• il y a 5 jours
Le garde des Sceaux Gérald Darmanin vient d'arriver au tribunal judiciaire de Marseille, accueilli, sous un fin crachin, par le procureur de la République Nicolas Bessone, le préfet de police Pierre-Édouard Colliex et un aréopage de représentants du monde judiciaire.

Une troisième séquence se déroulera au Baumettes
Après avoir brièvement salué ses hôtes, le ministre s'est engouffré dans le vaste bâtiment de la rue Joseph Autran pour une séquence, loin des micros et des caméras, dédiée à la lutte contre la criminalité organisée et le narcotrafic.

Le garde des Sceaux se rendra ensuite dans les locaux de la protection judiciaire de la jeunesse, dans le 4e arrondissement de Marseille pour y rencontrer des personnels et échanger avec des jeunes qui y sont accompagnés.

Une troisième séquence se déroulera dans le 9e arrondissement, au centre pénitentiaire des Baumettes.

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Transcription
00:00de l'incarner, comme le font les magistrats tous les jours,
00:02la fermeté de la justice,
00:04c'est la certitude d'être jugé
00:06et d'avoir une condamnation avec une peine exécutée.
00:08On ne peut pas avoir 200 procès d'assises
00:10dans un département dont les boucherons n'en attendent.
00:13Il en va de la crédibilité de l'action de la République
00:16et de la légitimité de notre système institutionnel.
00:19Indépendamment des moyens, des moyens en magistrats,
00:22des moyens en greffiers,
00:23des moyens en agents pénitentiaires,
00:25évidemment, de l'autre côté, des moyens d'enquêteurs.
00:27Pour le ministère de l'Intérieur,
00:28je suis venu apporter aussi un soutien, comme je l'ai dit,
00:31parce que les magistrats, ici, à Marseille,
00:34font face à une augmentation généralisée de la criminalité.
00:39Il faut donc mettre les moyens
00:41pour lutter contre cette criminalité organisée.
00:44Et le point le plus important, sans doute,
00:47des prochaines semaines, des prochains mois,
00:49peut-être même des prochaines années,
00:50c'est les moyens contre le blanchiment d'argent.
00:52Il faut taper au portefeuille.
00:55On sait que les peines de prison
00:57ne sont pas totalement dissuasives pour les plus grands délinquants.
01:00Et donc, l'une de mes propositions,
01:02j'en parle au président de la République
01:03et au Premier ministre,
01:05c'est que sur la criminalité organisée,
01:06nous nous intéressions au sujet,
01:08qui est un danger profond pour la République
01:10et pour nos concitoyens,
01:11dans le même parallèle que ce que nous faisons
01:13pour le terrorisme.
01:14Et donc, c'est pour cela que j'ai proposé
01:16que nous fassions d'abord une sorte d'appartement témoin,
01:18si vous permettez cette expression,
01:20en prenant les 100 plus importants d'articulateurs
01:22qui sont dans nos prisons.
01:23Je rappelle qu'il y a 17 000 détenus en France
01:26qui sont confondus pour trafic de stupéfiants.
01:28Donc, 100 sur 17 000, je pense qu'un grand pays comme la France
01:31est capable de le faire,
01:32en isolant ces personnes particulièrement,
01:35en les fouillant particulièrement
01:37et en bouillant particulièrement leur communication,
01:39parce que c'est pas la même chose
01:41quand vous avez un grand narcobandit
01:42qui a un téléphone avec accès à des réseaux privés
01:44et des réseaux sociaux
01:45à une personne qui est là quelques mois en prison
01:47et qui n'était pas là pour trafic de stupéfiants.

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