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Les insoumis imputent la fracture du Nouveau Front populaire (NFP) au Parti socialiste (PS) après son refus de voter la motion de censure contre le gouvernement de François Bayrou le 16 janvier dernier.

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Transcription
00:00Moi, ce que je dis, c'est que l'outrance en politique, l'outrance verbale en particulier,
00:04ça n'a pas sa place quand les enjeux sont ailleurs.
00:06Aujourd'hui, l'enjeu, c'est pas de savoir qui on va insulter, c'est de savoir comment
00:13est-ce qu'on fait pour faire une alternative crédible et qui puisse gagner face au Rassemblement
00:17national en 2027.
00:18Donc, si Jean-Luc Mélenchon veut aller perdre tout seul, ça ne sera pas mon combat.
00:22Par contre, si on veut construire le chemin d'une candidature commune, qui est la seule
00:26manière de faire un barrage à une candidature probable d'un Édouard Philippe et de l'autre
00:33côté à Marine Le Pen, alors il faut y travailler.
00:35Mais ce n'est pas avec de telles violences, de tels propos qu'on s'en sortira.
00:40Moi, je crois qu'on peut avoir des divergences politiques et nous en avons aujourd'hui à
00:45gauche sur la stratégie, mais évidemment que sur le fond, il peut y avoir des rapprochements.
00:50Et c'est vrai que moi, je ne partage pas cette violence que peut avoir Jean-Luc Mélenchon
00:56à l'égard du Parti socialiste.
00:57Aujourd'hui, on n'est pas d'accord, mais ce n'est pas pour autant qu'on doit en faire
01:00un objet de violence politique.
01:02Vous parlez de la présidentielle, mais sauf surprise, rebondissement, c'est dans deux
01:05ans.
01:06D'ici là, comment vous allez réussir à travailler ensemble ? Vous le pouvez encore ?
01:09Mais vous savez, on va avoir, par exemple, jeudi prochain, la niche du groupe socialiste
01:13à l'Assemblée nationale.
01:14Ça sera l'occasion de discuter de sujets concrets, comme la question du repas à un
01:19euro, comme la question des soignants à l'hôpital qui sont en nombre insuffisant, comme la question
01:23des pannes d'ascenseur.
01:24Des sujets très concrets.
01:25Et bien, est-ce que vous croyez que sur ces sujets-là, la gauche va se diviser ? Non.
01:28Non.
01:29Et donc, nous allons continuer, évidemment, à avancer de concert sur des sujets du quotidien,
01:34à parler de la revalorisation des salaires, à parler de la question du pouvoir d'achat
01:38ou des retraites.
01:39Et sur ça, je ne crois pas qu'il y ait de division.
01:41En tout cas, je ne l'espère pas.
01:42J'espère que nous avons un même sens de l'intérêt commun.
01:44Et s'il n'y a pas de gauche qui sait s'unir sur ces sujets-là, alors, dans ce cas-là,
01:48nous sommes en effet la gauche la plus bête du monde.
01:50Et je le dis aux collègues insoumis, sortez de cette violence et rentrez dans l'idée
01:57qu'on peut avoir des victoires concrètes au quotidien.
01:59C'est comme ça qu'on construira la suite.
02:00Et ce n'est pas en étant dans une hypothèse où c'est Jean-Luc Mélenchon le seul candidat.
02:04Et pour le reste, rien n'est possible.

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