Retrouvez le replay de l'après-course du relais dames de Ruhpolding de la 5e étape de Coupe du monde de biathlon du 18/01/2025.
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00:00:00La folie du biathlon aujourd'hui à Roppelding avec ce relais féminin extraordinaire.
00:00:13La victoire de l'Allemagne à domicile, le podium s'annonce magnifique dans les secondes qui viennent.
00:00:17Et puis la folie d'un retour fantastique de l'équipe de France.
00:00:21Les bleus dernières après le premier tir et qui décroche finalement le podium avec Justine Brezas-Boucher.
00:00:27Et puis Julia Simon pour une folle remontée avant de livrer le podium ensemble.
00:00:31Voici Julia Simon en direct avec Jérémy Huntsman après ce relais complètement dingo.
00:00:35Jérémy, on va profiter de Julia avec vous.
00:00:40Julia, nouveau podium pour l'équipe de France en relais.
00:00:43C'était loin d'être refait après le premier relais, mais vous êtes allée chercher cette troisième place aujourd'hui.
00:00:48Oui, c'est un petit soulagement quand même.
00:00:50J'avoue que c'était le début de course.
00:00:52Je me suis dit, ça va tellement vite à Roppelding, est-ce qu'on va réussir à revenir ?
00:00:56Il va falloir compter sur les erreurs des autres filles.
00:00:58J'ai pas vu la course d'Océane, mais Justine a fait vraiment un très gros relais.
00:01:02Ça a permis de revenir au contact et j'avais plus qu'à espérer des erreurs devant.
00:01:07Parce que c'est vrai que quand il y a les meilleures mondiales qui partent devant,
00:01:09généralement c'est difficile, il faut pouvoir compter sur une petite erreur.
00:01:13Et il y a la part que c'est ouverte, donc aujourd'hui on a eu un petit peu de chance aussi.
00:01:16Qu'est-ce qu'il a manqué sur ce dernier tour ? On vous a vu vous rapprocher de la Norvégienne.
00:01:20On a cru à cette deuxième place et au final ça ne l'a pas fait.
00:01:23J'avais beaucoup travaillé sur les tours d'avant, notamment sur le premier,
00:01:26pour essayer de revenir au contact. Parce que c'était bien de voir les filles, d'être pas très loin.
00:01:31Mais j'avoue que je voulais être là, je voulais pouvoir sauter sur l'occasion si une erreur se présentait.
00:01:35Et je ne voulais pas compter sur la collaboration de la Suisse ou de la Suissesse.
00:01:40Je pense qu'on n'était pas dans la même optique de course, donc j'en avais mis beaucoup dès le début.
00:01:44J'ai essayé, je suis revenue, je suis revenue, mais elle a très bien géré.
00:01:48Je la connais un petit peu, c'est quand même une très bonne finisheuse.
00:01:52Elle a juste été plus forte que moi sur ces derniers tours.
00:01:55Je suis soulagée de ce podium parce qu'on partait de loin.
00:01:59Soulagée aussi de ce tir de boue, 17 secondes sur le tir de boue, avec beaucoup d'engagement.
00:02:04Vous disiez avoir compris quelques erreurs des semaines précédentes.
00:02:08Là vous avez tout compris sur ce tir de relais ?
00:02:11C'est le biathlon, aujourd'hui j'ai tout compris. Peut-être que demain j'aurai tout oublié de nouveau.
00:02:15Peut-être que c'est vous qui êtes soulagée.
00:02:18C'est vrai que ça ne se voit pas, mais je sentais que les choses allaient un petit peu mieux, d'avoir compris des choses.
00:02:23Je reste dans mon biathlon, course après course, de faire les choses que je pense être le mieux possible, me donner à 100%.
00:02:30Aujourd'hui ça passe, c'est important. Celui-là il fallait le sortir.
00:02:34Il est très bien, il fait du bien la tête.
00:02:37C'était bien pour terminer cette course, il fait du bien à toute l'équipe parce que ça nous permet d'aller décrocher ce podium.
00:02:42Merci, on vous laisse en profiter. Merci Julia.
00:02:45Et on espère les autres réactions dans les minutes qui viennent après ce relais fantastique.
00:02:50Et ce dernier tir de Julia Simon, on va prendre le temps de le décrypter bien sûr dans quelques instants.
00:02:5417 secondes 4, un tir stratosphérique, supersonique pour Julia Simon pour aller décrocher ce podium.
00:03:00Vos réactions avec le QR code en bas à droite et puis vous pouvez toujours continuer à participer au sondage du jour concernant Johannes B.
00:03:06Vous êtes extrêmement nombreux à réagir, on en parlera à la fin de ce débrief évidemment.
00:03:10Après l'annonce de la décision de Johannes B. de mettre un terme à sa carrière à l'issue de cette saison et non pas à l'issue de la saison prochaine.
00:03:18Marie, on vient de vivre la représentation parfaite de la beauté du biathlon.
00:03:22Oui carrément, c'est vraiment ce qu'on peut dire.
00:03:26On a vu une course avec beaucoup de rebondissements, avec des nations qu'on n'a pas forcément l'habitude de voir devant.
00:03:32Avec des nations qui doivent performer et qui finalement passent à côté d'un tir.
00:03:37C'est pour ça qu'on aime le biathlon, c'est pour les rebondissements.
00:03:41C'est tellement pénible de voir une nation gagner avec deux minutes d'avance, quand bien même que ce soit la France.
00:03:46On a vu beaucoup de choses, je pense qu'il y avait de la nervosité sur un tir.
00:03:52Le tir n'est jamais facile et c'est le gros piège de Ruppelding.
00:03:55Ça a donné ce résultat, un gros bravo à l'Allemagne qui a su à domicile être impeccable.
00:04:03On peut souligner vraiment la performance d'équipe et surtout de Céline Agrossion et Frantise Capreuse.
00:04:09Les Françaises nous ont fait plaisir aussi, c'était une belle course.
00:04:13Que Paula soit rassurée, elle a juste à regarder du côté de la Suède pour se rendre compte que même les meilleurs passent à côté d'un tir.
00:04:20Et ce n'est pas grave, ça fait partie de l'apprentissage.
00:04:23Cyril Buurde est l'entraîneur de l'équipe de France.
00:04:26Tout le monde est en train de se diriger vers le podium pour le vivre.
00:04:29Mais profitons de l'entraîneur avant qu'il ne file rejoindre tout le monde pour vivre ce podium.
00:04:36Un nouveau podium pour l'équipe de France féminine en relais cette saison.
00:04:40Ça a été long, difficile à se dessiner aujourd'hui.
00:04:44Ce n'est pas le plus beau podium qu'on ait pu faire depuis le début de saison.
00:04:47Ça avait très mal démarré.
00:04:49Il nous a fallu un bon relais d'Océane qui a vraiment fait le job pour rester suffisamment au contact.
00:04:56Et nos deux cadres qui ont fait le job.
00:04:58Surtout Justine qui fait un gros relais pour ramener au contact.
00:05:02Et puis Julia qui nous ressort des tirs comme elle aime le faire sur un dernier debout.
00:05:06Vous aviez effectué des changements pour ce relais.
00:05:09Est-ce que ça vous permet aussi de tirer des enseignements pour la suite ?
00:05:12Pas spécialement, ça donne surtout de l'expérience aux filles qui n'en ont pas.
00:05:16Il y a des expériences qui sont heureuses, il y a des expériences qui sont douloureuses.
00:05:20Mais il faut passer par là.
00:05:21Je pense que Paula aujourd'hui va certainement être très déçue de sa performance.
00:05:24On n'a encore pas eu le temps de discuter, mais forcément ce n'est pas la performance qu'elle espérait.
00:05:28Mais ça passe aussi par là, par le passé.
00:05:31Lou est passé par là, d'autres sont passés par là.
00:05:33Il faut vivre ce genre d'expérience pour apprendre.
00:05:36Un relais où les cadres de l'équipe de France, Justine Brezas-Boucher et Julia Simon ont brillé pour aller chercher ce podium.
00:05:43On les avait vus un peu en difficulté sur les courses individuelles dernièrement.
00:05:46C'est une course qui peut aussi les relancer ?
00:05:49En tout cas les relais ça peut servir aussi à ça.
00:05:52On n'a pas de doute sur les capacités de Justine et Julia.
00:05:55Simplement c'est l'opportunité de les remettre concrètement sur le terrain.
00:06:00Et de remettre un relais sur pied parce qu'on était quand même mal engagés.
00:06:03Merci Cyril.
00:06:06Cyril Burdet, c'est important d'expliquer que tous les athlètes passent par là.
00:06:09Evidemment, Paula Beauté, on prendra le temps de vous dire pourquoi.
00:06:12C'est une course qu'il faut absolument prendre comme une expérience pour Paula Beauté.
00:06:16Et on l'écoutera.
00:06:17Evidemment, chiffre à l'appui, on vous expliquera cette remontée fantastique de l'équipe de France.
00:06:2217 secondes 4, le tir stratosphérique là encore de Julia Simon.
00:06:26On va prendre le temps de le débriefer.
00:06:28Et on va profiter de cette atmosphère unique à Roppolding.
00:06:31Avec l'Allemagne qui termine sur la plus haute marche du podium devant la Norvège.
00:06:34Et la France, on surveille le début de la cérémonie.
00:06:36Mais Fred, ça tourbillonne sur un relais comme ça.
00:06:40Que ce soit aux commentaires, devant la télé, quand vous étiez coach.
00:06:43C'est le relais parfait pour vivre des émotions.
00:06:47On peut guère faire mieux.
00:06:49C'est pour ça qu'on aime cette discipline.
00:06:51J'avoue que si j'avais été coach, j'aurais peut-être pas été dans le même état.
