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🔵 MID MORNING SHOW Thème : La santé mentale Pamela Patten reçoit: Marie Françoise Randriamanga, Gouverneur de district Rotary Dr Vinod Nundloll, Anesthésiste & Président Rotary Réduit M. Dominique Edmond, Assistant gouverneur Dr. Chandra Shekar Ramdaursingh, Gynécologue ce jeudi 23 janvier à partir de 10 heures 📞Vos appels au 213 77 77 🔴Emission live à suivre également sur notre application TOPFM LIVE TV et sur Parabole chaine 36 📲Comment faire: Téléchargez notre application "Top FM Mauritius" sur l'App Store ou le Google Play Store, puis sélectionnez TOPFM LIVE TV.

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Éducation
Transcription
00:00Merci de nous rejoindre en live, alors qu'on va tous les mois, si vous êtes fidèles au
00:14rendez-vous, vous connaissez le docteur Chandrachekar Ramdansing, gynécologue, nous a invité et
00:19nous retrouvons lui à zéro-dix, mais il n'est pas tout seul, docteur bonjour.
00:23Bonjour Pamela et bonjour auditeurs et internautes de Top FM.
00:26Alors vous avez une invitée de marque à vos côtés.
00:28Nous avons des invités de marque, nous avons à côté de moi le gouverneur du district comme
00:33c'est tout connu sur Rotarien, donc dans Rotarien il y en a 20 districts et dans le
00:38district nous avons un gouverneur.
00:40Aujourd'hui, nous avons l'occasion d'avoir le plaisir d'avoir le gouverneur du district 92-20
00:46à mes côtés, madame Marie-Françoise Randrian-Manga et Malgache et en passage Aline
00:53Maurice. L'EPV nous visite au club aujourd'hui, ce soir, nous avons un événement avec
00:58madame Marie-Françoise Randrian-Manga et en même temps, nous avons l'adjoint du
01:02gouverneur, monsieur Dominique Edmond, qui est mauricien, il paraît malgache, mais il
01:08est mauricien. Lui, il est Rotarien, post-président du Rotarien Club de Passeport et
01:14puis nous avons également le plaisir d'être accompagné par le président du Rotarien
01:18Club L'Hérédit, qui est mon club et nous avons l'honneur d'avoir le docteur Vinod
01:24Nannol, qui est anesthésiste.
01:25D'accord, alors nous allons mettre l'accent aujourd'hui sur la santé mentale puisque la
01:30santé mentale, c'est un des principales préoccupations.
01:33Peut-être, docteur, avant, laisse nous faire un tour de table.
01:36Alors peut-être vous, madame, quelques monsieurs, vous-même, avant de prendre votre
01:40retraite, vous travaillez déjà dans le domaine de la santé.
01:45Merci, madame.
01:46Bonjour à tous, chers auditeurs, internautes et je m'appelle donc Marie-Françoise
01:52Rangemang, gouverneure du district 92-20.
01:55J'ai été, parmi les hauts, employée de l'état du ministère de la santé.
02:00Je suis plus sur la formation des sages-femmes et infirmières de Madagascar.
02:07Quand je parle de la fonction du gouverneur, c'est tout d'abord, on est dans un
02:12district composé de sept pays de l'océan Indien, Maurice, Madagascar, La Réunion,
02:19Seychelles, Mayotte, Comores et Djibouti.
02:22Donc, c'est dans le district, nous avons donc 87 clubs composés, donc, en particulier
02:30à Maurice, il y a 37 clubs.
02:32Est-ce difficile d'assumer les fonctions de gouverneur?
02:36Mais comme fonction, difficile, pas difficile, mais ça se prépare.
02:40En tout cas, ça s'est bien préparé depuis 2022, dont j'ai été nommée et jusqu'à
02:46maintenant, je l'assume comme il se doit.
02:48Alors, je vois beaucoup de titres que vous avez.
02:52Oui, merci.
02:53Effectivement, ce sont les noms des pastes gouverneurs qui se sont passés avant moi.
03:01Je fais partie du 28e gouverneur du district 92-20.
03:06D'accord, voilà, on sait mieux sur vous maintenant.
03:09Et maintenant, je vais me tourner vers M. Edmond, vous êtes donc l'assistant gouverneur.
03:15Bonjour, oui, je suis l'assistant du gouverneur et mon rôle, c'est la gouverneur.
03:23Quand elle est élue, elle procède à des nominations.
03:27Donc, parmi les nominations, elle choisit des adjoints de gouverneur.
03:31Et elle vous a choisi.
03:33Et mon rôle à moi, c'est parce qu'elle ne pourra pas éventuellement s'occuper de
03:39tous les clubs en même temps.
03:41Par exemple, moi, je m'occupe de Maurice et Maurice.
03:44Je suis rattaché à quelques clubs, donc je prépare sa visite.
03:48Par exemple, moi, je suis en liaison avec le président, avec les membres des clubs.
03:53Je les visite régulièrement.
03:55Et s'il y a quelque chose, ils me demandent s'il y a une consultation à faire.
03:59Et on est là pour faciliter la tâche de tout le monde.
04:03Alors, docteur Enlul ou anesthésiste, ne pas vous causer anesthésie.
04:07La prochaine fois, vous venez en tant que président du Rotary de Réduit.
04:12Merci, Pamela. Merci, tout le monde.
04:14C'est vrai que je suis anesthésiste, mais le Rotary Club de Réduit, un jeune club
04:18qui est dans un dégât de plus de deux ans.
04:21Et nous avons 23 membres actuellement.
04:23Nous pourrions croître encore.
04:25Et nous pensons que nous pouvons faire du travail bien, nous actifs.
04:28D'après ce que nos assistants gouverneurs et gouverneurs nous disent,
04:32de nos projets, que nous faisons des projets pour la communauté,
04:37des projets humanitaires pour la communauté.
04:39Et en même temps, le Rotary, ce n'est pas seulement les projets.
04:42Rotary, c'est la camaraderie.
04:43Ça veut dire que c'est un groupe de professionnels volontaires qui se soignent.
04:47Faire la camarade ensemble, faire une bonne équipe, s'unir ensemble.
04:50Après, on peut faire des projets comme ça.
04:52D'accord. Alors, nous pouvons mettre l'accent
04:55aujourd'hui sur la santé mentale.
04:59Alors, vous disiez, Docteur, c'est une des priorités, justement, des Rotariens.
05:04Alors, qui s'avait dit la santé mentale?
05:06Oui, une bien précise, une des priorités du Rotary international,
05:12c'est la santé mentale.
05:14Donc, la santé mentale, c'est une maladie un peu différente
05:17qu'une des autres maladies.
