L'ancien Premier Ministre, Edouard Philippe, joue la carte de la franchise et de la sincérité face à la maladie qu'il affronte depuis plusieurs mois. Et ct le cas une fois de plus, quand il est interrogé sur ses cheveux noir corbeau qu'il affiche désormais sur les plateaux télé, alors qu'auparavant il était chauve.
Face aux rumeurs d'implants ou de teinture ratée il s'explique en toute franchise :
"J’ai vécu le fait d’avoir l’alopécie qui n’était ni dangereuse, ni contagieuse, ni douloureuse, mais visible. Très visible. Et je peux dire, parce que je l’ai vécu, que perdre tous ses cheveux et tous ses poils, c’est tout sauf neutre. Ça change votre aspect, votre visage, le regard que vous avez sur vous-même et que les autres ont sur vous. Ce n’est pas rien.
En juin dernier, ça a commencé à repousser, sans traitement ni opération. Ça m’a fait drôle. J’ai l’impression de revivre ma puberté. Et il se trouve que les cheveux qui repoussent sont noirs. Ma fille m’a dit : C’est le retour du panda ! Et ça l’a bien fait marrer. Je suis en quelque sorte revenu d’entre parmi les chauves."
Le maire du Havre a subi deux maladies auto-immunes distinctes, en à peine quatre ans. D'abord un vitiligo, une maladie de peau qui s'est manifestée par le blanchissement soudain de sa barbe et de sa chevelure. Puis une alopécie, qui a provoqué la chute de sa barbe, une partie de ses cheveux, et surtout ses sourcils.
"Quand vous êtes un garçon et que vous avez 52 ans, que vous perdiez vos cheveux, tout le monde s'en fout", estime-t-il en 2023 sur TF1, relevant en revanche que "c'est les sourcils qui sont surprenants".
L'ancien Premier ministre a constaté que ces changements soudains dans son apparence généraient des questions quant à son état de santé :
"Je ne peux pas faire comme si ça n'existait pas, (...) parce qu'il y a plein de gens, quand ils me voient, qui se demandent si ce ne serait pas une maladie très grave".
Edouard Philippe martèle que "ça n'a aucune espèce de gravité, ce n'est pas douloureux, c'est comme ça". "Maintenant, c'est fini", sourit le président du parti Horizons à propos de sa dépigmentation, effet du vitiligo, "normalement ça ne bougera plus".
Face aux rumeurs d'implants ou de teinture ratée il s'explique en toute franchise :
"J’ai vécu le fait d’avoir l’alopécie qui n’était ni dangereuse, ni contagieuse, ni douloureuse, mais visible. Très visible. Et je peux dire, parce que je l’ai vécu, que perdre tous ses cheveux et tous ses poils, c’est tout sauf neutre. Ça change votre aspect, votre visage, le regard que vous avez sur vous-même et que les autres ont sur vous. Ce n’est pas rien.
En juin dernier, ça a commencé à repousser, sans traitement ni opération. Ça m’a fait drôle. J’ai l’impression de revivre ma puberté. Et il se trouve que les cheveux qui repoussent sont noirs. Ma fille m’a dit : C’est le retour du panda ! Et ça l’a bien fait marrer. Je suis en quelque sorte revenu d’entre parmi les chauves."
Le maire du Havre a subi deux maladies auto-immunes distinctes, en à peine quatre ans. D'abord un vitiligo, une maladie de peau qui s'est manifestée par le blanchissement soudain de sa barbe et de sa chevelure. Puis une alopécie, qui a provoqué la chute de sa barbe, une partie de ses cheveux, et surtout ses sourcils.
"Quand vous êtes un garçon et que vous avez 52 ans, que vous perdiez vos cheveux, tout le monde s'en fout", estime-t-il en 2023 sur TF1, relevant en revanche que "c'est les sourcils qui sont surprenants".
L'ancien Premier ministre a constaté que ces changements soudains dans son apparence généraient des questions quant à son état de santé :
"Je ne peux pas faire comme si ça n'existait pas, (...) parce qu'il y a plein de gens, quand ils me voient, qui se demandent si ce ne serait pas une maladie très grave".
Edouard Philippe martèle que "ça n'a aucune espèce de gravité, ce n'est pas douloureux, c'est comme ça". "Maintenant, c'est fini", sourit le président du parti Horizons à propos de sa dépigmentation, effet du vitiligo, "normalement ça ne bougera plus".
