Retrouvez le replay de l'après-course du relais mixte d'Oberhof du 12/01/2025.
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00:00:00Et un podium de plus pour l'équipe de France, Mettelevir Berg était malheureusement trop
00:00:13forte face à Lou Jambonneau sur les skis, on va tenter de comprendre pourquoi avec elle
00:00:18d'ailleurs. Dans quelques instants le podium qui va se mettre en place pour continuer de
00:00:22profiter de ce magnifique dimanche de biathlon et puis le journal du Dakar vous attend à 17h10
00:00:27avant le grand résumé 18h50 et le classico donc à 19h55 entre le Real et le Barça.
00:00:34La Suède qui fête de cette manière là c'est vous dire à quel point c'est un petit miracle
00:00:38pour la Suède et d'ailleurs c'était un scénario complètement dingue sur ce relais
00:00:42mixte à Oberhof. C'est Eric Perrault avec Fabien Claude en direct avec Tanguy.
00:00:47Allez on y retourne pour une réaction Tanguy.
00:00:50Fabien qui nous disait que finalement à Oberhof même quand il n'y avait pas de vent,
00:00:56pas de pluie, pas de neige et grand ciel bleu, il y avait toujours des anneaux de pénalité
00:01:00sur les relais. J'en ai même discuté avec Targé, il a confirmé mon truc, il a dit
00:01:05bah voilà ici il y a quelque chose, c'est pas compliqué de tirer mais il y a toujours
00:01:11des tours de pénalité. En même temps il ne discute qu'avec les mecs qui ont des tours
00:01:13aujourd'hui donc tu m'étonnes qu'ils ont le même bilan. Eric peut se permettre parce
00:01:18que lui il a plutôt bien fait le job, il a rattrapé entre guillemets votre petite
00:01:23bêtise. Ouais ouais c'est sûr après c'est une bêtise mais non volontaire. C'est vrai
00:01:28que comme Eric me disait t'as pas tiré trop vite, j'ai dit bah non je m'applique quoi,
00:01:33j'essaye vraiment de les mettre et aujourd'hui, hier ça rentrait pas, aujourd'hui c'est
00:01:37pas rentré debout et voilà c'est comme ça, c'est une course d'équipe, Eric a fait
00:01:41un beau relais pour nous remettre aussi dans le match et ce qui compte c'est quand même
00:01:46la place au final c'est sûr, c'est vrai que c'est un peu bateau comme phrase mais
00:01:50bon on a quand même joué devant et ça arrivera d'autres fois et il faut prendre ce qu'on
00:01:55a à prendre, une deuxième place en relais, il ne faut pas la banaliser et aujourd'hui
00:01:59ben... Après c'est souvent le cas aussi qu'il y en ait un des fois dans le relais
00:02:02qui foire, je veux dire ça arrive à Fabien aujourd'hui mais encore c'était pas une
00:02:05grosse erreur, ça m'est arrivé l'année dernière je veux dire et puis en général
00:02:09quand on arrive à finir sur le poste et qu'il y en a d'autres qui compensent, chacun
00:02:12son tour. C'est aussi pour ça que les relais c'est attractif quoi. Vous êtes 4 garçons
00:02:18à être montés sur le podium depuis le début de la saison, sur le relais mixte des mondiaux
00:02:22il n'y aura que 2 places, c'est le moment de donner vos arguments. On peut jouer à
00:02:27Chifoumi en direct ? J'espère que vous avez des meilleurs arguments qu'un Chifoumi pour
00:02:32aller chercher le poste. Moi je peux faire le coucher et puis après il y a 4 tirs du
00:02:38coup, j'ai les gars et après on peut changer. Et on laisse le debout à Eric, je crois
00:02:42que vous êtes à 95% de réussite au debout depuis le début de la saison, ça commence
00:02:47à faire des belles stats. Ouais c'est correct comme dirait Juppé, dans la moyenne. Il y
00:02:53a 2 jours vous m'avez dit les stats c'est le passé, l'important c'est le futur. Non
00:02:57c'est vrai, c'est pas parce que j'ai des bonnes stats en debout que demain je tirerai
00:03:00mieux en debout. Chaque jour le biathlon fait qu'on est remis en cause et c'est ça qui
00:03:04est intéressant finalement donc il faut se remettre en question tous les jours et pour
00:03:07l'instant j'ai bien réussi à le faire mais ça peut vite tourner. Merci les garçons.
00:03:11Que c'est quoi la suite ? On va vite sur le podium et ensuite vous partez ce soir ou
00:03:15vous rajoutez une petite soirée à Oberhof ? Non pour nous on sera juste une soirée
00:03:20à Oberhof, je pense qu'on aurait presque aimé voyager ce soir mais le timing était
00:03:25trop compliqué et je crois qu'il y a déjà un bus qui est parti notamment les gars qui
00:03:30étaient remplaçants et qui n'ont pas couru aujourd'hui donc voilà, ça va être un groupe
00:03:34réduit de chaque côté mais je crois qu'Anto il a emmené le jeu de fléchettes donc on
00:03:38va se faire chier ce soir, on va devoir lire quoi. C'est pas mal aussi la lecture. Bonne
00:03:44soirée. Merci. On va les retrouver sur le podium, il est toujours parfait Eric Perrault,
00:03:48c'est impressionnant, la bonne punchline au bon moment, la bonne formule, extraordinaire
00:03:54comme à chaque fois et les bleus qu'on va suivre sur le podium. Roppolding, ce sont
00:03:57les garçons d'ailleurs qui ouvrent mercredi 13h50. Anna Höberg en direct avec Tanguy.
00:04:04Allons-y Tanguy, Anna Höberg, exceptionnelle aujourd'hui pour le relais suédois.
00:04:15Ça faisait 15 ans que la Suède n'avait pas gagné un relais mixte. J'ai pas trop pensé
00:04:23à ça mais c'est la première fois pour nous en tout cas de gagner un relais mixte.
00:04:34Parlez-nous de votre course et de votre forme, c'était un début de saison difficile mais
00:04:39là vous avez été vraiment forte aujourd'hui. Je suis vraiment contente de mes jambes aujourd'hui.
00:04:48Enfin j'ai fait une bonne course de biathlon cette saison.
00:05:02Je suis vraiment contente d'avoir réussi à faire ce que j'ai fait pendant la course.
00:05:07Et puis d'avoir Elvira en coéquipière, ça aide.
00:05:10Merci, félicitations.
00:05:40C'est la première fois en France qu'Elvira chute à la deuxième place au tout dernier moment.
00:05:43Il leur manquait peu à Louvre.
00:05:45En effet, il leur manquait peu. C'était dans la lignée de ce qu'on a vu sur la course précédente.
00:05:50Moi j'ai trouvé très excitant ce relais à suivre. Il y avait des belles choses, des beaux biathlons,
00:05:56des tours de peinats, des rebondissements.
00:05:59Moi je serais intéressée qu'on fasse des stats par rapport aux différents stades.
00:06:03J'ai l'impression qu'il y a des stades où on est attiré par ce tour de peinats, c'est pas possible.
00:06:08Aujourd'hui Oberhoff avec des conditions plutôt clémentes.
00:06:11J'ai l'impression que c'était plutôt facile.
00:06:14Et malgré tout, dans la difficulté pour certains athlètes, qu'on s'est capable de haute performance.
00:06:20Fabien sur le podium au sprint, Tarié sur le podium de la poursuite.
00:06:24Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ? Un petit courant d'air au mauvais moment, au mauvais endroit apparemment.
00:06:29Alexis, il y a parfois des stades qui se prêtent plus à des performances ou pas.
00:06:35Sur le pas de tir d'Oberhoff, qu'est-ce qu'il pourrait y avoir de spécial ?
00:06:39Même quand les conditions semblent extrêmement stables, extrêmement bonnes.
00:06:43Sur le pas de tir d'Oberhoff, ce qu'on peut noter, c'est que déjà on arrive dans un stade où il y a beaucoup de monde,
00:06:47donc ça fait beaucoup de bruit, et puis on arrive après à un long plat où on doit rester actif.
00:06:51Donc on n'a pas vraiment de moment où on peut se relâcher, on peut souffler.
00:06:55Si on prend l'exemple d'Ostersund, il y a une grande descente, vous arrivez très lancé sur le stade,
00:07:01donc vous forcez peut-être un peu moins.
00:07:03Là, Oberhoff, on arrive après un plat où il faut pousser, pousser, pousser.
00:07:07Peut-être que les organismes sont sursollicités jusqu'au bout, l'ambiance met la pression,
00:07:13et puis après il y a tout simplement des faits de course.
00:07:17C'est sûr qu'Eric le dit, Montarier était peut-être un peu moins bien dès le début de son tir.
00:07:23Lui, Eric, il n'y est pas allé.
00:07:25Par exemple, sur cet anneau, il a réussi à maîtriser ses émotions,
00:07:28donc ça va aussi dépendre de chacun.
00:07:31Je ne sais pas si on peut faire une généralité.
00:07:33D'une manière générale, le biathlon, ça reste quand même compliqué un peu partout.
00:07:36Mais oui, ce stade n'est pas évident à gérer parce qu'il y a toujours ce vent, il y a ce monde,
00:07:40il y a la difficulté, comme je viens de le dire, de devoir forcer,
00:07:44qui fait qu'on est sur un tir où il faut vraiment être réveillé.
00:07:48En tout cas, il n'y a que quatre équipes, quatre nations aujourd'hui
00:07:51qui ne sont pas allées sur l'anneau de pénalité.
00:07:53Si on compare avec Contiolarti, sur le premier relais mixte de la saison,
00:07:57à Contiolarti, c'était deux fois plus quand même.
00:07:59Huit équipes avaient réussi à éviter l'anneau de pénalité,
00:08:02notamment les trois équipes sur le podium.
00:08:04Là, les trois équipes sur le podium, ils sont allés sur cet anneau de 150 mètres.
00:08:08Bravo Anne-Sophie, ça crédite donc cette thèse du tour de pénalité à Oberhof.
00:08:12L'aspiration du tour de pénalité.
00:08:14Le coucher de soleil, on le devine, à Oberhof, c'est beau
00:08:17parce qu'on a peu l'occasion de voir Oberhof dans ces conditions-là,
00:08:20sur une course de biathlon.
00:08:21On va profiter de cette cérémonie des fleurs,
00:08:23avec ce podium, tout simplement, sur un relais mixte.
00:08:26Et on espère avoir Loujean Monod au micro de Tanguy
00:08:29pour revenir sur ce duel qui était fantastique face à Elvira Oberg,
00:08:32notamment l'équipe de France,
00:08:34avec Fabien Claude, Eric Perrault, Jeanne Richard et Loujean Monod
00:08:37qui offrent un nouveau podium à Oberhof, au bleu.
00:08:43BMW, IBU, World Cup Biathlon Oberhof 2025.
00:08:47Bienvenue à la présentation de victoire pour la saison mixte.
00:08:51Bienvenue à la cérémonie des fleurs du relais mixte.
00:08:58L'honneur est présenté par Dr. Franz Steine,
00:09:01Président de l'Union Nationale des Biathlons,
00:09:04par Stéphane Gruner,
00:09:07Ministre des Affaires de l'Europe et des Nations Unies,
00:09:10Ministre des Sports et de l'Honneur,
00:09:12chef de l'Assemblée nationale,
00:09:14et le maire de Oberhof, Daniel Fischer.
00:09:19Les officiels présentés à l'instant.
00:09:21Au troisième place,
00:09:23l'équipe de Norvège, Norvège !
