour nous accompagner sur notre page Biathlon, on est ravis d'accueillir Marie-Dorin Haber.
01:48Merci d'être avec nous.
01:49Merci à vous.
01:50C'était une belle journée quand même de Biathlon.
01:51C'était une belle journée avec des belles surprises.
01:53On va le voir en image avec toi Julien.
01:56Rentre dans ton émission.
01:57Oublie la S Monaco.
01:58C'est fini.
01:59Qui ça ?
02:00Emilien Claude a créé la sensation sur l'individuel et de repolding en Allemagne.
02:05Le Français de 25 ans termine deuxième derrière le Norvégien Swerum.
02:10Emilien Claude signe son premier podium en carrière.
02:13Cinq jours après sa huitième place au Spring-Dobroff.
02:15Fidèle à sa réputation de très bon tireur, il a réalisé un 20 sur 20.
02:19Le même score que le Norvégien Webern Swerum.
02:22Emilien Claude a même entrevu la victoire lorsqu'il a franchi la ligne avec le meilleur temps provisoire.
02:26Mais finalement, le Norvégien finit par s'imposer avec 52 secondes d'avance.
02:30Emilien Claude est le cinquième Français à monter sur le podium cette saison.
02:33On va l'écouter au micro de Jérémy Heinzmann.
02:35Il partage sa surprise après cette deuxième place.
02:39Je n'ai pas quoi dire.
02:40Je ne l'ai pas vu venir.
02:41Je ne l'ai vraiment pas vu venir parce que je suis parti.
02:44Au bout de 800 mètres de cours, j'avais déjà les jambes qui brûlaient.
02:48C'était terrible.
02:49Je me suis dit que ce n'était vraiment pas mon jour.
02:51Ça allait être long.
02:53Du coup, à ce premier tour, j'ai eu l'impression de partir trop vite alors que je n'étais pas parti vite.
02:5820 kilomètres, quand c'est comme ça, tu sais que ça va être long.
03:01Je me suis dit qu'il allait falloir viser au max au milieu avec 20 sur 20, 19.
03:06Je pourrais être qualifié dans la mass-start, mais je n'aurais jamais pensé être sur le podium à la fin de la course.
03:11J'ai commencé à réaliser sur la fin de course.
03:14Au fur et à mesure que les intermédiaires passaient, ils me disaient que j'étais toujours en tête après le shoot 2.
03:18Je me suis dit que ça commençait à sentir peut-être bon, les fleurs en tout cas.
03:23Le podium, je commençais à y croire dans un coin de ma tête, mais honnêtement, ça me paraissait fou.
03:28Voilà la réaction touchante.
03:30Marie, on sent toute la spontanéité.
03:32Ce n'était vraiment pas attendu cette deuxième place pour lui ?
03:35Non, parce qu'il signe son meilleur résultat la semaine précédente.
03:39C'est vrai que de là à faire un podium, il y a quand même une marche à franchir.
03:45Il l'a franchie très vite.
03:47Après, c'était la course.
03:48C'est un format un peu particulier où l'individuel ou la pénalité coûtent très cher.
03:53Elles coûtent une minute comparée à une course d'habitude où ce n'est que 150 mètres à franchir en plus.
03:58Ça fait une grosse vingtaine de secondes.
04:01C'est comme à Paris, les pénalités coûtent très cher quand on se garde mal.
04:04C'est une minute et une minute à reprendre sur les skis.
04:07C'est vraiment un effort qui est conséquent.
04:10C'est pour ça qu'avec un 20 sur 20, il s'en sort très bien aujourd'hui.
04:14Il réalise la meilleure performance de sa carrière.
04:17On est toujours contents quand il y a des surprises qui se produisent en biellette.
04:21Ça veut dire des nouveaux podiums, des nouveaux visages.
04:23Comme ça, on engrange les podiums.
04:25On continue à gagner.
04:26Fred, tu avais une question ?
04:27Oui, j'ai une question.
04:28Pour Marie, ce n'était pas pour moi.
04:30Pour les problèmes de parking, on en parlera tout à l'heure.
04:33Je voudrais quand même revenir sur l'essentiel.
04:36Ce qui m'intéresse, c'est ce que tu dis sur l'aspect arbitrage.
04:39Il y a beaucoup d'enjeux avec les points.
04:41C'est un sport cyclique.
04:42C'est un sport où tout se mesure.
04:43C'est un sport où on connaît les athlètes.
04:45De l'extérieur, on a parfois l'impression qu'on ne peut pas se surprendre.
04:48Vous savez exactement quel checkpoint, combien de temps.
04:51À chaque fois, les tireurs, on sait à peu près ce que ça vaut.
04:54Lui-même, il est surpris.
04:55Est-ce que c'est parce qu'il était dans une forme éblouissante ?
04:57Ou est-ce que c'est ce que tu as expliqué, qu'il y a des enjeux de points différents
05:00par rapport à d'habitude et c'est là qu'il a fait la dif ?
05:02Oui, c'est un format un petit peu différent.
05:04C'est-à-dire que vraiment d'habitude, si on est bon skieur,
05:07pour être bon biathlète, il faut être bon skieur, bon tireur et tirer vite.
05:12Il faut être bon partout.
05:13Il faut être bon partout.
05:14Mais quand même, il y a des formats qui privilégient plus les skieurs ou les tireurs.
05:18Et là, on est vraiment sur un format qui privilégie le tireur.
05:21Et c'est surtout, comme on est sur un contre la montre,
05:23en fait, rien n'est fait jusqu'à la fin.
05:25Par exemple, on peut rater un premier tir,
05:27c'est-à-dire manquer une cible sur son premier tir.
05:29Être en dehors des pronostics, des statistiques,
05:32c'est-à-dire qu'on ne voit pas devant sur la feuille provisoire de résultat.
05:35Et par contre, à la fin, comme les pénalités vont, entre guillemets,
05:39s'additionner sur les autres concurrents,
05:42on peut finalement, si nous, on a été clean tout le long de la course,
05:45revenir sur le devant de la scène.
05:47Donc, c'est vraiment une course d'attente.
05:48Ils sont, oui, ils sont renseignés.
05:51Il était renseigné sur le laiton Astor Goulief,
05:55qui était juste devant lui.
05:57Il était renseigné parce qu'en fait, il se battait à la seconde dans son dernier tour
06:00et il mit un code avec cette autre athlète.
06:02Mais voilà, il ne savait pas après s'il allait rester sur le podium
06:06ou si d'autres personnes, d'autres athlètes allaient venir de derrière.
06:09Après, généralement, quand on fait un 20 sur 20,
06:12on est plutôt bien placé sur un individuel.
06:14Et là, par contre, c'est vraiment, je pense qu'en ski,
06:16il a bien géré son effort.
06:18C'est une piste qui lui convenait parfaitement
06:20parce que c'est une piste plutôt plate
06:22où il faut sortir les vérins.
06:25Il faut pousser fort, appuyer fort.
06:27Et ça, c'est des qualités qu'il a.
06:29C'est un bon gabarit.
06:31Et du coup, voilà.
06:33N'empêche que, Marie, effectivement,
06:36peut-être qu'il avait un climat favorable
06:38par rapport au format particulier de cette course.
06:41Mais quand on est proche de réaliser cet exploit,
06:44parce qu'un podium, c'est toujours quelque chose d'important,
06:46il y a l'aspect mental aussi qui rentre
06:48et ça va sans doute débloquer des choses pour lui,
06:50pour la suite de sa carrière.
06:51Tout à fait.
06:52Moi, je pense que ça va débloquer des choses
06:53dans la mesure où les personnes qui l'admiraient d'en bas,
06:56maintenant...
06:57Il peut les regarder.
06:58Voilà, il peut les regarder.
06:59Et puis surtout, il sait qu'il est capable
07:00de faire une performance comme ça.
07:02Voilà.
07:03Donc, c'est toute la différence.
07:04Je pense que du coup, il a emmagasiné une expérience.
07:06C'est important d'emmagasiner une expérience comme ça
07:08et d'arriver sur un podium avec une course parfaite.
07:10Parce qu'on peut s'appuyer sur...
07:12On est vraiment sur la réalisation parfaite
07:14de tous les paramètres que l'on a su maîtriser
07:16pour faire ce podium-là.
07:18Donc, je pense que ça va lui servir pour la suite.
07:20Je vous propose de prendre la direction
07:21de Ruppelding, en Allemagne,
07:22où Jérémy Heinzmann nous attend.
07:24Il est mis en lumière par Victor Coudreau.
07:26Jérémy, tu as eu la chance d'assister à ce podium,
07:28à cette performance exceptionnelle.
07:30Est-ce que tu peux nous dire un peu ce que tu as ressenti ?
07:32Comment tu as trouvé Emilien Claude ?
07:37Salut Giovanni, salut à tous.
07:39Oui, c'est vrai que c'était beaucoup d'émotions,
07:41ce premier podium en Coupe du Monde pour Emilien Claude.