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00:00Patrick, vous êtes heureux. Vous êtes heureux de la présence d'Edouard Philippe, assez à vous.
00:04Très, et j'espère qu'il en est de même pour notre invité dont l'avenue ce soir devrait stopper au moins provisoirement le cycle rituel des éditoriaux et des lamentations sur le thème
00:13« Mais où est donc passé Edouard Philippe ? Peut-on vraiment se préparer au combat en restant planqué ? »
00:17Ou en sont les changements majeurs, systémiques, le plan massif auquel il disait travailler à la fin de l'été ?
00:23Le seul candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle, ça fait bizarre de dire cela parce qu'on a l'impression que vous êtes une armée à en rêver et à vous préparer,
00:33mais à regarder de près, c'est vrai, vous êtes le seul à l'avoir dit. L'unique candidat déclaré n'a-t-il donc rien à dire sur les voies de sortie de la crise politique actuelle ?
00:41Vous avez vous-même expliqué qu'on n'était pas très loin d'une crise de régime. Nous en sommes depuis rapprochés du bord de la falaise politiquement et financièrement.
00:51Votre parole est donc attendue. Je sais bien que votre réserve ressemble furieusement à celle de Paul Frankeur, le candidat présidentiel interprété par Melville Poupeau dans la série « Dans l'ombre »
01:01diffusée il y a deux mois sur France 2, série que vous avez co-écrite avec votre ami Gilles Boyer. Il n'y a pas de hasard.
01:06Frankeur qui répugne à descendre dans l'arène médiatique et à courir derrière chaque fait d'hiver ou chaque tumulte d'actualité, mais a trop resté au-dessus de la mêlée.
01:15On finit par disparaître dans les nuages, même si vous êtes en train, en matière de disparition, vous êtes en ce moment largement devancé par Gabriel Attal.
01:23Qu'on espère bien recevoir prochainement sur le plateau de C'est à vous. Alors quelles sont les réponses que vous attendez de l'ancien Premier ministre ?
01:29C'est simple. Le gouvernement Bayrou est engagé depuis lundi dans une négociation cruciale et même existentielle. La chute du gouvernement Barnier ayant montré qu'il n'y avait rien à attendre du RN en matière d'abstention bienveillante,
01:41son successeur a décidé de se tourner vers la gauche avec l'espoir de détacher une partie du nouveau front populaire de son réflexe de censure automatique.
01:51C'est le parti socialiste qui est visé en priorité avec à la manœuvre Éric Lombard, ministre de l'économie avec un cœur à gauche, rocardien comme vous l'avez été,
01:59qui se compare à Spiderman mais dont les chances de succès ne tiennent qu'à un fil. Qu'est-ce qui est sur la table ? Le budget 2025 en priorité.
02:08Éric Lombard a promis des mesures de justice fiscale comme l'avait fait Michel Barnier mais les socialistes ont déjà dit que ça ne suffirait pas.
02:16Ils réclament ce qu'Olivier Faure appelle des concessions remarquables, ce qui veut dire en réalité un trophée politique, une mesure à forte portée symbolique,
02:25donc pas un plat de lentilles pour parler comme Jean-Luc Mélenchon, qui pourrait justifier de façon incontestable leur rupture avec les Insoumis et les autres adeptes du chaos.
02:34Ce trophée pour la gauche et cette fois pour toute la gauche, il est toujours le même, c'est la réforme des retraites, celle de l'âge légal à 64 ans.
02:41François Bayrou et ses ministres répètent à leurs interlocuteurs que tout est sur la table, qu'il n'y a aucun tabou, y compris sur l'âge légal.
02:48Ça a été redit par François Bayrou hier à Marie-Lise Léon, la numéro 1 de la CFDT, par Éric Lombard encore aujourd'hui, au communiste Fabien Roussel.
02:56Ce qui est discuté en coulisses et sans doute encore ce soir, puisque les socialistes sont à nouveau reçus à Bercy, ce qui est discuté, c'est bien une suspension de la réforme,
03:05un gel de l'âge de départ à 62 ans et demi. Évidemment, ça coûterait très cher. Politiquement, ce serait un renoncement majeur pour Emmanuel Macron et tous ceux qui ont soutenu cette réforme.
03:15C'est pour ça que je parlais d'un choix existentiel, d'où ma question, la mise au placard ou le gel, la suspension, comme vous voudrez, de la réforme des retraites.
03:23Est-elle le prix à payer pour éviter une crise de régime ?