Artiste de guerre en Irak en 2003, il s’inspire de cette expérience pour "ramener la guerre en Europe" à travers des images puissantes qui capturent son impact direct ou indirect sur nos vies.
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Court métrageTranscription
00:00En fait, dans le Royaume-Uni, depuis la guerre criminelle,
00:03le gouvernement britannique a envoyé un artiste pour la guerre.
00:05Et j'ai été choisi pour être l'artiste de guerre de l'Irak en 2003.
00:10C'est le début de l'idée de commencer quand j'étais artiste de guerre.
00:14Ma mère m'a emmené par là.
00:16Elle l'a fait pour te garder en sécurité.
00:20Ton fils n'est pas arrivé à son destin.
00:23Tu es responsable de sa sécurité.
00:25Pourquoi ne me dis pas pas où est mon garçon ?
00:28C'est très étrange d'être un civilien dans une zone de guerre.
00:31Et d'être avec des soldats du Royaume-Uni, de Glasgow, de Swansea,
00:36de Southampton, de Newcastle, de Sheffield, de tous les endroits du Royaume-Uni,
00:41d'avoir toutes ces voix raisonnables.
00:42Et je me sentais une partie d'un groupe.
00:44J'ai senti une sorte de camaraderie, un sens du nationalisme.
00:47C'était très étrange d'avoir ce genre de sentiment,
00:49parce que j'étais en guerre.
00:51J'avais ces sentiments, parce que j'étais en guerre.
00:54Et je me souviens avoir ce sentiment,
00:56et j'étais à l'intérieur de la salle,
00:58et je me disais que je devais amener la guerre à la maison.
01:00Parce que comment nous, normalement,
01:02il y a des gens qui, la majorité des fois,
01:04se rendent compte de la guerre.
01:06Voir la guerre, voir la guerre, c'est par le film.
01:08C'est abstrait, c'est graphique,
01:10c'est par un journal,
01:12ou un téléphone, ou une télévision, ou quelque chose comme ça.
01:15Et on devient nombreux à ça,
01:17parce que c'est quelque chose qui se passe dans une zone de guerre.
01:20Et pour moi, j'ai vraiment voulu amener la guerre à la maison.
01:22Et c'était ma première idée initiale,
01:24c'était de faire quelque chose
01:26sur la guerre, la situation de la guerre,
01:28à ce moment-là, ici, en Europe,
01:30et en particulier en Londres, où je viens.
01:32En mai 1940,
01:34l'Amsterdam a été attaqué par les Allemands.
01:36Immediatement, ils ont mis l'heure à l'avant.
01:38Donc, c'était le même moment en Amsterdam
01:40qu'en Berlin.
01:42Le rapport de la météo a disparu
01:44des journaux.
01:46C'était désormais un secret militaire.
01:48C'est une occupation, bien sûr,
01:50de la seconde guerre mondiale.
01:52Et ils sont tous très, très personnels.
01:54Et c'était la base, d'une certaine façon,
01:56d'essayer d'investiguer ces deux aspects
01:58dans des manières très différentes.
02:00Une narration et une autre.
02:04En utilisant la caméra pour raconter
02:06une sorte d'histoire,
02:08ou une sorte de, comment dirais-je,
02:10une sorte de méditation
02:12sur la ville, dans le passé, mais aussi dans le présent.
02:14B.C. était très important,
02:16parce qu'il s'agit de nous montrer,
02:18d'une certaine façon,
02:20ou d'y réfléchir.
02:22À quel point nous sommes venus,
02:24et à quel point nous devons aller.
02:26Vous savez, en Allemagne,
02:28il y a beaucoup de films,
02:30comme « Widows » ou « Shame »,
02:32qui sont des films contemporains.
02:34Mais dans les aspects de ces deux films,
02:36« Blitz » et « Anarchy Party City »,
02:38il y avait quelque chose
02:40à propos de cette lune historique qui était si
02:42énorme,
02:44qui était la seconde guerre mondiale.
02:46C'était énorme.
02:48Ça m'a montré où je suis aujourd'hui.
02:50Je n'ai pas l'intention de vous parler aujourd'hui,
02:52c'est parce que Cédric O'Rourke et Matthias
02:54ont été invités à Londres pour
02:56construire l'hôpital de Manila après la seconde guerre mondiale.
02:58Ça a eu un énorme
03:00effet sur le monde,
03:02sur vous qui m'écoutez maintenant.
03:04Vous êtes infectés par ça.
03:06Je voulais juste réfléchir à ça,
03:08et voir à quel point ça allait.
03:10Si ce n'est pas progressif,
03:12ils peuvent, par la lutte,
03:14ou par la défendre,
03:16comme lui.