07:44Cette belle deuxième place qu'il a pu partager
07:46avec ses deux grands frères,
07:48Florent Claude, qui court pour la Belgique,
07:50et Fabien Claude, évidemment, qui fait partie
07:52de l'équipe de France.
07:53C'est toujours quelque chose de fort pour cette famille,
07:56parce que les trois frères ont perdu
07:59tragiquement leur papa il y a cinq ans,
08:01au moment même où Fabien Claude signait
08:04son premier podium en Coupe du Monde.
08:06Du coup, chaque podium pour ses frères,
08:09c'est quelque chose de particulier,
08:11une émotion en plus.
08:13Ils étaient vraiment très heureux
08:15de le partager tous les trois.
08:17Florent et Fabien disaient même
08:19que c'était plus fort que si c'était eux
08:22qui montaient sur le podium,
08:24cette belle deuxième place d'Emilien Claude.
08:26Merci beaucoup Jérémy.
08:27On te retrouve évidemment demain,
08:29puisque demain à 13h50,
08:31c'est individuels femmes, toujours à Rue Polding.
08:33Qu'est-ce qu'on peut attendre pour nos Françaises demain ?
08:35Le meilleur !
08:37Est-ce que tu as déjà des petites tendances ?
08:39Est-ce que tu as des favorites ?
08:41Elles sont quand même toutes capables de performer.
08:43On l'a vu, les Françaises sont vraiment
08:45sur le haut du panier, pour le coup.
08:47Elles y sont toutes, sur le haut du panier.
08:49On pourrait en sortir une du chapeau et mélanger.
08:51T'as sensibilité à toi.
08:53Je dirais que Lou est la mieux placée,
08:55parce que la plus régulière au niveau du tir.
09:00Comme on l'a vu, ça se joue énormément au niveau du tir.
09:03Après, on aime bien les surprises aussi.
09:05Ça sera évidemment demain,
09:07à suivre en direct sur la chaîne L'Équipe
09:09à 13h50. Restez bien avec nous
09:11pour la suite de l'équipe de choc.
09:13Il y aura le journal La Planète Sport
09:15de Julien Alian et on verra les images
09:17de l'arrivée de Yohann Richaume.
09:19Entre toutes les émissions,
09:21vous êtes marrant !
09:23Les images exceptionnelles de la deuxième place
09:25de Yohann Richaume, c'est Vendée Globe.
09:27Magnifique ! A tout à l'heure !
09:29Je comblerai !
09:41De retour pour la suite de l'équipe de choc.
09:43Dans quelques instants,
09:45dans le Planet Foot de Julien Alian,
09:47on parlera de Kvaraj Kelia
09:49qui arrive de manière imminente au PSG.
09:51Mais on prendra également la direction de Clermont.
09:53Il y a un match de Coupe de France ce soir
09:55pour le Paris Saint-Germain.
09:57On retrouvera David Aiello,
09:59toujours en compagnie de Pierre Bouby,
10:01de Julien Alian, de Fred Lecanu
10:03et de Séverine Parlacourt.
10:05Tout de suite, mon Jules,
10:07c'est ton Planet Sport.
10:09C'est son nom !
10:11Après le vainqueur Charlie Dalin,
10:13Yohann Richaume, lui, a pris
10:15la deuxième place du Vendée Globe.
10:17Le Varrois de 41 ans
10:19a franchi la ligne d'arrivée
10:21à 7h12, pétante ce matin.
10:23Il a bouclé son tour du monde en
10:2565 jours, 18 heures, 10 minutes
10:27et 2 secondes, soit la deuxième
10:29meilleure performance de tous les temps.
10:31Vous le voyez, il a été accueilli par qui ?
10:33Par Charlie Dalin, comme le veut la tradition.
10:35Charlie Dalin arrivait la veille.
10:37Il raconte sa fierté, Yohann Richaume,
10:39son avocat doulou et
10:41Tom Trichereau.
10:43Une petite dernière nuit en mer
10:45tout seul et arriver là avec tout le monde,
10:47c'était hyper chaleureux.
10:49C'était génial.
10:51La satisfaction d'avoir terminé
10:53un superbe projet
10:55et de l'avoir bien fini,
10:57c'était une de mes craintes,
10:59de ne pas rendre une belle copie.
11:01Je ne peux pas être beaucoup plus satisfait.
11:03L'autre est à moitié imbattable.
11:05S'il n'y a pas de regrets,
11:07Je suis vraiment hyper heureux de la copie qu'on a rendue et puis de l'accueil et tout, c'est trop bien, je suis trop content.
11:14Et on vous rappelle que les deux skippers seront nos invités lundi à partir de 16h10 pour débriefer un petit peu cette aventure,
11:22cette dixième édition du Vendée Globe. T'en es où toi d'ailleurs Pierrot ?
11:26Je suis à côté du Brésil, je suis encore loin.
11:29T'inquiète pas quand je vais arriver, tu vas l'entendre.
11:34On enchaîne dans cette planète d'espoir avec un peu de Dakar.
11:37C'était la dixième étape aujourd'hui, on va vous parler de ce qui s'est passé pour les motos.
11:41Il y avait 115 kilomètres de spécial dans le sable et les dunes.
11:45Victoire aujourd'hui pour le sud-africain Michael Docherty, le leader au général.
11:49Daniel Sanders lui termine à la onzième place et creuse un peu plus l'écart au général devant Toshach Arena
11:55et Adrien Van Beveren qui termine lui l'étape à la 19ème position.
12:00AVB se retrouve désormais à 22 minutes et 24 secondes du leader Sanders.
12:05A son arrivée, le français s'est montré très transparent sur la spéciale du jour.
12:10Pour lui c'était finalement une mise en jambe avant demain.
12:13C'était une spéciale d'échauffement, on a tâché d'assurer.
12:19J'ai repris Luciano assez vite, je me suis rendu compte.
12:23Je l'ai prise comme une spéciale d'échauffement pour demain.
12:29Je pense que demain ça va être un grand jour.
12:31Que des dunes aujourd'hui, ça te remet dans le bain.
12:33Que des dunes aujourd'hui et que des dunes demain.
12:34Demain il y aura des shots entre deux apparemment.
12:36J'aime ce terrain, il faut faire gaffe parce que si tu te lâches trop,
12:39ces dunes-là sont plus piégeuses que celles qu'on a eues début de semaine.
12:42Demain onzième étape donc avec 308 kilomètres de spéciale dont la plupart dans les dunes.
12:47Un immense défi qui a souvent piégé de nombreux pilotes y compris les favoris
12:51mais tout reste encore possible pour Adrien Van Beveren pour la victoire finale.
12:55Bien évidemment.
12:56Du tennis maintenant à l'Open d'Australie.
12:58Arthur Fyss s'est qualifié pour le troisième tour.
13:02Le numéro 2 français que vous voyez à l'écran a battu son compatriote
13:05Quentin Alisson en 4-7 au terme d'un match qui a été interrompu plusieurs fois par la pluie.
13:09Fyss s'impose 6-2, 4-6, 7-6, 7-5 en 2 heures et 31 minutes de jeu.
13:16Et au prochain tour Arthur Fyss affrontera le numéro 1 français
13:22Hugo Humbert qui a balayé le Libanais Adi Habib en 1h44 de jeu.
13:26Victoire sèche en 3-7.
13:28Hugo Humbert mène 3-1 dans les confrontations avec son cadet.
13:30Mais Fyss a remporté le dernier duel entre les deux français au tournoi de Tokyo
13:34en finale du tournoi de Tokyo au Séverine.
13:36C'est les deux meilleurs français qui vont se retrouver au troisième tour.
13:38C'est toujours un match alléchant.
13:40Pour toi qui est favori et qui va gagner ?
13:42Carrément qui va gagner ?
13:45Il faut donner la bonne réponse.
13:47Je mets une petite pièce sur Hugo Humbert.
13:50Il a tout vu son match.
13:52Tu parlais de 3-7 très bien remporté.
13:54Mais c'était d'une maîtrise totale, contre totale.
13:56Il n'a pas dû...
13:58Il n'a pas bataillé ?
14:00Non, il n'a pas dû quoi ?
14:02Défendre une seule balle de break.
14:04C'est-à-dire que son service est très bon.
14:06Je l'ai dit la semaine passée.
14:08Le service est très important sur un court dur comme c'est à l'Australia Open.
14:10Et je ne sais pas Arthur Fyss, moi je l'aime beaucoup.
14:12Mais il a fait un match en deux temps avec le toit, pas le toit.
14:16La pluie, pas la pluie.
14:18C'est un petit peu compliqué.
14:20Je mets quand même une petite pièce sur Hugo Humbert.
14:22Mais lors de la dernière confrontation,
14:24tu disais tout à l'heure que Fyss avait battu Humbert.
14:26Tu ne penses pas que sur la dynamique entre guillemets,
14:28Fyss a un léger avantage ?
14:30Il a remporté la finale à Tokyo.
14:32Mais Hugo Humbert avait une balle de match.
14:34Donc peut-être que psychologiquement ça peut jouer.
14:36Mais je pense quand même que Hugo Humbert,
14:38dans ce type d'événement, est au-dessus.
