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DANS MA BULLE. Dans "À ta mort, ce sera à moi" (éditions Cambourakis), l'auteur de bande dessinées Zerocalcare se penche sur sa relation distante avec son père. "On est deux personnes qui n'arrivent pas à parler entre elles", commente-t-il en se dessinant lui-même à côté de cette complexe figure paternelle, qu'il représente en canard sous l'influence... du film d'animation "Kung Fu Panda".

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Transcription
00:00Je vais dessiner un père et un fils qui sont proches mais qui ne s'entendent pas vraiment.
00:04Je dessine le nez en premier.
00:06C'est légèrement le plus gros du visage, qui déborde et tout.
00:09Et c'est un peu même un repère.
00:11Une fois que j'ai le nez, je sais où je dois mettre les yeux, où je dois mettre la bouche.
00:16Et même la forme de la tête après le corps, c'est mon dos bossu.
00:20Et même pour mon père, comme c'est une espèce de canard, c'est le bec en premier.
00:26Mon père, c'est un canard parce que j'avais vu le film Kung Fu Panda.
00:30J'ai l'impression que le caractère de mon père ressemblait beaucoup à celui du père de Po.
00:34Et après, dans le dessin, on voit que les personnages ne se parlent pas, ils ne se regardent pas.
00:40Parce que c'est un peu la caractéristique de mon rapport avec mon père.
00:43Je l'aime beaucoup, il m'aime beaucoup.
00:45On est père et fils, il n'y a pas de traumatismes terribles et tout.
00:49Mais on est deux personnes qui n'arrivent pas à parler entre elles.
00:52Après, les raisons pour lesquelles on ne parle pas, c'est ce que j'essaie de comprendre même dans le livre.

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