00:09:29Sturla Holmlagret, Thalie Boe,
00:09:33Ingrid Landmark-Tandrevold,
00:09:36Maren Kierkegaard.
00:09:42Nouveau podium pour les Norvégiens sur ce relais mixte,
00:09:45troisième, alors qu'ils avaient remporté le premier
00:09:48à Contourarti, on s'en souvient, devant l'équipe de France.
00:09:51Les bleus restent fidèles à leur deuxième place.
00:09:55On est en six courses à Oberhof cette semaine.
00:09:58C'est un septième podium pour l'équipe de France.
00:10:03Le calcul est rendu possible grâce au triplé
00:10:06sur le sprint masculin.
00:10:09En tout cas, on a vu une Maren Kierkegaard
00:10:13fiable, je ne sais pas, mais faire une belle semaine
00:10:17ici à Oberhof.
00:10:20L'étendue de son talent a été montrée sur les courses individuelles
00:10:23avec deux deuxième places.
00:10:25Ingrid Tandrevold, de retour aux affaires.
00:10:28Elle dit se concentrer désormais aux mondiaux.
00:10:34Et Sturla Holmlagret, toujours 100%.
00:10:36On avait vu une statistique.
00:10:38A chaque fois qu'il est dans une course collective,
00:10:41Sturla Holmlagret monte sur le podium.
00:10:43Il doit y être pour quelque chose alors.
00:10:45Vous l'avez dans votre équipe norvégienne
00:10:47et vous montez sur le podium.
00:10:49C'est l'équipe de France.
00:11:20Ça fait deux relais mixtes que l'équipe de France
00:11:23expérimente donc la défaite dans le dernier tour.
00:11:26On se souvient à Contiolarti d'Emilien Jacquelin
00:11:29face à Vivian Sweerom, le Norvégien.
00:11:31Là, c'est Elvira Oeberg, la Suédoise,
00:11:33qui a été plus forte que l'Ouse en mono.
00:11:35On sent que pour le prochain relais mixte,
00:11:39il sera pour nous.
00:11:40Les Bleus sont champions du monde en titre
00:11:42et le prochain relais mixte sera justement à Lenzerheide.
00:11:46Je peux même vous dire quand il aura lieu.
00:11:48Ça sera le 12 février prochain.
00:11:51On vous donnera tous les éléments du match.
00:11:53France-Suède, à quel moment ça s'est joué
00:11:56pour la victoire de la Suède face à la France.
00:11:59Il y avait le finish avec l'Ouse en mono.
00:12:01Mais il y a d'autres moments clés de cette course
00:12:03qu'on va vous détailler.
00:12:06Éric Perrault découvre ce qu'on distribue sur le podium
00:12:10alors que les trois autres ont participé au podium
00:12:15et aux cérémonies des fleurs cette semaine.
00:12:20Et ce sont toujours des petits cadeaux
00:12:22de la cérémonie des fleurs.
00:12:35Le team de Suède,
00:12:38la Suède !
00:12:42Sébastien Samuelsson,
00:12:45Martin Bolzinova,
00:12:47Hanna Oeberli et Elvira Oeberli.
00:12:57La dernière fois que la Suède a remporté un relais mixte,
00:13:00c'était en décembre 2010 à Pogliuca.
00:13:06Hanna Oeberli le disait,
00:13:08en tout cas c'était sûr, c'est que nous, nous n'en avons jamais gagné.
00:13:12C'était la cinquième fois qu'ils étaient alignés,
00:13:15tous les quatre, les quatre leaders de cette équipe suédoise.
00:13:19Ils ne comptaient qu'un seul podium.
00:13:23En voici désormais un deuxième et c'est une victoire.
00:13:27Eux, on devrait le retrouver avec cette équipe-là.
00:13:31C'est l'équipe type, dirons-nous, pour ces Suédois.
00:13:34À Lenzereide, dans un mois tout pied,
00:13:36le don pour l'ouverture de ces mondiaux.
00:13:452010, c'est votre année, c'était vos années,
00:13:48vous étiez sur le circuit encore,
00:13:50donc vous y étiez, cette victoire suédoise.
00:13:53Oui, à priori.
00:13:55Qu'est-ce que vous aviez fait pour ne pas gagner avec la France ?
00:13:58Ils avaient trop fait pitié à l'époque.
00:14:00Il faut que je remonte toujours dans mes souvenirs,
00:14:02je n'étais pas prêt à cette question,
00:14:04je ne vais pas réussir à m'en sortir là.
00:14:06C'est ce qui est extraordinaire et on met du temps à s'y faire
00:14:09mais on demande aux biathlètes s'ils se souviennent d'une course,
00:14:12c'est impossible quasiment à chaque fois
00:14:14parce qu'il y a tellement de courses,
00:14:16on le comprend après parce qu'au départ,
00:14:18on se demande mais évidemment c'est une super course,
00:14:20vous devez forcément vous en souvoir
00:14:22parce qu'il y a tellement de courses dans une carrière
00:14:24qu'on a parfois du mal à se rappeler de tout
00:14:26et effectivement le bonheur des Suédois, des Suédoises,
00:14:28avec une nouvelle deuxième place pour l'équipe de France,
00:14:31l'équipe Connect, où vous félicitez les Bleus
00:14:33parce que deuxième podium aujourd'hui pour les Bleus
00:14:36et ça c'est important, c'est la seule nation.
00:14:38Et oui, c'est surtout ça, la seule nation
00:14:40à être montée sur le podium deux fois.
00:14:45On attend Loujean Monod au micro de Tanguy
00:14:47dans quelques instants pour recueillir son témoignage
00:14:49avec ce duel face à Hilverberg
00:14:51mais on va essayer de comprendre
00:14:53ce qui a pu se passer pour l'équipe de France
00:14:55et Loujean Monod.
00:14:572010, dernière victoire suédoise sur le relais mixte,
00:14:59c'était l'information de ce relais
00:15:01et on rappelle la Finlande,
00:15:03c'était une victoire historique sur le relais mixte simple.
00:15:06On va découvrir ce match France-Suède,
00:15:08on s'attendait à un match France-Norvège,
00:15:10et bien finalement c'était donc un match France-Suède
00:15:12pour aller chercher la victoire sur ce relais mixte.
00:15:15Est-ce que ça s'est joué uniquement sur le duel
00:15:17entre Lou et Helvira
00:15:19ou il y a eu d'autres moments clés ?
00:15:21On découvre, tiens, le match Alexi-Anaïs,
00:15:24le temps de tir par exemple,
00:15:26la France a tiré plus vite que la Suède,
00:15:29leur temps de ski,
00:15:31la Suède était devant forcément avec une fusée
00:15:33comme Helvira-Hilverberg, ça joue.
00:15:35Qu'est-ce qu'on en tire comme enseignement Alexi ?
00:15:37Moi je veux surtout mettre l'accent
00:15:39sur la course d'Ana-Hilverberg,
00:15:41pour moi c'est grâce à Ana,
00:15:43alors bien sûr Helvira va terminer le travail
00:15:45on a senti que Lou aujourd'hui n'avait pas les armes
00:15:47pour rivaliser face à Helvira,
00:15:49donc pour moi ça c'est autre chose,
00:15:50il faudrait savoir ce qui s'est passé pour Lou,
00:15:52dans quel état elle se sentait vraiment,
00:15:54mais celle qui permet vraiment à sa soeur Helvira
00:15:57d'aller jouer cette victoire, c'est Ana.
00:15:59Ana, quand elle prend le relais,
00:16:01elle prend le relais à 1 minute 06
00:16:04de la tête de la course,
00:16:06quand elle rend le relais, elle est à 17 secondes.
00:16:08Donc voilà, c'est une course de folie
00:16:11qu'a réussi à faire Ana-Hilverberg aujourd'hui,
00:16:13d'autant plus que Tendrevold et Jeanne Richard
00:16:16ne font vraiment pas des mauvaises courses.
00:16:19En gros, si on compare par rapport à Jeanne,
00:16:22Ana a pris le départ à peu près à 40 secondes de Jeanne,
00:16:27et quand elle arrive pour passer le relais,
00:16:30elle est à seulement 12 secondes de Jeanne.
00:16:33Donc voilà pour vous donner à peu près
00:16:35ce qui s'est passé sur cette course pour elle.
00:16:37C'est vraiment elle qui a relancé la machine suédoise
00:16:39après que Pansilooma se soit raté
00:16:41et avant que Elvira vienne terminer le travail.
00:16:44On avait eu au départ un bon début de course
00:16:46de la part de Samuelson.
00:16:48Et vous voyez, la France n'a pas gagné le relais,
00:16:50mais la France pose pour la photo,
00:16:52la fameuse photo, parce qu'effectivement,
00:16:54c'est une nouvelle belle performance.
00:16:56Seule Nation a décroché un podium
00:16:58sur chacune des deux courses aujourd'hui
00:17:00à Oberhof pour ces deux relais,
00:17:02relais mixte simple et le relais mixte...
00:17:04Ça en dit long Anaïs, l'image qu'on vient de voir là
00:17:07sur l'état d'esprit et l'humeur de l'équipe de France.
00:17:09Monter les mots de la bouche.
00:17:11Vraiment, oui, c'est vrai que ça en dit long.
00:17:13Oui, on fait la photo podium,
00:17:15il n'y a pas de raison.
00:17:17Une victoire, c'est sûr, c'est encore mieux.
00:17:19On la fête un peu plus.
00:17:21Mais la seconde place,
00:17:23elle n'est pas du tout à démériter.
00:17:25Les athlètes ont vraiment fait
00:17:27une belle prestation.
00:17:29Et le doublé,
00:17:31je ne sais pas si on peut dire le doublé,
00:17:33le fait qu'il y ait deux podiums sur cette journée,
00:17:35ça veut quand même dire...
00:17:37Les athlètes sont en lice aujourd'hui
00:17:39et les six ont fait une belle performance.
00:17:41Lou-Jean Monod qui s'approche au micro de Tanguy
00:17:43avec Cyril Burdet.
00:17:45Anne-Sophie en attendant.
00:17:47Oui, la France est en tête au classement du relais mixte.
00:17:49Vous savez, il y a un globe
00:17:51qui est attribué
00:17:53pour le relais mixte,
00:17:55pour les relais, pour les nations, etc.
00:17:57Et c'est la France qui est bien devant.
00:17:59On comptabilisera tous les relais mixtes
00:18:01et tous les relais mixtes simples
00:18:03de la Coupe du Monde, bien sûr,
00:18:05ne comptent pas pour les championnats du monde.
00:18:07La France en tête des podiums également.
00:18:09Fin point avec vous, Anne-Sophie.
00:18:11Encore beaucoup de podiums
00:18:13sur cette étape d'Oberhoff et Lou-Jean Monod
00:18:15qui est en train de préparer son matériel
00:18:17tranquillement. On range tout.
00:18:19On fait attention à tout.
00:18:21Il y a les médailles également.
00:18:23D'ailleurs, le réflexe, Alexis,
00:18:25quand on a terminé une course comme ça,
00:18:27la chose à laquelle on fait le plus attention,
00:18:29la carabine, on la confie à quelqu'un,
00:18:31on la laisse un petit peu traîner.
00:18:33La carabine, c'est toujours quelque chose,
00:18:35c'est l'élément le plus précieux dans le sens où
00:18:37c'est celui qui est le plus compliqué à réparer
00:18:39si on a quelque chose qui s'abîme,
00:18:41qui se casse. En général, on est toujours
00:18:43très attentif à l'endroit où on pose sa carabine.