00:06:55J'aurais peut-être un peu plus bouillonné.
00:06:57Mais voilà, c'est pour ça que les gens regardent le biathlon aussi.
00:07:00C'est que vous pouvez vous retrouver 15e et aller gagner une course.
00:07:03L'équipe de France était en dernière position après le premier tir.
00:07:06Et elle est sur le podium qu'on va vivre maintenant dans cette atmosphère extraordinaire à Roppolding.
00:07:16Bienvenue à la cérémonie des fleurs du BMW IBEWO World Cup Biathlon.
00:07:21Je suis très heureux de vous accueillir.
00:07:23Je suis très heureux de vous accueillir.
00:07:24Je suis très heureux de vous accueillir.
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00:07:35Bienvenue à la cérémonie des fleurs du BMW IBEWO World Cup Biathlon 2025 à Roppolding.
00:07:48en Ruppolding, Rely Women.
00:07:50Herzlich Willkommen zur Siegerehrung des BMW IWU Weltcup Biathlon 2025 in Ruppolding, Staffel der Frauen.
00:08:00The prizes will be presented by, die Preise werden überreicht von Tore Bollgaard,
00:08:06the representative of the IWU,
00:08:12from the President of the Organization Committee in Ruppolding, Hermann Hipf,
00:08:18and from Magdalena Neuner.
00:08:22J'ai l'impression qu'il n'y a que des supporters de l'équipe de France,
00:08:25il y en a énormément alors que vous entendez que c'est Magdalena Neuner
00:08:29qui va remettre les trophées, les médailles, les petites peluches tout de suite à l'équipe de France.
00:08:34Troisième !
00:08:43Le sourire de nos quatre Françaises qui enchaîneront demain en Ruppolding,
00:08:48c'est un sourire de joie, c'est un sourire d'amour,
00:08:51c'est un sourire de joie, c'est un sourire d'amour,
00:08:54c'est un sourire d'amour, c'est un sourire d'amour,
00:08:57c'est un sourire d'amour, c'est un sourire d'amour,
00:09:00c'est un sourire d'amour, c'est un sourire d'amour,
00:09:03c'est un sourire d'amour, c'est un sourire d'amour,
00:09:06c'est un sourire d'amour, c'est un sourire d'amour,
00:09:09c'est un sourire d'amour, c'est un sourire d'amour,
00:09:13Non en tout cas pour trois d'entre elles sur la mastart,
00:09:16Beaulabaudet ne peut pas participer à la course de demain,
00:09:21elle n'est pas qualifiée.
00:09:30Alors que les Norvégiennes et leurs Paillettes sur les paumettes
00:09:33ont une habitude en relais,
00:09:35j'ai découvert que vous étiez en train de poser la question sur l'équipe Connect,
00:09:39C'est vraiment un petit artifice qu'elles font régulièrement sur les relais pour se donner de la force peut-être.
00:09:48En tout cas aujourd'hui, elle brille sur cette deuxième place.
00:09:5510 balles de cloche pour les Norvégiennes.
00:09:57Elles ne sont pas allées sur la note pénalité, contrairement à l'équipe de France, contrairement aux Suédoises.
00:10:03Alors que les Allemands, c'est seulement 4 balles de pioche aujourd'hui.
00:10:10C'est vraiment du très très haut niveau.
00:10:13La victoire ne pouvait pas leur échapper avec si peu d'erreurs sur le pas de tir.
00:10:32Ne montez pas trop le son de votre téléviseur parce que ça va faire du bruit.
00:11:00Ça risque d'exploser.
00:11:02Cette tribune a reparlé d'une victoire des Allemandes à domicile.
00:11:30C'est la victoire des Allemandes.
00:11:57C'est la victoire des Allemandes.
00:12:21L'Allemande a 34 victoires, double championne olympique, qui vient féliciter l'ensemble du podium.
00:12:31On imagine son plaisir quand même décuplé à donner les récompenses aux Allemandes premières aujourd'hui.
00:12:50Et ce tube des stades allemands qui plaît visiblement à Julien Simon.
00:13:20Un podium royal pour cette équipe d'Allemagne devant la Norvège et donc la France.
00:13:26On va prendre le temps de revoir les temps forts de cette course absolument somptueuse.
00:13:31Marie, ces émotions-là sur le podium, des filles comme Paula Beauté, Océane Michelon,
00:13:36elles vont se nourrir de ça évidemment.
00:13:38Ça fait partie des moments nécessaires ou en tout cas précieux pour construire sa carrière.
00:13:43Surtout quand l'histoire se termine bien.
00:13:46Le tir couché de Paula, on va l'oublier très rapidement au regard des bonnes dernières relayeuses.
00:13:53Et même elle, elle le gardera sans doute en souvenir.
00:13:56J'espère que ça lui servira pour la suite, pour rebondir.
00:13:59Mais il sera transformé en quelque chose de positif au lieu que ce soit négatif,
00:14:05comme dans le cas de la Suède, parce que la Suède n'est pas sur le podium.
00:14:11C'est toujours plus difficile à digérer quand finalement on a l'impression d'avoir été le maillon faible
00:14:16mais qu'on a du coup pénalisé et privé l'équipe d'un podium.
00:14:19Tandis que là, ce n'est pas le cas pour la France.
00:14:21Donc finalement, ce n'est qu'une anecdote qui sera vite balayée et oubliée.
00:14:25C'est comme ça, c'est un fait de course et rien de plus.
00:14:28Parce qu'on le rappelle, l'équipe de France était en dernière position après le premier tir de cette course.
00:14:34Et sur le dernier tir, voici les Bleus dans une toute autre position, celle d'Alej Deircher.
00:14:39Le podium en revit.
00:14:40Ce dernier tir qui était absolument époustouflant avec l'ambiance de ce site d'Europe Olympique.
00:15:10L'ambiance complètement folle, l'Allemagne part en tête.
00:15:13La Norvège est encore sur le pas de tir et on va guetter l'arrivée de Julia.
00:15:17La Norvège est encore sur le pas de tir et on va guetter l'arrivée de Julia.
00:15:20La Norvège est encore sur le pas de tir et on va guetter l'arrivée de Julia.
00:15:35Et là on sait qu'elle va pouvoir aller chercher le podium et peut-être même la deuxième
00:15:54place mais c'était un petit peu trop dur.
00:15:56Fred, l'atmosphère, jusqu'à quel point ça transforme ce dernier tir quand on est
00:16:04biathlète dans un cas pareil ? Déjà j'adore cette scène quand on prend
00:16:10Preuss, Feinstein, Novik, la Norvégienne et Julia parce que la Norvégienne elle aurait
00:16:17pu exploser en plein vol, elle rate sa pioche, il y a Julia qui s'installe, Julia nous sort
00:16:21un tir comme elle aime les faire mais il y a une différence entre aimer le faire et
00:16:25pouvoir le faire et là aujourd'hui on l'a retrouvée, elle a réussi à le sortir donc
00:16:30bravo.
00:16:32On va y revenir longuement parce que c'était l'un des faits marquants de ce relais à
00:16:37Ruhpolding mais on va mieux mesurer la remontée de l'équipe de France dans un instant chiffre
00:16:41à l'appui après avoir revu une dernière fois ce tir.
00:16:44Marine, qu'est-ce que vous avez aimé dans ce passage-là, ce tir ? Quel est le moment
00:16:47le plus fort pour vous ? Moi l'ensemble de la course de Francisca Preuss je trouve qu'elle
00:16:51est...
00:16:52Preuss ?
00:16:53Ah non pardon, je disais parce que là on venait de voir Francisca Preuss justement
00:16:57mais c'est vrai que je trouve que la course des Allemandes elle est impeccable, que quatre
00:17:00pioches, elles sont à domicile, elles ont beaucoup de pression, elles ont réussi à
00:17:04être impeccables sur le pas de tir, Francisca Preuss elle fait des tirs très rapides, c'est
00:17:09une tireuse qui est rapide mais là encore plus, enfin encore plus, je veux dire, en
00:17:14totale démonstration et c'est chouette de voir des athlètes de ce niveau-là fournir
00:17:19la qualité de tir qu'elle a pu faire donc nous c'est...
00:17:24Franchement en fait toute la course elle était vraiment magnifique, il y avait tous
00:17:28les ingrédients, à la fois du très beau, à la fois des choses où on voit que la
00:17:31difficulté du biathlon avec les émotions qui s'emparent d'une personne et qui du coup
00:17:35n'arrivent plus à faire ce qu'elle sait faire mais c'est sûr que moi ça me fait
00:17:39plaisir de voir Justine et Julia réagir de cette manière, aller de l'avant en fait,
00:17:44être dans une démarche où en fait elles vont grappiller du temps et où en fait du
00:17:48coup le résultat n'a plus d'importance parce qu'elles sont, enfin voilà, je trouve
00:17:52qu'elles sont dans un... elles ne précipitent pas les choses, elles sont uniquement focalisées
00:17:57sur...
00:17:58Elles sont dans une quête et une seconde impression.
00:18:01Voilà, elles sont attaquantes, en fait elles sont attaquantes sans provoquer donc sans
00:18:04tomber dans l'excès et je pense qu'elles en avaient besoin à cette étape de la saison
00:18:09où on les sent pas forcément pleinement accomplies par rapport à leur niveau et enfin voilà
00:18:17je trouve que peut-être qu'en fait elles peuvent remercier Paula parce qu'elles ont...
00:18:22C'est une démarche qui est intéressante et qui est parfaite pour la course de dimanche par exemple.
00:18:29Attaquante pour remonter du temps et on va mieux le mesurer avec ces chiffres relais
00:18:33après relais.
