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Après cinq longues années d'attente, la famille de Cédric Chouviat ressent un "mélange de soulagement et d'impatience" à l'idée du procès à venir, comme l'a affirmé vendredi 3 janvier Vincent Brengarth, l'un des avocats de la famille. Ce jour-là, les juges d'instruction ont ordonné le renvoi en procès de trois policiers, accusés d'"homicide involontaire", suite à la mort tragique du livreur qui avait exprimé "J'étouffe" lors d'une interpellation délicate à Paris, le 3 janvier 2020.

## Un procès tant attendu

Vincent Brengarth souligne que cette décision tant attendue par la famille marque enfin une avancée, espérée depuis des années. Il précise que la famille désire ardemment que les policiers puissent fournir des explications sur leur intervention, tout en souhaitant également partager l'impact immense de cette tragédie sur leur vie depuis la perte de leur proche.

## Des inquiétudes sur la qualificative d'homicide involontaire

Néanmoins, l'avocat exprime son regret quant à la qualification d'"homicide involontaire", qu'il considère inappropriée par rapport au contexte des événements. Selon lui, il est difficile de justifier que les actions des policiers aient été totalement involontaires.

## Une durée de procès jugée excessive

En ce qui concerne la durée de l'enquête judiciaire, Vincent Brengarth la qualifie d'"anormalement longue", alors que les faits, selon lui, sont relativement simples. Il fait référence à des vidéos et des témoignages qui pourraient clarifier les circonstances de l'intervention policière. L'avocat se questionne sur l'utilité de ces cinq années d'investigations, même s'il reconnaît que certaines actions ont été menées.

## Crainte d'une décision pénale atténuée

L'avocat nourrit également des inquiétudes quant au temps qui passe, craignant que cela puisse influencer la sévérité potentielle de la décision que pourrait rendre le tribunal. Il insiste sur le fait que certains policiers continuent à mener une vie normale, ce qui pourrait jouer en leur faveur lors du verdict, contrairement à d'autres justiciables qui pourrait subir des sanctions plus sévères.

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00:00Après cinq longues années d'attente, la famille de Cédric Chouviat ressent un mélange
00:04de soulagement et d'impatience à l'idée du procès.
00:07À venir, comme l'a affirmé vendredi 3 janvier Vincent Bjenga, l'un des avocats
00:11de la famille, ce jour-là, les juges d'instruction ont ordonné le renvoi au procès de trois
00:16policiers accusés d'homicide involontaire.
00:18Suite à la mort tragique du livreur qui avait exprimé « j'étouffe » lors d'une interpellation
00:23délicate.
00:24À Paris, le 3 janvier 2020, Vincent Bjenga souligne que cette décision tant attendue
00:29par la famille marque enfin une avancée.
00:31Pespéré depuis des années, il précise que la famille désire ardemment que les policiers
00:36puissent fournir des explications sur leur intervention, tout en souhaitant également
00:40partager l'impact immense de cette tragédie sur leur vie depuis la perte de leurs proches.
00:45Néanmoins, l'avocat exprime son regret quant à la qualification d'homicide involontaire,
00:50qu'il considère inappropriée par rapport au contexte des événements.
00:53Selon lui, il est difficile de justifier que les actions des policiers aient été totalement
00:58involontaires.
00:59En ce qui concerne la durée de l'enquête judiciaire, Vincent Bjenga la qualifie d'anormalement
01:04longue alors que les faits, selon lui, sont relativement simples.
01:08Il fait référence à des vidéos et des témoignages qui pourraient clarifier les circonstances
01:12de l'intervention policière.
01:14L'avocat se questionne sur l'utilité de ces cinq années d'investigation.
01:18Même s'il reconnaît que certaines actions ont été menées, l'avocat nourrit également
01:22des inquiétudes quant au temps qui passe, craignant que cela puisse influencer la sévérité
01:27potentielle de la décision que pourrait rendre le tribunal.
01:31Il insiste sur le fait que certains policiers continuent à mener une vie normale, ce qui
01:35pourrait jouer en leur faveur lors du verdict, contrairement à d'autres justiciables qui
01:40pourraient subir des sanctions plus sévères.

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