00:18:45Le fait de la remettre, on les voit,
00:18:47les filles qui sont en train de remettre leur carabine
00:18:49dans les housses, on vide les chargeurs,
00:18:51enfin on ne vide pas les chargeurs parce qu'il n'y a plus de balles,
00:18:53mais on fait bien attention à tout enlever
00:18:55pour que tout soit en sécurité. On remet dans la housse
00:18:57et ensuite on vient la placer soit sur les râteliers
00:18:59ou soit on la donne à quelqu'un de confiance
00:19:01parce que ça reste des instruments qui sont très fragiles
00:19:03et on sait que s'il y a quoi que ce soit
00:19:05qui se casse dessus, on va mettre du temps
00:19:07avant de retrouver exactement la même chose.
00:19:09Donc c'est l'élément le plus important
00:19:11du matériel, contrairement à des skis
00:19:13où si vraiment on doit casser une paire de skis,
00:19:15il y en a tellement dans le camion,
00:19:17on ne les casse pas volontairement évidemment,
00:19:19mais on peut assez facilement en retrouver d'autres
00:19:21alors qu'une carabine, c'est un peu plus complexe.
00:19:23Est-ce qu'il y a un petit peu de paranoïa parfois
00:19:25chez les billes athlètes, Anaïs, très sérieusement ?
00:19:27On fait très attention où on laisse sa carabine
00:19:29parce qu'on a peur que quelqu'un la dérègle,
00:19:31la touche, est-ce que c'est des sentiments
00:19:33qui viennent parfois ?
00:19:35Très sérieusement, oui.
00:19:37C'est une paranoïa, je trouve, justifiée
00:19:39que ce soit vis-à-vis du matériel
00:19:41donc un grand respect du matériel
00:19:43globalement
00:19:45et attention aux adversaires,
00:19:47on ne peut jamais savoir, mais en tout cas
00:19:49grosse attention portée sur la boisson,
00:19:51sur les gourdes
00:19:53qu'à aucun moment un athlète va laisser
00:19:55toute seule à un endroit.
00:19:57Je pense que c'est très important
00:19:59et pareil
00:20:01pour les réglages de la carabine.
00:20:03Et Lou Germano est bien
00:20:05avec Tanguy, on avait hâte de l'entendre
00:20:07après ce duel face à Elvira Hauberg.
00:20:09Tanguy ?
00:20:11Racontez-nous, Lou,
00:20:13ce dernier tour
00:20:15face à Elvira, déjà vous faites
00:20:17bien sur le pas de tir,
00:20:19on se souvient que vous étiez
00:20:21très déçu après avoir raté
00:20:23face à Preuss un duel comme ça
00:20:25sur un relais, là ça s'est bien passé
00:20:27sur le pas de tir et puis ensuite
00:20:29vous avez dû faire face à une Elvira
00:20:31plutôt en forme.
00:20:33Meilleure que moi de très loin,
00:20:35facilement, je pense qu'il n'y a pas grand chose d'autre à dire.
00:20:37Je l'ai sentie dès le
00:20:39deuxième tour qu'elle était au-dessus
00:20:41et il aurait fallu qu'elle en rate un peu plus
00:20:43pour que j'ai un peu plus d'air
00:20:45et encore je crois que j'avais non seulement
00:20:47peut-être fait un peu trop d'efforts pour revenir sur Kierkegaard
00:20:49dans le premier tour et puis en plus
00:20:51de ça, elle était au-dessus aujourd'hui
00:20:53et largement meilleure.
00:20:55Elle vous met 33 secondes
00:20:57sur l'ensemble des trois tours, elle met 33 secondes
00:20:59aussi à l'ampitch donc
00:21:01c'est dire à quel point elle était forte aujourd'hui
00:21:03et sa soeur tout à l'heure en interview nous a dit
00:21:05quand elle est comme ça c'est une bête.
00:21:07Franchement quand elle a accéléré j'étais là
00:21:09oui bon ben c'est bien.
00:21:11J'aurais rien pu faire, si ça m'était peut-être sur du
00:21:13plat j'aurais pu tenir un petit peu mais là
00:21:15dans la fin de la bus j'étais
00:21:17j'en avais plein les jambes et puis
00:21:19tout simplement meilleure.
00:21:21Est-ce que vous vous inquiétez pour la suite du mois de janvier
00:21:23ou pas du tout la forme d'aujourd'hui
00:21:25sur ce relais mixte
00:21:27n'aura rien à voir
00:21:29avec celle de Ruppelding et puis après
00:21:31en plus vous montez en altitude donc c'est encore
00:21:33des schémas différents ?
00:21:35Non je ne m'inquiète pas
00:21:37ça reste du biais, non c'est
00:21:39ultra irrégulier et puis
00:21:41on peut s'attendre à tout donc
00:21:43je ne suis pas inquiète, ce serait quand même
00:21:45mieux pour tout le monde si elle n'avait pas ce niveau-là
00:21:47jusqu'à la fin de la saison mais
00:21:49non c'est
00:21:51ça ne me dérange pas de me faire
00:21:53battre par une fille avec ce niveau-là
00:21:55elle était impressionnante, largement meilleure
00:21:57hier elle fait une course incroyable
00:21:59donc je crois qu'aujourd'hui je suis à ma place en étant
00:22:01derrière elle. Le bilan de
00:22:03la semaine est bon, très bon
00:22:05très très bon, comment vous jugez
00:22:07votre semaine ? Oui plutôt
00:22:09très bon, un sprint un peu
00:22:11un peu
00:22:13bétonné on va dire
00:22:15à vouloir rester dans
00:22:17quelque chose de correct en termes de résultats
00:22:19à tout prix, quitte à faire un
00:22:21tir en plus d'une minute
00:22:2325 de tir et
00:22:25puis sinon que ce soit hier et aujourd'hui c'est des
00:22:27courses pleines où il ne manque quasiment
00:22:29rien donc je suis satisfaite de ça
00:22:31Comment vous allez aborder
00:22:33la semaine prochaine avec un format
00:22:35très différent, il y a un individuel
00:22:37qui vous attend
00:22:39on vous a vu sur les tirs que vous le dites
00:22:41bétonné, presque être un peu
00:22:43en retenue, est-ce que vous allez commencer
00:22:45à chercher un peu de relâchement ?
00:22:47Certainement oui
00:22:49en plus j'aime beaucoup le stade de
00:22:51Rupeau
00:22:53c'est là que j'ai fait mon premier podium
00:22:55j'adore la piste
00:22:57j'aime aussi beaucoup le pas de tir, je le comprends
00:22:59bien, je le trouve facile
00:23:01donc je pense que le fait de prendre beaucoup de plaisir
00:23:03sur ce stade là, ça va m'aider
00:23:05à peut-être me délier un peu
00:23:07Et pour terminer, on a vu qu'Elvira était en forme
00:23:09et puis on voit aussi que Francisca Preuss
00:23:11autant ça se passait très bien, je parle de vos adversaires
00:23:13pour le général, sur le mois de décembre
00:23:15autant là elle retourne sur l'anneau de pénalité
00:23:17elle a l'air de subir un peu
00:23:19la pression allemande
00:23:21vous nous disiez que c'était
00:23:23pour vous un enjeu
00:23:25que vous aviez eu du mal à gérer
00:23:27au Grand Bornand, c'est dur de gérer le public ?
00:23:29Oui
00:23:31c'est assez
00:23:33ça met en pression
00:23:35mais pas la bonne pression, celle qui nous
00:23:37excite et nous transcende
00:23:39dans le positif, pour moi le Grand Bornand
00:23:41c'était quelque chose où j'étais un peu inquiète
00:23:43à vouloir
00:23:45j'avais trop d'informations, trop de bruit
00:23:47trop de choses à faire
00:23:49même si on n'a pas non plus des journées incroyables
00:23:51mais c'était tout
00:23:53trop et je me suis sentie débordée par les événements
00:23:55et je ne sais pas si c'est le cas à elle aujourd'hui
00:23:57mais comme quoi, elle est humaine
00:23:59et que ça arrive à tout le monde, même aux meilleurs shooters
00:24:01Merci Lou, on va demander aux supporters
00:24:03de Rupolding d'être très calme quand vous arrivez
00:24:05sur le pâtissier, de faire comme si vous n'étiez pas là
00:24:07de rester allemand
00:24:09Merci Lou
00:24:11Elle est parfaite
00:24:13également Lou, elle va poursuivre sa tournée médiatique
00:24:15mais c'est vrai qu'on le disait
00:24:17au Grand Bornand Alexis
00:24:19elle le traduit très bien, pas si simple de gérer tout ça
00:24:21il y avait une folie absolument
00:24:23extraordinaire au Grand Bornand
00:24:25et elle le résume bien Lou, c'était pas si simple que ça
00:24:27à gérer. Oui et puis elle touche du doigt quelque chose
00:24:29de supplémentaire, on n'a peut-être pas parlé
00:24:31au-delà de la pression déjà, du fait que
00:24:33le public soit de votre pays
00:24:35qui vous supporte, que du coup il vous encourage dans votre langue
00:24:37que vous entendez tous les mots parce que vous les comprenez
00:24:39mieux forcément quand c'est
00:24:41dans votre langue, même si vous parlez très bien anglais ou très bien
00:24:43allemand, quand c'est vraiment dans votre langue maternelle
00:24:45vous allez percevoir ça. Mais en plus
00:24:47vous avez des choses à faire
00:24:49parfois qui se rajoutent
00:24:51avec des partenaires qui sont présents, il faut aller
00:24:53les saluer parce que bien sûr ils vous aident
00:24:55ils vous soutiennent tout au long de l'année, donc il faut passer
00:24:57des fois dans les espaces VIP
00:24:59ensuite il faut aller dire bonjour à la famille
00:25:01qui est là, ensuite il y a les amis qui ont fait le déplacement
00:25:03ils sont venus de loin, ils ont envie de vous voir
00:25:05vous allez, au lieu de vous reposer, faire ce petit mot
00:25:07et ça c'est quelque chose que
00:25:09les françaises et les français ont vécu pendant qu'ils étaient
00:25:11au grand mandant, c'est ce que vivent les allemands
00:25:13Preuss
00:25:15est sponsorisé par
00:25:17des grandes compagnies allemandes
00:25:19ces grandes compagnies sont là dans les espaces VIP
00:25:21donc Preuss à un moment donné doit sûrement avoir
00:25:23un passé à dire bonjour
00:25:25et donc les gens ont toujours le petit mot
00:25:27qui veut être sympa, mais ce petit mot
00:25:29des fois il peut avoir soit un petit impact
00:25:31ou après vous vous repensez à quelque chose qu'on vous a dit
00:25:33comme ça à la volée, ou soit
00:25:35des choses qui sont répétitives, qui finissent
00:25:37par vous lasser, et ça, ça fait partie
00:25:39de ce qu'on doit accepter
00:25:41ça devient un métier dans ces moments-là
00:25:43vraiment le biathlon, en plus de la passion
00:25:45et quand on est à domicile
00:25:47ces phénomènes-là sont vraiment accentués
00:25:49par rapport à des étapes qu'on fait
00:25:51dans un pays qui est complètement différent
00:25:53La pression en Allemagne la semaine prochaine pour
00:25:55Preuss-Aeropolding dans ce match
00:25:57au classement général, d'ailleurs on peut peut-être rapidement
00:25:59jeter un œil au
00:26:01classement général pour bien se
00:26:03repositionner
00:26:05l'avance
00:26:07de Preuss qui s'est un petit peu
00:26:09amenuisée face à
00:26:11Lou-Jean Monod, Anne-Sophie, et ça, ça nous
00:26:13promet une étape d'Aeropolding exceptionnelle
00:26:15Oui, effectivement, elle avait 194
00:26:17points d'avance quand elle est
00:26:19arrivée à Oberhof
00:26:21Franziska Preuss, elle a désormais
00:26:23116 points d'avance
00:26:25sur Lou-Jean Monod, on vous le rappelle
00:26:27une victoire, ça rapporte 90 points
00:26:29Et il n'y aura pas toujours une Elvira
00:26:31Auberg aussi
00:26:33étincelante sur la piste, également pour
00:26:35faire ce match dans la course au
00:26:37classement général. Un dernier mot sur la course
00:26:39de Lou, évidemment il en manquait un petit peu
00:26:41sur la piste, elle l'a bien dit, mais
00:26:43pour le reste de sa course, on en tire
00:26:45des enseignements très positifs, Anaïs
00:26:47Oui, tout à fait, elle a fait la course
00:26:49avec ses armes, et en fait
00:26:51c'est ce qu'on attend d'elle
00:26:53Aujourd'hui au pas de tir, elle a fait le job
00:26:55En effet, si elle avait pu avoir un peu plus
00:26:57d'air sur les skis, peut-être que ça aurait changé
00:26:59la physionomie du résultat, mais en
00:27:01soi, voilà, Elvira était très très très forte
00:27:03Lou a donné son meilleur
00:27:05C'est tout ce qu'on peut dire
00:27:07Elle n'est pas partie à la faute
00:27:09Moi, je...
