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00:00Cette affaire de l'armée française-là, ça ne date pas d'aujourd'hui.
00:03Il faut qu'elle parte, nous n'avons pas besoin
00:05d'être dépendants sous autre surveillance.
00:08On a une armée, s'il vous plaît.
00:11Mais c'est une bonne idée le M. le Président, après.
00:13Son discours a été aussi un discours clément, apaisé.
00:18Mais il doit se poser sur beaucoup de points.
00:21Quelle est sa position juste à cette situation ?
00:23Qu'est-ce qu'il dit aux Ivariens au juste ?
00:25Ou bien il va rester dans l'anonymat ?
00:27Le premier jour, il va dire, je suis candidat à la...
00:30OK, moi je vais le voter.
00:31Je suis posé, hein.
00:32Bon, j'ai fait quoi ?
00:34Je suis dans l'embarras.
00:35Mais c'est quand on est à un mètre des élections,
00:38à un kilomètre, il va dire, je suis candidat.
00:41Qu'est-ce que tu caches ?
00:42Moi, j'ai dit, pour l'amour du ciel,
00:46il ne peut nous rassurer qu'il est prêt pour les Ivariens.
00:51Moi, je suis prêt pour lui aussi.
00:53OK, d'où suis-tu ?
00:54Moi, il est dans ma carte, l'électeur.
00:56Mais j'ai fait quoi à cette carte-là ?
00:58On me dit, allons-y.
00:59C'est qui, je m'en vais.
01:00Bon, il n'est pas là, il est là.
01:02Non, oui, non, oui, oui, non.
01:03Il me situe.
01:04Concernant l'armée française ici,
01:07c'est une très bonne initiative qu'ils rentrent chez eux,
01:10parce qu'on a plusieurs choses à faire ici.
01:12On ne sait pas quel rôle ils jouent.
01:13Ils sont bien, ils sont très bien à l'aise ici,
01:15parce que c'est les Français.
01:16Ils ont tout l'emploi ici, nous.
01:18On est fatigués de ça.
01:20J'ai dit, le président et le public,
01:23c'est lui qui nous tient.
01:26S'il dit quelque chose,
01:28chacun de nous peut dire son point de vue.
01:31Le président a pris une décision.
01:35On n'a pas bien été conceptuels, ce n'est pas mauvais.
01:38Mais s'il prend cette décision,
01:41c'est que lui-même l'a vu.
01:43Il voit devant, il voit derrière.
01:44C'est lui qui a tout et tout pour nous.
01:47Il ne peut pas aller plus loin, je ne suis pas contre.
01:49C'est une décision qui devait venir depuis longtemps,
01:53parce que le 43e BIMA, en Côte d'Ivoire,
01:55c'est un accord depuis le temps des fondateurs de ce pays-là.
02:00Je vais parler de la personne Boufoui Bouani.
02:02Et donc, en ce sens-là,
02:04je pense que l'accord est fait depuis longtemps,
02:09depuis le temps de Boufoui.
02:11Le 43e BIMA a servi depuis le temps de Boufoui.
02:13Personnellement, en tant qu'Ivoirien,
02:15je ne sens plus trop la présence,
02:17parce qu'il y a beaucoup de choses qui se passent.
02:20Je ne vois pas, les présidents ne savent pas
02:21ce qu'ils jouent comme rôle.
02:23On a passé tellement de crises.
02:25Or, pour le rôle que je pense bien,
02:28dans leur accord,
02:29ils étaient là pour défendre la population ivoirienne,
02:32défendre les Ivoiriens.
02:33Mais dans beaucoup de choses ici,
02:35on n'a pas vu d'intervention.
02:37Donc, il faut dire que les présidents,
02:38même là,
02:40peuvent dire qu'ils étaient égaux à leur absence.
02:42Donc, aujourd'hui, si le président finit par
02:46vraiment toucher
02:48avec l'accord du président français,
02:52pour dire que le 43e BIMA doit partir
02:56de l'accord d'Ivoire, je crois que c'est bien venu.
02:58La jeunesse n'a pas de problème avec ça.
02:59L'accord d'Ivoire appartient à tout le monde.
03:01Donc, ce qui est bon pour vous tous, c'est ça.
03:04La jeunesse est là.
03:05Tant qu'il y a naissance, c'est qu'on continue.
03:08Donc, pense bien que ce qui est bon pour toi,
03:11ça va être bon pour moi.
03:14Ce n'est pas pour toi seul.
03:16L'ensemble, c'est ce qui est bon.
03:19Il a dit que le 43e BIMA va nous revenir
03:22et que la France va partir.
03:23Mais est-ce que c'est sûr, vraiment ?
03:24C'est ce que le président a dit.
03:25Est-ce que c'est vraiment réel ?
03:27Donc, nous, en tant que des citoyens,
03:29pour le moment, on n'a pas encore du tout
03:31quelque chose qui prouve qu'ils vont partir.
03:33Parce qu'on n'a pas vu
03:34quelque chose qui nous motive vraiment
03:36que ça va être.
03:37Donc, c'est la question que nous tous, on se pose.