14:40D'accord, très bien.
14:42C'est pas une science, je précise.
14:44Je peux me tromper.
14:46Avec le début du championnat du monde
14:48qui a démarré hier soir
14:50pour l'équipe de France de Guillaume Gilles.
14:52Victoire facile face au Qatar,
14:5437 à 19.
14:56Les Bleus ont parfaitement entamé la compétition
14:58cinq mois après la dédivision des Jeux de Paris.
15:00A l'image, vous voyez, c'est Thibaut Briette,
15:02l'arrière-gauche de Nantes,
15:04titulaire hier en l'absence d'Eloïm Prandy
15:06qui a fait les meilleurs buteurs de la rencontre avec 7 buts.
15:08Côté gardien aussi à noter
15:10le très bon match de Rémi Desbonnecs
15:12que vous voyez là à l'écran,
15:14neuf parades, prochain match
15:16pour les Bleus, ce sera contre le Koweït.
15:18Demain, dernière info
15:20à vous donner dans cette planète sport,
15:22Fabien Galtier
15:24a dévoilé la liste des 42 joueurs
15:26convoqués à Marcoussis
15:28pour préparer le tournoi des 6 nations
15:30du 31 janvier au 15 mars prochain.
15:32Oscar Gégou et Hugo Aradou font leur retour
15:34un peu plus de six mois après l'affaire
15:36de Mendoza où ils ont été
15:38innocentés par la justice argentine des faits viols
15:40et avec violences en Réunion pour lesquels
15:42ils ont été mis en examen en juillet 2024.
15:44L'affaire n'est pas totalement close puisque la plaignante
15:46a décidé de faire appel.
15:48On tient à vous le rappeler justement.
15:50Ils sont candidats de part. Leur performance
15:52avait déclaré en début de semaine Fabien Galtier.
15:54Gégou avait retrouvé la compétition
15:56le 2 novembre dernier. Aradou a disputé
15:5812 matchs dont 9 en tant que titulaire
16:00cette saison. Pierre, sportivement
16:02c'est assez justifié finalement de les retrouver
16:04avec le 15 de France.
16:06Mais avec leur présence, tout va tourner
16:08autour de ces deux joueurs-là.
16:10Est-ce que Fabien Galtier s'est tiré
16:12une petite balle dans le pied en les rappelant ?
16:14Non, je ne pense pas parce que
16:16à partir du moment où tu es déclaré
16:18innocent et si tu ne peux pas refaire ton métier correctement
16:20alors que la justice est passée par là, ça
16:22semble quand même compliqué. Il y a un appel quand même, Pierre.
16:24Oui, mais à ce moment-là, ça veut dire qu'en fait
16:26ça peut durer 8 ans, tu l'empêches de jouer pendant 8 ans
16:28alors que potentiellement il peut être innocenté aussi
16:30au bout des 8 ans. Donc moi
16:32je veux bien, je trouve que la communication de la Fédération
16:34a été très claire à partir du moment
16:36où c'est en instance, il n'y a même
16:38pas de sélection, on ne les imagine
16:40même pas en équipe de France.
16:42Il y a eu un verdict, ça peut
16:44partir en appel. Là pour l'instant, au niveau
16:46sportif en tout cas,
16:48les choses font qu'en fait
16:50le domaine sportif prend le pas à partir du moment
16:52où juridiquement les choses sont actées
16:54et qu'il y a eu un verdict. Même s'il peut y avoir
16:56un appel, tu es obligé de considérer
16:58qu'en fait ils sont potentiellement
17:00sélectionnables. Là où je comprends
17:02la question de Julien, c'est que
17:04par rapport à ce qui se passe actuellement dans le monde du
17:06rugby, c'est injuste que ces deux-là
17:08payent pour tout le monde et
17:10pour l'instant, ils ont été déclarés innocents
17:12même s'il y a l'appel de la plaignante.
17:14Je pense que par rapport à tous les
17:16polémiques qu'il y a, peut-être que
17:18Fabien Galtier aurait pu sur ce rassemblement-là
17:20s'épargner les nombreuses polémiques
17:22parce que la période actuelle pour le
17:24monde du rugby, en termes d'images
17:26et il y a des gens, il y a des joueurs
17:28pas eux deux, mais qui ont été condamnés.
17:30C'est sensible.
17:32Est-ce que tu peux faire un exemple ici en les reprenant
17:34et en essayant de les mettre en avance sur ce genre de trucs ?
17:36Oui, mais dans la mesure où il y a encore
17:38un appel, et que moi je ne sais pas ce qui
17:40va se passer, je n'ai pas le dossier en main
17:42et la présomption d'innocence
17:44c'est très important. Pour l'instant,
17:46il faut respecter l'appel de la plaignante, mais
17:48si dans deux ans, finalement, après l'appel, ils sont déclarés
17:50coupables, et bien on se souviendra
17:52qu'ils ont quand même été appelés en équipe de France.
17:54Mais tu ne peux pas leur reprocher !
17:55Non, je sais, mais c'est un dossier qui est très complexe.
17:57Tu parles plus sur le moral que sur le juridique en fait.
17:59Et oui, mais dans la période que traverse
18:01Pierre, faire une bise, c'est compliqué je pense.
18:03Oui, mais je suis d'accord avec toi.
18:05Tu as aussi des espaces-temps, et c'est ce que dit Pierre,
18:07c'est des espaces-temps, tu vois, des dimensions
18:09qui sont différentes et qui se télescopent.
18:11Et toi, sportivement, il en a besoin,
18:13mais toi, comme tu dis, moralement, c'est compliqué.
18:15Mais tu ne peux pas prédire l'avenir, donc déjà, il y a une présomption.
18:17C'est très compliqué. Et tu as tellement de paramètres
18:19qu'à un moment donné, la seule chose que tu peux faire, pour moi,
18:21c'est au-delà de cet aspect-là qui est un peu punitif
18:23ou comme tu disais Pierre, où il faut être très vigilant,
18:25c'est l'aspect pédagogique et la formation pour la suite.
18:27En fait, le seul truc qu'on peut aussi vraiment emmener,
18:29c'est de prendre conscience des problèmes.
18:31Quand tu as des violences dans les stades, à un moment donné,
18:33tout le monde veut arrêter les gens dans les stades qui font des violences.
18:35C'est aussi avec les jeunes, de leur expliquer ce qui se passe.
18:37Tu vois, il faut être à la fois
18:39sur le bâton de l'action, et quand tu ne peux pas
18:41l'interagir, c'est trop complexe, être dans l'éducatif.
18:43Expliquer le problème par rapport à l'alcool,
18:45expliquer le problème par rapport aux addictions, expliquer le problème
18:47par rapport à l'attitude sur les jeunes.
18:49On est obligés de le faire depuis...
18:51Fabien Galtier, pour le coup, ce que j'ai aimé,
18:53c'est qu'il ne s'est pas défaussé,
18:55il a pris la parole, il a expliqué.
18:57C'est très bien. Je comprends le dilemme qu'évoque Julien.
18:59Séverine, ils vont vampiriser
19:01l'attention Jégou et Auradou.
19:03Malheureusement, on va scruter leurs
19:05moindres faits et gestes. J'espère que non,
19:07mais j'ai l'impression que ça va être le cas automatiquement.
19:09Vu le niveau timing, on est quand même très proche
19:11du verdict. C'était il y a combien de temps le verdict ?
19:13Il y a un mois, il me semble.
19:15Le 12 décembre 2020.
19:17Il n'y a pas si longtemps que ça.
19:19J'espère que ça n'a pas trop vampirisé
19:21les débats, mais je pense que ça va indéniablement
19:23être le cas.
19:25Je le comprends juste, sauf que
19:27quand tu es Jégou et Auradou et que tu es passé
19:29par ce qu'ils sont passés, aller en équipe de France
19:31et attirer l'attention, je pense que franchement,
19:33ils sont contents de l'attirer.
19:35Oui, parce que tu peux aussi
19:37montrer les choses. Ça t'offre l'opportunité aussi
19:39de raconter aussi, peut-être pas ce qui t'est passé,
19:41ce qui s'est passé, mais de faire un moment
19:43d'honneur.
19:45L'échange de comportement montre aussi
19:47que t'es rentré dans le rang, que t'as compris les choses.
19:49C'est le but aussi.
19:51C'est dans un rassemblement comme ça que tu peux le montrer ?
19:53Sur un terrain, si t'es exemplaire.
19:55Des questions vont être posées,
19:57peut-être qu'ils ne vont pas les mettre sur le devant de la scène.
19:59Malgré tout, je trouverais
20:01très injuste
20:03le fait qu'ils soient
20:05innocentés et qu'ils soient encore condamnés derrière
20:07de ne pas aller en équipe de France.
20:09Je trouve que tu as raison, mais je te rejoins
20:11complètement de jeu. Je trouve que le niveau de timing,
20:13c'est un peu compliqué, c'est sensible.
20:15Avec tout ce que traverse le rugby, tu l'as très bien dit
20:17et depuis des mois et des mois.