00:27:11J'ai rien de plus à en dire
00:27:13C'est important parce que ça veut dire que Lou
00:27:15quand elle est en difficulté dans un domaine
00:27:17elle bétonne le reste et ça lui
00:27:19permet de réussir une belle course
00:27:21Voilà, c'était même pas bétonner, là elle a vraiment fait une belle course
00:27:23C'est juste qu'Elvira était plus forte aujourd'hui
00:27:25Il faut aussi accepter ça
00:27:27Elvira était dans un super jour
00:27:29Lou a fait une course correcte
00:27:31et si elle avait été face à n'importe qui d'autre
00:27:33on aurait trouvé que la course était
00:27:35super, c'est juste qu'il y a un décalage
00:27:37par rapport au fait que Elvira
00:27:39soit si forte aujourd'hui, c'est là où
00:27:41on va attendre de voir un peu ce qui se passe pour Elvira
00:27:43Elle a été très très performante sur le tout début de la saison
00:27:45Derrière, ça s'est un petit peu étiolé
00:27:47au fur et à mesure du mois de décembre, là on rattaque
00:27:49avec une première course qui est ratée
00:27:51pour elle, mais ensuite c'est très très bien sur la
00:27:53poursuite et sur ce relais, intéressant
00:27:55de voir comment elle va être à Ruhpolding
00:27:57Quand on va monter en altitude à Antolles
00:27:59là aussi on verra ce que ça donne pour elle
00:28:01mais c'est sûr que si elle reste à ce niveau-là
00:28:03Elvira va être dangereuse pour le classement général
00:28:05puisqu'elle est 3ème et juste derrière Lou actuellement
00:28:07elle peut faire mal, quand elle est dans des bonnes périodes
00:28:09elle tire également très bien, elle est capable d'enchaîner des 19
00:28:11ou des 20 sur 20, après le petit truc
00:28:13qu'on peut dire sur Elvira, c'est qu'en général
00:28:15quand elle est dans une phase où elle est super super bien
00:28:17elle a tendance à se relâcher un peu
00:28:19et à divaguer un peu
00:28:21dans la partie extra-biathlon
00:28:23c'est peut-être là où il y a un truc à prendre
00:28:25c'est si elle se sent bien
00:28:27elle va reprendre de la confiance, là c'est sûr que
00:28:29elle va arriver à Ruhpolding gonflée à bloc
00:28:31et ce serait pas surprenant de voir Elvira
00:28:33gagner direct dès la première course
00:28:35parce qu'elle va avoir cette confiance
00:28:37par contre, si elle se relâche un peu
00:28:39peut-être que
00:28:41ça peut à nouveau la faire partir
00:28:43sur une petite maladie
00:28:45ou ce genre de choses
00:28:47L'avantage c'est qu'on va ouvrir cette semaine à Ruhpolding
00:28:49sur un individuel, plutôt qu'un sprint
00:28:51du coup avantage loup, plutôt qu'Elvira
00:28:53Oui, c'est
00:28:55mieux qu'un sprint, parce qu'un sprint
00:28:57elle surferait directement sur le fait qu'elle se sent
00:28:59hyper rapide et plus forte que les autres
00:29:01à ski et Elvira, alors que sur un individuel
00:29:03elle pourra moins capitaliser là-dessus
00:29:05mais ce que je trouve
00:29:07particulier avec Elvira, c'est que quand elle est bien
00:29:09elle est bien sur les deux, elle est à la fois bien
00:29:11au niveau du ski et à la fois bien
00:29:13au niveau du tir, il y a eu des périodes où des fois
00:29:15elle enchaînait les 19, les 20 sur les courses à 4 tirs
00:29:17et c'est vraiment, quand elle est moins bien
00:29:19là, elle s'effondre des deux côtés
00:29:21c'est un peu ça qui est particulier avec Elvira
00:29:25qui soit est bien à la fois
00:29:27en tir et en ski, ou soit n'est pas bien nulle part
00:29:29et là, ça peut nous laisser
00:29:31penser que sur l'individuel, elle est quand même capable
00:29:33d'aller chercher au moins un 18 ou un 19
00:29:35qui lui permettrait de gagner
00:29:37la course si elle est aussi rapide
00:29:39Vous préférez la voir comment vous Alexis et Elvira ?
00:29:41Moi j'aime bien
00:29:43le beau sport quand même, quand elle est
00:29:45performante, on doit le saluer mais bien sûr
00:29:47que si on supporte l'équipe de France
00:29:49un petit peu et qu'on reste un tout petit peu
00:29:51chauvin, on aime bien quand elle est un peu moins forte
00:29:53On va lui souhaiter d'être bien jusqu'au bout
00:29:55Elvira et de nous offrir ce suspens jusqu'au bout dans la lutte pour le
00:29:57classement général. L'équipe Connect vous
00:29:59réagissez énormément et ça concerne
00:30:01Eric Perrault, tiens on va lire
00:30:03votre message
00:30:05Eric Perrault
00:30:07Eric Perrault est vraiment une valeur sûre de l'équipe de
00:30:09France, c'est quelque chose qui revient
00:30:11très souvent dans vos messages
00:30:13On a l'impression qu'il laisse à la fois sur la piste
00:30:15et sur le pâtissier à Naïs, valeur sûre
00:30:17encore, il l'a prouvé Eric Perrault aujourd'hui
00:30:19Oui tout à fait, avec un beau
00:30:21biathlon, c'est un
00:30:23biathlète accompli, il a
00:30:25toutes les armes pour bien faire
00:30:27et aussi
00:30:29dans son discours, dans son attitude
00:30:31c'est drôle parce que c'est presque
00:30:33le cadet de
00:30:35l'équipe et à côté
00:30:37de ça quand on l'entend parfois on dirait quand même
00:30:39le grand frère, un peu moralisateur
00:30:41il met des coups de coude
00:30:43au grand et du coup
00:30:45j'aime bien en fait
00:30:47Il le fait même subtilement mais il le fait
00:30:49tout à l'heure c'est vrai que la petite phrase pour
00:30:51Fabien sur le tour de pénalité
00:30:53c'est très bien amené mais c'est
00:30:55aussi le signe
00:30:57d'un leader, d'une valeur sûre, d'un futur patron
00:30:59Oui, il est sur un projet complet
00:31:01c'est ça qui est bien avec Eric, c'est qu'on sent
00:31:03vraiment qu'il ne se contente pas de juste être là
00:31:05pour être là et c'est quelqu'un qui a envie d'être
00:31:07un champion, qui analyse tout
00:31:09Et effectivement c'est une valeur sûre de cette équipe de France
00:31:11on peut compter sur lui, il a ce
00:31:13côté humain que
00:31:15peut-être certains champions avaient un tout
00:31:17petit peu moins que lui, on sent
00:31:19qu'il est hyper sociable
00:31:21Eric en plus d'être fort, il est sympa
00:31:23il a le bon mot, il est attentif aux autres
00:31:25ça je trouve que c'est encore une nouvelle
00:31:27facette d'un grand champion français qu'on n'avait peut-être
00:31:29jamais eu, d'avoir quelqu'un de bienveillant
00:31:31mais vraiment sincèrement
00:31:33sur les autres, qui est bien sûr
00:31:35centré sur son projet mais qui est quand même ouvert au partage
00:31:37ça c'est
00:31:39une belle personnalité chez
00:31:41Eric que j'apprécie
00:31:43Alexis, c'est important ce que vous dites, ça veut dire
00:31:45qu'un grand champion
00:31:47y compris au bilatelon
00:31:49il y a un côté très
00:31:51égocentré mais dans le bon sens du terme
00:31:53où on fait tout pour soi
00:31:55on devient une machine pour ne penser
00:31:57qu'à soi entre guillemets
00:31:59Si on prend l'historique des grands champions français
00:32:01et qu'on prend par exemple Raphaël Poiré et Martin
00:32:03on était sur des profils où Raphaël Poiré
00:32:05était sans manquer de respect à personne
00:32:07là je fais juste vraiment une analyse
00:32:09un peu de la façon dont j'ai pu les percevoir
00:32:11en les ayant côtoyés
00:32:13on était sur Raphaël Poiré qui était effectivement
00:32:15vraiment centré sur son projet à lui
00:32:17et bien sûr il y avait des courses collectives
00:32:19il s'ouvrait parfois aux autres mais il était quand même assez
00:32:21fermé sur son projet à lui
00:32:23et très peu de partage
00:32:25hormis vraiment pour la recherche de la performance avec le reste
00:32:27de l'équipe. Martin c'est un peu un entre-deux
00:32:29où Martin était toujours
00:32:31lui aussi beaucoup centré sur son projet
00:32:33mais un tout petit peu plus ouvert aux autres
00:32:35tout en restant quand même avant
00:32:37en priorité par rapport à lui-même alors qu'on sent
00:32:39qu'Eric il y a encore une ouverture
00:32:41supplémentaire par rapport à ce que
00:32:43pouvait avoir Martin en termes de partage avec le reste
00:32:45de l'équipe
00:32:47mais ce genre de choses qu'on retrouve
00:32:49chez Eric on l'a déjà chez
00:32:51Johannes, on le sait, Johannes c'est quelqu'un
00:32:53qui est hyper jovial
00:32:55qui partage avec tout le monde, c'est sympa
00:32:57juste pour dire aussi qu'Eric aujourd'hui il a le meilleur
00:32:59temps de ski de son relais donc ça c'est intéressant
00:33:01parce qu'il se pose la question entre les filles et les garçons
00:33:03sur les temps de ski, si on compare
00:33:05le temps de ski d'Eric et celui
00:33:07d'Elvira Huberg, en gros
00:33:09Elvira Huberg va 2 minutes moins vite
00:33:11qu'Eric pour vous donner un petit peu
00:33:13une image donc Elvira
00:33:15est allée 30 secondes plus vite que toutes les autres filles
00:33:17mais voilà c'est juste pour que vous puissiez un peu vous rendre compte que
00:33:19finalement les filles se déplacent de manière
00:33:21très rapide quand on compare par rapport aux garçons
00:33:23sur les pistes
00:33:25quand ils font le même parcours
00:33:27La vitesse de déplacement de Tanguy pour
00:33:29Eric Oberhoff
00:33:31il aimerait bien partir
00:33:33assez rapidement comme l'équipe de France
00:33:35ou pas d'ailleurs
00:33:37Tanguy c'est quoi le programme ?