00:18:34Paula donc, elle est allée tourner sur l'anneau de pénalité, elle donne le relais avec 54
00:18:39secondes 2 de retard à Océane Michelon qui elle le rend ensuite à Justine Brézas-Boucher.
00:18:45On est à peu près dans les mêmes temps, 56 secondes, c'était un relais solide pourtant
00:18:50pour Océane.
00:18:51Et puis Justine Brézas-Boucher va quasiment diviser l'écart, rattraper la moitié du retard
00:18:56pour l'équipe de France avec 28 secondes 3 au moment où elle donne le relais à Julien
00:19:01Simon qui va donc s'en aller, décrocher le podium.
00:19:04La remontée sur ce schéma là Fred, c'est la remontée fantastique de Justine.
00:19:10Moi c'est vraiment, si on isole un moment fort de la course, c'est vraiment le relais
00:19:14de Justine.
00:19:15C'est la course qu'elle avait besoin de faire, la course qu'elle cherchait à faire depuis
00:19:18un petit moment, depuis le sprint du Grand Bornand.
00:19:20Elle remet l'équipe de France sur les rails et derrière Julien qui confirme pour aller
00:19:26chercher le podium.
00:19:27Mais les jeunes devant, elles ont fait aussi une belle course, c'est l'apprentissage pour
00:19:31Paula.
00:19:32Mais si Paula donne le relais deuxième à 8 secondes, peut-être qu'Océane ne fait pas
00:19:35non plus ce relais.
00:19:36On y viendra sur les jeunes un petit peu plus tard, mais c'est vrai que ce scénario là
00:19:40aujourd'hui nous offre cette séquence de la part de Justine Brézas-Boucher.
00:19:44Qu'est-ce qu'elle a réussi de bien aujourd'hui pour réduire de moitié l'écart aujourd'hui.
00:19:51Ça s'est joué où pour vous Marie ? Dans sa gestion du premier tir, dans sa gestion
00:19:56de course au niveau des skis ? Parce que vous le disiez avant la course, c'est dur de rattraper
00:20:01du temps sur les skis sur cette piste d'Europolding.
00:20:02Oui tout à fait, sur les skis on connaît les qualités de Justine, en plus d'un troisième
00:20:08relais où là ce n'était pas le cas pour la Suède, mais généralement c'est aussi
00:20:11le relais où il peut y avoir des trous d'air chez les nations qui sont un petit peu moins
00:20:15costauds.
00:20:16Moi j'ai bien aimé le tir debout de Justine qui est solide, elle ne me fait pas trop peur
00:20:24sur son tir debout.
00:20:25Sur son tir couché toutefois, ça me fait toujours un petit peu peur.
00:20:27Il était moins long, les apnées étaient moins longs, mais elle reste dans un schéma
00:20:35où elle va rater la troisième ou quatrième balle, parce qu'elle fait des fois des apnées
00:20:43longues.
00:20:44Du coup au bout d'un moment le manque d'oxygénation fait qu'on est un petit peu moins centré
00:20:48sur la cible.
00:20:49Et ça se voit souvent chez Justine sur les trois ou quatre balles, mais ce coup-ci c'était
00:20:54encore pas exagéré, on l'a vu, des fois elle fait presque mal depuis le début de
00:20:59la saison quand on la voit sur un tir couché, on se dit « non vas-y allez, tu sais faire
00:21:03quoi ».
00:21:0436 secondes sur un couché pour Justine, on est dans quelle situation ?
00:21:13Là on est hors pioche ou avec la pioche ?
00:21:14On est temps de tir, donc avec sa pioche.
00:21:18Donc on n'est pas sur un tir qui est très très long.
00:21:21Non, on est sur un joli tir, donc c'est bien.
00:21:24Après voilà, c'est une arrivée en descente, mais là il n'y a rien à redire sur la performance
00:21:29de Justine, au contraire, c'est une très belle course et j'espère qu'elle va s'en
00:21:33servir, en fait elle est capable de faire ça tout le temps.
00:21:35C'est ce qu'on attendait dans l'avant-course, on évoquait ce relais qui pouvait relancer
00:21:39les cadres de l'équipe Justine et Julia et c'est exactement ce à quoi on a assisté.
00:21:43Si vous étiez coach, là par exemple Fred encore de l'équipe de France, après un
00:21:48relais pareil pour Justine, vous diriez quoi ?
00:21:51Je lui dirais « Justine, tu dois t'appuyer sur la prestation que tu as fait aujourd'hui,
00:21:55tu es capable de le faire en équipe et tu es capable de le faire en individuel, appuie-toi
00:21:59sur ça, appuie-toi sur ce coucher, appuie-toi sur le debout où elle a fait la différence
00:22:04et demain il y a une masse-tarte, n'invente rien, refais la même chose et tu vas gagner
00:22:08la course.
00:22:09Si elle fait une seule erreur demain sur la masse-tarte, elle gagne la course, à 19h20
00:22:13pour la masse-tarte.
00:22:14Je signe quand même.
00:22:15Demain 11h05 le rendez-vous d'ailleurs pour les masse-tartes.
00:22:18Marie, idem, quand vous étiez biathlète, ce genre de course sur un relais, qu'est-ce
00:22:22que ça vous apportait si vous étiez à la place de Justine ?
00:22:25Les relais sont toujours importants parce qu'on a une manière de courir qui peut être
00:22:31différente.
00:22:32Il y a des athlètes que ça décharge d'un poids, moi j'en faisais partie par exemple.
00:22:36Il y a d'autres athlètes que ça charge au contraire et qui supportent un peu moins
00:22:40la pression « collective » ou de faire partie d'un collectif pour devoir être impeccable,
00:22:45avoir peur de pénaliser les autres.
00:22:46Je trouve que c'est tout le temps positif, en tout cas quand on peut des fois être en
00:22:53difficulté de façon individuelle, qu'on n'a pas les performances que l'on attend,
00:22:57d'être aligné dans un relais, c'est souvent une pression que l'on se met par rapport
00:23:02à soi parce qu'on sait qu'on est capable d'aller gagner des courses, d'aller gagner
00:23:05un général et que c'est quelque chose qu'on attend de nous.
00:23:08Sur un relais, comme la performance est divisée par quatre, ça permet à des athlètes qui
00:23:15n'ont pas ce qu'elles souhaitaient de façon individuelle de ressouffler, de prendre un
00:23:19peu d'air, de se refaire confiance, de laisser dérouler les choses de façon un peu plus
00:23:24naturelle et ça a été le cas aujourd'hui pour Justine et Julia parce qu'on connaît
00:23:29leurs qualités.
00:23:30On sait que c'est des cadres, elles portent encore cette équipe de France qui même très
00:23:34performante reste avec des individus qui sont un peu plus jeunes, qui ont une expérience
00:23:39en construction.
00:23:40Elles ont tout à fait rempli le rôle qu'elles devaient remplir aujourd'hui et c'est bien.
00:23:46La remontée de Justine, on va la redécouvrir en temps.
00:23:49Ça donne ceci donc avec 56 secondes lorsqu'elle prend le relais, 48 secondes après le coucher.
00:23:58Déjà ça c'est pour vous Fred, est-ce que c'est déjà une belle remontée ou on est
00:24:02sur du classique pour Justine ?
00:24:03Surtout qu'elle fait une pioche, ça veut dire qu'elle a repris du temps sur la piste
00:24:07et qu'elle reprend du temps tout court sur la tête de course.
00:24:10Ça c'est la première phase.
00:24:12Ensuite, pour passer à… Je continue ?
00:24:15Bien sûr, ici.
00:24:16Ensuite, elle arrive au debout, elle nous fait un 5 sur 5 dans des temps très intéressants.
00:24:23Elle fait un tir en 26 ou 27 secondes, elle ressort à 43 secondes parce que devant ça
00:24:28a bien tiré aussi et derrière elle le ramène à 28.
00:24:33Elle fait un énorme dernier tour, elle était vraiment très rapide aujourd'hui sur la
00:24:37piste.
00:24:38Donc, ça ne fait que de monter dans les tours pour Justine et preuve qu'elle est restée
00:24:43concentrée sur l'effort qu'elle avait à produire aujourd'hui du début à la fin
00:24:47en passant par ces deux tirs.
00:24:48Vous parliez de la piste, découvrons ensemble les temps de ski de ces relais.
00:24:52Relais après relais, ça va donner quoi ? On les découvre au global.
00:24:57Les temps de ski au global d'ailleurs.
00:24:59Marie, l'équipe de France qui affiche le troisième temps de ski sur ce relais.
00:25:04Après, on a vu, on a des images où la Norvège a une glisse aujourd'hui qui est absolument
00:25:09stratosphérique franchement.
00:25:11Elles avaient les bons skis.
00:25:13Vous pouvez repasser certaines images, on le voit lorsqu'elle est légèrement à l'aspiration
00:25:19mais on voit que l'aspiration normalement c'est ce qui vous permet de rester dans les
00:25:22skis en effort.
00:25:23Normalement, l'aspiration ne vous permet pas de doubler avec autant d'insolence surtout
00:25:28en mettant de pauvres petits coups de ski.
00:25:30Elle est tirée là, c'est pas possible.
00:25:31Où est le câble ? C'est insolent là.
00:25:34Là, les Norvégiennes, elles étaient dures aussi à aller chercher sur les skis parce
00:25:37qu'elles ont fait un coup à la glisse.
00:25:40Si on peut revoir l'image, c'est extraordinaire.
00:25:43On a l'impression que c'est un montage et qu'elles ne glissent pas toutes seules.
00:25:48Ça accélère.
00:25:50En traces directes, ils étaient vraiment bons.
00:25:55C'est un joli temps global.