20:19Dans la mesure où la plaignante a fait appel,
20:21on peut aussi se mettre à la place
20:23de certaines victimes qui se sentent
20:25offensées comme deux joueurs sous le coup
20:27d'un appel, qu'elles soient quand même en équipe de France.
20:29La différence du premier procès, c'est à elle de prouver
20:31qu'ils sont coupables. Bien sûr, mais c'est pour ça
20:33que c'est un sujet très délicat.
20:35Tu sais bien qu'il y a une multitude de...
20:37Là, c'est tellement complexe qu'il y a une multitude de points de vue
20:39que tu peux comprendre.
20:41Ce débat, il peut durer
20:43un milliard d'années parce que malheureusement, en plus,
20:45l'histoire n'est pas finie.
20:47Et ça va relancer.
20:49C'est tellement complexe.
20:51On verra. En tout cas, ils ont été
20:53sélectionnés par Fabien Galtier.
20:55Restez bien avec nous pour la suite
20:57de l'équipe de choc. Il y aura
20:59le planète foot de Julien Allianz.
21:01Et on va surtout parler de
21:03Mehdi Benatia, Olivier Létang.
21:05Hier, la fin de match était très chaud
21:07à l'Orange Vélodrome. A tout de suite.
21:13...
21:19De retour pour la dernière partie
21:21de l'équipe de choc avant l'arrivée de Greg Acher
21:23pour l'EDG.
21:25Ce soir, rendez-vous exceptionnel
21:27sur la chaîne l'équipe. Huitième de finale
21:29de Coupe d'Espagne. Le Barça affronte
21:31le Betis-Séville. Elche accueille
21:33l'Atletico de Madrid. On vivra ça ensemble.
21:35On va passer une grande et belle soirée
21:37de foot. Après ces rencontres, bien évidemment,
21:39débrief dans l'équipe du soir
21:41avec Olivier Ménard et tous ses chroniqueurs.
21:43Toujours un plaisir de voir de foot en clair.
21:45On vous remercie encore pour les audiences
21:47après la rencontre entre le Barça et le Real Madrid
21:49dimanche soir lors de la Super Coupe
21:51d'Espagne. Vous étiez très nombreux.
21:53Pierre Bouby, Julien Allianz,
21:55Fred Lecanu et Séverine
21:57parlent à coup tout de suite. Mon juju,
21:59plein de foot. Jingle !
22:01...
22:05Et c'est tout chaud. C'est tombé il y a quelques
22:07instants. Lyon a officialisé
22:09l'arrivée de Thiago Almada.
22:11Le milieu offensif argentin de 23 ans
22:13rejoint l'OL
22:15jusqu'à la fin de saison dans le cadre d'un prêt
22:17gratuit. Oui, une arrivée validée
22:19par la DNCG. Il arrive en provenance
22:21de Botafogo, club
22:23de la galaxie Eagle Football
22:25de John Textor. Il portera
22:27le numéro 23, son numéro fétiche du côté
22:29de Lyon. Là, il a été accueilli par
22:31Taliafico, son coéquipier
22:33en sélection argentine.
22:35Et il devrait être qualifié pour jouer samedi
22:37contre Toulouse.
22:39Rapidement, Joe, c'est un joueur délicieux,
22:41fin technicien. Maintenant, il va falloir
22:43qu'il s'adapte à notre
22:45ligue. C'est un joueur qui avait une très très grosse
22:47réputation lorsqu'il était à Vélez.
22:49Après, il est parti aux Etats-Unis où ça ne s'est pas
22:51très bien passé avant de se relancer au
22:53Botafogo. Il a un style très particulier
22:55mais c'est un joueur
22:57que tu as envie de voir. C'est
22:59une belle négo menée entre John Textor et
23:01John Textor. Ça devait être compliqué.
23:03Blague à part, c'est toujours un plaisir
23:05d'accueillir des artistes en France
23:07et lui, c'en est un. Ce sera intéressant de voir sa relation
23:09avec Cherky qui joue au même poste.
23:11Coupe de France, maintenant. Reims
23:13a éliminé. L'Est, Monaco,
23:15à Auguste. Pourquoi vous rigolez ?
23:17C'est ballot !
23:19Pas mal, pas mal.
23:21Au bout du temps réglementaire, on va voir les
23:23deux buts de la tête dans ce match
23:25avec l'ouverture du score
23:27de Kyprès après ce couffrant déposé
23:29par Teddy Thoma.
23:31La nouvelle recrue danoise de Monaco,
23:33Buret, si je le prononce bien.
23:35Passeur décisif pour Salissou qui égalise
23:37de la tête. Séance de tir au but
23:39et c'est la cata pour Monaco. Trois échecs.
23:41Kayou Henrique pour commencer.
23:43La nouvelle recrue danoise, Buret, va buter
23:45sur Yvain Diouf et puis Lamine Camara
23:47va envoyer sa frappe au-dessus.
23:49Oumar Diakité, lui, va
23:51permettre à Reims de se qualifier
23:53pour les huitièmes de finale.
23:55Pierre, Monaco,
23:57c'est deux victoires sur les dix derniers
23:59matchs. Victoire contre un club de R1,
24:01victoire contre Toulouse.
24:03La saison de Monegasque est en train de sérieusement dévisser.
24:05Oui, elle dévisse.
24:07Le problème, c'est pas forcément un problème
24:09mais le nouveau coach a mis
24:11Ben Seguir et Acliouche aussi au centre
24:13quasiment de leur jeu et ça reste
24:15des jeunes joueurs. Dans les moments
24:17un peu compliqués, il y a des cadres qui doivent
24:19aussi prendre le relais et essayer de mettre
24:21d'autres choses en place. On connaît aussi
24:23l'importance de Zakaria qui a beaucoup manqué
24:25à cette équipe et de Singo.
24:27C'est au cadre aussi
24:29d'essayer de remettre les choses en place.
24:31C'est une équipe qui est en crise,
24:33qui est en catastrophe.
24:35A Esner est menacée totalement.
24:37En Ligue 1, c'est compliqué. Reims, ils sont à deux doigts
24:39de virer leur coach. Tu peux pas perdre ce genre de match.
24:41C'est un match de Coupe de France, c'est différent du championnat.
24:43On parle de dynamique aussi.
24:45Je parle de dynamique.
24:47T'as des dynamiques en championnat où tu perds tout
24:49et t'as des équipes qui font des parcours en Coupe de France
24:51qui sont à la rue en championnat.
24:53C'est pas normal.
24:55La Coupe de France, c'est différent du championnat.
24:57Monaco jouait sans Zakaria,
24:59sans Akliou, sans Golovin
25:01sur cette partie.
25:03Mais effectivement, depuis quelques semaines,
25:05les mauvaises prestations monégasques
25:07s'enchaînent.
25:09La saison est en train de basculer.
25:11Ils sont 3e de Ligue 1.
25:13J'ai un peu déçu.
25:15Julien, ça en est où le titre ?
25:17C'était Elias Benseguir
25:19qui disait « je vois pas qui peut… »
25:21Qui est meilleur que Monaco.
25:23T'as un peu déçu.
25:25Je m'attendais pas à ça.
25:27Je m'attendais pas à ce que la saison bascule.
25:29J'ai une question à Pierre
25:31qui connaît bien le football.
25:33Tu as parlé de jeunesse.
25:35Ça me fait plaisir de te faire plaisir.
25:37Je voudrais revenir sur la dimension mentale.
25:39Tu as dit qu'elle était jeune, cette équipe.
25:41De l'extérieur, on a l'impression qu'ils étaient un peu empruntés
25:43et qu'ils se sont fait manger par la pression.
25:45C'est pas un match comme les autres.
25:47On a du mal de l'extérieur à mesurer la différence
25:49d'un match de championnat avec un match de Coupe.
25:51Est-ce qu'ils ont été un peu trop verts ?
25:53Un peu trop jeunes ?
25:55Pas forcément.
25:57C'est l'aspect mental de Reims.
25:59C'est pas forcément Monaco qui est passé à côté.
26:01Reims, dans la dynamique dans laquelle ils sont en championnat,
26:03quand t'as un week-end de Coupe qui arrive,
26:05tu te dis qu'on va essayer de remettre…
26:07La Coupe de France, c'est du match direct.
26:09C'est pas un championnat.
26:11T'es éliminé ou tu passes.
26:13Si tu mets pas les ingrédients contre Monaco,
26:15t'es sûr de passer la trappe.
26:17La Coupe de France permet,
26:19dans des moments compliqués en championnat,
26:21de mettre les choses sur la table.
26:23C'est toi et toi-même.
26:25Ils ont fait ce qu'il fallait.
26:27Toujours en Coupe de France,
26:29le PSG se déplace ce soir à Clermont
26:31pour affronter le pensionnaire de National 3,
26:33Espali.
26:35Paris devra faire sans Marquinhos, Dembélé,
26:37Donnarumma, Hakimi ou encore Berraldo.
26:39Mais on va rejoindre notre envoyé spécial
26:41sur place, David Aiello.
