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Au lendemain de l'annonce du gouvernement, les ministres du gouvernement de François Bayrou prennent leurs fonctions ce mardi 24 décembre, à la veille de Noël, lors de passations de pouvoir qui doivent préciser la feuille de route du Premier ministre, confiant dans sa capacité à éviter la censure. Mais le choix de certains ministres est déjà critiqué.

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Transcription
00:00Venant d'un ancien ministre de l'Intérieur qui a dit d'ailleurs devant les syndicats de police que le problème de la police c'était la justice,
00:07et bien peut-être que maintenant le problème de la justice c'est M. Darmanin.
00:11En tout cas on va attendre d'avoir sa feuille de route, d'y voir clair,
00:15parce que pour l'instant il emploie juste des beaux mots de fermeté, de proximité et autres,
00:20mais pour l'instant on attend de le juger sur des actes.
00:24Malheureusement il a un historique M. Darmanin, c'est le projet de loi immigration,
00:28d'ailleurs en collaboration au Sénat avec M. Rotaillot à l'époque.
00:33Donc effectivement ce binôme est dramatique puisqu'on va je pense sortir d'un état de droit pour aller dans un état d'opinion.
00:40D'ailleurs M. Rotaillot voulait à l'époque qu'on arrête avec l'état de droit qui soit justement tangible et qui n'est pas sacré.
00:50Je reprends ces mots d'il y a quelques mois.
00:53Donc très inquiet sur ce binôme qui à mon avis est une provocation pour la gauche,
01:01c'est les termes que je vais employer, c'est une provocation sur cette nomination.
01:06Est-ce que cette provocation comme vous la qualifiez pourrait vous mener éventuellement à voter une éventuelle motion de censure
01:14déposée par vos anciens amis ou amies, je ne sais plus, de la France insoumise ?
01:20Écoutez, nous on attend de juger sur le discours de politique générale, mais en l'occurrence c'est très très très mal parti.
01:29Je veux dire tous les signaux sont au rouge aujourd'hui quand on voit les nominations, la façon de faire.
01:34On a l'impression d'avoir justement un fonctionnement totalement déconnecté de l'avis des Français,
01:41de ce que les Français attendent. Dans le discours d'hier de M. Bayrou, pas un mot sur l'urgence sociale,
01:46pas un mot sur... peu de mots en fait sur les salaires, sur les retraites.
01:52Allez, il a dit je vais ouvrir le débat, mais ça veut tout et rien dire.
01:55Donc si vous voulez, nous on est très inquiets et on sera vigilants pour défendre celles et ceux qui vivent difficilement.
02:02Il y a la France qui va bien, celle qui est incarnée par ces macronistes de la première heure.
02:08Et puis il y a la France qui va mal, qu'il ne faut pas oublier, celles et ceux qui travaillent et qui galèrent en fait.
02:12Normalement, le but du travail, c'est de pouvoir s'émanciper par son travail, pour avoir des petits plaisirs, des petits bonheurs.
02:18Aujourd'hui, il y en a, c'est réservé à une certaine catégorie de personnes et pas à tout le monde.
02:23Et c'est un peu l'objectif pour nous, c'est de défendre celles et ceux qui sont bouleversés.
02:27Aujourd'hui, à quelques heures du Réunion de Noël, il y a bien évidemment des réelles différences sur les cadeaux de Noël
02:34et sur les jeux et jouer pour les enfants.
02:37Donc c'est là aussi un enjeu majeur, je pense, pour qu'on soit mobilisés dès la rentrée en janvier 2025
02:45pour protéger celles et ceux qui le méritent et surtout qui en ont le plus besoin.

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