• il y a 19 heures

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00:00Oh là là, c'est des grades putain de sa mère !
00:10En fait, c'est très compliqué parce que l'Ukraine manque terriblement d'hommes
00:14et cette jeunesse veut que Poutine dégage, mais en même temps, elle ne veut pas se battre.
00:18Aujourd'hui, le centre de ville de Kiev ressemble au Marais à Paris.
00:23Les gens sont habillés de la même manière, très fashion, avec un lifestyle très à l'occidental.
00:29C'est pour ça qu'il y a un énorme contraste entre la ville de Kiev,
00:34la vie à Kiev et ce qui se passe à l'Est.
00:43Parce qu'à l'Est, c'est vraiment la boucherie, c'est la boucherie que...
00:48C'est une des plus grosses boucheries que le monde ait jamais connue,
00:51ce qui se passe là aujourd'hui en Ukraine.
00:52Mais c'est vrai qu'il y a quelques kilomètres à Kiev, c'est les oiseaux qui chantent,
00:57les jeunes qui boivent des bières en terrasse.
01:02Ils sont dans une certaine insouciance, une certaine nuance.
01:05Ils ne veulent plus de cette guerre.
01:06Il y a comme une espèce de déni de la part de cette jeunesse.
01:10Pas celle que j'ai filmée, parce que celle que j'ai filmée, c'est la jeunesse de Kharkiv.
01:14Kharkiv, c'est à 25 kilomètres du front.
01:16Donc, eux, ils sont toute la journée sous les bombes, etc.
01:19Ils sont vraiment dans la guerre.
01:21Le bilan humain est accablant.
01:23On parle d'au moins 80 000 tués, 400 000 blessés
01:27et 10 millions de déplacés.
01:31La jeunesse que j'ai rencontrée, ils veulent que Poutine recule.
01:36Mais bon, c'est en fait, c'est très compliqué,
01:39parce que l'Ukraine manque terriblement d'hommes.
01:42Et cette jeunesse veut que Poutine dégage, mais en même temps, elle ne veut pas se battre.
01:46Donc, il n'y a en fait personne, plus personne ne sait trop quoi faire.
01:51Et c'est pour ça que Zelensky, le gouvernement de Zelensky,
01:55est obligé de baisser l'âge de la mobilisation
01:58et d'augmenter les patrouilles de recrutement, etc.
02:02Il manque cruellement d'hommes.
02:03Vous imaginez 1200 kilomètres de lignes de front sur des champs, c'est que des champs.
02:08En fait, tous les jeunes que j'ai interviewés, sans exception,
02:11n'ont pas de futur, n'ont pas visualisé leur futur et ne le visualisent pas.
02:17Ils me disent tous, on verra après la guerre.
02:19Pour l'instant, j'en sais rien.
02:20Il y a vraiment, mais je vous assure qu'il n'y a aucun jeune que j'ai interviewé
02:24qui ne m'a pas sorti ce même discours.
02:26Ils sont paralysés par cette guerre.
02:29Leur vision de leur futur est paralysée par la situation.

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