26:43Salut David.
26:45Comme je le rappelais, il y a pas mal d'absents
26:47du côté du Paris Saint-Germain.
26:49C'est certain d'avoir un peu de temps de jeu.
26:53Oui, effectivement.
26:55C'est tout simplement un match
26:57typique de Coupe de France
26:59qui attend les Parisiens face à une équipe
27:01de National 3, Espali.
27:03C'est une toute petite commune, 3500 habitants,
27:05si tu as 1h30 de route d'ici.
27:07C'est l'occasion idéale pour Louis-Henriqué
27:09pour faire un turnover
27:11et offrir du temps de jeu à certains joueurs.
27:13On est au cœur d'une période de 7 matchs
27:15en l'espace de 20 jours.
27:17C'est un turnover à gérer avant le grand rendez-vous
27:19de City.
27:21Tenaz dans les buts, par exemple,
27:23ça paraît pas complètement délirant.
27:25Lui qui en a très peu du temps de jeu depuis le début de la saison.
27:27Et puis il faudra guetter quand même
27:29le retour d'un certain champion du monde 2018,
27:31Presnel Kimpembe, plus de 2 ans qu'il n'a pas joué
27:33et qui pourrait disputer en fin quelques minutes
27:35puisqu'il est dans le groupe pour la première fois cette saison.
27:37Donc voilà les petites surprises,
27:39enfin les demi-surprises qui sont à temps du côté de Louis-Henriqué
27:41même si, on rappelle qu'avec le coach espagnol,
27:43on n'est jamais à l'abri d'une grosse surprise.
27:45Bonjour à tous, David, on te retrouve dans l'équipe de Greg
27:47et ce soir dans l'EDS pour débriefer
27:49ce 16e de finale du Paris-Saint-Germain
27:51face au pensionnaire de National 3
27:53Espali, ça se joue à Clermont dans le stade de rugby.
27:55Dans l'actu transfert du club parisien,
27:57l'arrivée de Guarach Velia
27:59devrait être officialisée cette semaine.
28:01L'appelé le PEG
28:03ont échangé tous les documents financiers et juridiques
28:05hier. Le Georgien
28:07doit encore passer sa visite médicale avant de signer
28:09un contrat de 4 ans et demi
28:11avec le Paris-Saint-Germain.
28:13Le salaire devrait approcher les 70
28:15millions d'euros.
28:17Concernant les départs, Randal Colomoigny
28:19a choisi de rejoindre
28:21la Juventus.
28:23Le PSG et la Juve sont tombés d'accord pour un prêt
28:25sans option d'achat.
28:27L'attaquant parisien a échangé avec
28:29Thiago Mota et a été convaincu par le coach
28:31turinois. Il est actuellement
28:33à Turin et passe sa visite
28:35médicale. La Juve, justement,
28:37vous avez pu les voir hier soir sur l'équipe
28:39LiveFoot. Les joueurs de
28:41Thiago Mota jouaient à Bergame
28:43contre l'Atalanta. Choc de Serie A.
28:45Pas de vainqueur entre les deux équipes.
28:47L'ouverture du score est signée du français
28:49Pierre Caloulou, défenseur central, mais là
28:51qu'il va se retrouver aux avant-postes. Bien
28:53servi par l'américain Matt Kenny.
28:55Il va glisser ce
28:57ballon-là pour trouper le gardien et marquer son
28:59premier but de la saison. C'est un but
29:01d'attaque. Oh là, regardez-moi ça, ce petit filou.
29:03Hop, pif ! Pierre Caloulou.
29:0578e, l'Atalanta va
29:07égaliser. Le centre de De Roon et puis la remise
29:09de la tête de Belanova. Pour qui ? Pour le meilleur buteur
29:11du championnat de Serie A. Retegui
29:13qui marque là son 13e but de la saison.
29:15Au classement, l'Atalanta est 3e.
29:17La Juve, 5e. A 9 points
29:19de son adversaire du jour.
29:21Mais Pierrot, je veux revenir sur le choix de
29:23Colomogny de rejoindre justement la
29:25Juventus. Pour toi, il fait le bon
29:27choix en allant là-bas ?
29:29Il fait déjà un bon choix en partant.
29:31À partir de ce moment-là, je pense que
29:33ça ne peut pas être pire que ce qu'il était
29:35en train de vivre au PSG. Maintenant, je pense que
29:37ce n'est pas le choix le plus simple.
29:39Parce qu'il y a Vlovic. Il y a quand même de la concurrence
29:41aussi devant. Il y a quand même du monde à la Juve.
29:43Mais voilà.
29:45Ils ont des problèmes offensifs quand même.
29:47Évidemment que c'est un renfort pour la Juve.
29:49Après, c'est un championnat italien.
29:51Le championnat italien, c'est dur de marquer des buts aussi.
29:53Je pense qu'il aurait pu choisir un petit peu
29:55la facilité avec la concurrence
29:57qu'il y a aussi à Dortmund avec Gherassi et
29:59d'autres attaquants. Mais il y a un championnat
30:01qu'il connaît, une langue qu'il connaît, une culture qu'il connaît.
30:03Malen est parti à Villa, donc il y avait plus de place à Dortmund.
30:05Mais après,
30:07ça reste un bon choix.
30:09C'est un club qui est ambitieux. C'est un club qui a
30:11un vrai coach avec des vraies idées. Et c'est un coach qui le veut.
30:13Ce n'est pas un coach qui est susceptible de partir
30:15dans les trois mois qui viennent.
30:17C'est quand même une garantie qui n'est pas négligeable.
30:19Et c'est une équipe qui correspond mieux à ses qualités aussi,
30:21Giovanni. Qui joue un peu plus
30:23la transition. Ça joue un peu plus la
30:25transition. Et Séverine a commencé
30:27à l'amorcer honnêtement,
30:29offensivement. Moi, j'adore Vlovic.
30:31C'est un joueur, quand il était
30:33à la Fiorentina, il m'a émerveillé. Mais il a beaucoup de mal
30:35depuis qu'il est à Turin.
30:37Il est très irrégulier. Il y a quelque chose
30:39qu'on ne souligne pas assez
30:41à mon sens. C'est que
30:43ce que met en place Thiago Mota, il veut
30:45beaucoup de joueurs interchangeables. Et Randall Colomogny,
30:47pour le coup, il est aussi bon à gauche, à droite
30:49que dans l'axe. Donc, il va avoir une vraie carte
30:51à jouer sur cette polyvalence-là.
30:53En première ligue, maintenant, Nottingham Forest,
30:55étonnant deuxième du championnat anglais,
30:57a tenu en échec le leader Liverpool.
30:59Un partout entre les deux équipes.
31:01Et Langala, l'ancien joueur de Manchester,
31:03va servir Wood. L'avance
31:05entre néo-zélandais, 33 ans,
31:07qui marque là son 13e but en première
31:09ligue avec cette frappe croisée pied gauche
31:11qu'il va tromper pour Alisson.
31:1366e minute de jeu,
31:15l'entrée de Diogo Jota.
31:17Voilà, il rentre sur le corner.
31:19Et qui va égaliser pour Liverpool ?
31:21C'est le Portugais qui va marquer de la tête
31:23pour son premier ballon.
31:25Au classement, Liverpool possède 6 points d'avance
31:27sur Forest, qui est deuxième.
31:29Mais Séverine, est-ce que tu penses vraiment
31:31que Nottingham peut titiller Liverpool
31:33jusqu'à la fin de la saison, et pourquoi pas
31:35nous faire une Leicester 2016 ?
31:37Ça, je ne pense pas, parce que je pense quand même que Liverpool
31:39va à un moment donné quand même remonter un peu dans son train
31:41à lui de potentiel champion de PL.
31:43Il ne faut pas trop qu'il parte de plume non plus,
31:45Liverpool. Mais est-ce que je vous rappelle
31:47qui est le gardien de Nottingham ?
31:49Mathias Potibel, qui est potentiellement
31:51le meilleur gardien actuellement en PL,
31:53jusqu'à je ne dis rien.
31:55Non, de PL, de première ligue.
31:57De la galaxie mondiale.
31:59De l'Univers.
32:01C'est un beau gardien.
32:03Exceptionnel. Mais Joe, on est d'accord.
32:05Les gars, je suis désolée, en première ligue, cette saison,
32:07c'est le meilleur gardien. Il fait une saison exceptionnelle.
32:09C'est aussi pour ça que Nottingham est aussi bien classé.
32:11Arrêtez de vous moquer de moi.
32:13On voit tes paroles.
32:15Merci.
32:17Ça vous gêne en France quand un Belge réussit ?
32:19Pas du tout.
32:21Depuis cette histoire de la coupe du monde 2018,
32:23vous êtes complètement matrixé. C'est insupportable.
32:25On va remettre les choses dans leur contexte.
32:27Avant la coupe du monde,
32:29Séverine nous a dit qu'on allait être champions du monde.
32:31Je n'ai pas dit.
32:33Tu as balancé 2-3 saucisses comme ça.
