Mayotte, frappé il y a dix jours par le cyclone Chido, tente de se reconstruire. Dès 22h00, pour éviter pillages et débordements, les forces de l'ordre veillent au respect du couvre-feu.
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00:00Monsieur, bonsoir, vous allez bien ? Oui ça va, ça va merci, déjà 22h10,
00:14voilà vous prenez le chien, vous rentrez à la maison, ici vous voyez des jeunes armés,
00:22machettes, pierres, couteaux, vous appelez 17, vous signalez.
00:41Est-ce que vous êtes au courant qu'à Mayotte, depuis mardi soir, on a le couvre-feu installé,
00:48à partir de 22h ? Là on s'apprête à fermer.
00:54Ici ça peut vite dégénérer, la population, les jeunes populations peuvent vite monter les tours,
01:09et puis commencer à reprendre le caillassage, l'agression sur les voies publiques, donc oui
01:18on craint ça mais on continue de travailler. Les gens ont perdu toute leur maison, délinquants
01:27ou pas délinquants, même si on les connaît, on n'est pas là aujourd'hui pour juger quoi
01:33qu'il soit, donc on essaie d'être pareil avec tout le monde.
02:03On ne peut pas manger ici, on n'a pas de magasin, on n'a pas de soins, on ne peut pas
02:22manger ici.
02:23Il faut qu'on puisse rétablir la collecte des ordures ménagères parce que c'est un enjeu
02:48d'hygiène pour Mayotte, donc pour pouvoir mieux organiser la collecte il faut qu'on libère les
02:57rues de tout ce qui est gravats et tout ce qui est encombrant de tout genre pour permettre
03:02rapidement le départ de la collecte. Ma maison est toute cassée, est toute ravagée avec le
03:14miroir, maintenant on se demeure de déconstruire, on n'a pas eu aucune aide pour le moment mais
03:24nous avons sûr qu'il y a quelque chose qui va venir parce qu'on attend et nous on a besoin,
03:31surtout on a besoin de l'eau, c'est la première nécessité.