05:19Par exemple, si quelqu'un a un diabète, tension, même cancer,
05:22nous devons le diagnostiquer, nous devons tester ce qu'il fait.
05:25Nous trouvons qu'une personne atteint du diabète ou bien d'hypertension,
05:29ou bien un cancer, ou bien l'autre maladie, la fièvre, etc.
05:33Par contre, la maladie mentale, c'est une maladie très silencieuse
05:36et très difficile pour faire une découverte qu'il a sa maladie-là.
05:41Et beaucoup de personnes, 5 personnes sur la table-là,
05:45à ce prix, personne parmi nous, n'ont aucune maladie mentale.
05:48Mais si un parmi nous a une maladie mentale,
05:51nous ne le connaîtrons pas aussi longtemps qu'il n'a pas montré les symptômes.
05:54Donc, il a un symptôme.
05:55Il a un symptôme. Bien sûr, il a un symptôme.
05:57Mais ce symptôme prend du temps pour finir.
05:58Maladie mentale, c'est quelque chose qui reste à l'intérieur de la personne.
06:02Ne pas, par exemple, penser que mon président peut penser pour moi.
06:06Est-ce qu'il me pense bon ou bien il va me penser bon?
06:10Donc, c'est à l'intérieur de la cervelle de la personne.
06:12Beaucoup de choses passent.
06:14Donc, tout le temps, il y a une balance entre faire quelque chose de bien
06:18et faire quelque chose de moins bien dans la cervelle d'une personne.
06:22Quand un domine l'autre, là, il n'y a pas de problème.
06:26Là, il nous perdit la stabilité, la balance changée.
06:30Là, la maladie mentale est conduite.
06:32Oui, alors je pense, madame, vous avez compris tout ce que le docteur a dit.
06:36Est-ce qu'on peut dire que c'est un sujet tabou à Madagascar?
06:39Merci. Effectivement, ces derniers temps,
06:43on a quand même essayé de faire bouger,
06:46en parler à ce sujet là.
06:48Pas plus que l'année dernière, on a eu,
06:50on a fait une sorte de rencontre avec toute la population,
06:55toute mélangée.
06:56Et donc là, on a vu quand même une très, très belle participation de tous.
07:00Mais effectivement, avant, à chaque prise de parole de ces gens là,
07:06ils ont dit quand même que c'était un tabou.
07:09Mais actuellement, je pense qu'on prend le devant.
07:12Oui, alors, le casier tabou à Mauritius aussi, le docteur a répondu.
07:16Le docteur, justement, m'a pensé.
07:18Oui, personne n'a envie de cause à cause d'un sujet là.
07:22Et justement, le Rotary peut venir pour ça même.
07:24Il y a deux ans de cela, le président du Rotary international,
07:28M.
07:28Gordon McKinley, l'une venait de l'idée que nous vulgarisons la santé mentale.
07:34Nous empêchons la stigmatisation.
07:36Nous empêchons que les gens restent tranquilles avec ce problème de santé
07:39comme la dépression, l'anxiété, l'absence de sommeil, l'anorexie,
07:43le problème qui est isolé comme ça.
07:45Non, il montrait nous, comment dire, nous tournons à l'envers.
07:48Faire sortir ces gens là.
07:50Et c'est une phrase qu'on apprend de lui, c'est que
07:54il y a trop de solutions pour les troubles mentaux.
07:56Ce n'est pas seulement pour les affaires des malades.
07:59Cela concerne tout le monde.
08:01It's a business for everybody.
08:02Oui, ça veut dire que personne n'est à l'abri.
08:03Personne n'est à l'abri et tout le monde doit trouver des solutions.
08:06Oui, M. Edmond, tiens, on t'ajoute quelque chose.
08:10Oui, alors peut-être que nous sommes en train de trouver des symptômes qui peuvent nous aider.
08:14Mais est-ce qu'il y a autant d'hommes que de femmes?
08:17Oui, il y a des symptômes, nous verrons les symptômes après.
08:20Il y a aussi d'hommes que de femmes.
08:22Mais il y a des raisons pour lesquelles nous trouvons qu'il n'y a plus beaucoup
08:26de personnes qui sont affectées par la santé mentale.
08:30Ce n'est pas nécessairement qu'il n'y a plus beaucoup de madame qui est affectée.
08:33Le monsieur a toujours le complexe de marcher.
08:37Il est honteux de venir devant pour dire qu'il a un problème de santé mentale.
08:41Par exemple, la dépression.
08:42Il y a des gens qui sont pires.
08:44Et la madame est capable de venir devant avec beaucoup de temps
08:47pour dire qu'il y a un problème mental, qu'il y a un problème.
08:50Et le monsieur dit qu'il peut marcher.
08:52Il marche à l'intérieur de lui.
08:54Donc, quand nous trouvons de l'avant les personnes qui viennent montrer
08:58que j'ai un problème de santé mentale, nous trouvons
09:01plus beaucoup de madame présente devant.
09:03Ça, c'est le début de l'iceberg, comme on dit.
09:06La plupart ne sont pas causés.
09:08Ceux qui sont causés, nous trouvons 25,5% des dames qui sont devant.
09:12Et environ 16% des messieurs qui viennent de l'avant
09:15pour dire qu'ils ont un problème de santé mentale.
09:17Et il y a une statistique qui nous fait
09:20que chaque 10 personnes affectées par la santé mentale.
09:24Oui, et avant l'émission, quand on préparait l'émission,
09:26justement, on partageait un peu quelques anecdotes.
09:29Et M. Edmond, tu peux raconter justement comment ou même un témoin est cas.
09:34Oui, quand j'étais là-bas, un collègue de travail que j'ai trié, j'ai causé.
09:42C'était à l'époque où je travaillais pour un groupe sud-africain.
09:44Et nous parlions d'une conférence et le soir,
09:49tout le monde n'est pas venu dîner.
09:50Et le matin, tout le monde est lévé.
09:52Mme a dit qu'elle était malade. Mme a dit qu'elle allait prendre des médicaments.
09:56Donc c'est ça, mais il est là avec nous, mais personne ne va le réaliser
10:00qu'il dit qu'il a un problème.
10:03Donc, c'est ça, il n'y a pas qu'à trouver du monde.
10:06Quand c'est pas tout le temps, c'est-à-dire quand un camarade dit bonjour,
10:11c'est bien, c'est bien, c'est bien, c'est bien, c'est bien, c'est bien.
10:14Tout le temps, dans l'autorité, nous dire comment nous trouvons nos camarades.
10:17C'est bon, c'est bon, c'est bon.
10:21Demandez à la personne tout le temps.