32:35On va avancer, mon Juju,
32:37parce que là, on va repasser à la coupe de France.
32:39Les images de l'AS Monaco.
32:41Non, c'est bon.
32:43On va parler de l'Olympique de Marseille pour le coup
32:45qui a perdu au Vélodrome face à Lille.
32:47C'était chaud au Vélodrome pour ce choc
32:49des 16e de finale de coupe de France.
32:51On va voir ce qu'il s'est passé sur le terrain.
32:53C'est le dernier pour Jonathan David dans la surface
32:55qui va parfaitement servir à Ralsson.
32:57Ouverture du score.
32:59Fin de match, 92e, Greenwood va toucher le poteau.
33:01Mais à la 96e, Louis-Henriquet va égaliser en toute fin de match.
33:03Mais l'OM va s'incliner au tir au but.
33:05Échec de Louis-Henriquet et de Raux.
33:07Lille se qualifie donc pour les 8e.
33:09Mais les esprits vont s'échauffer
33:11après l'égalisation de Louis-Henriquet
33:13à la 96e minute.
33:15Olivier Létant, présent au bord pelouse,
33:17prend le bras du 4e arbitre, monsieur Stina,
33:19pour lui signaler que le temps additionnel
33:21s'est dépassé au moment de l'égalisation.
33:23Dans la foulée, Roberto De Zerbi,
33:25énervé par la scène,
33:27invective le président Lillois.
33:29Le coach italien est calmé par Medi Benacia
33:31qui en profite pour rappeler à monsieur Stina
33:33qu'il y avait pénalty selon lui
33:35pour l'OM après une faute d'Alexandro sur Raux.
33:37Et bien d'après l'OM, le geste
33:39que vous avez vu de la main, du doigt,
33:41accompagne la parole pour désigner la surface.
33:43Mais peu importe la justification.
33:45Monsieur Turpin exclut Medi Benacia.
33:47Une sanction insupportable
33:49par le directeur du football marseillais
33:51qui s'est exprimé après la rencontre.
33:53Ce soir, ce que je viens de vivre,
33:55c'est grave. Il y avait du monde.
33:57J'ai demandé au 4e arbitre de dire à monsieur Turpin
33:59qu'il y avait quand même pénalty
34:01sur Jonathan Raux.
34:03Il a dit que je l'ai menacé.
34:05Il y a un acharnement. Je n'ai plus le droit de parler.
34:07Pourquoi moi ? Il y avait 25 personnes autour.
34:09Mais dès que je pars, je suis sanctionné.
34:11Qu'est-ce que j'ai de différent des autres ?
34:13On l'a senti
34:15au-delà de la colère vraiment marquée
34:17par cet événement.
34:19Medi Benacia, c'était au micro de BienSport.
34:21Pierre, est-ce que tu comprends
34:23cette sortie, ce coup de gueule
34:25de Medi Benacia ? Il se sent clairement
34:27fustigé, pas traité comme les autres.
34:29Oui, je le comprends.
34:31J'ai l'impression
34:33que quand c'est Marseille ou quand c'est le PSG,
34:35il faut aller le plus loin possible pour essayer de marquer les esprits.
34:37J'ai vu la scène
34:39avec Olivier Létang qui n'a rien à faire là non plus.
34:41Pourtant, il invective aussi
34:43l'arbitre et il fait exactement la même chose.
34:45Il le prend par le bras, ce qui n'est pas forcément
34:47une marque d'affection, j'ai l'impression,
34:49étant donné qu'il vient réclamer les choses.
34:51Je ne comprends pas.
34:53Honnêtement, je suis assez
34:55choqué du comportement
34:57de l'arbitrage envers Benacia
34:59depuis un petit moment.
35:01Le geste du doigt comme ça, tu ne peux pas comprendre
35:03que le 4ème arbitre
35:05se soit senti un petit peu menacé.
35:07Quand on menace, si on dit
35:09en montrant du doigt, il y avait pénalty
35:11et si on dit, je vais te couper la tête, je pense qu'il y a
35:13un ratio qui est différent aussi.
35:15Si on veut dire qu'uniquement
35:17pointer du doigt, c'est une menace, on peut aussi
35:19s'estimer que prendre par le bras
35:21c'est une agression physique aussi.
35:23Ce qui te dérange, c'est la différence de traitement
35:25entre Olivier Létang et Medhi Benacia.
35:27Ce qui me dérange, c'est ça et c'est aussi le comportement
35:29de M. Turpin qui, jusque les deux mains
35:31faisait plutôt un excellent match.
35:33On rappelle qu'il a refusé deux buts dans la rencontre.
35:35Son comportement quand il arrive, en n'ayant
35:37même pas envie de discuter et
35:39fait confiance à son arbitre, alors qu'en fait
35:41il y avait un bordel le long de la ligne de touche
35:43qui était catastrophique, c'était n'importe quoi.
35:45Et lui, il prend cette décision que contre Benacia
35:47et pas contre Olivier Létang. Alors qu'Olivier Létang,
35:49en termes de sulfateuse pour les arbitres, on en a entendu
35:51déranger.
35:53Petit point de règlement, on rappelle que
35:55là c'est juste sur l'aspect du règlement
35:57que ça soit Medhi Benacia ou
35:59Olivier Létang, ils ont le droit d'être présents
36:01Mais c'est bien la question
36:03qu'il faut se poser.
36:05Pour moi, d'un regard extérieur
36:07par rapport à des règlements dans d'autres disciplines,
36:09comme le judo par exemple, moi j'hallucine
36:11de ça en fait. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, tu vois,
36:13on est dans l'action et la réaction.
36:15Là, il y a une réaction, on juge la réaction
36:17avec le doigt et tout, mais en fait le sujet il n'est pas là.
36:19Le sujet c'est que ces gens-là ne doivent pas être
36:21en contact avec l'arbitrage. En fait moi,
36:23je n'ai jamais vu aucune autre discipline
36:25où tu peux menacer ou pas, d'ailleurs,
36:27parce qu'on est dans l'interprétation, l'arbitre,
36:29prendre par le bras, pour lui dire
36:31oh là il y a pénalty. Moi, de l'extérieur
36:33franchement, alors je suis peut-être un...
36:35Je suis choqué moi.
36:37Pour moi c'est... Nous déjà au judo,
36:39tu peux même pas parler à l'arbitre.
36:41Sauf s'il y a un problème. Mais t'imagines
36:43de dire là tu devrais lui mettre ça,
36:45moi c'est même pas concevable dans ma conception.
36:47C'est pas possible.
36:49Surtout que ce cas-là a déjà
36:51posé problème. On se souvient
36:53parfois de prises de parole de
36:55Louis Campos au bord de la pelouse, de Sylvain Armand,
36:57également qui était coordonnateur sportif.
36:59Donc c'est quelque chose
37:01qui pose problème. Juste Séverine,
37:03toi tu couvres la Ligue 1
37:05sur Dazone, donc t'as l'habitude de ces
37:07bords pelouses. Est-ce que
37:09c'est la sanction qui te gêne
37:11envers Mehdi Benatia ou le fait qu'il soit
37:13là ? Qu'est-ce qui te dérange le plus entre les deux ?
37:15Non, moi c'est la sanction parce que je trouve qu'il
37:17est vraiment pris à partie en fait. Pourquoi lui
37:19tout seul reçoit ses cartons rouges ? Et en plus, tu le disais
37:21très bien Pierre, c'est Clément Turpin qui vient
37:23mais direct sur lui.
37:25Pour moi oui, sur les deux. Pourquoi
37:27lui ? Il n'y a aucune justification. Non mais ce qu'il y a c'est que monsieur Stina s'est
37:29plaint uniquement du comportement de Benatia. C'est ça qui n'est pas normal.
37:31C'est ça qui n'est pas normal. Donc non, moi je suis complètement
37:33Pierre là-dessus. Mais par contre, je trouve qu'en amont, le règlement
37:35devrait être beaucoup plus clair.
37:37Ils n'ont strictement rien à faire sur la pelouse.
37:39Tu le disais sur les matchs de Ligue 1.
37:41Franchement, il y a plein de clubs où tu vois quand même
37:43très très tôt les directeurs sportifs
37:45ou les présidents arriver sur le bord de la pelouse et sont
37:47là avec toi, mais très très tôt avant la fin du match.
37:49Très très tôt. Julien, il me semble
37:51que De Zerbi n'était pas très content
37:53envers Olivier Letton. Il a critiqué le comportement
37:55justement du président Lillois.
37:57Il s'en est ému, j'ai envie de
37:59dire, au micro de Nicolas Chebriant.
38:01C'était hier soir après la rencontre.
38:05J'aimerais qu'on m'explique pourquoi
38:07le président de Lille descend sur le terrain
38:09pour parler avec le 4e arbitre.
38:11Et cela pour la deuxième fois, car il l'a déjà fait
38:13en championnat. Le président de la République,
38:15lui, pourrait le faire. Mais le président
38:17d'un club ? Je n'ai jamais vu
38:19Pablo Longoria parler avec le 4e arbitre.
38:21Sa place est en tribune.