00:25:57De toute façon, c'est ce qu'il fallait pour remonter aussi mais on le sait, les
00:26:00Françaises font partie aussi des meilleures skieuses donc il n'y a pas d'étrangeté
00:26:05à ce résultat-là.
00:26:06Si les Norvégiennes viennent demain, j'aurais mis plutôt la Suède, la France et ensuite
00:26:11la Norvège mais là, avec le matériel…
00:26:14Ça glissait très bien du côté de la Norvège et en prévision de la Mastart de demain,
00:26:18ça peut avoir une incidence évidemment.
00:26:20On guettera ça avec Jérémy Huntsman et Victor Coudreau, nos envoyés spéciaux et
00:26:24on pondère pour l'Allemagne qui était quatrième temps de ski mais Francisca Preuss,
00:26:27elle était en avance, elle avait le temps de célébrer la victoire sur ce relais.
00:26:31On va écouter Cyril Burdet sur la bonne forme des cadres qui ont donc relancé le relais
00:26:36aujourd'hui.
00:26:37Ça fait du bien à tout le monde.
00:26:39En tout cas, les relais, ça peut servir aussi à ça.
00:26:41On n'a pas de doute sur les capacités de Justine et Julia.
00:26:45Simplement, c'est l'opportunité de le remettre concrètement sur le terrain et
00:26:49puis de remettre un relais sur pied parce qu'on était quand même mal engagés.
00:26:53Fred, vous avez vécu ce genre de situation à de nombreuses reprises.
00:26:57Ce n'est pas du classique mais c'est un scénario qui revient souvent en relais et
00:27:02on découvre à chaque fois la magie de l'effet du relais d'ailleurs.
00:27:04C'est la magie, une fois de plus, du billette long.
00:27:08Mais aucun doute, comme le dit Cyril, aucun doute sur Justine et Julia.
00:27:12Ils ont fait le choix de les mettre aussi aujourd'hui dans le relais pour justement
00:27:18retravailler certains points, certaines choses pour leur faire du bien à la tête en vue
00:27:23d'une masse d'art de demain par exemple.
00:27:24C'est qui ça Fred ?
00:27:25Alors ça, on est sur du Francisca Provis.
00:27:28En direct avec Jeremy Huntsman.
00:27:40Ça fait quoi de gagner un relais ici à la maison ?
00:27:43C'est vraiment un sentiment trop sympa.
00:27:51Surtout quand vous avez quelques secondes d'avance sur la deuxième place,
00:27:53donc vous pouvez profiter dans le dernier tour.
00:28:00Et ça, je le dois à mes coéquipières qui ont réalisé du bourrelet avant moi.
00:28:08Oberhof, c'était difficile pour vous et pourtant là tout semble aligné pour vous.
00:28:13Je ne sais pas pourquoi.
00:28:14Au Oberhof, la chance n'était peut-être pas de mon côté et les conditions.
00:28:19Je n'étais pas très heureuse là-bas avec les conditions.
00:28:26Quand vous faites une mauvaise course, c'est difficile de faire une bonne course.
00:28:32Et puis je n'ai pas fait un bon sprint donc c'était difficile ensuite de ne pas faire
00:28:36de bonnes courses.
00:28:39Et repolding, finalement, ça me va beaucoup mieux.
00:28:42Demain, c'est une mass-start. Vous en attendez quoi de cette course ?
00:28:46J'adore les mass-starts en général.
00:28:54Et ici, avec la foule qui vous pousse,
00:29:00on a de très bons skis en plus ici.
00:29:03Donc c'est facile de profiter.
00:29:10C'est une course excitante.
00:29:12Et puis c'est une belle bataille face à Lou.
00:29:17Oui, donc j'ai besoin de rentrer chez moi et de récupérer un peu d'énergie
00:29:21pour être fraîche demain et nous verrons bien.
00:29:27Évidemment, c'est une histoire extraordinaire.
00:29:30Quand on dit chez elle, ce n'est pas qu'elle habite dans la région.
00:29:32Elle habite à Ruhpolding.
00:29:34Oui, c'est une centaine de mètres comme Dorothée Avirar et tout proche du stade d'Antalls.
00:29:38Imaginez ce qu'elle a vécu aujourd'hui avec cette équipe d'Allemagne qui s'est imposée.
00:29:42Imaginez également ce qu'a ressenti Julia Simon lorsqu'elle a réussi ce tir absolument fantastique.
00:29:47Ce tir debout.
00:29:49Et on va le décrypter bien sûr.
00:29:51Et on va même faire mieux que ça.
00:29:52Écoutez Julia Simon avec Jérémy Hensel.
00:30:06C'est le biathlon.
00:30:07Aujourd'hui, je t'ai compris.
00:30:08Peut-être que demain, j'aurais tout oublié de nouveau.
00:30:10Peut-être que c'est vous qui êtes soulagée.
00:30:13C'est vrai que ça ne se voit pas.
00:30:14Mais je sentais que les choses allaient un petit peu mieux.
00:30:16D'avoir compris les choses.
00:30:19Je reste dans mon biathlon, course après course.
00:30:21De faire les choses que je pense être le mieux possible.
00:30:23Me donner à 100%.
00:30:24Aujourd'hui, ça passe.
00:30:26C'est important.
00:30:27Celui-là, il fallait le sortir.
00:30:29Il est très bien.
00:30:30Il fait du bien à la tête.
00:30:32C'était bien pour terminer cette course.
00:30:34Il fait du bien à toute l'équipe parce que ça nous permet d'aller décrocher ce podium.
00:30:38Il fait du bien à la tête Anne-Sophie.
00:30:39Elle va pouvoir afficher ce chiffre.
00:30:4117 secondes 4 pour effectuer ce dernier tir.
00:30:44Oui, c'est le temps qu'elle a mis pour réaliser ce tir, Juliette Simon.
00:30:48Elle l'a déjà fait.
00:30:50C'est vrai que c'est une adepte des tirs très rapides.
00:30:52Là, c'était le plus rapide de toute la course.
00:30:55On l'avait vu en début de saison, notamment sur le relais mixte simple.
00:30:59Vous savez, c'est le format qu'elle adore également.
00:31:01Elle était alignée avec Quentin Fillon-Maillet.
00:31:04Et un tir en 17 secondes 4 ce jour-là.
00:31:06Voilà ce que ça donne.
00:31:09Ouais !
00:31:15Avec quelques spectateurs en moins,
00:31:16c'est peut-être plus impressionnant à Ruppelding quand même.
00:31:19Garance en régie a trouvé un autre score encore plus impressionnant.
00:31:2316 secondes 8.
00:31:25C'était sur le relais mixte des championnats du monde.
00:31:27Oui, un tir debout de Juliette Simon.
00:31:29C'est amusant.
00:31:30On voit quand même que ce sont beaucoup sur des relais.
00:31:32Mais on le sait aussi, ces balles de pioche, parfois elles ont cet effet-là.
00:31:36Par exemple, quand on regarde les statistiques de tir parfois,
00:31:39on les regarde en comptant toutes les courses.
00:31:41Et certains coachs disent oui mais non.
00:31:43En fait, sur un relais, ce n'est pas la même approche.
00:31:45On a trois balles de pioche, on a une sécurité.
00:31:47C'est quoi votre avis là-dessus, Marie ?
00:31:49Oui, bah oui.
00:31:50Sur un relais, il y a une petite sécurité.
00:31:51Il y a des athlètes qui, du coup, se permettent d'être un peu plus relâchées,
00:31:56un peu plus à l'attaque.
00:31:59Après, Julia fait partie des tireuses qui ont la chance d'avoir ça dans le sang.
00:32:04Elles sont nées avec ça, en fait.
00:32:06Elles sont nées avec ce côté jeu, avec ce côté attaquant,
00:32:09avec ce côté ultra, enfin, fluide dans la rapidité d'exécution.
00:32:14Et voilà.
00:32:15Et ça, c'est une grosse qualité, d'autant plus à Rupolding.
00:32:18Parce qu'en fait, c'est du temps que vous gagnez sur le ski,
00:32:22sur une piste qui fait peu d'écarts, on le répète.
00:32:24Donc, non, c'était bien joué de la mettre en dernier.
00:32:29Et bien joué de réussir ce tir en 17 secondes 4.
00:32:32Anaïs Chevalier-Boucher racontait qu'elle faisait même peur sur le pas de tir, Julia,
00:32:37quand elle était dans ces conditions-là.
00:32:39Et ça veut dire qu'aujourd'hui, on a retrouvé sur ce tir debout, Fred,
00:32:42la Julia Simon, parfaite, comme elle peut l'être rapidement en individuelle.
00:32:47Oui, elle fait peur.
00:32:48Elle fait peur à la concurrence.
00:32:49Tout le monde sait.
00:32:50Elles ne sont pas beaucoup sur le circuit à être capables de tirer aussi rapidement.
00:32:54C'est pour ça, tout à l'heure, je disais,
00:32:56la Norvégienne aurait pu complètement exploser en plein vol.
00:32:59Elle voit Julia, elle entend Julia s'installer sur le tapis.
00:33:01Elle rate sa balle de pioche.
00:33:02Elle met la deuxième balle.
00:33:04Et derrière, Julia s'envole.
00:33:06Mais ce qui est fort, c'est de le sortir à ce moment-là de la course.
00:33:09Ça, c'est très, très fort parce que là, il y a podium à la clé.
00:33:12Il y a peut-être même une deuxième place.
00:33:14Donc, elle prend l'initiative.
00:33:15Elle prend la décision de le sortir à ce moment-là.
00:33:18Ça passe.
00:33:19Et moi, c'est surtout ça que je retiens.
00:33:21C'est que mentalement, aujourd'hui, elle était plus que présente.
00:33:23Je pense qu'elle ne prend pas la décision.