10:23Tu vas bien aujourd'hui, tu as passé une bonne journée.
10:26Et au niveau de la famille, les signes, les symptômes peuvent aléater
10:30justement à un changement d'humeur.
10:33Oui, les symptômes et les signes sont très importants.
10:35Par exemple, un quelqu'un qui soudain reste tranquille.
10:39Un des moindres, tu peux causer tout le temps.
10:41Il commence à renfermer, il n'y a pas besoin de l'humain.
10:44Moi, j'ai invité à venir à la maison.
10:46Mes enfants viennent de haut.
10:47Mes enfants ne viennent pas.
10:48À l'école, tu peux faire un bien commencement.
10:51Mon point qui gagne, scolaire, commence à venir de moins en moins bien.
10:57Surtout pour les jeunes filles, quand elles sont adolescentes.
11:01Là, il y a un débalancement hormonal.
11:03Il y a beaucoup de tendances, il y a des problèmes mentaux.
11:06Et une des bonnes raisons pour lesquelles la madame
11:09n'a plus beaucoup de problèmes de santé mentale que le monsieur,
11:12c'est qu'il y a un problème que la madame va victimiser.
11:15Elle n'a pas de quel âge.
11:16Une jeune fille qui est à l'école, elle subit tout le temps des pressions sexistes
11:21avec les autres.
11:22Une jeune fille, une madame qui fait travail,
11:25qui a des harcèlements avec son patron ou avec ceux d'alentour.
11:29Elle n'est pas pour une jeune, elle garde ça pour lui.
11:31Une madame qui dort sur la maison, qui a des enfants,
11:33qui a subi un problème de violence domestique.
11:37Elle garde ça à l'intérieur, il n'y a pas de jeu.
11:39Et puis, la pauvreté, c'est quelque chose de très important
11:44qui affecte la santé mentale, que ce soit du monsieur ou de la dame.
11:48Quand les gens sont pauvres, les autres font des besoins.
11:50Parfois, ils trouvent ça très difficile.
11:52Ils gardent ça à l'intérieur, ils gardent ça à l'intérieur.
11:54Ce qu'ils veulent, c'est exploser à l'intérieur.
11:57Et puis, bien sûr, une madame, quand elle est enceinte ou bien
11:59quand elle finit à coucher ou bien quand elle rentre dans la phase de ménopause,
12:03là également, elle garde un trouble hormonal.
12:06Et là également, elle n'est plus à risque d'avoir des problèmes de santé mentale.
12:11Oui, alors vous-même, madame, vous parliez de formation justement
12:14quand vous travaillez avec les sages-femmes et les infirmières.
12:19Le médecin a mentionné justement les femmes enceintes.
12:22Ce qu'on appelle le baby blues.
12:25Vous avez connu des femmes qui ont eu ce problème ?
12:29Merci. Oui, j'ai connu ces genres de femmes parce que cette jeune femme,
12:34en ce temps-là, ne voulait pas avoir des enfants.
12:37Malheureusement, elle a été enceinte et quand elle a accouché,
12:42elle a dit que ça va lui faire beaucoup de charges,
12:45vu son stand-in de vie,
12:50qui n'est pas tout à fait adéquate pour élever cet enfant.
12:54C'est une femme mariée, mais c'est leur façon de vivre.
13:00C'est ça qui l'a empêchée d'accepter.
13:04Donc ça, elle a gardé l'enfant,
13:07mais deux, trois mois après, elle essaie de se suicider
13:12à cause qu'on lui a imposé d'avoir eu cette grossesse
13:16parce que c'est des gens qui croient aussi à notre créateur
13:20et qui disent que c'est l'affaire de notre créateur.
13:23Et tout ça, elle a accepté, mais malheureusement,
13:25la fille a mis fin à sa vie
13:29deux, trois mois après la naissance de son enfant.
13:34Alors, vous parliez de suicide.
13:35Suicide, c'est une lutte.
13:38Vraiment, façon qui a affecté la santé mentale.
13:41On est que cinq ans d'intervenir, mais même personnellement,
13:44on suit toute une série d'émissions sur la santé mentale
13:47en ce moment à la télévision française.
13:49Et quand on se dit que c'est un cas-là, c'est incroyable.
13:52Alors, on va prendre l'espace de reportage, l'avis de quelques personnes.
13:55Et Nadia, comme ça, il ne fallait pas dire
13:58comment ça, ce monde-là, il me suicidait.
14:00Dans quelle façon?
14:01Est-ce que tu es content de te réagir dessus, docteur?
14:06Oui, au fait, c'est un mythe.
14:07Auparavant, tu ne pouvais pas dire la façon d'une personne qui commet un suicide
14:12parce que tu peux promouvoir une jeune qui peut contempler
14:16suicider, faire la même façon.
14:18Parce qu'il y a beaucoup de fois, il y a des attentes de suicide.
14:22Essayer de suicider après, par exemple, aussi.
14:24Par contre, il y a certains cas qui ont été faits par une méthode qui marche très bien.
14:28Donc, quelquefois, on peut montrer, si jamais on est en dépression,
14:31c'est vraiment un problème santé mentale qui nous affaiblit
14:34ou s'il n'y a pas sauté dedans.
14:35C'est quelque chose de mauvais.
14:37Maintenant, avec le social media, avec tout le système qui nous est là,
14:41c'est aussi facile qu'un démon rentre sur YouTube
14:44pour trouver quelles sont les méthodes pour travailler,
14:47pour faire une attente pour suicider.
14:49Il y a tout de même de jeunes.
14:51De jeunes. Ce qui est intéressant à voir dedans,
14:54il y a une statistique qui mentionne
14:57que ce sont les patients qui ont un problème de santé mentale.
15:01Les femmes sont plus inclinées à se faire suicider.
15:06On ne sait pas pourquoi.
15:08Les femmes sont plus inclinées parce qu'elles ont un débalancement moral.
15:10Parce qu'il y a un débalancement moral.
15:12Et plus un débalancement moral, vous êtes à plus beaucoup de problèmes
15:14qu'un monsieur pour un problème de santé mentale.
15:16Mais le taux de réussite des suicides est plus parmi les messieurs.
15:22C'est quelque chose qui est très paradoxique.
15:25Les dames sont plus contemplées pour faire un suicide.
15:29Mais la plupart parmi les autres, enfin la plupart,
15:31donc il y en a beaucoup qui n'ont pas réussi à faire un suicide.
15:33Par contre, un monsieur, quand il va contempler pour faire un suicide,
15:36le taux de réussite est malheureusement beaucoup plus fort.
15:40Donc c'est quelque chose qui est très important à comprendre.
