• il y a 10 heures

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00:00On va revenir sur l'hommage de Marine Le Pen, bon vent, bonne mer, papa, à Jean-Marie Le Pen.
00:05Vous avez vu, celle qui lui a rendu le plus grand hommage, c'est Marion Maréchal.
00:09Le texte de Marion Maréchal, franchement, c'est incroyable.
00:13On va revenir dessus aussi, j'aimerais bien qu'on revienne là-dessus.
00:15Polémique après les rassemblements de l'IS pour la disparition de Jean-Marie Le Pen,
00:18champagne et feux d'artifice et de nombreux slogans haineux scandés,
00:22dont un Marine Le Pen, Marine, ça sera bientôt ton tour.
00:25Il faut en déconner.
00:26C'est incroyable. Bien, réagissez à ça sur Europe 1, 0, 1, 80, 20, 39, 21.
00:29Qu'est-ce que vous en pensez autour de la table, Gauthier Lebré ?
00:33C'est tellement indigne, c'est tellement choquant.
00:35Surtout le slogan que vous faites bien de rappeler, Cyril.
00:37Marine Le Pen, ça sera bientôt ton tour, tu seras la prochaine.
00:40Ça brille champagne quand il y a un opposant politique qui vient de disparaître.
00:45On voit les réactions de Bruno Rotailleau, de Sébastien Lecornu, de Jérôme Getsch, député PS,
00:50qui trouvent ça tous minable.
00:52Ce qui s'est passé hier, place de La République.
00:54C'est l'indécence qui caractérise désormais l'extrême gauche.
00:57Je pensais à ça ce matin.
00:59Je pense que les mêmes auraient fait une minute de silence pour la mémoire de Staline.
01:03Et je pense que si c'était un membre de la France Insoumise éminent qui était disparu,
01:09je suis persuadé que des militants de droite n'auraient pas fait la même chose,
01:12n'auraient pas sabré le champagne.
01:13A sa mort, en 1953, en mars...
01:15Il y a eu une minute de silence à l'Assemblée Nationale.
01:17Les titres de la presse étaient plutôt positifs, parce qu'après il y a eu une évolution.
01:23Un bilan globalement positif, avait dit Georges Marchand hier, patron du PC.
01:27C'était vraiment lamentable, parce qu'on peut être un adversaire de Jean-Marie Le Pen,
01:30ne rien partager de son combat politique,
01:33mais respecter le moment de la mort d'un être humain et sa famille.
01:37Ils ont fait la même fête que quand le Nouveau Front Populaire avait pour eux gagné les élections.
01:43Bon, on les a plus vues, depuis c'est incroyable.
01:45Ils ont gagné les élections, ils faisaient la fête.
01:47Je les ai vues partout, dans toutes les villes de France.
01:49C'est Bordeaux et Lyon et Marseille.
01:51C'était la place de la République et ça faisait la fiesta.
01:53Il ne manquait plus que Patrick Sébastien pour faire tourner les serviettes.
01:56Résultat, on ne les a plus jamais revues.
01:58Ils étaient sûrs d'avoir gagné, on ne les a plus revues.
02:00On n'entend plus parler d'eux, c'est terminé.
02:02Allez, merci, circulez, rien à voir.
02:04Lucie Castey, d'autant plus fort, elle se réveille et elle croit qu'elle est première ministre.
02:07Et après, elle se rend compte que c'est un rêve.
02:09C'est fou, Lucie Castey.
02:11Je ne savais même pas qui c'était.
02:13La pauvre, elle a quitté quand même la mairie de Paris.
02:15Elle était en charge des finances.
02:17Pleine à craquer.
02:19En charge des finances de la mairie de Paris.
02:21Elle a démissionné.
02:23C'est un emploi fictif.
02:25Vous êtes sûrs de perdre de l'argent ?
02:27C'est comme si j'étais en charge des finances de mon ex.
02:33C'était pas un emploi fictif.
02:35Mais c'est vrai que c'est pas une grande réussite.
02:37C'est la banqueroute.
02:39Attention, Gauthier Lebray.
02:41C'est la banqueroute.
02:43Gauthier Lebray, s'il vous plaît, attention.
02:45Pourquoi attention ?
02:47Attention, vous allez avoir la police aux fesses.
02:49Pourquoi ?
02:51Vous êtes en train de dire tout et n'importe quoi.
02:53C'est même pas moi qui dis un emploi fictif.
