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Le Premier ministre israélien a fait savoir, via son cabinet dimanche matin, que la trêve, qui doit débuter à partir de 7h30 dans la bande de Gaza, ne commencera pas tant que la liste d'otages attendue n'a pas été donnée par le Hamas. Celui-ci a affirmé dans un communiqué qu'il avait bien l'intention de respecter l'accord prévu avec Israël mais a reconnu un retard dans la fourniture des noms des otages devant être libérés, et ce "pour des raisons techniques sur le terrain."

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Transcription
00:00À 7h30, heure française, la trêve doit débuter au Proche-Orient entre Israël et le Hamas.
00:06C'est l'accord qui a été signé dans la nuit de vendredi à Samedi.
00:10Sauf qu'à une demi-heure du début de ce cessez-le-feu, Benyamin Netanyahou annonce que cette trêve,
00:15ce cessez-le-feu n'aura pas lieu si le Hamas ne communique pas la liste des otages qui doivent être libérés aujourd'hui.
00:22En tout, 33 otages doivent être libérés dans cet accord. Trois doivent l'être dès aujourd'hui.
00:28Et avec nous, Guillaume Ancel, ancien officier, chroniqueur de guerre et auteur de Saint-Cyr à l'école de la Grande Muette chez Flammarion.
00:34Guillaume, on comprend bien qu'il y a eu du retard dans cette communication de liste de la part du Hamas vers l'État d'Israël et que tout est menacé.
00:41En fait, depuis le début, Benyamin Netanyahou est plutôt hostile en réalité à ce cessez-le-feu, notamment vis-à-vis de son extrême droite.
00:50Et donc, il essaye de montrer qu'il est prêt jusqu'au bout à remettre en cause ce cessez-le-feu.
00:55Mais en réalité, c'est Donald Trump qui l'a imposé. Donald Trump, on a besoin pour son investiture.
01:00Donc, au pire, il sera retardé de quelques heures. Je ne pense pas que Netanyahou a les moyens d'humilier Donald Trump au moment où il va rentrer en fonction aux États-Unis.
01:09Et par conséquent, bien sûr que la trêve aura lieu à un moment ou à un autre. On est un peu dans la dernière épreuve de force.
01:15Et il faut s'attendre à des violations assez fréquentes de ce cessez-le-feu, ce qui ne veut pas dire que la dynamique ne soit pas engagée de stopper progressivement les combats.
01:25Donc non, ce n'est pas une remise en cause du cessez-le-feu. Je dirais que c'est plus un retard, je n'ose pas dire, à l'allumage dans ces circonstances.
01:32Mais très clairement, c'est toujours compliqué et très tendu au début où on veut stopper 15 mois de guerre, plus de 100 000 bombardements sur la bande de Gaza.
01:42Est-ce qu'on peut imaginer que cette trêve n'ait pas lieu, où on sait qu'elle va vraiment juste être décalée ?
01:48Pour moi, c'est impossible parce que ce serait une humiliation à Donald Trump.
01:52Donald Trump, pendant toute la campagne électorale, l'a expliqué qu'il allait stopper la guerre. Il a annoncé le premier cette trêve.
01:58On n'imagine pas deux secondes dire « finalement, je vous l'ai annoncé, mais on va faire la fête parce que ça ne marchera pas ».
02:05Donc oui, cette trêve aura lieu, peut-être avec retard, mais elle aura lieu.

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