15:43Que madame, parfois, combien de cas tu peux causer avant l'émission ?
15:48Du monde prend quelque chose, il injure quelque chose,
15:52il commet un suicide, après il ne peut plus guérir.
15:55Ou bien il fait un acte de sortie,
15:57il reste dans l'ICU ou dans l'hôpital pendant certains jours.
16:00Si vous n'êtes pas capable de tirer un mandant,
16:03vos patients vont vous référer.
16:04Donc c'est un moment de faiblesse très énorme.
16:07Et c'est ça qui est important.
16:08Les symptômes et les signes, il faut les reconnaître.
16:11La personne qui est affectée, les fermer.
16:14Les fermer, comme on dit au début de l'émission, il y a un tabou.
16:17Que ce soit à Maurice, que ce soit à Madagascar,
16:19que ce soit dans n'importe quel pays du monde.
16:21Le pays le plus civilisé, le pays le plus développé.
16:23C'est toujours un tabou.
16:25Pour dire que si j'ai un problème mental,
16:28j'ai besoin d'une aide avec un psychologue ou un psychiatre.
16:32Dans Maurice, il y a du bonheur, du bonheur de la foule.
16:35Donc les symptômes, tu les ramasse en dehors, pas dehors.
16:38Avec ses propres parents, pas à part,
16:40il y a nos enfants qui viennent nous.
16:41Vous connaissez, dans l'école, mon patient qui m'a bien.
16:45Mon professeur qui m'a préféré bien.
16:46Il y a un douzing aussi à l'école.
16:47Nous, il n'est pas obligé d'identifier les problèmes.
16:50Les enfants, puis en leçon,
16:52je ne suis pas content en leçon.
16:53Commence-moi, tu comptes en leçon, après j'arrête.
16:55Je ne suis pas content.
16:56Il y a quelque chose qui peut arriver en chemin, en route,
16:59qu'à part avec le transport,
17:01qu'à part en route, depuis le transport,
17:03on parle dans une place de son, l'école,
17:05ou bien dans l'école même, qui peut arriver le problème.
17:07Il suffit, malheureusement, d'être plus à risque,
17:10les enfants, pour gérer les problèmes.
17:12Oui, et vous êtes dans un terrain,
17:14vous êtes justement connu, qui peut arriver.
17:18Même l'Organisation Mondiale de la Santé,
17:20depuis 2005,
17:22ils font cette priorité pour trouver une solution
17:24pour les troubles de la santé mentale mondiale.
17:26Le chiffre dernier qu'ils ont dit,
17:27il y en a à peu près 800 000 jeunes
17:30qui se suicident par an dans le monde.
17:32C'est énorme, c'est énorme.
17:34Oui.
17:36Parmi les bannes,
17:38tout à l'heure, on me demandait ce qui fait
17:40incidents, incidents, les plus chez les femmes.
17:42C'est vrai, c'est plus chez les femmes,
17:44parce que, comme violence domestique,
17:46c'est plus affecté par les madames.
17:48Autre chose, comme le docteur Indier,
17:50pauvreté, économiquement faible,
17:52c'est les bannes réfugiées aussi,
17:54il n'y a pas de groupes de bannes réfugiées dans le pays,
17:56les bannes madames qui n'ont plus de sens
17:58à la santé mentale, les suicides, c'est les réfugiés.
18:00Et vous pensez,
18:02justement, avec tout le travail
18:04qu'ils peuvent faire,
18:06arrive-t-il une solution
18:08pour
18:10diminuer les cas de suicide ?
18:12Oui, c'est très important.
18:14Très important pour arriver à la solution,
18:16pas seulement pour diminuer les cas de suicide,
18:18mais pour diminuer les cas de santé mentale.
18:20Nous devons identifier les symptômes.
18:22Nous devons déstigmatiser
18:24le problème.
18:26Nous devons sensibiliser les gens,
18:28et nous devons faire
18:30pour que les gens comprennent
18:32que la santé mentale
18:34est pareil qu'une maladie,
18:36un diabète,
18:38comme Dominique peut tousser maintenant,
18:40c'est un symptôme.
18:42Donc, il y a un traitement.
18:44Mais un traitement,
18:46bien sûr, si quelqu'un a 2 bis 2 cancers,
18:48par exemple,
18:50c'est plus facile de traiter la personne
18:52qu'avoir un cancer au niveau de 4.
18:54Si quelqu'un a un diabète,
18:56nous dépister, nous trouver,
18:58il peut avoir un diabète.
19:00C'est plus facile de contrôler ce diabète
19:02qu'avoir un diabète quand il a besoin
19:04de faire du dialyse.
19:06Donc, la santé mentale dépend de nous.
19:08Nous, ça veut dire, bien sûr,
19:10la personne qui est affectée,
19:12mais nous devons être honnêtes en nous-mêmes.
19:14Un démon qui peut avoir un problème
19:16de santé mentale, c'est très rare
19:18qu'il l'élimine de l'avant pour dire
19:20qu'il a un problème de santé mentale.
19:22Il n'aime pas connaître le pauvre Diop
19:24et il parle en tout sur les parents,
19:26dans l'écolier, dans l'école,
19:28dans le travail, sur les collègues.
19:30C'est très important.
19:32Le démon qui est le plus facile
19:34de reconnaître un problème
19:36de santé mentale, c'est les amis,
19:38les amis proches.
19:40Les amis proches pour essayer
19:42de capter quelque part
19:44qu'il a un problème quelque part.
19:46C'est tout le temps le plus facile
19:48pour nous, que nous viennons aux camarades
19:50qui ont un petit problème,
19:52Alors quand on parle de santé mentale,
19:54on a parlé de la femme enceinte.
19:56Est-ce que c'est pendant la grossesse,
19:58après l'accouchement,
20:00comment ça se passe chez vous ?
20:02Vous avez connu des cas.
20:04Je pense que c'est
20:06après l'accouchement.
20:08C'est là qu'il y a la prise
20:10en charge du bébé,
20:12avec le problème économique
20:14et tout ça.
20:16Je pense que c'est après l'accouchement.
20:18Et docteur Cottenou ?
20:20C'est beaucoup plus après l'accouchement,
20:22parce qu'il y a un gros débalancement.
20:24Mais nous nous sommes bien clairs
20:26dans un problème de grossesse.
20:28Une madame, elle a un problème
20:30des hormones.
20:32Pendant la grossesse, il y a un gros débalancement
20:34des hormones.
20:36Donc quand il y a un gros débalancement des hormones,
20:38la dame devient beaucoup plus sensible,
20:40plus délicate, plus susceptible.
20:42Donc il y a de petites affaires.