02:55C'est moi qui l'assume.
02:57Géraldine Maillet ?
02:59Je vais vous dire.
03:01C'est moi-même qui vais vous attaquer.
03:03Vous avez le droit.
03:05Vous me donnerez votre avocat.
03:07Les résultats ne sont pas terribles.
03:09Évidemment que ce n'est pas un emploi fictif.
03:11Évidemment que c'était un trait d'humour.
03:13La gestion des comptes de Paris était plutôt catastrophique.
03:15On est une ville archi-endettée.
03:17Polluée, bétonnée, sale.
03:19C'est horrible.
03:21Quelle ville ?
03:23J'aime bien Paris.
03:25J'adore Paris.
03:27Il vient à Pau.
03:29On a tous l'héritage culturel de Paris.
03:31C'est normal qu'il aime Paris.
03:33Il vient ici.
03:35L'autre, il est à Pau.
03:37Il a une femme à Pau.
03:39Il arrive ici, il a une autre femme.
03:41En 2027, est-ce que ça s'arrête ?
03:43On aurait fait l'émission à Limoges.
03:45Il aurait dit qu'il adorait Limoges.
03:47Il y a Nadine de Limoges que je connais bien.
03:49Il a une femme dans chaque ville de France.
03:51C'est vrai que tu l'avais rêvé.
03:53Lui, c'est le guide Michelin de l'amour.
03:55On embrasse d'ailleurs votre femme.
03:57Elle nous écoute.
03:59Corine.
04:01Corine, elle est où ?
04:03Elle est à Pau ?
04:05Elle est à Paris.
04:07J'espère qu'elles vont se parler les deux.
04:09C'est mieux de crever l'abcès.
04:11C'est mieux de crever l'abcès.
04:13Merci.
04:15Mais tu en souffres.
04:17Il y a des dégâts collatéraux.
04:19Ma mère était à terre à Pau.
04:21Arrête un peu depuis que tu as deux femmes.
04:23François Bayrou est Premier ministre.
04:25Tu marches sur l'eau.
04:27Vous savez qu'il est partout.
04:29Il est absolument partout.
04:31En ce moment, bonne séquence.
04:33Évidemment, il est chez vous Cyril à la radio.
04:35Il a une émission par jour minimum
04:37sur CNews.
04:39Et hier, je le découvre même
04:41dans un documentaire sur Jean-Marie Le Pen.
04:43C'est vrai que c'est moi qui produisais
04:45avec Guillaume Genton.
04:47J'ai fait ça gratuitement.
04:49Vous allez en refaire.
04:51Franchement.
04:55Faire des prestations
04:57gratuites avec le nombre de femmes
04:59qu'il a.
05:01Bravo d'Artigol.
05:03Il y a une hype d'Artigol en ce moment.
05:05Elle n'était pas trop satisfaite du plan contreplongé
05:07qu'on lui a fait.
05:09Non mais c'est rien ça.
05:11Merci.
05:13On est sur Europe 1. Il est 16h10.
05:15On est en direct. 0-1-80-29-21.
05:17Vous nous appelez pour réagir.
05:19C'est fait.
05:21Polémique, bien sûr.
05:23Après les rassemblements de Liès pour la disparition de Jean-Marie Le Pen.
05:25Comment ont réagi vos amis
05:27de la France insoumise ?
05:29Ça m'a beaucoup
05:31intéressé.
05:33La France insoumise s'est souciée hier de la communauté juive
05:35avec la mort de Jean-Marie Le Pen.
05:37En dénonçant son antisémitisme.
05:39Et sur les rassemblements ?
05:41Les rassemblements, ils n'y sont pas allés officiellement.
05:43Il n'y avait pas de députés LFI.
05:45Mais par contre, ceux qui étaient là,
05:47vous pensez qu'ils votent pour qui ?
05:49Il y a Mathilde Panot qui a réagi aujourd'hui.
05:51Elle a dit que ceux qui sont choqués
05:53par ce qu'il s'est passé hier, une jeunesse qui continue
05:55d'emmerder le Front National, sont dans un esprit Charlie le matin
05:57et puis le soir sont choqués que des gens puissent faire une blague
05:59ou un rassemblement symbolique sur la mort d'un dirigeant
06:01de l'extrême droite qui était un ennemi de la République.
06:03Mais c'est normal, c'est ses électeurs qui étaient là.
06:05Bien sûr, évidemment.
06:07C'est sûr.