00:33:41Moi le programme c'est de m'adapter à vous
00:33:43comme toute l'année d'ailleurs
00:33:45pour l'équipe de France
00:33:47les techniciens vous en avez pas vu beaucoup sur la photo
00:33:49parce qu'ils sont remontés au camion
00:33:51finir de tout ranger
00:33:53comme on l'a dit tout à l'heure
00:33:55il y a une partie des garçons
00:33:57qui ont pris un bus
00:33:59qui sont déjà partis dormir à Rupolding
00:34:01ce soir et puis le reste de l'équipe va voyager
00:34:03demain matin
00:34:05il y a un peu moins de 4 heures pour aller jusqu'à
00:34:07Rupolding
00:34:09et puis ensuite ça s'enchaîne vite
00:34:11ils arrivent le lundi à Rupolding
00:34:13le mardi c'est veille de course et le mercredi
00:34:15ça court déjà
00:34:17donc ça va aller vite
00:34:19et puis en plus c'est toujours une course difficile
00:34:21l'individuel de Rupolding
00:34:2313h50 pour le rendez-vous Tanguy
00:34:25juste après le grand direct spécial Dakar
00:34:2711h50
00:34:29Tanguy on parlait d'Éric Perrault
00:34:31le côté valeur sûre et son affirmation
00:34:33également dans le groupe
00:34:35vous le suivez depuis ses débuts
00:34:37est-ce qu'il y a un moment qui a été une bascule
00:34:39ou bien c'était une émancipation progressive
00:34:41avec la place qu'il tient désormais dans le groupe
00:34:47il y a les résultats sur la coupe du monde
00:34:49qui font forcément monter des marches
00:34:51dans le collectif
00:34:53c'est aussi ce qui se passe pendant l'été
00:34:55à l'entraînement
00:34:57et Eric a très vite développé
00:34:59des grosses valeurs sur les tests de VO2max
00:35:01par exemple après Manon
00:35:03il a aussi été assez rapidement
00:35:05se confronter
00:35:07sur des exercices à l'entraînement
00:35:09et matcher avec le reste du groupe
00:35:11assez vite et maintenant
00:35:13c'est devenu quelqu'un qui est capable
00:35:15de dire à Fabien Claude
00:35:17juste avant l'interview
00:35:19ta théorie là, t'es gentil
00:35:21donc il commence
00:35:23à s'affirmer progressivement
00:35:25il a pas peur de dire les choses aux autres
00:35:27et puis en fait
00:35:29ça se fait tout à fait naturellement
00:35:31et c'est un groupe qui vit bien ensemble
00:35:33avec chacun des personnalités différentes
00:35:35et je crois pas que Eric
00:35:37soit plus considéré comme le jeune
00:35:39de l'équipe, c'est plus du tout le cas
00:35:41la montée en puissance
00:35:43d'Eric Perrault, Alexis vous nous en parliez
00:35:45depuis très longtemps d'Eric Perrault
00:35:47et on est en train de mesurer le chemin parcouru
00:35:49d'Eric Perrault qui a encore réalisé un magnifique relais
00:35:51vous parliez du tir de Fabien
00:35:53on va le revoir pour mieux appréhender
00:35:55ce qui s'est passé pour Fabien Claude
00:35:57sur ce tir
00:35:59où il va donc effectuer
00:36:01un tour de pénalité
00:36:03alors ça se joue à quel moment, parce qu'il a dit tout à l'heure
00:36:05qu'il avait pas de stabilité Anaïs
00:36:07ça veut dire quoi ?
00:36:09j'ai du mal à vraiment interpréter
00:36:11ses propos sur
00:36:13quand je le vois tirer de nouveau
00:36:15un petit peu comme pour la course d'hier
00:36:17il ne fait pas n'importe quoi
00:36:19c'est bien ce qu'il a dit aussi aux côtés d'Eric
00:36:21il ne les balance pas ses balles
00:36:23je ne le vois pas trembler, je ne le vois pas
00:36:25avoir un tir super attaqué
00:36:27donc je pense que
00:36:29c'est dommage, c'est des
00:36:31petites erreurs, hier j'avais le sentiment
00:36:33d'une désynchronisation
00:36:35entre son oeil
00:36:37et son doigt, c'est ça
00:36:39le tir debout c'est un tir un peu d'instinct
00:36:41un petit peu à la volée, parce qu'on n'a pas la stabilité
00:36:43qu'on a au tir couché
00:36:45des fois ça peut être en passant
00:36:47mais n'importe comment il faut s'arrêter sur la cible
00:36:49et avoir une bonne synchronisation
00:36:51entre son oeil et son doigt
00:36:53et là pour moi c'est un petit peu peut-être ça
00:36:55qui vient à manquer sur les deux
00:36:57tirs debout de Fabien, que ce soit le tir d'hier
00:36:59ou son tir d'aujourd'hui
00:37:01j'essaye d'être attentive sur l'image
00:37:03et de ressortir le plus possible d'informations
00:37:05mais c'est très difficile
00:37:074 fautes hier sur le debout
00:37:09également pour Fabien sur la poursuite
00:37:11Alexis
00:37:13j'ai plus un peu une curiosité
00:37:15pour aller un peu plus loin sur
00:37:17l'implication mentale
00:37:19qu'il a pendant ses tirs
00:37:21je suis curieux de savoir à quoi il pense
00:37:23pendant qu'il tire
00:37:25et à quoi il pense quand il arrive sur le pas de tir
00:37:27j'ai plus
00:37:29il a beaucoup progressé au niveau technique
00:37:31maintenant Fabien est capable de très bien tirer
00:37:33mais j'ai l'impression que ça marche bien quand c'est facile pour lui
00:37:35qu'il n'a pas besoin de mettre de l'énergie mentale
00:37:37par contre si on est dans une situation
00:37:39où on a besoin de venir
00:37:41renforcer sa technique
00:37:43par une surmotivation mentale
00:37:45ça arrive pendant les tirs debout
00:37:47on doit vraiment se dire
00:37:49celle-là je ne la rate pas
00:37:51on doit venir au combat
00:37:53c'est un combat les tirs debout
00:37:55on doit aller penser régulièrement
00:37:57à ce qu'on est en train de faire
00:37:59pour que la balle ne soit pas dehors
00:38:01pour qu'on aille la mettre dedans
00:38:03et c'est là où je me demande si Fabien laisse faire
00:38:05ou s'il laisse
00:38:07il n'y a que lui qui pourrait nous répondre
00:38:09parce qu'il ne fait pas bien quelque chose
00:38:11je suis curieux de savoir
00:38:13vraiment ce à quoi il peut penser
00:38:15pendant ce genre de tir
00:38:17est-ce qu'il est là à se dire
00:38:19j'accentue ma concentration
00:38:21sur ma visée
00:38:23je suis attentif à me lâcher
00:38:25ou est-ce qu'il laisse vraiment en mode automatique les choses se faire
00:38:27ce serait assez intéressant
00:38:29de pouvoir avoir son retour là-dessus
00:38:31bien sûr malheureusement on ne l'aura pas
00:38:33puisque maintenant c'est terminé
00:38:35mais à l'occasion peut-être
00:38:37c'est une forme d'analyse
00:38:39de toute façon on se prête à cet exercice
00:38:41régulièrement
00:38:43c'est l'objectif
00:38:45tant qu'on veut s'améliorer
00:38:47il le faut
00:38:49donc après tout
00:38:51avoir la relation qu'on peut avoir
00:38:53avec les médias
00:38:55discuter avec Tanguy d'un sujet
00:38:57qui lui-même connaît plutôt bien
00:38:59avec toutes ces années
00:39:01vous pensez ?
00:39:03oui grave
00:39:05est-ce qu'il y a des pensées
00:39:07qui vous viennent
00:39:09et qu'on a honte de révéler
00:39:11parce qu'on pense des fois à des choses
00:39:13qui n'ont rien à faire
00:39:15sur un pas de tir de biathlon
00:39:17honte non
00:39:19entre guillemets qu'on ne peut pas trop révéler
00:39:21qui n'ont rien à faire
00:39:23sur un pas de tir de biathlon
00:39:25et qu'on n'ose pas le dire
00:39:27les biathlètes sont plutôt honnêtes
00:39:29et francs quand on les voit
00:39:31passer à l'interview
00:39:33il n'y a pas de filtre
00:39:35en effet si on n'a pas envie
00:39:37on n'en parle pas
00:39:39si ça nous gêne ou si ça nous met mal à l'aise
00:39:41on n'en parle pas
00:39:43ça vous est arrivé par exemple à Naïs
00:39:45d'avoir une pensée tellement incongrue
00:39:47en général on en parle
00:39:49comme si on rigole tous ensemble
00:39:51on zappe, on passe à la suite
00:39:53chacun à ses tabous
00:39:55globalement on est aussi là
00:39:57pour ça
00:39:59et c'est aussi comme ça qu'on s'améliore
00:40:01ça dépend la relation qu'on a avec ses partenaires
00:40:03mais moi avec Marie Dorin on parlait énormément
00:40:05de la façon dont on avait
00:40:07de stratégie de course
00:40:09ou alors de façon d'aborder le tir
00:40:11d'autant plus quand on avait des soucis
00:40:13parce que c'est le meilleur moyen de progresser
00:40:15Alexis ?