20:44Par exemple, un monsieur qui a dessessé
20:46une dame que je connais,
20:48qui avant,
20:50elle se fermait une serviette de l'eau tous les jours.
20:52Ce jour-là, il est enceinte,
20:54son bébé bouge beaucoup dans son ventre.
20:56Il est fatigué depuis le matin.
20:58Il sent qu'il est épousé.
21:00Il trouve ça, on dirait,
21:02une remarque désobligeante de son partenaire.
21:04Il riaque abnormalement.
21:06Ça fatigue lui ?
21:08Ça fatigue lui, parce qu'il fait un débalancement
21:10au moral. La même personne,
21:12s'il est enceinte, peut-être qu'il peut riaquer différemment.
21:14Donc c'est là qu'il est important
21:16que notre partenaire comprenne
21:18qu'heureusement, ma dame est enceinte,
21:20il peut porter un enfant pour nous,
21:22pour moi, épousée,
21:24pour la famille, et nous aider la personne.
21:26Ça, c'est très important.
21:28Je suis extrêmement content
21:30quand je vois mon patient
21:32venir dans l'année 2024.
21:34Mon monsieur accompagne
21:36notre dame plus souvent.
21:38Il n'y a plus beaucoup,
21:40à l'île Maurice, je peux le dire,
21:42d'accompagnement du partenaire masculin
21:44avec les dames maintenant, qui est une très bonne chose.
21:46Ma dame est beaucoup plus rassurée
21:48quand elle est accompagnée de son partenaire.
21:50Que ce soit pendant l'accouchement,
21:52pendant la grossesse,
21:54ou après l'accouchement.
21:56Après l'accouchement, il y a un gros débalancement
21:58au moral. Pendant
22:009 mois, la dame a été
22:02le centre
22:04de toute l'attention.
22:06T'as besoin d'attirer le médicament ?
22:08Dans le cadre du docteur ?
22:10Amélie, dans le cadre du beautician ?
22:12Faire le shopping ?
22:14Comment bébé naît ? L'attention maintenant,
22:16sur le petit côté de maman, à l'autre côté du bébé.
22:18Elle sent-il un petit peu seul ?
22:20Il y a des parents qui viennent,
22:22des grands-parents, des parents,
22:24et les enfants, ils ne se sentent pas plus.
22:26Ce qui peut être vrai.
22:28Parce que les enfants,
22:30ils changent de jour en jour.
22:32Ma dame a ressenti, moi, mon apôtre, les enfants,
22:34pendant 9 mois, moi, mon accouchement,
22:36avec toute la douleur, moi, j'ai fait une
22:38césarienne avec toute la douleur,
22:40il y a des gens qui ressemblent à ça,
22:42ce grand-père paternel.
22:44Ce n'est pas vrai, mais ils se sentent
22:46affectés. Donc, c'est une remorque
22:48qui me dit qu'avant, tu peux faire avant,
22:50et ça affecte les enfants.
22:52Et bien sûr, quand on finit à coucher,
22:54c'est ce que notre dirigeant l'a dit,
22:56Marie-Françoise,
22:58que la dame est fatiguée, épousée.
23:00Levée, elle aide le bébé.
23:02Chaque deuxième temps, chaque troisième temps.
23:04Pas de sommeil. Pendant la journée,
23:06quand le bébé est levé,
23:08elle aide le bébé.
23:10C'est une aide, c'est bon.
23:12Maintenant, de plus en plus,
23:14il n'y a plus de famille nucléaire,
23:16il n'y a plus de famille étendue maintenant.
23:18Donc, il y a moins de
23:20support familial.
23:22Donc, monsieur, madame, enfant.
23:24Donc, la dame se sent épousée complètement.
23:26Moi, j'ai une passion, je vais vous dire,
23:28une Française.
23:30Elle m'a accouché la première fois avec moi,
23:32très, très bien.
23:34Après 3 ans,
23:36j'étais vraiment enceinte et go.
23:38Ce monsieur m'a écrit tout le temps.
23:40Un Européen extrêmement amoriste,
23:42extrêmement sensible avec la grossesse.
23:44Je l'ai accompagné de madame
23:46pour tout le travail de vie.
23:48Après déjà mon accouchement,
23:50qui me passe très bien,
23:52après peut-être une dizaine de jours,
23:54je me rappelle bien, je suis en train d'opérer.
23:56J'ai eu un call, miscall, 3 miscalls.
23:58J'ai téléphoné après l'opération.
24:00Le monsieur m'a dit au téléphone,
24:02le docteur, j'ai un grand souci.
24:04Mon épouse ne va pas bien.
24:06Elle est sur le toit de la maison
24:08et elle veut sauter.
24:12Oui, parce que
24:14madame là, elle est fatiguée,
24:16toute seule,
24:18épuisée avec le bébé, qu'elle aime bien.
24:20Elle n'est pas à la santé,
24:22elle n'est pas à ses mamans.
24:24Pape Régi donne l'attention qu'il y a besoin.
24:26Donc, il n'y a personne.
24:28Elles sont des étrangers, ils sont des étrangers.
24:30Donc, épuisée complètement,
24:32on a rapidement envoyé
24:34le fire brigade.
24:36Après, le docteur est allé.
24:38Après 3 semaines, 4 semaines, c'est tout normal.
24:40Parce que ça, c'est la différence
24:42entre les personnes qui sont
24:44dans des pays développés
24:46et les personnes qui sont dans des pays moins développés.
24:48Les personnes qui sont dans ce pays développé,
24:50madame, elle ne dit rien,
24:52carrément.
24:54Si c'était une Mauricienne, peut-être qu'elle serait tranquille.
24:56Moi, en secours, moi en secours, moi en secours.
24:58Et tranquillement, j'ai fait un acte qui n'est pas bien clair.
25:00Alors, nous connaît, là, je pense
25:02que vous êtes bien placé pour dire tout.
25:04Si quelqu'un
25:06justement a un problème
25:08santé-mental,
25:10et là, bon,
25:12la famille est montée pour dire
25:14qu'il a un problème mental, qu'il est fou-folle.
25:16Ou bien s'il y a un psychiatre, je pense que...
25:18Justement,
25:20comment dire que quelqu'un est fou-folle,
25:22il a un problème poli, ça.
25:24Comment mentionner un psychiatre, un psychologue,
25:26il a un problème poli.
25:28Tout ce que nous devons faire, c'est que
25:30tout le monde doit être concerné.