06:09Après, moi je trouvais que personnellement
06:11la fête était évidemment un peu indigne
06:13et complètement outrancière. Mais moi je suis beaucoup plus choqué
06:15par tout ce qu'a dit Jean-Marie Le Pen tout au long
06:17de sa carrière politique que par cette soirée
06:19hier, quand bien même elle était
06:21un peu outrancière et immonde.
06:23Alors, ça j'adore.
06:25Vous êtes tous
06:27comme ça, comme des bières Géphard Roucher.
06:29Mais relisez
06:31tout ce qu'il a dit tout au long de sa carrière.
06:33Je sais très bien tout ce qu'il a dit. On en a parlé en long,
06:35en large et en travers hier et notamment ici.
06:37Je ne suis pas tous en même temps, oui.
06:39Évidemment, tout ce qu'il a dit
06:41et tout ce qu'il a pu dire est odieux.
06:43Il a été condamné pour antisémitisme.
06:45On a parlé des propos qu'il a tenus contre
06:47Patrick Bruel sur la fournée.
06:49Le détail, évidemment, du rafourc
06:51crématoire. Les homosexuels,
06:53les personnes qui ont le sida.
06:55Évidemment. Les journalistes
06:57de confession juive qu'il a fait huer dans ses meetings.
06:59Il n'empêche, je suis désolé,
07:01Jean-Luc Mélenchon
07:03a dit aussi énormément
07:05de propos qui ont pu choquer
07:07et blesser certaines communautés et notamment
07:09la communauté juive. Je ne suis pas
07:11persuadé que le jour de son décès
07:13et j'espère pour lui que ça arrivera le plus tard possible,
07:15vous ayez un rassemblement de militants de droite
07:17pour sabrer le champagne
07:19et pour surtout dire, Géraldine, excuse-moi,
07:21mais dire de Marine Le Pen
07:23qui n'est pas responsable des propos de son père,
07:25qui a rompu avec lui, qui a fait le choix de l'exclure,
07:27qui aujourd'hui reçoit le soutien
07:29de Serge Klarsfeld qui a combattu son père
07:31pendant de nombreuses années.
07:33Serge Klarsfeld qui a traqué les nazis.
07:35Dire de Marine Le Pen, tu seras la prochaine
07:37alors qu'elle vient de perdre son père.
07:39Je trouve ça dégueulasse.
07:41Évidemment que ça c'est irrecevable.
07:43Mais pour le reste,
07:45pour l'oeuvre de Jean-Marie Le Pen,
07:47je trouve qu'il y a une petite tendance quand même, malgré tout,
07:49aujourd'hui dans les chaînes
07:51à une sorte d'agiographie qui est absolument obscène.
07:53C'est faux.
07:55L'édito de Pascal Praud ce matin m'a profondément choqué.
07:57Personne n'est dans la géographie.
07:59Quand tu dis par exemple que la vie politique
08:01sans le détail,
08:03la vie politique française sans le détail
08:05n'aurait pas été la même, moi personnellement je suis choquée.
08:07Mais ce qu'il cherche à dire, ce que cherche à dire Pascal...
08:09Merci de m'expliquer ce qu'il cherche à dire,
08:11comme si j'étais trop bête.
08:13Mais qu'est-ce qu'elle a aujourd'hui ?
08:15Elle a une place de la République hier avec les addicts.
08:17Non mais c'est en rigolant.
08:19Elle était en train de manger des gaufrets de vercades.
08:21Qu'est-ce qui lui arrive ?
08:23Elle était en pomme qu'à chien.
08:25Non mais qu'est-ce qu'elle a Géraldine Maillé ?
08:27C'est ça sa place.
08:29Elle est sur France Inter,
08:31elle n'est pas sur Europe 1.
08:33On l'adore, mais sa place est sur France Inter.
08:35Elle est avec les bobos de France Inter.
08:37Ils ne veulent pas plus la France Inter, ils détestent.
08:39Fais gaffe parce que tu vas te terminer toute seule.
08:41Ce n'est pas grave, ce sera très bien.
08:43Je t'adore Gauthier, le vrai.
08:45Je vais quand même défendre Pascal.
08:47Je rigole, je rigole.
