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Retrouvez l'édito de Jean-François Achilli

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##L_EDITO_POLITIQUE-2025-01-15##

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Transcription
00:00— Jean-François Aquillie avec nous. Ça va, Jean-François ? — Oui, très bien, merci.
00:04— Vous entendez ? C'était passionnant. — Oui, passionnant. J'ai appris beaucoup de choses.
00:08— François Bayrou, a-t-il réussi son grand oral ? On va pas lui donner une note, mais...
00:15— Bon, écoutez... — Sur la forme, c'était pas terrible. Et sur le fond, bon...
00:20— C'est trou de souris. C'est-à-dire faire en sorte que l'oral, la fameuse déclaration de politique générale, la DPG,
00:27se passe plutôt bien et qu'il n'y ait pas de censure à la sortie. On en est là, aujourd'hui.
00:31Vous savez, les politiques sont censés quand même nous faire regarder la ligne de l'horizon, nous faire rêver, parfois,
00:36dessiner... — On n'a pas rêvé, quand même, là. — Mais personne ne rêve depuis de longs mois.
00:39— Non, personne ne rêve, oui, depuis de longs mois. Et aucun politique ne nous fait rêver. — Non, non, non.
00:43— Je vous dis tout de suite que les choses soient très claires. — Aucun. Et la question était éviter la censure.
00:49Donc nous sommes dans la technique pure. Et effectivement, les insoumis ont besoin des voix du RN.
00:55Ça, c'est la mécanique des choses, désormais. On ne parle plus de projet pour la France. On parle de censure ou pas censure.
01:01Marine Le Pen va attendre le budget. Donc Olivier Fauret a dit hier soir sur TF1 le compte n'y est pas.
01:06Mais le leader socialiste méfie de ses propres électeurs. On en est là. Donc tout le monde est dans une forme d'expectative, Jean-Jacques.
01:16Et effectivement, sur les retraites, notre François Bayrou, eh bien il s'est montré plutôt habile, puisqu'il a refourgué
01:24– passez-moi l'expression – la patate-chose aux partenaires sociaux, qui vont se mettre en conclave.
01:29Ils vont discuter pendant 3 mois. Ils vont... — Mais François Ombril, de la CGC, qui était avec nous ce matin, trouvait ça bien, d'ailleurs.
01:35— Oui, il trouve ça bien, parce qu'il y a un espace de discussion pour les partenaires sociaux en question.
01:39Ils peuvent améliorer ce qui est – on va dire – amendable de l'actuelle réforme des retraites.
01:45Alors il y a cette mission flash que vous avez évoquée, Jean-Jacques Bourdin, de la Cour des comptes, qui est là pour promener le chien.
01:51Les chiffres sont disponibles. Nous savons à peu près de quoi il en retourne. Pas de sujet tabou, a dit François Bayrou.
01:57Mais si ça coince, on en revient à la réforme actuelle. En quoi il a réussi cette histoire ?
02:02C'est qu'au fond, il voulait calmer les socialistes en faisant mine de répondre à leurs exigences.
02:07Mais il n'a pas suspendu la réforme pour autant. Et il n'a pas humilié les Républicains en abrogeant la réforme.
02:13Donc tout le monde se tient un peu en l'air dans l'expectative. On attend. Voilà.
02:17— Il a fait du Bayrou. Il a fait du Bayrou. Mais il se faisait fort quand même de faire revenir les socialistes dans son socle commun.
02:24Pour l'instant, il n'a pas réussi. — Non. Non, il n'a pas réussi. Pourquoi ? Parce qu'au fond, on en est toujours au même point chez les socialistes.
02:31C'est-à-dire qu'un Olivier Faure peut ruer dans les brancards vis-à-vis d'un Jean-Luc Mélenchon qui lui impose sa loi.
02:37Mais il y a les élections qui arrivent. Les municipales... — Ils menacent, d'ailleurs. Mélenchon menace.
02:43— Mélenchon a dit... J'ai noté « discours d'enfumage ». Et il faut que Faure sorte de cet isolement qui divise le nouveau front populaire.
02:52On en est toujours là, Jean-Jacques. — Oui. Et il menace. Et il menace les élus socialistes de présenter des candidats contre eux.
03:01Ce sont des menaces. Et les Français dans tout ça. Le compte n'y est pas pour tous ceux qui s'inquiètent de l'avenir du pays, pas seulement les chefs d'entreprise.
03:08— Les Français. — Les Français. Le spectacle offert par les tribuns – je sais pas si vous avez suivi les interventions des uns et des autres derrière – aura été pathétique.
03:18— C'était pathétique. — Parce qu'en fait, que veulent les Français ? François Bayrou l'a dit. Ils veulent de la stabilité.
03:22Nous voulons tous de la stabilité. C'est normal. On a envie de vivre une vie à peu près paisible, normale et prospère.
03:28Et vous avez les uns et les autres qui accusent à la fois le gouvernement et les autres formations politiques de fabriquer de l'instabilité chronique.
03:38En fait, ce qui se passe, c'est que ces personnalités politiques, les uns et les autres, sont toutes – et parce qu'il y a des effluences qui arrivent – sur leur carrière de dans 2 ans.
03:49Ma petite carrière de dans 2 ans, l'ambition présidentielle. Nous en sommes toujours là. Le pays est en panne.
03:54Nous avons des problèmes de trésorerie immenses, quasiment infranchissables. Et les uns et les autres continuent à faire passer leur stratégie personnelle avant l'intérêt collectif.
04:04— Merci Jean-François. Vous réagissez évidemment. 0826 300 300.

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