25:32Tout le monde, le personnel médical,
25:34le personnel soignant médical, tout le monde,
25:36des gens qui ont un petit peu de psychologie,
25:38un petit peu de psychothérapie, un petit peu de psychiatrie,
25:40pour quand des gens peuvent venir,
25:42disons, un malade peut venir dans la clinique,
25:44vient dispenser un petit peu de sang,
25:46quelque chose comme ça. Là-même, cette personne médicale-là,
25:48les gens commencent à s'identifier s'il y a un problème.
25:50Alors, c'est ça que nous devons faire.
25:52Les gens concernent tous les gens.
25:54Alors, identifier,
25:56si c'est quelqu'un qui est à risque,
25:58ou si c'est quelqu'un qui a une bonne santé mentale,
26:00c'est le début. Pas un psychiatre ou quelqu'un d'autre.
26:02Si c'est quelqu'un qui est malade, fou, foulle,
26:04un psychiatre, il peut aggraver ce problème-là.
26:06Il peut aggraver ce problème-là, pour ça.
26:08Et la santé mentale,
26:10qu'apparemment, prenne de belles complications.
26:12Ah oui, comme l'infection, suicide.
26:14Grande complication.
26:16Plus dangereuse
26:18d'ultimer.
26:20Alors, nous faisons une pause,
26:22après nous continuons l'émission.
26:26Top FM, Mid-Morning Show.
26:56Samedi, le 25 janvier,
26:58le Souffrane Marina,
27:00pour une grande galanite qui est organisée
27:02par Top FM.
27:04Les ilois pour en place, pour la Raquel,
27:06et pour la suite, DJ pour continuer.
27:08Samedi, le 25 janvier,
27:10le Souffrane Marina,
27:1221h30.
27:14Billets, il y a 350 rubis seulement.
27:16Pour réservation ou téléphone low,
27:1821 21
27:20ou envoyez un WhatsApp
27:225 255 0606.
27:26Ra-tin-tin, ra-tin-tin,
27:28titan balou, pis si la forêt.
27:30Mais quitte les mots, fais-moi paix,
27:32car je m'en salade.
27:48Samedi, le 25 janvier,
27:50à partir cet été soir,
27:52dans le Souffrane.
27:54Samedi, le 25 janvier,
27:56le Souffrane Marina,
27:58pour une grande galanite qui est organisée
28:00par Top FM.
28:02Les ilois pour en place, pour la Raquel,
28:04et pour la suite, DJ pour continuer.
28:06Samedi, le 25 janvier,
28:08le Souffrane Marina,
28:10pour une grande galanite qui est organisée
28:12par Top FM.
28:14Les ilois pour en place, pour la Raquel,
28:16et pour la suite, DJ pour continuer.
28:18Samedi, le 25 janvier,
28:20le Souffrane Marina,
28:22Samedi, le 25 janvier,
28:24le Souffrane Marina, 21h30.
28:26Joyeux Noël!
28:28Billets, il y a 350 rubis seulement.
28:30Pour réservation ou téléphone low,
28:32213-21-21
28:34ou envoyez un WhatsApp
28:365-255-0607.
28:38Rat-tin-tin, rat-tin-tin,
28:40rat-tin-tin, titan balou,
28:42pis si la forêt.
28:44Mais quitte les mots, fais-moi paix,
28:46car je m'en salade.
28:52Les symptômes d'Ingues commencent par être entraînés.
29:12Avec nos 4 invités,
29:14nous voulons mettre l'accent sur la santé mentale.
29:16Et juste avant la pause,
29:18nous faisons cause d'une complication,
29:20surtout du suicide.
29:22Et là, justement, question,
29:24mon père dit à une proche,
29:26dans des circonstances horribles,
29:28de mettre fin à ses jours.
29:30Et nous voulons savoir,
29:32est-ce que vous pensez,
29:34comme s'ils ont planifié ça,
29:36ou bien, parce qu'ils n'ont rien fait,
29:38peut-être qu'il n'y a aucun signe,
29:40symptôme, qu'il est un peu déprimé.
29:42Alors, comment ça passe dans la tête
29:44d'une personne qui peut,
29:46peut-être en tant que spécialiste médecin,
29:48au fait,
29:50c'est un très bon commentaire,
29:52mais malheureusement,
29:54pour répondre à ça, c'est difficile,
29:56parce qu'il n'y a pas trop la personne,
29:58pas qu'à l'âge de la personne,
30:00il y a des problèmes qu'il faut faire.
30:02Est-ce qu'il y a des suicides, ou bien non?
30:04Normalement, quand on planifie,
30:06il y a deux façons qu'on peut commettre un suicide
30:08quand on a un problème mental.
30:10Il y en a un qui est spontané,
30:12qui ne se trouve pas capable,
30:14qui prend une décision urgente, immédiate,
30:16et il fait quelque chose qu'il pensait
30:18qu'il pouvait faire le suicide.
30:20C'est pour ça qu'on peut pas se regretter.
30:22Par contre, il y a l'autre type
30:24de personnes qui, lui,
30:26depuis longtemps, il peut avoir un problème
30:28de santé mentale, il a une dépression,
30:30il est anxieux, il a un problème
30:32économique qui s'accumule,
30:34il commence à planifier
30:36ce qu'il peut faire.
30:38J'ai un de mes collègues,
30:40un docteur anesthésiste,
30:42qui sont
30:44parents,
30:46lycéens, médecins spécialistes
30:48dans l'Angleterre,
30:50qui travaillent très bien là-bas.
30:52Leur parent, dans l'Angleterre, il gagne
30:54un cancer, stage 4.
30:56C'est un docteur, un spécialiste
30:58là-bas, il est opéré dans l'Angleterre.
31:00Madame-là, bien là-bas,
31:02sa opération,
31:04elle passe bien, mais malheureusement,
31:06elle a toujours eu un séquel. Elle peut vivre bien.
31:08Un beau jour, elle décide de retourner à Maurice.
31:10Le cousin de son parent,
31:12il reste dans la maison,
31:14mon collègue,
31:16qui est anesthésiste,
31:18il mange bien, il s'assoit, il blague.
31:20Le lendemain,
31:22il demande à sa famille
31:24si c'était le tel fruit pour lui.
31:28La personne est sortie.
31:30Quand la personne est retournée,
31:32il crie ce nom, il ne la trouve plus.
31:34Là-haut, il trouve la personne,
31:36il commet l'irréparable.
31:38Donc ça, c'est quelque chose qu'il planifie.
31:40Il planifie.
31:42Donc il y a deux façons
31:44qu'on finalise les choses, malheureusement.
31:46On n'est pas capable de dire quoi.
31:48Bon, la personne, là-haut,
31:50elle ne trouve pas ses symptômes.
31:52Parce qu'elle ne peut pas le trouver.
31:54Les gens qui le trouvent, peut-être pas le remarquer.
