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Le Premier ministre François Bayrou a annoncé lors de sa déclaration de politique générale ce mardi 14 janvier un "conclave" de renégociation de trois mois entre les partenaires sociaux sur la réforme contestée des retraites. Sans convaincre totalement le PS de ne pas le censurer, après plusieurs jours de tractations.

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Transcription
00:00— Nous sommes dans l'opposition, mais nous avons fait un choix, celui de, malgré tout, rechercher un compromis.
00:07Nous avons, au cours de la semaine passée, beaucoup discuté avec vos ministres et vous-mêmes et cherché sur nombre de sujets
00:14qui touchent à la vie quotidienne des Français à avancer, sur les sujets touchant à leur santé, sur les sujets touchant à leur service public,
00:24sur les jours de carence, sur tous ces sujets qui les inquiètent et sur lesquels vous êtes en partie revenu hier.
00:30Mais vous le savez, la clé de voûte de cette discussion, c'est la réforme des retraites, cette réforme qui est restée comme une blessure
00:39à la fois sociale et démocratique pour les Françaises et les Français. Et donc, vous le savez, ce départ va être progressivement repoussé
00:48à 74 ans. Ce sont les classes populaires, les femmes, les personnes avec des carrières longues, hâchées, pénibles, qui seront les premières pénalisées.
00:58Vous avez annoncé vous-même hier que cette réforme pouvait être, je cite, « plus juste ». Voilà donc un point d'accord entre nous,
01:06car pour nous, cette réforme est terriblement injuste. Vous avez annoncé, et c'est un premier pas, une conférence sociale.
01:13Et celle-ci doit être maintenant transparente, sincère, où tout soit mis sur la table, âge légal, durée de cotisation, pénibilité,
01:22carrière des femmes, source de financement. Et elle ne peut pas se clore, je le dis, elle ne peut pas se clore par un accord ou le retour à la réforme de 2023.
01:34Pour nous, socialistes, le statu quo n'est pas possible. C'est pourquoi, même dans le cas où syndicats et patronats ne trouveraient pas d'accord,
01:44il reviendra alors à la démocratie parlementaire de s'exprimer. Le Parlement doit avoir dans ce cas le dernier mot. Voilà notre position.
01:54— Elle est claire, elle est publique. M. le Premier ministre, à ce stade, le compte n'y est pas. Et vous savez que cette question conditionne notre réponse demain
02:04à une censure qui a été déposée et à laquelle nous répondons en fonction de notre réponse. Merci. — Merci beaucoup, M. le député. Merci beaucoup.

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