Dans son édito du 31/12/2024, Florian Tardif revient sur l'année politique 2024.
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00:00Bonjour à tous, ravis de vous retrouver dans l'heure des pros, ce matin sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNews jusqu'à 11h.
00:072024 s'achève ce soir, enfin, pourrions-nous dire enfin, car jamais une année sur le plan institutionnel n'aura été aussi chaotique.
00:15Quatre premiers ministres et autant de gouvernements, l'on retiendra que l'un, celui de Gabriel Attal, aura été démissionnaire cet été pendant 51 jours,
00:22cantonné à la gestion des affaires courantes, quand un autre, celui de Michel Barnier, aura été plus qu'éphémère,
00:27ne durant pas plus de 100 jours, renversé par une motion de censure, un fait inédit, depuis 1962.
00:33Anus horribilis pour Emmanuel Macron, englué dans ce qui s'apparente être l'une des plus graves crises politiques depuis le début de la Ve République.
00:42Et paradoxalement, le terme le plus utilisé lors de ses derniers voeux fut agir, agir, répéter, à huit reprises,
00:50nous sommes bien loin de l'impuissance qu'on nous disait, plastronait-il, il y a un an, les temps ont changé, la dissolution ratée est passée par la queue,
00:58dira-t-il, ce soir il prendra de la hauteur, promet son entourage au point, d'admettre une erreur de jugement, fatale, politiquement comme économiquement,
01:06puisque la dissolution aura coûté 5 milliards d'euros, une bagatelle à l'économie française, il est fort à parier que non,
01:12et pourtant, avouer ses erreurs, c'est mettre la raison au présent et le tort au passé.