00:33:26C'est quelque chose qui se fait naturellement parce qu'elle l'a comme ça.
00:33:28Si elle s'était naturellement, elle le ferait sur toutes les courses.
00:33:30Et là, aujourd'hui, elle a fait des tirs en 17 secondes.
00:33:32Mais nous, on retient juste un 17 secondes avec le plein.
00:33:35Aujourd'hui, la messa out, je vous donne la carabine et vous faites un tir en 11 secondes.
00:33:38Vous êtes capable de le faire.
00:33:39Mais vous n'allez peut-être pas faire 5 sur 5.
00:33:41Donc, moi, c'est plus ça où j'attire l'attention.
00:33:44C'est que tout le monde est capable de faire un tir debout en 17 secondes.
00:33:47Mais il faut faire 5 sur 5.
00:33:49Et oui, peut-être qu'elle ne prend pas la décision en s'installant.
00:33:52Là, je vais tirer vite.
00:33:53Mais à mon avis, elle doit quand même réfléchir à se dire,
00:33:55il faut peut-être que j'attaque pour être sur le podium.
00:33:57C'est peut-être plus ça.
00:33:59Elle est en mode attaque et ça marche.
00:34:00Et c'est ça qui fait la beauté de ce tir, Marie.
00:34:03On va écouter Jean-Paul Giacchino dans quelques instants.
00:34:05Et on retrouvera les filles ensemble aux côtés de Jérémy Huntsman
00:34:08après cette folle remontée, on le rappelle, à l'équipe de France
00:34:10qui était en dernière position après le premier tir de ce relais
00:34:13et qui décroche donc un podium.
00:34:15On écoute Jean-Paul Giacchino, tiens Marie, rapidement.
00:34:18Et ensuite, on continue de parler de ce tir stratosphérique de Julia Simon.
00:34:22Et sur l'équipe Connect, vous nous demandez quelle Française, par exemple,
00:34:25vous a le plus impressionné.
00:34:26Ça vous donnera un petit peu de temps pour réfléchir.
00:34:28Mais on écoute Jean-Paul Giacchino avant cela.
00:34:31Jean-Paul, on a vu un tir impressionnant de Julia Simon sur le tir debout
00:34:37comme elle en a fait beaucoup par le passé.
00:34:3917 secondes et le plein.
00:34:41Est-ce qu'elle a retrouvé les clés, les bonnes sensations sur ce tir ?
00:34:45Je pense que les clés, elle ne les a jamais perdues.
00:34:48Après, c'est vrai qu'aujourd'hui, le tir qu'elle fait,
00:34:51ce n'est pas la première fois qu'on la voit faire un tir comme ça.
00:34:55C'est sa marque de fabrique.
00:34:56Et c'est vrai que là, depuis quelques semaines,
00:34:58elle était un petit peu en délicatesse sur le tir debout.
00:35:02Mais j'attends de voir demain.
00:35:04C'est un tir où elle a mis beaucoup d'engagement.
00:35:07On l'a vu à Oberhof, ça avait été compliqué sur la poursuite.
00:35:11Il faut aussi trouver ce bon équilibre parfois
00:35:14entre l'engagement qu'elle sait mettre et la précision qu'elle doit avoir.
00:35:19En fait, c'est tout la délicatesse du tir debout de Julia
00:35:25qui est un tir très engagé.
00:35:28Donc, c'est à chaque fois très délicat de trouver le juste milieu,
00:35:33l'équilibre entre pas la survitesse et ne pas se mettre sur les talons.
00:35:37Mais Julia ne se met jamais sur les talons.
00:35:40Des fois, c'est un peu trop précipité, un peu trop en survitesse.
00:35:45C'est sa marque de fabrique.
00:35:48C'est son biathlon à elle.
00:35:50C'est aussi un tir debout qui est quand même à risque.
00:35:53Mais qu'elle arrive à gérer correctement de manière régulière.
00:35:57Alors, des fois, ça lui échappe.
00:35:59Mais comme à tout le monde, voilà.
00:36:02C'était bien tout à l'heure.
00:36:04Mais je répète, j'attends de voir demain.
00:36:07On verra demain. Merci Jean-Paul.
00:36:10En fait, Jean-Paul, il en profite pour faire sa causerie d'avant-course à Marie.
00:36:14Oui, Polo.
00:36:16Je ne sais pas, ça me fait rire parce que j'ai l'impression de l'entendre comme je l'ai quitté.
00:36:21Il est précieux pour ce genre d'analyse.
00:36:24C'est vrai que c'est le bon sens.
00:36:26Il simplifie et il donne de l'air.
00:36:30Il ne va pas du tout complexifier un discours.
00:36:32Au contraire, il reste très sobre.
00:36:34Souvent, il reprend même les paroles des athlètes pour les conforter.
00:36:39Comme si ça venait de lui, mais ça vient d'elle.
00:36:43C'est Polo, on l'adore.
00:36:45C'est un préparateur mental en même temps.
00:36:47Nos téléspectateurs nous demandaient s'il y avait un préparateur mental en équipe de France,
00:36:51Jean-Paul Giacchinoff.
00:36:53C'est un préparateur mental par excellence, en plus d'être un entraîneur de tir, non ?
00:36:57Et Polo, c'est quelqu'un qui sait, justement, des fois, botter les fesses de ses athlètes aussi.
00:37:04Je le vois très bien, potentiellement, dire à une Julia après Oberhoff,
00:37:10c'est bon, arrête de chouiner, maintenant tu te remets en avant.
00:37:12Et je pense que ça, les athlètes, des fois, ont besoin de l'entendre.
00:37:15Même si c'est jamais agréable, on n'est pas toujours là.
00:37:19Un coach est fait pour les mettre dans les meilleures dispositions possibles
00:37:22pour qu'elles puissent se donner à 100%.
00:37:26Donc, des fois, on a besoin aussi de se faire remonter les bretelles.
00:37:31On va aller retrouver toutes les 4 ensemble, d'ailleurs, puisque vous parliez de cette expression.
00:37:35Pour Pola, il va faire quoi d'après vous, Jean-Paul ?
00:37:38Pola, il n'a pas besoin de lui remonter les bretelles.
00:37:40En fait, une course comme ça, on les auto-remonte.
00:37:43Et puis d'ailleurs, on n'a pas souligné, mais Pola, elle fait un très beau tir debout.
00:37:47Donc, elle a su quand même se remobiliser.
00:37:49Des fois, ce n'est pas facile quand on passe à travers,
00:37:51quand on a eu l'impression d'avoir pénalisé l'ensemble de l'équipe.
00:37:55Moi, je trouve qu'elle a su quand même très bien réagir.
00:37:58C'est déjà une belle note positive.
00:38:00Et on n'oublie pas Océane qui a fait un joli relais.
00:38:03Elle a fait exactement ce qu'on attendait d'elle.
00:38:05Donc, elle n'est pas déméritante et on n'en a pas encore parlé.
00:38:08On va en parler longuement même, Marie, parce que c'était de fait important.
00:38:12Et c'est toujours important d'essayer de vous expliquer
00:38:15cette façon de se constituer lorsqu'on est biathlète.
00:38:19Il y a des moments difficiles par lesquels on passe,
00:38:21mais c'est absolument indispensable dans une carrière.
00:38:24Et on parlera de Pola et d'Océane dans quelques instants.
00:38:27Si on doit faire le match France-Allemagne,
00:38:29on est beaucoup sur le match France-Norvège du côté des garçons.
00:38:32Voyons ce que ça donne sur le temps de tir.
00:38:35Eh bien, les Allemandes ont tiré plus vite que les Françaises.
00:38:41Et en temps de ski, on a un avantage,
00:38:44mais à pondérer parce que Franziska Preuss a pris le temps à la fin à la célébrer.
00:38:48Fred, vous êtes d'accord ?
00:38:50Oui, ça ne fait que 20 secondes au final, même en célébrant.
00:38:53Donc, c'est un bon match France-Allemagne.
00:38:55Ça, c'est une évidence.
00:38:57Après, il y a des enseignements tirés quand on regarde le plus 33 au niveau du tir.
00:39:01Qu'est-ce qu'on en tire comme enseignement, Fred ?
00:39:04Il y a des enseignements à en tirer,
00:39:06mais pas au même degré pour une Justine et une Julia
00:39:10ou pour une Pola et une Océane.
00:39:13Pola, c'était son premier départ en Coupe du Monde sur un relais.
00:39:16Elle en a déjà fait un, mais c'était seulement son deuxième relais en carrière.
00:39:19C'était son premier départ.
00:39:21Donc, je pense que là, le discours sera vraiment différent
00:39:25qu'un débrief avec Océane ou Justine et Julia.
00:39:30C'est vrai que ça mérite de regarder les temps de tir sur les couchers.
00:39:35On a parlé des couchers de Justine, par exemple.
00:39:38Aujourd'hui, il y a du mieux.
00:39:40Mais quand on commence à parler de chrono,
00:39:42j'ai toujours eu tendance à dire
00:39:44qu'avant de parler du chrono, il faut déjà blanchir des cibles.
00:39:47Il faut peut-être plus orienter un discours là-dedans
00:39:50pour reconstruire certaines athlètes
00:39:53plutôt que de tout de suite leur parler de chrono.
00:39:56Aujourd'hui, il y a 33 secondes.
00:39:58Le plus 20 en ski se transforme en plus 45 pour les Allemands.
00:40:01Ça ne les range pas, au final.
00:40:03C'est compris, chef.
00:40:04On n'affichera plus les chronos, Fred.
00:40:06On n'affichera que les cibles, voir si ça a été blanchi ou pas.
00:40:09On va les retrouver, comme promis.
00:40:11Les quatre Françaises sont sur le podium.