08:49Ce que cherche à dire Pascal,
08:51et je ne dis pas que tu n'as pas compris ou quoi que ce soit,
08:55mais pour aller un peu plus loin,
08:57c'est si Jean-Marie Le Pen n'avait pas tenu
08:59les propos antisémites qu'il a tenus
09:01et qu'il en était resté
09:03à ses combats
09:05contre l'islamisme,
09:07contre l'immigration incontrôlée,
09:09contre une insécurité galopante,
09:11son parcours politique aurait peut-être
09:13été différent et donc le destin de la France
09:15aurait peut-être été différent
09:17parce que pendant des années,
09:19on n'aurait pas eu tout ce que dit Jean-Marie Le Pen
09:21et voilà.
09:23Et t'as rejeté parce qu'il a tenu des propos antisémites.
09:25Mais il n'a pas été rejeté que pour ça.
09:27Géraldine, à mon avis, vous étiez occupée.
09:29Non, non, j'ai très bien écouté.
09:31C'est une question.
09:33D'abord, si.
09:35On a eu une question hier avec Gauthier
09:37sur notre émission.
09:39Est-ce que Jean-Marie Le Pen était antisémite ou pas ?
09:41On a posé la question à Bruno Gollnisch,
09:43qui était l'un des bras droits,
09:45l'un des fidèles des fidèles.
09:47Quand on met les déclarations
09:49les unes après les autres,
09:51il y a quand même plus qu'un faisceau concordant.
09:53C'est-à-dire, je pense
09:55qu'il y avait dans la pensée politique
09:57de Jean-Marie Le Pen
09:59un antisémitisme ancré, enregistré.
10:01Ça n'a rien à voir, c'est pas de ça qu'on parle.
10:03Oui, moi je parle de ça.
10:05Et donc, l'idée, s'il n'avait
10:07pas dit ça,
10:09cela aurait été différent pour l'extrême-droite
10:11française au cours des
10:1330 dernières années, mais l'extrême-droite
10:15française était historiquement
10:17liée à cet antisémitisme.
10:19Intrinsèquement liée.
10:21Consubstantiellement.
10:23Qui a dit le contraire ?
10:25Non mais vous êtes...
10:27Si il n'avait pas dit ça, ça serait passé différemment.
10:29Il pensait ça.
10:31Mais vous êtes à côté de la plaque.
10:33On parle de ce rassemblement
10:35d'hier soir, qui est quand même,
10:37pour moi, franchement,
10:39je crois qu'il y a rien...
10:41Ils me font de la peine, en fait.
10:43Moi je les ai vus, ils me font de la peine.
10:45Je les ai vus, c'est incroyable, franchement.
10:47C'est quand même des gens qui n'ont rien à faire, excusez-moi.
10:49C'est surtout contre-productif.
10:51Il y a beaucoup de personnes qui ne sont pas proches
10:53du rassemblement national, mais qui voient ça
10:55comme une dégueulasse.
10:57C'est bientôt ton tour, c'est inadmissible.
10:59Justement, il y a un pote à nous qui était là-bas.
11:01Qui était au rassemblement.
11:03Radouane Courac.
11:05Il y a un autre pote à nous, c'est notre auditeur, Kevin.
11:07Kevin de Rambouillet qui était là-bas.
11:09Comment ça va mon Kevinou ?
11:11Salut mon p'tit Cyrilou, t'as fait un p'tit bail ?
11:13Ça va et toi ?
11:15Bonne année ma vieille branche !
11:17Ah bah toi aussi vieille canaille !
11:19Bonne année et bonne santé !
11:21La santé surtout mon Kevinou !
11:23Comment il va celui-ci, toujours dans la forêt de Rambouillet ?
11:25Toujours, toujours !
11:27Je peux prendre qui te saucer dans la tronchetta, il flotte !
11:29Franchement, t'as vu ça ?
11:31Franchement, c'est quoi ce temps-là ?
11:33J'ai pris dans la tronchetta aussi mon Kevin,
11:35je vais pas te mentir.
11:37Oh la malheureuse, il y a plus de saison.
11:39Dis-moi Kevin,
11:41Kevin,
11:43vous étiez au rassemblement hier ?
11:45Ouais alors, petite précision,
11:47j'ai pas été spécialement au rassemblement, j'étais sur Paname hier
11:49et du coup,
11:51t'as passé une tête.
11:53Donc oui, j'ai passé une tête
11:55et je l'assume, je vais dire pourquoi.
11:57Je suis resté une petite demi-heure
11:59sur la place de la République.
