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Le député du Nord et vice-président du Rassemblement National, Sébastien Chenu; ne mache pas ses mots, sur les scènes de liesse, qui ont marqué la disparition de Jean-Marie le Pen. Invité sur Europe 1, l'homme politique a affirmé qu'il s'agissait d'une" bande de connards".

Et de préciser : "Je trouve que globalement la classe politique s'est bien tenue. Et s'est bien, c'est important de le dire. Quand à ceux qui étaient dans la rue, c'est une bande de crados, sans cerveau et sans éducation. C'est une bande de connards et je ne ferai même pas de signalement à la justice car je pense que c'est leur donner beaucoup d'importance.

Vous savez, je crois que les Français, dans leur ensemble ont été horrifiés par cette image..."

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées mardi dans plusieurs villes de France pour célébrer la mort de Jean-Marie Le Pen. À Paris, une foule s'est formée en début de soirée place de la République.

"Au moins un millier de personnes" se sont réunies, d'après le journaliste de France Inter présent sur place. "La jeunesse emmerde le Front national", scandaient des participants dont certains étaient montés sur la statue centrale, alors que d'autres lançaient des slogans antifascistes.

À Lyon, jusqu'à 600 personnes se sont réunies dans le centre-ville, à l'appel de l'ultragauche, afin de "faire la fête" après la mort de Jean-Marie Le Pen, comme le dit l'appel lancé sur le compte Rebellyon, sur X.

Sept personnes ont été interpellées, selon la préfecture du Rhône. Un "attroupement" s'est reformé après la dispersion de la manifestation vers 21 heures, selon les autorités. Des poubelles ont été brûlées et des projectiles lancés sur les forces de l'ordre.

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Transcription
00:00D'abord, je trouve que la classe politique, dans sa globalité, s'est bien tenue.
00:04Et Marine Le Pen le dit aussi dans l'interview, elle a été même assez surprise.
00:08J'en ai parlé avec elle le vendredi soir, je l'ai ôté le vendredi soir,
00:11je lui disais que c'était quand même assez décent, tout le monde était décent, et c'est bien.
00:15Et c'est bien ainsi.
00:16Moi j'ai, comme d'autres, des adversaires politiques...
00:19Mais là, c'est pas la classe politique qui était dans la rue, hein ?
00:21Non mais je pense qu'il faut le dire parce que, quand même, les hommes et les femmes politiques,
00:24on peut leur faire beaucoup de reproches, mais ils savent aussi se montrer responsables, civilisés,
00:28davantage que des gens qui sont probablement, j'allais dire, des petits militants d'extrême gauche,
00:34totalement esservelés, c'est quand même une bande de crados, sans retenue, sans éducation,
00:42et qui, à travers ce qu'ils ont fait à République, témoignent de leur incapacité à s'élever par-delà le décès de quelqu'un.
00:51Puis moi, il y a des choses qui m'ont choqué.
00:52Quand on écrit Marine, Marion, égale, lapidation,
00:58j'aimerais qu'on entende Sandrine Rousseau ou les grandes féministes.
01:02C'est épouvantable de dire ça, de femmes politiques.
01:05Donc ce sont, bon, c'est une bande de connards.
01:07Et vous avez fait un signalement ou pas ?
01:08Est-ce que votre collègue Julien Audoul a fait un signalement, article 40, devant le procureur de la République ?
01:12Sincèrement, ce serait leur donner beaucoup d'importance.
01:14Moi je crois que les Français...
01:15Vous savez, moi je reviens de ma circonscription,
01:17et j'étais à Monchaux-sur-Écaillon, à Holstein, dans les communes de ma circonscription.
01:22Les Français ont été horrifiés par ces images-là.
01:26Scandalisés, quelles que soient leurs opinions politiques.

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