31:56Dans le monde actuel, maintenant,
31:58c'est aussi important
32:00de découvrir ses symptômes,
32:02ses problèmes
32:04de maladie mentale
32:06qu'elle fasse un test-analyse
32:08de son sang chaque année.
32:10Oui. Alors, docteur, vous anesthésiste,
32:12vous surtout endormir, crever les gens.
32:14Alors, un quelqu'un
32:16qui fait une tentative de suicide,
32:18comme un docteur l'expliquait,
32:20vous regrettez, vous voulez vivre.
32:22Et,
32:24est-ce que vous pensez,
32:26ces gens-là, ils ont tendance
32:28à recommencer, à rechuter.
32:30Si une fois il est mort,
32:32s'il ne prend pas compte,
32:34ou ne commence pas à le traiter,
32:36ou ne commence pas à faire de la psychothérapie,
32:38il pourrait chuter, bien sûr.
32:40Oui, malheureusement.
32:42Moi, je suis content qu'on mentionne l'anesthésie,
32:44pour vous dire qu'il n'y a pas de complications
32:46qui peuvent arriver quand on endormit
32:48une malade qui n'a pas de santé mentale.
32:50Une malade qui n'a pas de santé mentale,
32:52une malade qui prend des médicaments,
32:54une malade qui est dépressif
32:56peut prendre un antidépressant,
32:58une malade anxieuse peut prendre un anxiolytique.
33:00Il n'y a pas de médicaments dans ce groupe-là.
33:02Et, pour endormir l'autre,
33:04encore dans ce groupe-là,
33:06il y a des malades qui prennent des substances,
33:08qui abusent des substances,
33:10qui prennent la drogue, l'alcool.
33:12Pour endormir l'autre,
33:14il y a les autres les plus difficiles
33:16qui sont les plus pénibles.
33:18Parce qu'ils nous attendent.
33:20Quand ils sont levés, ils sont hallucinés,
33:22ils sont violents.
33:24Ils nous font tellement désordre
33:26qu'ils nous levent pas de docteur.
33:28Ils nous attendent.
33:30C'est pour ça qu'il est important
33:32qu'on prépare l'autre
33:34sans d'autres médicaments,
33:36des médicaments plus appropriés
33:38pour diminuer cette complication.
33:40Alors, la situation à Madagascar,
33:42est-ce que vous voyez justement,
33:44au niveau de la santé mentale,
33:46ça diminue les cas?
33:48Comment ça se passe?
33:50Je ne pense pas.
33:52Comme on l'a dit,
33:54c'est un peu le problème économique.
33:56Je pense que c'est plus
33:58dans ce sens-là.
34:00Mais toute la population
34:02est concernée là-dessus.
34:04Il y a beaucoup de sensibilisations
34:06qui sont faites.
34:08Je pense que chacun,
34:10chaque partie prenante
34:12prend sa responsabilité
34:14pour y remédier.
34:16Oui, en tant qu'assistant-gouverneur,
34:18ça va mieux là.
34:20Justement, au sein des autres clubs,
34:22vous faites tout pour sensibiliser
34:24le public au niveau de la santé mentale.
34:26Oui, depuis l'année dernière,
34:28il y a eu beaucoup de campagnes
34:30de sensibilisation.
34:32Dans tous les clubs du district,
34:34ils ont participé.
34:36Tous les pays ont participé
34:38le même jour.
34:40Et après, dans le club final,
34:42dans l'école, dans l'institution.
34:44Donc, dans le district,
34:46ils sont tous bien impliqués.
34:48Oui, et vous pensez qu'il y a pourtant
34:50déjà, dès l'école même, sensibilisation
34:52avant ce genre-là.
34:54C'est ça. Je fais beaucoup
34:56dans mon collège, dans l'école,
34:58pour sensibiliser les gens,
35:00justement pour qu'ils s'écoutent
35:02et qu'ils aient en tête
35:04des risques énormes.
35:06Comme un camarade,
35:08on peut dire qu'il y a des enfants tranquilles
35:10et qu'ils sont tous à la taquinerie,
35:12mais ils ont le même problème.
35:14C'est comme ça depuis l'école.
35:16Oui. Alors, autre question.
35:18Justement, traitement,
35:20à part médicaments,
35:22d'abord le traitement en général
35:24pour la santé mentale.
35:26Le traitement vient en deux phases,
35:28dépendant de la situation,
35:30de la problème de santé mentale.
35:32Il y a plusieurs façons
35:34qu'il y ait une maladie de santé mentale.
35:36Comme le docteur l'a fait dire,
35:38la dépression.
35:40C'est une des causes les plus importantes
35:42quand il y a un problème.
35:44Après, les gens anxieux,
35:46les neuroses,
35:48les gens qui ont de la boulimie ou de l'anorexie.
35:50Ils mangent trop beaucoup
35:52soit l'un ou l'autre.
35:54Après, bien sûr,
35:56il y a d'autres façons,
35:58d'autres problèmes,
36:00c'est l'alcoolisme ou l'abus de substances.
36:02L'alcoolisme, beaucoup de gens ne le reconnaissent pas.
36:04Mes camarades ne le reconnaissent pas.
36:06Il y a des gens qui boivent un verre
36:08dans une semaine.
36:10Doucement, ils commencent à boire 3 verres par semaine.
36:12Après, ils boivent 3 verres par jour.
36:14Donc, tout doucement,
36:16les parents sont dans l'alcoolisme
36:18sans réaliser qu'ils sont dans l'alcoolisme.
36:20Quand on ne peut pas boire plus,
36:22quand on n'a pas envie d'appeler,
36:24on a un problème.
36:26On trouve le problème.
36:28Donc, tout le bon traitement dépend
36:30de qui digère parce qu'on est affecté
36:32par la santé mentale.
36:34Par exemple,
36:36tout le temps, on ne commence pas par la psychothérapie.
36:38Il y a un psychologue causé.
36:40Il y a 3 façons qu'il y a un psychologue causé.
36:42Une, face to face.
36:44Deuxièmement, il est lié en groupe.
36:46Beaucoup de gens sont ensemble.
36:48Il y a des groupes d'alcool pour pouvoir boire de l'alcool.
36:50Il y a des cigarettes également.
36:52Donc, c'est lié en groupe.
36:54Chacun raconte ses histoires.
36:56Il y a une face to face.
36:58Il raconte ses histoires au psychologue.
37:00Le psychologue écoute-les.
37:02Le psychologue dit qu'il y a des trucs qu'il faut faire pour réparer.
37:04Donc, il y a 3 types de psychothérapie
37:06qu'il faut faire.