12:01En fait, moi comme je dis,
12:03j'ai pas été me réjouir
12:05du décès,
12:07il y a quand même un côté humain,
12:09donc j'ai pas été pour le décès
12:11de l'homme, mais moi j'ai été
12:13vraiment pour fêter
12:15la tête pensante
12:17d'une certaine idéologie, d'une certaine partie
12:19de la France que j'apprécie pas.
12:21Moi j'ai été pour son œuvre,
12:23parce que quand j'ai
12:25appris le décès de Jean-Marie Le Pen,
12:27moi sincèrement, les premières pensées que j'ai eues,
12:29c'est pas été pour sa famille, pour ses petits-enfants,
12:31moi ça a vraiment été pour les victimes
12:33de la Shoah, les victimes en Algérie,
12:35toutes les personnes qu'il a ostratisées,
12:37toutes les personnes qu'il a insultées,
12:39comme à l'époque quand il avait dit
12:41« Seigneur Ebola pourra régler ça
12:43en trois mois en Afrique. »
12:45Moi c'est tout ça. Alors j'espère qu'aujourd'hui,
12:47comme dit Gérard Zinn,
12:49moi j'ai écouté l'édito de Pascal Praud,
12:51j'ai écouté aussi ce matin la radio,
12:53j'ai trouvé une certaine complaisance
12:55de ceux que j'entends régulièrement
12:57combattre l'antisémitisme,
12:59donc à raison,
13:01j'ai trouvé une certaine complaisance
13:03sur Jean-Marie Le Pen, on minimise,
13:05et ici, on a disparu quelques dérapages.
13:07Oui, c'est plus sur la...
13:09parce que comme il a disparu, voilà,
13:11c'est ça, je pense que c'est les termes d'usage,
13:13je pense que s'il avait été encore là,
13:15voilà, je pense que ça aurait été autrement.
13:19Et ce que je voulais dire aussi,
13:21vous savez Cyril, pour toute l'équipe,
13:23j'entends aussi dire un peu
13:25des choses que je comprends, on n'est pas d'accord,
13:27mais je comprends les désaccords,
13:29j'entends que vous dites, je suis choqué par le rassemblement
13:31où ils ont fêté
13:33la mort de quelqu'un, je peux le comprendre,
13:35mais, à contrario,
13:37quand on voit dans certains pays,
13:39quand il y a un Kadhafi ou un Saddam Hussein
13:41qui meurt et que le peuple se lève
13:43et est content, on n'est pas choqués.
13:45On n'est pas choqués quand on voit des dictatures
13:47tomber et que des gens se soulèvent et font une fête.
13:49Oui, mais c'était au pouvoir qu'il y avait ça.
13:51Mais Jean-Marie Le Pen, vous...
13:53Jean-Marie Le Pen postulait au pouvoir,
13:55il postulait.
13:57C'est des milliers de morts.
13:59Saddam Hussein, ça n'a rien à voir aussi.
14:01C'est un dictateur
14:03de la pire espèce.
14:05Quand Le Pen dit,
14:07vous savez, l'occupation allemande n'était pas si
14:09des humaines, bon, il y a eu quelques bavures.
14:11Mais moi, ce n'est pas...
14:13On ne peut pas y passer ça.
14:15Je comprends que certains...
14:17Moi, je ne peux pas y passer ça.
14:19Je n'ai pas forcément de bord politique,
14:21mais des propos comme ça, moi, je ne peux pas.
14:23Et le pire,
14:25c'est qu'il n'a jamais demandé pardon.
14:27Encore, il s'excuserait.
14:29Mais il n'a jamais...
14:31Il est mort avec ces phrases-là.
14:33Il est mort avec ça.
14:35C'est ce que beaucoup de gens disent aussi.
14:37Comme Kevin dit, il n'est jamais revenu sur ces phrases.
14:39Il n'a jamais fait de mémoire.
14:41C'est un point de détail, les chambres à gaz.
14:43Les négations aux chambres à gaz, c'est un point de détail.
14:45C'est horrible comme ça.
14:47Et Marie Le Pen a fait le choix de l'exclure.
14:49On n'a jamais dit qu'on allait faire un hommage
14:51à Jean-Marie Le Pen.
14:53Et maintenant, hier, Marine, ça va être ton tour.
14:55Ce n'est pas acceptable.
14:57Je suis désolé.
14:59Quel que soit le bord politique
15:01auquel on appartient,
15:03on ne peut pas entendre Marine Le Pen, c'est bientôt ton tour.
15:05Ce n'est pas possible.