00:40:14Elles sont avec Jérémy Huntsman ensemble.
00:40:16Alors, on les écoute.
00:40:18Des filles qui ont le sourire sur ce podium.
00:40:20Paula, on vous a vu retrouver le sourire après la déception de ce relais.
00:40:24Il est beau, ce podium, quand même, à partager avec tout le monde.
00:40:27Oui, c'est sûr.
00:40:28Ça fait du bien.
00:40:31Océane, vous, c'était votre premier relais en Coupe du Monde.
00:40:34Un premier podium.
00:40:35Ça reste aussi une émotion particulière, aujourd'hui.
00:40:38Oui, oui.
00:40:39C'est vrai qu'au début, on a eu un petit peu peur avec Paulette.
00:40:42On était dans la cabane à pont.
00:40:44Et merci, les grandes.
00:40:46Non, c'était super à vivre.
00:40:48Donc, trop cool.
00:40:50L'histoire des relais, c'est aussi que les coéquipières
00:40:52rattrapent parfois les mauvais départs.
00:40:54Justine, vous avez fait un gros travail.
00:40:56Un gros travail, aujourd'hui, avec Julia.
00:40:58C'est vous, les cadres de cette équipe de France
00:41:00qui avez ramené cette équipe sur le podium.
00:41:02Oui, en fait, ça montre simplement que ce n'est pas donné
00:41:05de faire un podium sur un relais,
00:41:08même si on est sur le papier parmi les meilleures équipes.
00:41:11Il fallait aller le chercher.
00:41:13Le biathlon, c'est aussi des tours de pénalité.
00:41:15Il n'y a aucun problème si on n'était pas montés sur le podium entre nous
00:41:18parce qu'on sait à quel point le biathlon, c'est exigeant
00:41:20et que ça peut arriver, même aux meilleurs.
00:41:24Je crois que tous les grands y sont passés.
00:41:26C'est un podium, mais ce n'est pas encore une victoire.
00:41:29Vous êtes championne du monde en titre.
00:41:31Julia, cette victoire, elle vous manque quand même en relais, cette saison ?
00:41:34Oui, elle nous manque.
00:41:36Après, on fait tourner les équipes.
00:41:38Je pense que ça montre que, qu'importe les filles qu'on met dans l'équipe,
00:41:41on arrive à répondre présentes.
00:41:43Donc, on essaiera d'être présentes aussi le jour J, au bon moment.
00:41:46En tout cas, je pense que ça montre la force aussi de notre collectif
00:41:49et c'est encourageant d'être tout le temps sur le podium.
00:41:51On essaiera d'être là le jour J, au bon moment.
00:41:53Merci beaucoup. Bravo à toutes les quatre.
00:41:59La traditionnelle photo dans la foulée de cette première réaction,
00:42:02tout ensemble, les Bleus.
00:42:04La phrase d'Océane, « Merci les grandes »,
00:42:07elle résume un petit peu ce relais, Marie ?
00:42:11Peut-être qu'un jour, les grandes, elles diront « Merci les jeunes ».
00:42:14C'est bien.
00:42:16C'est aussi pas rare, quand ça a raté devant,
00:42:20de voir que derrière, d'un coup, on remet les pendules à l'heure.
00:42:27Je trouve que ce sont des cas de figure qui se sont déjà retrouvés par le passé.
00:42:30Attention, je ne fais pas démériter les deux dernières relayeuses
00:42:34à qui on doit ce beau podium.
00:42:37Mais voilà, c'est des situations que l'on retrouve.
00:42:40Et moi, je pense que ça leur a fait du bien aux grandes,
00:42:43justement, d'être dans cette situation de chasse-patate.
00:42:46Pendant les courtes pauses qu'il y a,
00:42:49pendant les courses, on discute avec Fred.
00:42:52Et si on était inquiets, je ne sais pas,
00:42:55comme le dit Julia, c'est peut-être vous qui êtes inquiets,
00:42:58mais si on avait des doutes, en tout cas, il y avait une curiosité
00:43:01à voir les tirs de Justine et Julia, parce qu'on a vu,
00:43:04juste avant la course, leurs statistiques de tir cette saison,
00:43:07qu'ils ne sont pas au beau fixe.
00:43:10Une fois que le relais français était si loin,
00:43:13ils n'avaient pas d'autre choix que d'être à leur niveau.
00:43:16Et c'est ce qui s'est passé, peut-être, effectivement,
00:43:19si ça avait été en tête.
00:43:22Donc c'est les cadres qui disent merci les jeunes,
00:43:25finalement, de les avoir placés dans ces conditions-là.
00:43:28C'est la magie du relais, oui.
00:43:31Merci les jeunes, et les jeunes, il faut apprendre quand on est jeune.
00:43:34Fred, Marie, Anne-Sophie, pour Paula Beauté,
00:43:37c'était un relais d'apprentissage.
00:43:41Marie, dans vos souvenirs, lorsque vous avez ouvert un relais,
00:43:44quel est le sentiment qui est le plus difficile à appréhender ?
00:43:47D'autant plus à Rupolding, ce n'est pas facile d'ouvrir un relais
00:43:50parce qu'on ne skie pas forcément.
00:43:53On est frustré sur la piste, sur un premier relais.
00:43:56A chaque fois, on se dit qu'il ne faut pas s'exciter,
00:43:59mais en même temps, c'est très frustrant de ne pas skier à son allure
00:44:02et d'être derrière les skis, de faire attention à ne pas se faire
00:44:05crocheter les bâtons, de se faire skier dessus.
00:44:08Quand on n'arrive pas à tirer, on est vraiment énervé,
00:44:11on n'a pas « lâché le jus », on n'a pas dégagé ce trop-plein
00:44:14d'excitation qu'il y a de partir.
00:44:17Du coup, ça peut donner le tir couché qu'on a vu.
00:44:20C'était le gros piège du premier relais.
00:44:23Le gros piège, c'était le tir couché.
00:44:26Après, c'est comme ça.
00:44:29Est-ce que vous seriez capable de nous décrire votre corps,
00:44:32ce qui prend comme décharge lorsqu'on sait qu'on va faire
00:44:35un tour de pénalité à ce moment-là ?
00:44:38Qu'est-ce que le corps encaisse comme émotion, comme charge ?
00:44:41Il n'est pas content.
00:44:44Est-ce que vous arriveriez à le concrétiser ?
00:44:47Je trouve que ça coupe les jambes d'un coup de se dire
00:44:50« là, j'ai un tour ».
00:44:53Puis là, elle ressort dernière, c'est vraiment la sanction.
00:44:56Du coup, derrière, on a presque les pensées qui déboulent
00:44:59et qu'on n'a qu'une envie, c'est de rattraper.
00:45:02Vous imaginez l'effort qu'elle a dû faire sur les skis
00:45:05pour essayer de compenser cette erreur sur le tir.
00:45:08C'est beau ce qu'elle a réalisé sur le debout
00:45:11parce que je pense qu'elle a dû skier sacrément fort
00:45:14pour essayer de compenser ce retard.
00:45:17Il y a plein de pensées qui peuvent la traverser.
00:45:20Au contraire, elle aurait pu sauter et se démunir totalement
00:45:23à dire « c'est perdu », à faire n'importe quoi sur le debout.
00:45:26Elle a su retrouver ses esprits, se mobiliser de nouveau
00:45:29pour compenser tout ce qu'elle avait perdu sur le coucher.
00:45:32Franchement, il y a de l'expérience à en tirer de ce premier relais.
00:45:35On va bien scruter son visage à Paula Fred
00:45:38lorsqu'elle va terminer ce tir et l'expression de son visage
00:45:41qui explique tout ce que vous venez de nous décrire,
00:45:44cette charge qui s'abat sur vous
00:45:47parce qu'on vient de réaliser qu'on va effectuer
00:45:50un tour de pénalité.
00:45:53Elle est pas contente.
00:45:56Elle ronchonne.
00:45:59Fred, vous êtes spécialiste en souffler.
00:46:02Vous décryptez les athlètes qui ronchonnent.
00:46:05Elle est pas contente envers elle-même.
00:46:08Elle souffle, elle sait qu'elle va aller sur un anneau de pénalité.
00:46:11La sensation derrière, vous imaginez deux garrots
00:46:14en haut des cuisses où il n'y a plus rien qui se passe
00:46:17parce que tout s'écroule.
00:46:20Comme l'a dit Marie, dans son deuxième tour,
00:46:23elle n'a pris que 5 secondes sur les skis.
00:46:26Malgré la sanction, elle s'est très rapidement
00:46:29remise dans sa course.
00:46:32Elle signe un plein debout derrière.
00:46:35Oui, elle va sur l'anneau de pénalité,
00:46:38mais elle fait une bonne partie de son relais
00:46:41qui donne des belles idées.
00:46:44C'était un bel apprentissage pour la suite de sa carrière.
00:46:47Pas facile d'analyser ce genre d'expérience
00:46:50pour les jeunes biathlètes.
00:46:53Elle s'est rendue au micro de Jérémy.
00:46:56C'était juste avant le podium.
00:46:59Paul Abboté explique son relais à Jérémy.
00:47:02Le principe des relais, c'est que les coéquipières
00:47:05rattrapent les relais moins réussis.
00:47:08Racontez-nous ce qui vous est arrivé
00:47:11sur ce premier tir couché.
00:47:14Je galère un peu en couché depuis quelques temps.
00:47:17Ça ne se voyait pas tant que ça en course.
00:47:20Il y avait souvent des doubles fautes.
00:47:23Donc là, c'était un peu dur.
00:47:26Racontez-nous les émotions qui vous ont traversées
00:47:29après votre relais et là, jusqu'au podium.
00:47:32Ce podium pour l'équipe de France, cette 3e place.