38:23Personnellement, je ne comprends pas.
38:25Et si personne ne lui dit quelque chose,
38:27je ne vais pas me gêner de le faire.
38:33Réponse d'Olivier Letton,
38:35qui était présent en zone mixte.
38:37C'est là où les journalistes recueillent
38:39les réactions des joueurs. Il est souvent présent
38:41en zone mixte, Olivier Letton.
38:43Cela ne m'intéresse pas, ce qu'a pu déclarer
38:45Roberto De Zerbi.
38:47Je ne lui ai pas parlé, je ne lui ai pas adressé la parole.
38:49Donc, qu'il fasse son métier d'entraîneur
38:51et puis, tout ira bien.
38:53On est dans une bataille de communication.
38:55Non, mais qu'il fasse son métier d'entraîneur.
38:57Il est en train de faire le boulot d'un coach
38:59en descendant à la fin du match.
39:01Je veux bien qu'il donne des leçons.
39:03C'est les premiers à se plaindre des comportements
39:05dans les tribunes et c'est eux qui ne donnent pas l'exemple.
39:07C'est ça qui ne sert à rien.
39:09Là où Pierre a raison, ce qui est hallucinant,
39:11c'est qu'on a vécu des choses de l'intérieur.
39:13Une sélection olympique.
39:15Quand tu es dans une situation,
39:17tu sens que tout prend des proportions.
39:19Quand tu prends un peu d'âge ou de recul,
39:21avec le recul, peut-être que je l'ai vécu pleinement.
39:23Il y a beaucoup d'argent,
39:25il y a beaucoup d'enjeux,
39:27il y a des supporters,
39:29il y a la télévision derrière.
39:31Ça reste des humains, je comprends.
39:33Mais là où je rejoins Pierre,
39:35c'est la notion d'exemple.
39:37Je veux dire, sport professionnel,
39:39ce n'est pas parce qu'il y a beaucoup d'argent
39:41que c'est professionnel.
39:43Être professionnel, c'est incarner un poste professionnel.
39:45Il y a des enfants qui regardent,
39:47c'est un exemple pour la société.
39:49Moi, ça me dépasse.
39:51On parle de pédagogie tout à l'heure.
39:53Si il y a un problème,
39:55il faut pour l'avenir, on leur explique.
39:57On parlait tout à l'heure dans le cadre du rugby.
39:59Le foot, ça commence par là.
40:01Ça commence par avoir une attitude
40:03et sacraliser l'arbitre.
40:05Quand tu dis que l'arbitre n'est pas bon,
40:07il n'est pas bon parce qu'il a une autre réaction.
40:09On ne sait plus par où le conflit a commencé.
40:11Il faut que tout le monde se détende.
40:13Si ce sont des pros, qu'ils agissent comme des pros.
40:15On ne peut pas interagir comme ça avec l'arbitre.
40:17On sait qu'il y a eu un nouveau règlement
40:19où on peut juste parler à l'arbitre
40:21et pas les joueurs.
40:23Quand tu vois ton directeur sportif
40:25ou ton président faire ça avec tes joueurs,
40:27là aussi, il y a un devoir d'exemplarité selon toi
40:29par rapport simplement à tes joueurs ?
40:31T'as totalement raison, Giovanni.
40:33Pour revenir à ce que vous avez dit en plateau,
40:35effectivement, la place du directeur sportif
40:37ou même du directeur du football
40:39ne doit pas être sur le terrain.
40:41Le terrain, il est aux joueurs, aux entraîneurs.
40:43Venir défendre son équipe,
40:45Pierre, tu le fais face caméra.
40:47Julien, ils ont le droit d'être là ?
40:49Oui, ils ont le droit d'être là.
40:51Dans ce cas-là, tu ne vas pas leur reprocher.
40:53Mais peut-être.
40:55Ce n'est pas à eux de se dire
40:57« ce n'est pas ma place, je n'ai pas à être là ».
40:59En fait, le sport, c'est un sport d'émotion.
41:01Quand tu es président, directeur sportif
41:03ou quoi que ce soit, ou intendant
41:05et que tu as ton accréditation qui te permet d'aller au bord de la poule,
41:07tu as le droit d'y être.
41:09Regarde les comportements que ça suscite.
41:11Et là, c'est un problème.
41:13Parce qu'ils ont des devoirs d'exemplarité, ces gens-là.
41:15Oui, mais le problème n'est pas
41:17qu'ils aient ce comportement-là,
41:19le problème est qu'ils y ont accès.
41:21Moi, gérer les émotions
41:23en bord de terrain, c'est facile.
41:25Mais les soirs, le match,
41:27tu marques à la 95e, tu reviens, tu perds 1-0,
41:29il y a un pénalty qui n'est pas sifflé pour toi.
41:31C'est normal que ça soit comme ça.
41:33C'est un match élimination directe.
41:35La gestion des émotions, elle est compliquée.
41:37On est tous d'accord là-dessus.
41:39Mais aussi,
41:41M. Turpin ou M. Sina doivent aussi
41:43gérer ces émotions-là.
41:45C'est leur travail.
41:47Je voudrais profiter
41:49du fait que tu sois
41:51souvent au bord de la pelouse
41:53et que tu vis un peu la Ligue 1 de manière
41:55inside. Est-ce que toi, tu as le sentiment
41:57que Mehdi Benatia,
41:59il est souvent stigmatisé ?
42:01Est-ce que tu peux comprendre qu'il se sent
42:03persécuté, le mot est
42:05beaucoup trop fort, mais qu'il ne soit pas logé à la même enseigne
42:07que les autres, ciblé ?
42:09Moi, j'ai vécu au LOM, par exemple.
42:11Oui, franchement, je trouve que ça fait deux fois
42:13en très peu de temps.
42:15Je le comprends,
42:17mais à 100 000 %.
42:19Ce n'est pas parce que c'est Mehdi Benatia, je pense que c'est aussi parce que
42:21c'est Marseille.
42:23C'est le club aussi.
42:25Vous pensez que c'est par rapport à l'OM ?
42:27C'est pareil pour les champs homophobes.
42:29C'est la même chose, c'est une vitrine.
42:31Plus tu peux bomber le torse contre des gros clubs,
42:33plus ils sont contents.
42:35Je me faisais une réflexion par rapport à ce que vous disiez.
42:37Aujourd'hui,
42:39ce qui est difficile, c'est que
42:41comme tout le monde communique avec les réseaux sociaux,
42:43tout le monde existe,
42:45on est moins dans une période de posture.
42:47L'entraîneur, le professeur, l'enseignant, etc.
42:49Des classements des statuts, un peu.
42:51Les statuts, aujourd'hui, bougent beaucoup.
42:53Comme aujourd'hui, tout le monde parle sur tout le monde, sur les réseaux sociaux, etc.
42:55Ce qui est compliqué, c'est qu'aujourd'hui, c'est une période
42:57de « oui, mais moi, ce n'est pas pareil ».
42:59Aujourd'hui, dans n'importe quelle situation,
43:01tu vas donner une règle, et au fond de toi,
43:03n'importe qui va dire « oui, mais moi, ce n'est pas pareil ».
43:05Ici, tu peux rentrer, là, tu ne peux pas rentrer.
43:07Moi, je peux rentrer, parce que moi, ce n'est pas pareil.
43:09Aujourd'hui, tout le monde pense comme ça.
43:11C'est-à-dire que le collectif, il a besoin de règles,
43:13parce qu'aujourd'hui, il y a tellement de libertés.
43:15Et c'est bien. Personne ne se brime
43:17et personne ne se dit « je ne peux pas le faire, je ne peux plus le faire,
43:19il faut que j'ai de la retenue ».
43:21Et là, avec les émotions, il faut qu'on remette de la règle et de la retenue,
43:23parce que sinon, tout le monde fait n'importe quoi.
43:25Après OM-OL, il y a eu Louis Skampos
43:27qui, dans le tunnel, avait un petit peu insulté,
43:29il avait dit des termes en anglais.
43:31Il y a eu Louis Skampos dans le tunnel du PSG.
43:33Après OM-OL, deux semaines après, il y a eu des matchs.
43:35Non, OM-PSG.
43:37Il y a eu OM-OL, il y a eu Ben Assia, où Mehdi Ben Assia s'est fait expulser.
43:39Oui, totalement.
43:41Deux semaines après, je crois, ou une semaine après, il y a eu un match du PSG,
43:43où Louis Skampos, dans le couloir,
43:45il tient des propos.
43:47Il s'est rien passé, par exemple.
43:49Non, il n'a pas eu de sanction.
43:51Il a eu deux matchs ou trois matchs fermes.
43:53Par exemple,
43:55je ne dis pas que Louis Skampos
43:57aurait dû être suspendu.
43:59Pierre, c'est un peu le problème.
44:01Si on prend tous les débats d'arbitrage,
44:03depuis le début de la saison,
44:05je trouve que tout ce qui revient dans toutes nos émissions,
44:07les analyses qu'on peut faire, c'est qu'en fait, on ne comprend pas.
44:09Ce n'est jamais équitable.