15:07Pour moi, c'est de l'idiotie.
15:09C'est vraiment une bêtise de dire ça.
15:11Je peux vous raconter comment elle a appris le décès de son papa.
15:13Marine Le Pen était de retour
15:15de Mayotte vers Paris.
15:17Et lors d'une escale de deux heures,
15:19les journalistes
15:21captent un peu de Wi-Fi
15:23dans l'avion qui est au sol
15:25grâce à des galets Wi-Fi.
15:27Et l'alerte AFP tombe.
15:29Jean-Marie Le Pen est décédé.
15:31Ils informent son attaché de presse, Victor Chabert,
15:33de cette dépêche AFP,
15:35qui lui-même
15:37va informer Marine Le Pen
15:39dans un cadre privé.
15:41Il va lui montrer.
15:43Donc,
15:45elle l'a appris de la pire des manières.
15:47Elle n'était pas à Paris.
15:49Elle n'était pas au chevet
15:51de son père.
15:53Elle ne pouvait pas se rendre tout de suite
15:55à son chevet.
15:57Donc, évidemment, elle l'a appris de la pire des manières.
15:59Et en plus, hier, elle a subi un accident
16:01de bateau à Mayotte.
16:03Évidemment,
16:05elle en est sortie indemne, heureusement, pour elle.
16:07Mais voilà, c'est vraiment
16:09de la pire des façons.
16:11Elle l'a appris vraiment de la pire des façons.
16:13En plus, ajoutez à cela
16:15une manifestation indigne, Place de la République,
16:17où on entend
16:19Marine Le Pen, t'es la prochaine.
16:21C'est odieux.
16:23Vous nous appelez comme notre ami Kevin.
16:25Kevin, est-ce que vous avez quelque chose à rajouter ?
16:27Non.
16:29Pour Gauthier,
16:31juste la comparaison
16:33avec la LFI.
16:35Je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'ils font.
16:37Il y a beaucoup de problèmes.
16:39Le procès qu'on fait
16:41à la LFI, à l'antisémitisme,
16:43pour le moment, Gauthier, personne n'a été condamné
16:45pour ça.
16:47C'est toujours pareil.
16:49Moi, je vous rejoindrai sur la LFI
16:51si demain on me dit que Mélenchon ou Rima Hassan
16:53ou de l'autre.
16:55Vous pensez sérieusement que la LFI n'a aucune responsabilité
16:57dans la montée de l'antisémitisme aujourd'hui en France ?
16:59Alors, une responsabilité,
17:01il manie ça
17:03habilement, je peux être d'accord avec vous.
17:05Je vous rejoins.
17:07Mais par contre, accusé officiellement
17:09d'antisémitisme, il n'y a pas de casier judiciaire.
17:11Jean-Marie Le Pen, lui, a des condamnations.
17:13On ne peut pas comparer un Mélenchon,
17:15même s'il instrumentalise un Mélenchon,
17:17à Jean-Marie Le Pen. C'est pas possible.
17:19C'est pas possible.
17:21Je pense même que,
17:23en plus dans la logorée, dans le vocabulaire,
17:25il y a quelque chose de similaire, point de détail et résiduel.
17:27Évidemment, quand on connaît
17:29l'intelligence de Jean-Luc Mélenchon
17:31et sa subtilité politique,
17:33il ne prend aucun mot au hasard.
17:35Et donc, il est tellement subtil qu'il fleure toujours
17:37avec la limite pour ne pas être
17:39condamné officiellement pour antisémitisme.
17:41Mais vous savez, je pense qu'il y a quelque chose
17:43de différent entre Jean-Marie Le Pen
17:45et Jean-Luc Mélenchon.
17:47Je pense que Jean-Marie Le Pen, comme le disait
17:49Olivier, il disait ce qu'il pensait
17:51et il le pensait vraiment
17:53et c'était absolument odieux
17:55et il a été condamné, vous avez raison, une trentaine de fois.
17:57Jean-Luc Mélenchon, il se sert
17:59de cela pour aller capter un électorat.
18:01Jean-Marie Le Pen...
18:03Jean-Marie Le Pen n'a jamais
18:05gagné un électeur avec ses outrances.
18:07Il en a même perdu. Jean-Luc Mélenchon,
18:09il est tellement cynique qu'il envoie des signaux
18:11en jouant avec la frontière,
18:13toujours pour ne pas être condamné et pour aller capter un électorat.

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