00:47:35J'étais surtout très déçue d'avoir aussi mal
00:47:38lancé la course.
00:47:41Après, elles ont été super.
00:47:44Ça nous permet de faire un podium.
00:47:47Mais ce n'est pas beaucoup grâce à ma performance.
00:47:50Ça vous permet de partager un moment.
00:47:53C'est aussi de l'expérience à prendre en Coupe du Monde.
00:47:56Oui, c'est sûr.
00:47:59Après, ce n'est jamais très agréable d'apprendre
00:48:02en faisant des tours de péda.
00:48:05On vous a vu faire une semaine magnifique
00:48:08la semaine dernière à Oberhof.
00:48:11Que pensez-vous de cette victoire?
00:48:14Je ne m'en rendais pas compte.
00:48:17Mais finalement, si.
00:48:20J'ai eu un énorme shot d'émotion.
00:48:23Peut-être un peu de mal à m'en remettre.
00:48:26On vous laisse profiter du podium.
00:48:29Merci, Paula.
00:48:32Ce qu'elle dit, ça explique peut-être tout.
00:48:35On se remet comment d'une première étape
00:48:38où elle était sur un nuage?
00:48:41Il faut encaisser aussi ce genre d'émotion?
00:48:44Après, elle est dans la peau de quelqu'un
00:48:47qui peut gagner une Coupe du Monde.
00:48:50Comme elle l'a dit, c'était une surprise pour elle.
00:48:53Je vous avoue que c'était aussi une surprise pour moi.
00:48:56Même si je ne doute pas de ses talents.
00:48:59Elle était performante sur la Coupe d'Europe.
00:49:02Mais de là à gagner tout de suite une Coupe du Monde,
00:49:05c'est super chouette de l'avoir rayonnée à ce niveau-là.
00:49:08Elle en est capable.
00:49:11D'un coup, elle a changé de statut.
00:49:14Elle est passée tout de suite de façon immédiate du statut
00:49:17d'« outsider » qui monte sur la Coupe du Monde
00:49:20pour continuer son expérience, même dans une équipe très forte.
00:49:23Mais dans les 10 premières,
00:49:26ça aurait déjà été une belle performance.
00:49:29Et là, boum, elle gagne.
00:49:33Elle se met dans l'obligation de devoir performer.
00:49:36Le résultat prend le dessus sur la façon d'aller le chercher.
00:49:39J'ai l'impression,
00:49:42même si on s'était dit ça sur l'individuel,
00:49:45on a retrouvé beaucoup d'énervements,
00:49:48mais de tensions derrière les tirs.
00:49:51Ce n'était pas du tout des tirs relâchés.
00:49:54Elle peut être un peu en difficulté,
00:49:57mais ça fait partie de l'expérience qu'elle va devoir surmonter
00:50:00pour retrouver ce qu'elle est capable de faire
00:50:03et qu'elle a très bien fait sur Oberhoff.
00:50:06La performance qu'elle a faite sur Oberhoff,
00:50:09ce n'est pas une erreur.
00:50:12Ce n'est pas de la chance.
00:50:15Elle est capable de faire ça.
00:50:18Maintenant, c'est à elle de retrouver la façon d'aller le chercher.
00:50:21Vous faites bien de préciser, Marie.
00:50:24On plaisante, évidemment.
00:50:27On va aller voir Jérémy Eismann
00:50:30qui est avec les supporters de l'équipe de France à Repolding.
00:50:33Une belle journée pour le biathlon français.
00:50:36Jérémy, c'est même une belle semaine avec les supporters français.
00:50:42Oui, mais ça augmente une magnifique semaine ici.
00:50:45On a fait un petit tour dans le stade à Repolding,
00:50:48dans cette zone où tous les supporters viennent se retrouver,
00:50:51manger, boire un coup après la course.
00:50:54On a eu l'occasion de découvrir les coulisses du biathlon.
00:50:57On a retrouvé deux supporters français
00:51:00qui suivent le biathlon depuis plus de 20 ans,
00:51:03Philippe et Marie-Françoise.
00:51:06Ils vont toutes les courses du mois de janvier.
00:51:09Philippe, comment avez-vous vécu cette remontée française sur le relais ?
00:51:12Il faut dire qu'à la fin du deuxième relais,
00:51:15on n'y croyait plus parce qu'on était à une minute.
00:51:18On voyait qu'il n'y avait pas de faute devant.
00:51:21Mais Justine a vachement ramené l'équipe
00:51:24et Julia a bien fini le travail.
00:51:27C'est une belle troisième place, une superbe troisième place.
00:51:30Vous pareil Marie-Françoise ?
00:51:33Non, je n'y croyais pas au début de la course.
00:51:36Mais bon, elles ont fait du beau travail.
00:51:39C'est aussi une journée un peu mélancolique,
00:51:42un peu nostalgique pour le biathlon parce que Johannes B.
00:51:45a annoncé qu'il prenait sa retraite à la fin de la saison.
00:51:48Du coup, qu'est-ce que ça vous fait ?
00:51:51C'est un gars tellement sympa que ça va manquer au biathlon.
00:51:54Et puis en plus, il est tellement fort.
00:51:57Ça fait un peu mal qu'il arrête.
00:52:00Personnellement, je pensais qu'il aurait été jusqu'au jeu.
00:52:03J'étais persuadé de le voir pour les Jeux.
00:52:06Je suis un peu surpris, vraiment surpris.
00:52:09Il va bien.
00:52:12Il va bien.
00:52:15Il va manquer Johannes B.
00:52:18aux Français, aux supporters,
00:52:21mais aussi aux biathlètes français à tout le circuit du biathlon.
00:52:24Ils viennent d'où nos supporters qui suivent le biathlon depuis 20 ans ?
00:52:27Eh oui, pardon, je ne vous ai pas dit.
00:52:30Je vais leur redemander, ils me l'ont déjà dit.
00:52:33Vous venez d'où exactement ?
00:52:36Nous, on vient de Concarneau en Bretagne.
00:52:39C'est un bon point pour Tanguy.
00:52:42La Bretagne de Tanguy.
00:52:45Les Bretons sont partout.
00:52:48Les Bretons qui adorent le biathlon et qui sont très présents au Grand Bornand notamment.
00:52:51Par exemple, voyez qui va nous manquer, Johannes B.
00:52:54Qu'il est sympa ce Johannes, comme on le dit depuis tant d'années.
00:52:57On n'est pas fous.
00:53:00Johannes B., on en parle, il nous a tellement émus tout à l'heure.
00:53:03Il était aux alentours de midi heure française lorsqu'il a annoncé les larmes aux yeux
00:53:06qu'il mettrait un terme à sa carrière à l'issue de l'actuelle saison
00:53:09au lieu de la saison prochaine.
00:53:12Le sondage toujours avec le QR code en bas à droite de l'écran.
00:53:15Vous êtes extrêmement nombreux à réagir après cette annonce de Johannes B.
00:53:18On en parle juste après une courte pause.
00:53:39Allez ! Allez ! Allez !
00:53:42Allez ! Allez ! Allez !
00:53:45Allez ! Allez ! Allez !
00:53:48Allez ! Allez ! Allez !
00:53:51Allez ! Allez ! Allez !
00:53:54Allez ! Allez ! Allez !
00:53:57Les émotions du biathlon qu'on est heureux de partager avec ses supporters
00:54:00présents à RuPaul's Dining et qu'on est heureux de partager avec vous
00:54:03qui suivez le biathlon. On vient d'assister à un relais féminin absolument fantastique.
00:54:06La remontée folle de l'équipe de France
00:54:09dernière après le premier tir et qui a finalement décroché le podium.
00:54:12Et puis l'émotion de la fin de carrière
00:54:15annoncée de Johannes B.
00:54:18On en reparle dans quelques instants. Johannes B. qui a annoncé qu'il prendrait
00:54:21la fin de sa carrière, sa retraite
00:54:24donc à la fin de sa carrière
00:54:27à la fin de la saison et non pas la saison dernière.
00:54:30La saison prochaine.
00:54:33Parfait ! C'est parti ! Allez-y !
00:54:36Il ne faut rien manger pendant les pubs
00:54:39sinon il se passe ça. On parle de Johannes dans un instant plus sérieusement
00:54:42mais juste après le biathlon vous avez rendez-vous avec le freeride
00:54:45dans la station L'Équipe avec du côté
00:54:48de l'équipe de France. D'abord ces images somptueuses
00:54:51on sera du côté de l'Espagne
00:54:54mais tout proche d'Andorre pour cette manche de freeride
00:54:57World Tour avec notamment la française Noemi
00:55:00qui sera à l'oeuvre ultra spectaculaire
00:55:03et c'est à suivre dans la station L'Équipe
00:55:06à partir de 18h. Et puis un mot de ski alpin
00:55:09avant de revenir au biathlon
00:55:12et à Johannes B. parce qu'il y avait la descente
00:55:15de Wengen aujourd'hui. C'est une légende
00:55:18qui s'est imposée. Marco Odermatt a remporté
00:55:21cette descente à Wengen dans ce lieu mythique
00:55:24et ça nous donne l'occasion de vous donner rendez-vous
00:55:27des championnats du monde de ski alpin. Désormais ils sont à suivre
00:55:30sur la chaîne L'Équipe et ce sera du 4 au 16 février
00:55:33prochain. En Autriche, Asselbach
00:55:36Marco Odermatt au championnat du monde
00:55:39après sa victoire à Wengen du 4 au 16 février
00:55:42prochain.
00:55:45On revient à Johannes B. C'était le sondage du jour sur l'équipe
00:55:48Connect. Est-ce qu'il va vous manquer Johannes B.