44:11Toi aussi, tu ressens pareil ?
44:13Bien sûr. Et puis, c'est le problème du bon sens
44:15et de la cohérence par rapport à leurs décisions,
44:17que ce soit même des décisions qui sont
44:19littéralement dans le règlement.
44:21Le vendredi, il va y avoir une main,
44:23elle va être sifflée. Le dimanche, elle n'y est pas.
44:25Le week-end dernier, c'était très clair.
44:27Parfois dans le même match.
44:29Je veux bien admettre plein de choses,
44:31mais en fait, il faut qu'on arrive à recentrer
44:33le rôle de l'arbitrage sur la gestion
44:35des émotions des acteurs sur le terrain.
44:37Parce qu'en fait, eux ne ressentent pas la frustration.
44:39C'est les seuls à ne pas la ressentir.
44:41Donc, eux doivent avoir
44:43un rôle un peu plus au-dessus de la mêlée
44:45pour essayer de calmer tout ça
44:47et d'essayer de parler avec du bon sens
44:49et arrêter d'enlever le képi.
44:51Ce sera le mot de la fin, Julien, pour toi.
44:53Je te pose la question.
44:55Je suis assez d'accord avec toi
44:57sur les comportements des arbitres.
44:59Mais est-ce que par rapport juste au dirigeant,
45:01tu n'es pas un peu dépité qu'on soit obligé
45:03de leur dire, les gars, ne soyez pas là,
45:05restez calme, pour ne pas qu'ils le fassent ?
45:07Si, vraiment.
45:09Il y a beaucoup d'émotions.
45:11Tu l'as évoqué tout à l'heure, Pierre.
45:13Mais je le répète, ils n'ont pas à être là,
45:15vraiment. Et ce sont des gens qui
45:17devraient être au-dessus de la mêlée.
45:19Attends, mais toi, tu es en voiture.
45:21Pierre, je suis désolé, il faut qu'on avance.
45:23Il y a un vélo qui rentre dedans.
45:25Toi, tu n'es pas énervé, tu dis,
45:27ce n'est pas grave, je gère mes émotions.
45:29Il faut qu'on avance.
45:31France, elle avait un sifflet
45:33un moment, non ?
45:35J'ai fait exprès de remettre la pièce
45:37pour le couper, puis je me suis fait avoir.
45:39Tout de suite, c'est le jeu.
45:41La séance de tir au but.
45:47Jus et Pierre, c'est à vous de choisir.
45:49Il n'y a pas de journal d'équipe.
45:51Il n'y a pas de triche.
45:53On ne va pas dire aux gens que ce n'est pas bien
45:55et manquer d'exemplarité.
45:57C'est vrai.
45:59C'est un point d'avance.
46:01C'est un point d'avance pour la team.
46:03Première question.
46:05J'ai mis des pantoufles.
46:07Pierre, concentré, s'il te plaît.
46:09Pourquoi la rencontre
46:11entre Ogé Aslim
46:13et Davidovic Fokina
46:15a-t-elle été interrompue aujourd'hui
46:17à l'Open d'Australie ?
46:19J'ai des propositions.
46:21Merci.
46:23Ogé Aslim a cassé toutes ses raquettes.
46:25Les supporters d'Arthur Cazot
46:27faisaient trop de bruit sur le cours d'à côté.
46:29Des migales ont fait éruption
46:31en tribune.
46:33Les raquettes,
46:35j'aime bien les raquettes.
46:37J'aime bien les trois, moi, en même temps.
46:39Je ne sais pas.
46:41Tu aimes bien les trois ?
46:43Il a perdu ou pas ?
46:45Je ne sais pas.
46:47Les raquettes, la réponse en image.
46:49Les migales ?
46:51Mais non, c'est Arthur Cazot.
46:53Je te l'ai dit juste avant.
46:55Je t'ai dit que ça, ça sent bon.
46:57Trop de bruit.
46:59C'est génial ce qui se passe.
47:01Une entrée en matière ratée
47:03pour Pierre Bouby et Julien Allian.
47:05Séverine Effred.
47:07Une seule Française
47:09s'est qualifiée lors du premier tour
47:11de l'Open d'Australie.
47:13Je ne l'ai pas.
47:15Séverine ?
47:17Attends.
47:19Elle est d'origine belge.
47:21Kim Clijsters.
47:23D'Izouberg.
47:25Il me faut une réponse.
47:27Il n'y a pas.
47:29Mauvaise réponse.
47:31La réponse était personne.
47:33Gracheva.
47:35Bravo, Julien.
47:37C'est dommage, ce n'était pas ta question.
47:39Si, il l'avait.
47:41Troisième question.
47:43Comment s'est distingué
47:45le joueur de Bournemouth
47:47David Brooks face à Chelsea hier ?
47:49Trois propositions.
47:51Il est impliqué sur tous les buts du match.
47:53Il a tiré les cheveux
47:55d'un adversaire.
47:57Ça n'aurait pas pu t'arriver, mon juge.
48:01Il a joué sans chaussettes.
48:05C'est pas simple.
48:07Sans chaussettes, ce n'est pas possible.
48:09La première proposition,
48:11c'était qu'il a marqué
48:13sur tous les buts du match.
48:15Il a marqué sur tous les buts du match.
48:17Impliqué.
48:19Réponse en image.
48:21La jauge ne la respecte plus.
48:23Les cheveux, bravo.
48:25La jauge.
48:27L'arbitre, on est hors jauge.
48:31Qu'est-ce qu'on fait ?
48:33Tu as vu ton indice ?
48:35Faites attention à la jauge, les copains.
48:37C'est son indice.
48:39Il a marqué sur tous les buts du match.
48:41La première fois, c'était correct.
48:43On a plus le temps.
48:45Qu'a déploré Jorgen Klopp
48:47à propos du stade Charletti
48:49après sa venue lors du match
48:51par IFC Annecy ?
48:53Il a dit qu'il y avait trop de distance.
48:55Il n'avait jamais regardé le match
48:57dans ces conditions pareilles.
48:59C'est ça.
49:01C'est dans la jauge ?
49:03Bravo.
49:05Trop de vent pour la mèche.
49:07Allez, on y va.
49:09Qu'a installé le motard Benjamin Mello
49:11sur sa moto pour la liaison d'aujourd'hui ?
49:13J'ai trois réponses à vous proposer.
49:15Pierre, écoute bien.
49:17Un coussin, une couette
49:19ou une écharpe ?
49:21Un coussin.
49:23Tu es sûr de toi ?
49:25Je regarde tes yeux et je vais dire absolument.
49:27Tu es sûr ?
49:29La réponse en image.
49:31Je ne sais pas mentir.
49:33Ah d'accord.
49:35Une couette.
49:37Ça a l'air confortable.
49:39On a des trucs super compliqués.
49:41Sans proposition, rien.
49:43Question Vendée Globe.
49:45C'est important.
49:47Combien va toucher Johan Richombe
49:49pour sa deuxième place au Vendée Globe ?
49:51A combien ?
49:53A 5 000 près.
49:55J'ai compris 100 000.
49:57Je ne sais pas.
49:59Je ne sais pas.
50:01Allez, il me faut une réponse.
50:03220.
50:05Mauvaise réponse.
50:07C'est 140.
50:09Je suis calé.
50:11On accélère.
50:13Qui a terminé, Jules et Pierre,
50:15le meilleur buteur du match
50:17France-Qatar hier au handball ?
50:19Thibaut Briette.
50:21Bonne réponse.
50:23Avec combien de buts ?
50:257.
50:27C'est bien.
50:29Il faut marquer.
50:31Séverine et Fred.
50:33Quel est le titre
50:35du journal L'Équipe du jour ?
50:37L'ultramarin.
50:39Réponse en images.
50:41L'ultramarin.
50:43Bonne réponse de Fred
50:45et Séverine.
50:47Allez.
50:49Espalier affronte le PSG,
50:51ce soir en Coupe de France.
50:53Quel est le métier de son entraîneur
50:55le plus vaillant ?
50:57J'aurais adoré le faire.
50:59Tu prends ton temps.
51:01La juge n'a pas démarré.
51:03L'élan.
51:05Il est prof de PSG.
51:07Bonne réponse de Julien Allian.
51:09Victoire à victoire
51:11de l'équipe Julien Allian.
51:13C'est fini.
51:15C'est terminé.
51:17On va tout de suite
51:19rejoindre
51:21Camille Macaly.
51:23Le menu du journal du Dakar.
51:25Camille, qu'est-ce qu'on va voir
51:27dans ta belle émission ?
51:29Dans ma petite émission.
51:31On va parler stratégie.
51:33C'était le mot d'ordre du jour.
51:35Ils ont joué à cache-cache.
51:37Tout ça pour l'étape de demain
51:39qui s'annonce grandieuse.
51:41On va parler stratégie.
51:43Merci Camille.
51:45Dans quelques instants,
51:47c'est l'équipe de Greg.
51:49On termine sur la photo des vainqueurs.
51:51T'en veux plus toi.
51:53T'en veux plus.