Les négociations entre distributeurs et multinationales s'intensifient, avec des hausses de prix demandées par les marques face à l'inflation. Les consommateurs doivent s'attendre à des variations de prix, certains produits comme le café et le chocolat augmentant, tandis que d'autres, comme les pâtes, pourraient baisser.
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00:00Pour les distributeurs, pas de doute, les prix doivent baisser dans les rayons, car l'inflation est derrière nous.
00:05« On est dans une période de négociation avec toutes ces grandes multinationales.
00:09Aujourd'hui, on va leur dire qu'on va chercher des vraies baisses, parce qu'il y a quand même des boîtes, des marques principalement, qui ont vraiment déconné. »
00:19Mais les marques, elles, réclament des hausses de prix en moyenne de 4%.
00:23Argument avancé, les prix des matières premières, des coûts de production et de la transition écologique ont augmenté.
00:30« On a besoin, en tant qu'entreprise, de soutenir nos agriculteurs, de continuer à produire en France.
00:35Et sans ces hausses, nous ne pourrons pas continuer à les soutenir.
00:40Et donc, c'est irresponsable de la part de la distribution de ne pas accepter de revaloriser les tarifs. »
00:47La fin des négociations est fixée au 1er mars, mais les consommateurs peuvent déjà s'attendre à des variations différentes d'un rayon à l'autre.
00:55« Il est évident que café, chocolat, jus d'orange, ce sera à la hausse.
00:59Mais si vous allez sur les pattes, ça risque d'être à la baisse.
01:01Et malheureusement, comme le dit l'expression, les hausses de prix prennent souvent l'ascenseur,
01:05mais les baisses de prix prennent beaucoup plus l'escalier. »
01:08Le ministère de l'Agriculture appelle chacun des acteurs des négociations à faire un effort
01:13pour privilégier la création de valeur plutôt que la guerre des prix.