Arthur Delaporte, député "Socialistes et apparentés" du Calvados, était l'invité de Week-end Soir pour évoquer les relations entre le PS et LFI, ainsi que la non-censure du gouvernement de François Bayrou.
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00:00Écoutez, je n'en pense pas grand-chose puisque je ne l'ai pas lue, je crois qu'elle sort demain et je n'ai pas eu le privilège de l'avant-première, sinon ce que vous en avez raconté à l'instant...
00:09On vous donne une citation, le Premier ministre doit respecter ce qu'il a promis, à ces conditions je ne censurerai pas le gouvernement.
00:15Écoutez, moi je ne suis pas comme François Hollande, je ne joue pas cavalier seul, je suis porte-parole d'un groupe.
00:19Et un groupe c'est des décisions collectives qui se jouent à un instant T.
00:24Et ce que nous avons dit et ce que nous avons acté collectivement mardi, c'est que nous ne censurions pas jeudi dernier le gouvernement,
00:32mais que cette non-censure de mardi et de jeudi dernier ne valait pas durablement et qu'il y avait la possibilité d'une censure,
00:41notamment lors du vote du budget, et tout ceci dépendrait d'une part de ce que ferait François Bayrou dans le budget, parce qu'on n'a pas encore les contours.
00:50Je peux vous dire qu'heure après heure, le budget est de plus en plus horrible quand il est en train d'être retricoté.
00:55Au Sénat, on baisse le budget de l'enseignement supérieur, on baisse le budget de la culture, on baisse le budget du sport, on baisse le budget des affaires sociales aussi.
01:03Donc vous voyez ce genre de choses qui se produisent, évidemment qu'on sera extrêmement vigilants là-dessus,
01:07et que le budget qui sortira du Sénat ne pourra pas être le budget que nous censurerons pas, si il est en l'état.
01:15Donc aujourd'hui, contrairement à François Hollande, nous sommes dans un rapport de force avec le gouvernement, et je trouve que ces déclarations sont prématurées.