37:08Quand ça ne marche pas,
37:10le plus avancé, c'est le traitement médical.
37:12Le traitement médical, c'est un psychiatre qui le met.
37:14Justement,
37:16il y a un traitement dépendant
37:18pour les tablettes qui ne peuvent pas dormir.
37:20Est-ce qu'il est capable d'aider
37:22à la longue, ou est-ce qu'il devient un addict?
37:24Il y a un traitement,
37:26bien sûr.
37:28C'est le plus beau.
37:30Je deviens un addict après.
37:32C'est vrai.
37:34Mais aujourd'hui, il y a beaucoup de médicaments qui peuvent changer.
37:36Il y a beaucoup de médicaments
37:38qui font agir vite et
37:40finir vite aussi.
37:42C'est dépendant.
37:44Le traitement, c'est une tablette
37:46qui fait
37:48le sommeil, qui tient l'anxiété.
37:52C'est ça.
37:54D'accord.
37:56On arrive presque à la fin de l'émission.
37:58On fait un tour de table.
38:00Je me tourne vers Madame.
38:04Vous êtes à Maurice pour quelques jours.
38:06La grande soirée aura lieu
38:08ce soir.
38:10Qu'est-ce que vous auriez voulu ajouter?
38:12Merci.
38:14Je pense que tout a été
38:16dit.
38:18Je pense qu'il faut aller
38:20plus sur la
38:22sensibilisation de la population
38:24même et de leur faire
38:26comprendre que
38:28ce volet de santé mentale
38:30n'est pas l'affaire de psychologues
38:32ni de psychiatres. C'est l'affaire
38:34de tous. Je vous remercie.
38:36C'est moi qui vous remercie,
38:38Madame. Et l'assistant
38:40gouverneur, M. Edmond.
38:42Oui, donc
38:44moi, je vais dire
38:46qu'il faut que les clubs
38:48protoriens du district
38:50continuent à faire
38:52des campagnes de sensibilisation
38:54parce que vraiment,
38:56depuis l'année dernière, on voit qu'il y a
38:58les retours que nous avons eus.
39:00C'est efficace.
39:02Et vous, en tant que président, docteur?
39:04En tant que président,
39:06bien sûr, nous faisons du travail.
39:08Je sensibilise le public
39:10ici à Maurice
39:12pour que
39:14nous ne parlions pas de cela tout seul.
39:16En même temps, je veux dire
39:18qu'il n'y a pas de traitement médical
39:20pour ce problème-là, mais
39:22le traitement, autrement,
39:24qui n'est pas médicalement.
39:26Pas qu'il soit tout seul,
39:28pas qu'il soit isolé.
39:30Il faut faire des exercices physiques,
39:32faire nager, marcher,
39:34faire de la société,
39:36c'est mon hobby,
39:38pour tenir l'environnement tout seul,
39:40pour gagner cette sensation-là.
39:42Je suis content de ce qu'elle nous a fait encore.
39:44De ce plateau-là, plusieurs fois,
39:46j'ai écouté le docteur Cossé
39:48dans mon ancienne émission
39:50sur le projet de mille jours.
39:52Depuis le début de la grossesse
39:54jusqu'à l'âge de 10 ans.
39:56Pendant qu'il y a une madame enceinte,
39:58un bébé encore en dents,
40:00si la madame la stressait,
40:02ce niveau de cortisol montait.
40:04C'est le cortisol qui affectait ce bébé-là.
40:06Quand ce bébé-là pouvait grandir,
40:08il avait un problème de santé mentale.
40:10C'est vrai.
40:12Tout le temps, on pensait
40:14à une madame qui est hystérique.
40:16Jamais on pensait qu'elle était hystérique.
40:18C'est peut-être hystérique.
40:20Comme je suis jeune docteur,
40:22je ne comprends pas qui diagnose,
40:24peut-il faire mal à son ventre ?
40:26Diagnose, c'est hystérie.
40:28C'est un mot hystérique.
40:30C'est un mot hystérique.
40:32C'est hystéra.
40:34C'est le mot grec de l'utérus.
40:36Longtemps, au 15e, 16e siècle,
40:38on pensait que l'utérus
40:40pouvait voyager.
40:42L'utérus voyageur.
40:44Alors que la madame peut voyager,
40:46elle est bien hystérique.
40:48Heureusement, tu viens de changer.
40:50Le mot de la fin pour vous, docteur.
40:52Nous nous retrouvons demain prochain
40:54pour le thème.
40:56Deux, trois choses avant de vous dire merci.
40:58La première chose que vous pourriez réaliser
41:00c'est qu'après la pandémie de COVID,
41:02l'incidence de la santé mentale
41:04a augmenté drastiquement.
41:06La pandémie a affecté
41:08beaucoup de monde,
41:10que ce soit monsieur ou madame.
41:12Elle est encore bien affectée.
41:14Donc, nous devons nous ressaisir
41:16pour combattre le problème
41:18de la santé mentale.
41:20Et tout le temps, je dis toujours
41:22comment on s'y depuis l'école primaire.
41:24L'école secondaire.
41:26Comment un jeune gouverneur
41:28peut faire campagne de sensibilisation,
41:30nous peut faire dire aux grands du monde,
41:32nous peut faire dire aux grands plateaux.
41:34Mais il est très important quand on fait dire
41:36aux enfants de l'école.
41:38Quand les enfants de l'école comprennent
41:40qu'il y a un expert qui explique la santé mentale,
41:42c'est plus facile pour ces enfants
41:44de dire à ses camarades,
41:46moi j'ai un problème,
41:48moi j'ai un problème dans la case,
41:50mon papa vient me battre,
41:52ou bien nous payons assez d'argent dans la maison,
41:54j'ai un problème financier,
41:56je n'ai pas le traitement qu'il y a depuis.
41:58Donc, le commencement,
42:00sensibilisation,
42:02l'éducation, les besoins commencent
42:04dans l'école.
42:06Il faut aider beaucoup pour combattre
42:08le problème de santé mentale plus tard.
42:10Et puis sur la moitié de la fin,
42:12mon remercie à vous et la direction du TPFM
42:14pour l'invitation, surtout pour
42:16le Rotary, c'est un jour
42:18très grand pour nous, nous vous remercions beaucoup
42:20pour nous avoir invité sur le plateau
42:22aujourd'hui, pour faire une causerie
42:24sur le Rotary et également
42:26sur la santé mentale. Un plaisir.
42:28Merci madame et messieurs.
42:54Samedi,
42:56les 25 janvier,
42:58à partir cet été soir,
43:00dans le Suffren.
43:02Hôtel & Marina d'Aujourd'hui,
43:04TPFM organisé.

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