00:40:17En général ce qu'on essaye de faire un peu sur les tirs debout
00:40:19vraiment j'insiste
00:40:21sur cette différence entre les tirs couchés et les tirs debout
00:40:23on ne va pas du tout gérer ces tirs de la même façon
00:40:25ces deux tirs qui sont bien différents
00:40:27sur les tirs debout souvent on essaye un peu de créer
00:40:29des branches auxquelles on peut se raccrocher
00:40:31pendant qu'on est en train de dégringoler
00:40:33c'est à dire que quand tout va bien en général le tir
00:40:35ça va bien se passer
00:40:37par contre il faut avoir des éléments
00:40:39sur lesquels on peut se dire quand on a raté une balle
00:40:41pour ne pas rater la suivante
00:40:43sur quoi je vais m'appuyer
00:40:45pour éviter de refaire la même chose
00:40:47donc des fois on va tout simplement sur des aspects
00:40:49soit on va essayer de remettre de l'intensité
00:40:51donc on va se motiver
00:40:53ou soit sinon on va aller sur des éléments
00:40:55ou on va aller sur du technique
00:40:57soit je fais beaucoup plus attention sur la balle d'après
00:40:59je fais plus attention à mon lâcher
00:41:01ou je fais plus attention à ma visée, je verrouille un peu mieux
00:41:03j'essaye d'arriver moins vite
00:41:05et c'est là où ce serait intéressant de savoir
00:41:07chez Fabien quand il commence
00:41:09à pérécliter, quand ça se passe mal
00:41:11et que les mauvaises balles s'enchaînent
00:41:13est-ce qu'à un moment donné
00:41:15il a une issue au niveau mental
00:41:17qui lui permet de revenir sur quelque chose
00:41:19qui va limiter la casse
00:41:21et là de l'extérieur on a l'impression
00:41:23qu'il n'y a pas ce point là
00:41:25après c'est des choses qui sont extrêmement
00:41:27difficiles à trouver
00:41:29mais peut-être qu'il lui manque encore un peu ça
00:41:31même s'il a beaucoup progressé au niveau de la technique
00:41:33peut-être qu'il y a
00:41:35un tout petit travail à finaliser
00:41:37pour être parfait
00:41:39avec quelque chose
00:41:41qui peut le sécuriser
00:41:43quand il est dans des moments un peu moins bien
00:41:45La commande est passée, Alexis, Tanguy
00:41:47On ne va pas prendre la place des entraîneurs non plus
00:41:49mais là c'est plus pour se dire
00:41:51que lui doit être en train de travailler
00:41:53et Jean-Pierre Hamad doit savoir
00:41:55quoi travailler avec Fabien
00:41:57mais c'est plus nous de l'extérieur
00:41:59et des réflexions globales par rapport à ce qu'est vraiment
00:42:01le tir au 2 billets à telon
00:42:03quand on est sur un debout
00:42:05Et c'est pour ça que c'est passionnant, le tir au billet à telon
00:42:07des hauts et des bas
00:42:09et aujourd'hui pour Fabien Claude un tour de pénalité
00:42:11mais l'équipe de France qui a réussi à décrocher cette deuxième place
00:42:13donc ce podium sur le relais mixte
00:42:15aujourd'hui après le relais mixte simple
00:42:17d'ailleurs image de Jérémy Hansmann
00:42:19qui accompagne Tanguy
00:42:21on en profite tous ensemble
00:42:23Tanguy, pour terminer sur Fabien Claude
00:42:25on a parlé de Jeanne Richard
00:42:27l'évolution du tir
00:42:29il y a quand même pour terminer là-dessus
00:42:31énorme progression de Fabien
00:42:33depuis le début de la saison, c'est à signaler
00:42:39Sur les résultats et sur les statistiques
00:42:41oui il est en forte progression
00:42:43et puis on vous le disait
00:42:45moi je vous le disais avant la course
00:42:47il avait été très bon sur les premiers relais de la saison
00:42:49ça arrive à tout le monde aussi
00:42:51d'avoir un trou d'air
00:42:53je trouve que c'est difficile de comparer
00:42:55son tir raté
00:42:57sur son premier tir debout hier
00:42:59raté à la confrontation
00:43:01sur une poursuite où il arrive en tête avec de l'avance
00:43:03ce qui n'arrive jamais
00:43:05alors qu'aujourd'hui
00:43:07on est sur un premier tir de relais
00:43:09dans une configuration tout à fait différente
00:43:11alors qu'il y a un démontage
00:43:13à côté de moi, on a l'impression qu'il est en train de passer un coup de sèche-cheveux
00:43:15le monsieur c'est très perturbant
00:43:17et donc aujourd'hui
00:43:19il y a Tariébeu qui est peut-être le meilleur relayeur du monde
00:43:21qui est aussi passé à la trappe
00:43:23mais ça out
00:43:25donc je trouve que c'est un peu difficile parfois
00:43:27de tirer des conclusions sur deux tirs
00:43:29qui se suivent mais qui ne sont pas du tout les mêmes
00:43:31vous montrez le sèche-cheveux ou pas
00:43:33avec Jérémy Hensman Tanguy ?
00:43:37le monsieur n'arrivait pas
00:43:39à démonter sa grosse lumière
00:43:41donc il a utilisé un sèche-cheveux
00:43:43pour démonter
00:43:45sa lumière
00:43:47on est parfois perturbés
00:43:49quand on travaille
00:43:51avec ces hommes
00:43:53qui sont pressés de ramasser
00:43:55et de rentrer chez eux alors que nous
00:43:57on est heureux de rester avec vous
00:43:59vous fermez le stade comme d'habitude
00:44:01la question qui nous vient c'est que fait un sèche-cheveux
00:44:03dans cette soldat ?
00:44:05vous voulez dégeler
00:44:07comment vous faites ?
00:44:09quand il fait froid vous utilisez un sèche-cheveux
00:44:11parce que si vous rajoutez de l'humidité
00:44:13vous pouvez faire quelque chose qui va rejouer
00:44:15alors qu'avec un sèche-cheveux vous faites sécher et réchauffer
00:44:17bravo, vous êtes meilleur que moi
00:44:19toujours avoir un sèche-cheveux
00:44:21toujours
00:44:23c'est un décapeur thermique
00:44:25oui carrément
00:44:27c'est pas un sèche-cheveux ça Tanguy
00:44:29n'essayez pas avec vos cheveux
00:44:31c'est un décapeur
00:44:33mais Saoud, Alexis est toujours là
00:44:35quand il s'agit de vous sécher
00:44:3760°, 70°, 80°
00:44:39110°, 120°
00:44:41150°
00:44:43parce que tu prends feu direct
00:44:47pas de bêtise
00:44:49on voit qu'il ne sèche pas les cheveux souvent Tanguy
00:44:53parlons de Jeanne Richard
00:44:55qui a réussi un beau relais
00:44:57elle était en quête d'expérience avec cette occasion
00:44:59qui lui était offerte de partir en 3ème position
00:45:01on se tourne vers Anaïs spécialiste
00:45:03des relais tout comme Alexis d'ailleurs
00:45:05en votre temps
00:45:07le relais de Jeanne Richard
00:45:09en votre temps
00:45:11il n'y a pas si longtemps
00:45:13un temps révolu mais pas si lointain
00:45:17Anaïs, vous avez le regard parfait
00:45:19pour nous parler de Jeanne Richard
00:45:21magnifique relais dans cette quête d'expérience
00:45:23encore une fois pour elle
00:45:25tout à fait, je l'ai trouvé bien
00:45:27à son affaire et en fait à sa place
00:45:29parce que vraiment
00:45:31les jeunes femmes qui étaient autour d'elle
00:45:33étaient je pense
00:45:35de sa génération
00:45:37de son acabit
00:45:39à avoir cette recherche d'expérience
00:45:41et finalement c'était peut-être
00:45:43une bonne position pour ne pas être
00:45:45trop impressionnée
00:45:47par les gens environnants
00:45:49elle a fait son biathlon
00:45:51je ne vois absolument
00:45:53rien à redire
00:45:55hormis que c'était un beau relais
00:45:57et ça c'est parfait pour elle
00:45:59quand on n'a rien à redire sur une course
00:46:01ça veut dire qu'elle était réussie pour Jeanne Richard
00:46:03et elle était à la confrontation Alexis sur ce relais
00:46:05on parlait d'Eric sur qui on pouvait compter
00:46:07là Jeanne nous montre qu'on peut
00:46:09vraiment compter sur elle, Paula nous a montré
00:46:11la même chose, elle est
00:46:13au contact de Tendrevold
00:46:15deux générations d'écart
00:46:17presque entre les deux et finalement
00:46:19ça se passe très bien pour Jeanne
00:46:21qui reste dans sa bulle
00:46:23il y a de l'émotion mais elle arrive à se contrôler
00:46:25c'est ça qui est intéressant avec
00:46:27ces personnages qu'on a, que ce soit Paula
00:46:29ou Eric ou Jeanne
00:46:31c'est que c'est des gens
00:46:33qui ne perdent pas le fil
00:46:35on sent qu'il y a du sang-froid
00:46:37même si à un moment donné ça va moins bien parce qu'en billaclon
00:46:39c'est normal de se rater, c'est normal de perdre des balles
00:46:41ça ne part pas à volo dans n'importe quelle direction
00:46:43on sent qu'il y a un contrôle et qu'il y a une reprise
00:46:45de contrôle quand on a raté quelque chose
00:46:47on ne se laisse pas déborder
00:46:49comme parfois on a pu le voir
00:46:51avec d'autres billaclettes
00:46:53après c'était une situation différente que par exemple ce qu'a vécu
00:46:55Tanaimeur, l'allemande qui est encore beaucoup plus jeune
00:46:57que Jeanne et qui était vraiment à domicile
00:46:59mais oui elle s'est super
00:47:01bien débrouillée aujourd'hui, Jeanne
00:47:03elle confirme tout simplement ce qu'elle nous montre
00:47:05depuis le début de l'hiver, il ne faut pas oublier
00:47:07son classement général, elle est actuellement
00:47:09septième du classement général
00:47:11donc voilà, ça correspond tout à fait à ça
00:47:13ce qu'on a vu aujourd'hui sur le pas de tir
00:47:15avec Jeanne. Et ça promet pour O-Polding
00:47:17la semaine prochaine, on marque une courte pause, on est de retour
00:47:19à Oberhof, on a vécu des temps très forts
00:47:21sur Oberhof, on en fait le bilan
00:47:23le haut niveau podium, l'équipe de France est largement
00:47:25en tête depuis le début de cette coupe du monde
00:47:27confirmation à Oberhof, courte pause et on est de retour
00:47:29pour le biathlon, ce soir, 19h55
00:47:31le classico, le réal de Kylian Mbappé
00:47:33de Vinicius face au Barça
00:47:35de Lamine Yamal, c'est la finale
00:47:37de la Supercoupe d'Espagne, c'est l'affiche la plus regardée
00:47:39dans le monde, le record
00:47:41ça date de 2017, combien de
00:47:43téléspectateurs, tiens, regardez
00:47:45autant que sur la victoire
00:47:47en poursuite de Lujan Monoyer
00:47:49alors, à peu près 600 fois plus
00:47:51on vous donnera le chiffre, c'est absolument
00:47:53vertigineux, on est de retour
00:47:55juste après une courte pause dans ce décor
00:47:57magnifique d'Oberhof à tout de suite
00:48:17Très heureux de profiter de ce magnifique
00:48:19dimanche avec vous, le biathlon à Oberhof
00:48:21le Dakar en Arabie Saoudite
00:48:23à partir de 17h10
00:48:25le journal du Dakar, 17h50 le grand résumé
00:48:27et puis à 18h50
00:48:29le grand résumé et à 19h55
00:48:31c'est la Supercoupe d'Espagne
00:48:33la finale dans ce magnifique stade
00:48:35de 62 000 places, Adjeda
00:48:37le réal de Kylian Mbappé, Vinicius
00:48:39Jude Bellingham
00:48:41également face au Barça de
00:48:43Lamine Yamal, 19h55
00:48:45l'affiche la plus regardée sur la planète foot
00:48:47et bien elle est à vivre en clair
00:48:49donc sur la chaîne ce soir, 19h55
00:48:51on recevra Benoît Cossé et Raphaël Sebaoun
00:48:53dans quelques minutes d'ailleurs
00:48:55pour nous parler de cette affiche extraordinaire
00:48:57on retourne à Oberhof pour revivre deux temps
00:48:59forts, exceptionnels
00:49:01il y en a plus que deux non ?
00:49:03on a fait des choix
00:49:05il fallait faire des choix, voici
00:49:07deux courses qui resteront dans l'histoire
00:49:09de cette saison grâce à l'équipe de France
00:49:23C'est parti !
00:49:41Quel début de course
00:49:43de la part de Paula Bauté
00:49:45elle va ressortir en tête après ce premier tir
00:49:53C'est parti !
00:50:03Attention Paula pour l'instant ça commence très très bien
00:50:05si elle met cette dernière balle ça peut être la sensation du jour
00:50:07Bravo !