00:55:51après cette annonce de la fin de sa carrière à l'issue de la saison
00:55:54prochaine et non à l'issue de cette saison et non à l'issue
00:55:57de la saison prochaine ? Ça donne quoi la tendance, Anne-Sophie, sur ce sondage ?
00:56:00Grosse tendance pour un oui. Il a marqué
00:56:03l'histoire du biathlon. Vous êtes très peu nombreux à dire
00:56:06pas plus que ça. Il y a des petits coquins mais parce qu'on les aime bien
00:56:09nos téléspectateurs blagueurs
00:56:12puisque à 13% c'est enfin, les Français
00:56:15vont enfin tout gagner. Et ça c'était pour le
00:56:18clin d'œil évidemment. Vous êtes plus de 5000 à avoir
00:56:21voté. C'est absolument prodigieux. C'est même plus encore.
00:56:24On est à 7000 désormais votes sur ce sondage.
00:56:27Je sais vous dire l'impact de cette décision de Johannes B.
00:56:30qui s'est présentée en conférence de presse aujourd'hui
00:56:33aux alentours de midi. Une conférence de presse
00:56:36convoquée par la Fédération Norvégienne suite
00:56:39à cette annonce de Johannes B.
00:56:42en larmes au moment d'évoquer la fin de sa carrière.
00:56:52De l'émotion au moment de s'exprimer
00:56:55tout d'abord en norvégien puis en anglais
00:56:58pour la caravane biathlon qui a donc
00:57:01assisté à cette conférence de presse d'annonce
00:57:04de la fin de carrière de Johannes.
00:57:07Cela prend beaucoup d'énergie
00:57:10à soi-même et à ses proches
00:57:13de rester au top en tant que numéro 1
00:57:16de son sport.
00:57:19Je l'ai ressenti pour la première fois
00:57:22après les Jeux Olympiques de 2022.
00:57:25J'avais besoin d'une coupure.
00:57:28C'était la meilleure décision à prendre.
00:57:31Ça m'a placé dans un bon état d'esprit
00:57:34pour les années suivantes.
00:57:37C'est dur pour les autres de le comprendre.
00:57:40Je pense d'ailleurs que mes rivaux
00:57:43sont ceux qui le comprennent le mieux.
00:57:47À l'échelle de ma carrière
00:57:50c'est juste une nouvelle médaille d'or
00:57:53ou une nouvelle victoire à aller chercher.
00:57:56Je sais personnellement que je pourrais le faire
00:57:59parce que j'ai un don.
00:58:02Je n'ai presque pas besoin de m'entraîner
00:58:05pour être numéro 1
00:58:08mais ce n'est plus assez pour me pousser
00:58:11à continuer.
00:58:14Les prochaines courses
00:58:17les prochains points
00:58:20ce n'est pas si important
00:58:23quand vous avez une famille.
00:58:26Un immense champion et un personnage
00:58:29extrêmement attachant
00:58:32qui aura animé le billet de Londres
00:58:35depuis 12 saisons.
00:58:38Marie, votre sentiment à cette annonce ?
00:58:41On perd un immense athlète
00:58:44en termes de résultats
00:58:47un immense palmarès
00:58:50mais on perd aussi quelqu'un
00:58:53avec des qualités humaines
00:58:56que chacun souligne.
00:58:59C'est tellement chouette
00:59:02quand la caravane biathlon
00:59:05est guidée par un tel berger
00:59:08à chaque fois qu'il a fait des retours
00:59:11sur la chaîne.
00:59:14C'était toujours avec un petit mot pour les Français
00:59:17en pensant à autre chose
00:59:20en élargissant de lui sa propre performance.
00:59:23Ce sont des qualités qui sont rares.
00:59:26Un grand bravo à lui
00:59:29on ne peut que le féliciter.
00:59:32Oui, on perd quelqu'un
00:59:36mais c'est sûr qu'il laissera une trace
00:59:39et s'il y a une personne qui peut inspirer d'autres générations
00:59:42bien sûr, Johannes Boeuf en fait partie.
00:59:45J'espère qu'on trouvera d'autres Johannes Boeuf par la suite.
00:59:48On va écouter Ziegfried Mazet
00:59:51l'entraîneur français de Johannes Boeuf depuis de longues années
00:59:54très ému au micro, de Jérémy Heinzmann sans doute.
00:59:57Ce matin, il nous a convoqué
01:00:00ses coéquipiers et les coaches
01:00:03pour annoncer cette nouvelle
01:00:06qu'il choisissait de mettre un terme à sa carrière
01:00:09pour les raisons qu'il a évoquées après en conférence de presse.
01:00:12C'est la façon la plus simple.
01:00:15Après, ça reste de Johannes.
01:00:18Il a toujours suivi son instinct
01:00:21que ce soit dans son entraînement
01:00:24ou sur les pas de tir ou en compétition.
01:00:27Il a expliqué qu'il n'avait peut-être pas l'énergie suffisante
01:00:30pour s'arrêter cette saison.
01:00:33Est-ce que ça vous surprend qu'il arrête cette saison ?
01:00:36Oui, ça me surprend.
01:00:39Ça surprend tout le monde.
01:00:42On est focalisé sur ce cycle olympique de 4 ans.
01:00:45C'est vrai qu'à la veille d'une année olympique,
01:00:48s'arrêter ça surprend tout le monde.
01:00:51Ce serait mentir de dire l'opposé.
01:00:54Je fais du en même temps.
01:00:57Il y a une année de plus, il a ajouté des lignes à son palmarès.
01:01:00Il se rend compte que tout ça,
01:01:03il l'a eu, il l'a obtenu.
01:01:06Pour lui, clairement,
01:01:09c'est sa famille et sa vie privée qui comptent.
01:01:12Il a beaucoup gagné avec vous, grâce à vous, à vos côtés.
01:01:15C'est une émotion particulière
01:01:18qui vous habite aujourd'hui.
01:01:21Des souvenirs plein la tête ?
01:01:24Quand je suis arrivé en Norvège,
01:01:27avec son frère Tharier,
01:01:30tous les autres sont arrêtés
01:01:33ou ont changé d'équipe ou peu importe.
01:01:36On a construit
01:01:39une relation forte
01:01:42avec les frères Beu et Yohannes.
01:01:45Du même type que celle que j'avais avec Martin.
01:01:48J'étais avec les Norvégiens,
01:01:51mais je n'ai pas vécu l'arrêt de Martin
01:01:54comme je vis celle-là aujourd'hui.
01:01:57Ça fait remonter toutes ces émotions
01:02:00que j'ai eues à la fois aux côtés de Martin
01:02:03et la relation que j'ai eue avec lui et maintenant avec Yohannes.
01:02:06D'habitude, je suis assez dur aux larmes,
01:02:09mais là, elles sont montées.
01:02:12L'émotion de Siegfried Mazet surpris lui-même
01:02:15par cette annonce anticipée de Yohannes Beu.
01:02:19La tristesse, c'est...
01:02:22C'est un mec qui a marqué la discipline.
01:02:25C'est une légende.
01:02:28Il arrête. C'est son choix.
01:02:31Ça n'appartient qu'à lui.
01:02:34On sera un peu orphelins.
01:02:37C'est le côté triste.
01:02:40C'est une nouvelle génération qui va arriver.
01:02:43Son frère fera de même, même s'il ne l'a pas annoncé.
01:02:46C'est le nouveau Norvégien qui va monter pour la saison prochaine.
01:02:49Peut-être avant. Je ne sais pas comment ils vont s'organiser.
01:02:52C'est une autre époque qui démarre.
01:02:55Il lui reste encore quelques courses avant la fin de la saison.
01:02:58Qu'est-ce que vous retenez de lui dans l'attitude,
01:03:01dans sa façon de faire du biathlon ?
01:03:04D'abord, c'est un mec sympa.
01:03:07C'est un très bel adversaire.
01:03:10Difficile à battre, difficile à aller chercher.
01:03:13Il a obligé pas mal de monde à rehausser le niveau
01:03:16pour essayer de le rattraper.
01:03:19Mais c'est un mec sympa.
01:03:22Ça a beau être un vrai adversaire, on n'arrive pas à le détester.
01:03:25C'est un mec qui a toujours le sourire,
01:03:28qui a un petit mot sympa pour tout le monde.
01:03:31Il n'a jamais eu la grosse tête, alors qu'il aurait pu.
01:03:34Il a établi des records assez impressionnants.
01:03:37Ce que je retiendrai,
01:03:40c'est l'ensemble des sprints gagnés sur une saison.
01:03:43Avant que quelqu'un d'autre le fasse,
01:03:46je pense qu'on ne sera peut-être plus là.
01:03:49La tristesse de Jean-Pierre Amat
01:03:52et son émotion avec des records pour Johannes Boeh.
01:03:55Allez chercher encore d'ici la fin de la saison ou pas, Anne-Sophie ?
01:03:58Ce chiffre, 95 victoires,
01:04:01ce sont celles d'Ole Einar Björndalen, record absolu.
01:04:04Regardez la première ligne de ce tableau.
01:04:07Il est à 88 victoires.
01:04:10Il va quand même avoir quelques courses pour y parvenir.
01:04:13Il reste 10 courses sur le circuit de la Coupe du Monde.
01:04:16On vous l'a déjà répété.
01:04:19Il y a les 4 courses individuelles des Mondiaux qu'on comptabilisera.
01:04:22S'il en gagnait la moitié, il serait à 95.
01:04:25C'est quoi, Anne-Sophie ? Pas grave pour l'équipe de France.
01:04:28On veut qu'il y ait gagné ces courses.
01:04:31Ce record, c'est un champion et un personnage fantastique.
01:04:35On est de retour pour continuer à partager les émotions du biathlon
01:04:38avant la station d'équipe qui ouvrira à 18h.