00:50:09Exceptionnel ! Alors là on a peut-être un podium
00:50:11pour Paula aujourd'hui, peut-être même une gagne
00:50:13on va suivre ce que ça donne à la sortie du
00:50:15du tir
00:50:17Le stade de l'équipe de France lui a donné
00:50:19sa chance, elle est allée chercher son ticket
00:50:21pour disputer cette course
00:50:23de coupe du monde
00:50:25et elle va frapper un grand coup
00:50:27pour Paula Bauté dans cette équipe de France
00:50:29elle est pour l'instant en tête
00:50:43Je me sentais tellement mal
00:50:45j'étais gilée dans les descentes, le plat
00:50:47le dernier tour c'était horrible
00:50:49j'étais frigorifiée, trempée
00:50:51je me disais
00:50:53tu fais n'importe quoi
00:50:55improbable
00:51:03Et si Paula Bauté venait de réussir son premier podium
00:51:05et si elle allait chercher la victoire
00:51:07on va voir, on va voir
00:51:09mais pour l'instant elle est toujours devant
00:51:11Bravo Paula pour cette magnifique course
00:51:13Oui j'en rêvais
00:51:15mais que ça m'arrive pour de vrai
00:51:17je ne sais pas si je vais dormir ce soir
00:51:23Paula elle n'est pas du genre à
00:51:25à exprimer énormément
00:51:27ce qu'elle pense, ni même ses émotions
00:51:29donc ça doit bouillonner un petit peu
00:51:31et j'imagine qu'elle l'exprimera un peu plus tard
00:51:33Très contente pour Paula Bauté
00:51:35qui a réussi
00:51:37cette course
00:51:39Très contente pour Paula Bauté
00:51:41qui est
00:51:43c'est juste
00:51:45c'est très beau
00:51:57Je pense à beaucoup de choses
00:51:59je pense à quand je suis venue ici
00:52:01toute seule avec ma maman en octobre
00:52:03pour skier dans le tunnel
00:52:05et que je tirais là sur ce pas de tir
00:52:07j'étais au milieu de m'imaginer
00:52:09que j'allais gagner le sprint
00:52:11et je pense à l'année dernière
00:52:13quand j'étais au fond du trou
00:52:15et que j'arrivais plus à faire des courses
00:52:17et que ça me paraissait
00:52:19impossible de gagner une course
00:52:37Le ramer pendant plusieurs années
00:52:39voire plusieurs mois
00:52:41essayer de trouver des solutions
00:52:43pour retrouver le podium
00:52:45retrouver la victoire
00:52:47ça crée encore plus d'émotions
00:52:49et là je suis vraiment content
00:52:51La meilleure défense
00:52:53c'était l'attaque
00:52:55j'ai engagé ce tir
00:52:57j'ai engagé ce tir
00:52:59j'ai engagé ce tir
00:53:01j'ai engagé ce tir
00:53:03j'ai engagé ce tir
00:53:05c'était l'attaque
00:53:07j'ai engagé ce tir
00:53:09c'était loin d'être le tir le plus propre
00:53:11de l'année pour moi
00:53:25Il y a eu beaucoup de remises en question
00:53:27j'ai essayé de revoir tout mon tir
00:53:29changer de position
00:53:31mais on sait jamais ce qui fait vraiment la différence
00:53:33et aujourd'hui
00:53:35les victoires
00:53:37c'est super
00:54:03Ils vont peut-être même faire un triplé
00:54:05Fabien Claude pour sortir
00:54:07avec Quentin Fillon-Maillet et Emilien Jaclin
00:54:09alors que Quentin Fillon-Maillet justement
00:54:11va aller chercher cette ligne d'arrivée
00:54:13avec de l'avance en tête
00:54:15il y avait 28 secondes au dernier intermédiaire
00:54:17il y en aura tout juste moins
00:54:19mais Quentin a plus de 22 secondes d'avance
00:54:21sur Emilien Jaclin, c'est lui désormais
00:54:23le temps de référence de ce sprint
00:54:29Fabien Claude pour égaler le meilleur résultat
00:54:31de sa carrière, une nouvelle deuxième place
00:54:33oui c'est fait pour Fabien
00:54:35et il va participer à la fête
00:54:37avec Quentin et Emilien
00:54:393 français
00:54:41aujourd'hui vont être sur le podium du sprint d'Oberhoff
00:54:43Cette année on a tout qui roule
00:54:45bravo à eux, bravo à l'équipe, bravo à vous
00:54:47bravo à tout le monde
00:54:49Un triplé comme ça c'est un moment qu'on ne l'avait pas fait
00:54:51c'est le premier dans lequel je suis
00:54:53on kiffe, tout le monde a le sourire
00:54:55et ça va être trop bon
00:55:01Je rentre en courant comme ça
00:55:03j'ai déjà fait la récup
00:55:05une petite friandise, une sucrerie
00:55:07pour se féliciter
00:55:09le petit massage
00:55:11sucrerie à base de chocolat
00:55:25On a la chance d'avoir une cérémonie
00:55:27des médailles d'Oberhoff
00:55:29sur la place avec tout le monde
00:55:31les gars ont déjà vécu
00:55:33parce que c'est des boss
00:55:35moi ce sera ma première le soir
00:55:37on se remet un petit coup dedans
00:55:39ce soir pour bien profiter
00:55:41Fabien Claude
00:55:59Merci les bleus
00:56:01Merci, merci, merci les bleus
00:56:03Bilan exceptionnel
00:56:05avec ces émotions si fortes à Oberhoff
00:56:07Anne-Sophie, dans le détail d'ailleurs, ça donne quoi
00:56:09après cette semaine ?
00:56:116 courses et 7 podiums
00:56:13donc un calcul rendu possible grâce à ce magnifique triplé
00:56:15et 3 victoires pour notre équipe de France
00:56:17avec Paula, Quentin et Lou
00:56:19Ah ça c'est un magnifique bilan
00:56:21en termes d'émotions
00:56:23tiens Anaïs, c'est très dur
00:56:25on va revoir les images de la cérémonie en ville
00:56:27de Paula, vous retenez quoi ?
00:56:29Si vous deviez choisir un événement à Oberhoff
00:56:31Paula, le triplé, les relais d'aujourd'hui ?
00:56:33Bah je peux pas
00:56:35choisir
00:56:37les 3 victoires
00:56:39non ça marche pas, j'ai pas le droit de dire ça
00:56:41ah non c'était
00:56:43ouais allez Paula
00:56:45elle a lancé 2025 de la meilleure des façons
00:56:47on a choisi pour vous Alexis
00:56:49c'est très dur mais
00:56:51oui Paula pour moi restera quand même
00:56:53l'élément marquant
00:56:55c'était en ouverture, c'était joli
00:56:57c'était simple
00:56:59c'était super agréable
00:57:01et vous ?
00:57:03eh ben Paula aussi
00:57:05parce que j'avoue qu'elle
00:57:07nous a touché d'une manière
00:57:09un vent de fraîcheur
00:57:11et c'était vraiment son émotion poignante
00:57:13voir ce visage là qui revenait pas de ce qu'elle avait fait
00:57:15il y avait un côté très touchant
00:57:17pour Paula Beauté
00:57:19sur cette semaine d'Oberhoff
00:57:21sur l'équipe Connect
00:57:23vous avez peut-être choisi Paula
00:57:25ou le triplet mais vous nous demandez le bilan
00:57:27des podiums maintenant
00:57:2928 courses déjà disputées depuis
00:57:31le début de la saison et 26
00:57:33podiums pour l'équipe de France
00:57:35dont 10 victoires, la France
00:57:37est toujours en tête sur ce classement là puisque
00:57:39la Norvège, deuxième, compte
00:57:4124 podiums pour 8 victoires
00:57:43le record à viser pour l'équipe de France ?
00:57:45les 52 podiums, record absolu
00:57:47franchement
00:57:49on est à la moitié ?
00:57:51je ne voudrais pas leur porter la poisse
00:57:53mais ça sent bon
00:57:55on n'est même pas à mi-saison
00:57:57on est déjà à plus de la moitié du côté de l'équipe de France
00:57:59Anaïs, avant de vous libérer
00:58:01parce que vous avez un train à aller prendre
00:58:03l'équipe de France de parabiathlons vous attend
00:58:05en effet, je m'en vais
00:58:07les retrouver demain en stage préparation
00:58:09parce qu'on va avoir un gros mois
00:58:11de janvier-février
00:58:13on va repartir en Coupe du Monde
00:58:15et enchaîner avec nos championnats du monde
00:58:17de parabiathlons et paraskis de fond
00:58:19donc gros programme
00:58:21et j'espère qu'on va être inspirés
00:58:23par nos bleus
00:58:25tout ce qu'ils font de beau depuis le début de la saison
00:58:27donc qu'on surfe là-dessus, ce serait cool
00:58:29on était heureux de vous avoir avec nous Anaïs
00:58:31et vous savez ce qu'on vous souhaite évidemment
00:58:33avec cette équipe de France de parabiathlons
00:58:35le Roppolding la semaine prochaine, mercredi
00:58:3713h50, juste après le Dakar
00:58:39le rendez-vous, c'est dans le sud
00:58:41de l'Allemagne, Alexis, Roppolding
00:58:43très bel endroit
00:58:45super stade
00:58:47c'est un endroit qui est très apprécié de la part
00:58:49de la plupart des biathlètes
00:58:51c'est un endroit où
00:58:53on aime beaucoup aller faire du biathlon en général
00:58:55et qu'on conseille souvent
00:58:57quand on nous dit qu'on est supporter de biathlon
00:58:59où est-ce que vous nous conseillez d'aller
00:59:01souvent Roppolding est une des destinations
00:59:03que l'on cite
00:59:05on en ajoute une très vite en Tholz
00:59:07et en Oslo aussi, il y en a beaucoup
00:59:09mais elle fait partie d'un top 5
00:59:11là où il ne faut pas aller en revanche
00:59:13quand il y a l'artiste
00:59:15j'aimais la lumière quand il y a l'artiste
00:59:17c'est normal
00:59:19Alexis, vous avez aussi un train à prendre
00:59:21je vais au ski
00:59:23vous êtes tout le temps au ski
00:59:25je rentre à la maison
00:59:27profitez-en bien Alexis, on se retrouve mercredi
00:59:29pour Roppolding, nous on est de retour
00:59:31juste après une courte pause
00:59:33on parle de ce Classico ce soir
00:59:35et puis les dernières infos
00:59:37avec vous Anne-Sophie, vous restez
00:59:39je ne bouge pas
00:59:41on va voir quel lieu ce Classico
00:59:43la finale de la Supercoupe d'Espagne
00:59:45entre Real et le Barça, 19h55, à tout de suite
01:00:05La suite de notre formidable dimanche
01:00:07Oberhof et les nombreux podiums
01:00:09pour l'équipe de France
01:00:11on espère que ce sera le cas pour Roppolding la semaine prochaine
01:00:13le biathlon avant le Dakar
01:00:1517h10, le journal du Dakar
01:00:17avec les Nanoumouniers
01:00:19puis le grand résumé du jour
01:00:2118h50 avant 19h55
01:00:23l'événement, la Supercoupe d'Espagne
01:00:25finale et le Classico
01:00:27entre le Barça et le Real
01:00:29Kylian Mbappé, Vinicius, Bellingham
01:00:31face à Dani Olmo, face à Lamin Yamal
01:00:33affiche somptueuse
01:00:35qui sera la plus regardée comme d'habitude
01:00:37sur la planète football
01:00:39et on a la chance de la vivre ensemble sur la chaîne
01:00:41avec Benoît Cossé qui nous a rejoint
01:00:43ça va Benoît ?
01:00:45Il est comme ça depuis tout à l'heure
01:00:47avec ses yeux
01:00:49autour de ce Classico
01:00:51Raphaël Sebaoune va encore commenter un Classico
01:00:53ça fait un sacré palmarès
01:00:55Avec grand plaisir et j'espère qu'il sera encore aussi merveilleux
01:00:57que les précédents qu'on a eu sur la chaîne l'équipe
01:00:59On va découvrir le programme de Roppolding
01:01:01dans quelques instants avec vous Anne-Sophie
01:01:03mais on va évidemment parler de ce Classico
01:01:05l'affiche, la chance de vivre
01:01:07ce nouveau Classico sur la chaîne
01:01:09et l'affiche Benoît, en quelques mots
01:01:11voilà pourquoi le Classico est la plus
01:01:13grande affiche du monde
01:01:15Il y a des noms, vous en avez énuméré certains
01:01:17des noms qui font rêver évidemment comme d'habitude
01:01:19parce qu'il y a un plateau fabuleux, parce qu'on a des polémiques
01:01:21on a une tension, il y a un engouement prodigieux
01:01:23autour de ce match
01:01:25parce que ce soir il y aura aussi un titre
01:01:27et on peut parler du titre, du palmarès historique
01:01:29de ces deux grands monstres du football
01:01:31notamment tiens dans la Super Coupe
01:01:33alors c'est très intéressant
01:01:35parce qu'il y avait 14 pour le Barça
01:01:37et 13 pour le Real qui pourraient
01:01:39ce soir rejoindre le Barça en cas de victoire
01:01:41il faut savoir donc que ce sont évidemment
01:01:43les deux ogres de la compétition
01:01:45qui se sont joués déjà 10 fois en finale
01:01:47et quand ils se jouent en finale
01:01:49ça a plutôt tourné à l'avantage du Real
01:01:51puisqu'il y a 10 victoires pour le Real donc seulement 3 pour le Barça
01:01:53il faut également savoir que ça va être
01:01:55la troisième fois consécutive
01:01:57les deux dernières éditions précédentes se sont jouées
01:01:59alors vous le voyez ça c'était l'an dernier
01:02:01c'était la victoire du Real
01:02:03mais l'année juste avant c'était le Barça
01:02:05donc on a un partout, la balle au centre, la balle
01:02:07enfin il y a tout ce qu'il faut pour nous offrir un grand match
01:02:09on avait demandé tout à l'heure à Anne-Sophie
01:02:11si elle pouvait deviner combien de téléspectateurs
01:02:13pour un Real-Barça
01:02:15ne donnez pas la réponse tout de suite Benoît
01:02:17on est joueur dans l'équipe Biathlon
01:02:19je vous ai dit la poursuite de loup
01:02:21et vous m'avez dit 600 fois plus
01:02:23oui on peut
01:02:25bah 600 millions
01:02:27bah bravo
01:02:29on est pas loin
01:02:31pas loin pour la poursuite de loup
01:02:33pas loin pour le chiffre
01:02:35650 millions c'est le record Benoît
01:02:37bah oui c'est le record
01:02:39je ne sais pas s'il sera battu ce soir
01:02:41mais c'est vrai que c'est l'histoire
01:02:43on en parlait
01:02:45il y a eu les duels, vous savez, Ronaldo-Messi
01:02:47qui électrisait toute la planète
01:02:49et ça avait perdu un petit peu
01:02:51de sa superbe
01:02:53là on est de retour cette saison
01:02:55notamment depuis le fameux match de championnat
01:02:57on est de retour au moment où ces deux oeuvres s'affrontent
01:02:59le frisson et avec une semaine de classico
01:03:01ça ressemble à une semaine de polémique
01:03:03Raphaël, là on déroule
01:03:05c'est royal, il y a juste à ramasser
01:03:07exactement puisque
01:03:09après le match contre Bilbao
01:03:11on a appris du côté du UFC Barcelone
01:03:13que Daniel Olmo qui n'était plus dans l'effectif
01:03:15vous savez que le Barça a des soucis financiers
01:03:17donc il n'était plus intégré à l'effectif du Barça
01:03:19et patatra
01:03:21il y a une demande du Barça au conseil supérieur des sports
01:03:23qui a décidé de réintégrer
01:03:25donc provisoirement Daniel Olmo
01:03:27qui va pouvoir disputer tranquillement cette finale
01:03:29alors au Real Madrid on n'a pas trop commenté
01:03:31la situation même si la Liga a commenté
01:03:33l'Atletico de Madrid a commenté
01:03:35ils sont tous très énervés
01:03:37on a senti, sans qu'ils le disent officiellement
01:03:39mais après son match face à Maillard
01:03:41Carl Ancelotti qui en avait gros
01:03:43sur la patate
01:03:45donc imaginez Daniel Olmo
01:03:47qui marque ce soir
01:03:49qui donne la victoire au FC Barcelone face au Real Madrid
01:03:51là on vous l'annonce
01:03:53c'est une polémique interstellaire
01:03:55incroyable dans la foulée après cette rencontre
01:03:57alors Daniel Olmo
01:03:59ce qui est fascinant c'est la réaction
01:04:01de Laporta au moment où il découvre
01:04:03donc dans cette commission
01:04:05que c'est oui pour qui il joue
01:04:07on a l'impression qu'il vient de gagner le Classico
01:04:09regardez ces images elles sont quand même dingues
01:04:11parce qu'il sait que c'est un atout fabuleux
01:04:13il est heureux, il est content
01:04:15un peu plus loin dans l'image
01:04:17on le voit, alors il crie
01:04:19on le voit peut-être faire un bras d'honneur
01:04:21c'est la polémique, vous savez comment
01:04:23dans les médias espagnols on est
01:04:25les journaux sont emparés de la situation
01:04:27et derrière
01:04:29un magazine comme El Chiringuito
01:04:31ils ont décortiqué
01:04:33ils ont regardé l'image
01:04:35bref, via le prisme de Daniel Olmo
01:04:37côté Barcelonais, qui va jouer
01:04:39c'est un scandale ou pas en tout cas
01:04:41ça a lancé ce Classico
01:04:43côté Real, pardon Benoît
01:04:45je vais juste rajouter sur les polémiques
01:04:47parce qu'il y a aussi le petit cas Vinicius, alors moins qu'Olmo
01:04:49mais qui a fait des siennes dernièrement
01:04:51il a pris deux matchs de suspension mais là il n'est pas suspendu pour ce match-là
01:04:53ça sera pour la Liga
01:04:55de chaque côté on a un joueur qui n'aurait pas dû jouer
01:04:57c'est pour ça, c'est pas forcément là
01:04:59où est le scandale pour Vinicius
01:05:01et Vinicius qui était la cible face à Mallorque
01:05:03oui, de Mafeo, alors les deux joueurs
01:05:05ça fait plusieurs fois qu'ils se chauffent
01:05:07sur un terrain, il y a eu
01:05:09des déclarations d'avant-match du Mallorquin
01:05:11Vinicius, vous en avez parlé, qui sur son match
01:05:13de rentrée face à Valence
01:05:15a pris un carton rouge, vous savez, à chaque fois
01:05:17qu'on parle du cas Vinicius Junior
01:05:19là, c'est encore une fois pour son comportement
01:05:21en avant, pendant
01:05:23et après le match, il y a eu
01:05:25une bagarre générale, en tout cas
01:05:27entre les deux joueurs, donc côté
01:05:29réel, il y a toujours un garçon
01:05:31qui agace
01:05:33et qu'on va voir ce soir, et qui va agacer sûrement
01:05:35le Barça, c'est Vinicius
01:05:37Il y a un garçon qui joue bien au foot quand même aussi, c'est pour ça qu'on sera content
01:05:39de le voir, Vinicius, vous n'avez pas parlé
01:05:41de Mbappé encore, dans tout ça
01:05:43Mbappé, il en est où ?
01:05:45Mbappé, tant mieux peut-être pour lui, quelque part
01:05:47parce qu'on parle d'Olmo, on parle de Vinicius
01:05:49on parle également de Bellingham
01:05:51qui retrouve de sa splendeur
01:05:53mais Kyan Mbappé, il est en train
01:05:55de préparer ce Classico, assez
01:05:57tranquillement, il ne fait pas la une des journaux
01:05:59aujourd'hui, que ce soit des journaux Madrilen,
01:06:01AC Mark, AC Antiflic,
01:06:03Carl Ancelotti, ce sont les stars
01:06:05Vinicius, Yamal
01:06:07qui font la une de Marca, Mundo
01:06:09Deportivo, encore une fois les entraîneurs
01:06:11Le Quotidien Sport, mais Kyan Mbappé
01:06:13dans tout ça, il est en train de revenir
01:06:15tranquillement, peut-être à son
01:06:17meilleur niveau, en tout cas, on lui souhaite
01:06:19il a été intéressant sur sa demi-finale
01:06:21face à Mallorque, il est dans
01:06:23les coups, vous le voyez sur ces images
01:06:25sur deux des trois buts du FC Barcelone
01:06:27donc peut-être que c'est le meilleur
01:06:29moment pour le voir à son meilleur niveau
01:06:31et marquer encore dans une finale avec le Real Madrid
01:06:33faut-il le rappeler, il a marqué en
01:06:35Supercoupe d'Europe face à la Talenta
01:06:37il a marqué en Coupe du Monde Intercontinental
01:06:39face à Pachuca
01:06:41pourquoi pas le voir encore une fois briller
01:06:43cette fois dans un Clasico, son premier, c'est tout ce qu'on souhaite
01:06:45et on a envie de le voir sur la chaîne équipe
01:06:47Kyan Mbappé, il laisse la une avant match aux autres
01:06:49et il fera la une après match parce qu'il va faire gagner le Real
01:06:51ça c'est une bonne stratégie pour Kyan Mbappé
01:06:53il y a d'autres Français, évidemment, Benoît, à suivre
01:06:55également rapidement
01:06:57il y a des stars partout, on le disait
01:06:59il y a Jules Koundé au Barça
01:07:01Jules Koundé qu'on surveillera évidemment pour les Français
01:07:03il y a beaucoup de Français ce soir et notamment du côté du Real
01:07:05donc il y a Koundé côté Barça
01:07:07il y a Ferland Mendy, il y a Aurélien Cholini
01:07:09qui s'est été blessé lors de la demi-finale
01:07:11voilà, on avait eu un petit peu peur pour lui
01:07:13il est annoncé en tout cas comme titulaire ce soir
01:07:15on verra quel sera l'état d'Aurélien Cholini
01:07:17on surveillera évidemment
01:07:19l'international français
01:07:21il y a Eduardo Camavinga
01:07:23et puis il y a évidemment Kylian Mbappé
01:07:25donc ça fait quand même du beau monde
01:07:2719h55 ce soir donc, le Clasico
01:07:29en clair et en exclusivité sur la chaîne l'équipe
01:07:31avec vous Benoît Haucommand, Raphaël Sebaoun
01:07:33et Sébastien Tarrago
01:07:35qui vous accompagne au commentaire
01:07:37très rapidement, on découvre le programme de RuPaul Dingue
01:07:39pour la semaine prochaine
01:07:40ça reprend dès mercredi 13h50
01:07:42un jour de biathlon, un jour de bonheur en plus
01:07:44sur la chaîne l'équipe la semaine prochaine, dès mercredi
01:07:46avec l'individuelle femme
01:07:48il y aura des relais et dimanche
01:07:50jour de mass-start sur la chaîne l'équipe
01:07:52à partir de 11h15
01:07:53vous allez pouvoir patienter Raphaël, Benoît
01:07:55jusqu'à 19h55 ?
01:07:57vite vite vite, c'est très long
01:07:59depuis ce matin, c'est très long
01:08:01et bien installez-vous, il y a le Dakar qui arrive
01:08:03il y a aussi du beau biathlon pour revivre de belles émotions
01:08:05Léna Mounier vous attend pour le journal du Dakar
01:08:07juste après ça, une étape qui a fait
01:08:09énormément d'écarts
01:08:11le décor est somptueux
01:08:13toutes les infos sur cette septième étape, c'est avec Léna Mounier
01:08:15dans le journal du Dakar, juste après ça