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Ce vendredi, la Ligue des droits de l’homme a obtenu gain de cause devant le tribunal administratif de Nîmes, saisi en référé. Le maire de Beaucaire doit retirer la crèche de la Nativité installée dans la mairie dans un délai de 48 heures. En soirée, il a annoncé organiser un vote de ses administrés ce dimanche 22 décembre.

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Transcription
00:00La Ligue des droits de l'homme a remporté une bataille dans son bras de fer l'opposant
00:04à la ville de Bocaire.
00:05La justice a demandé à la mairie de retirer immédiatement sa crèche.
00:09Le tribunal administratif de Nîmes a expliqué sa décision sur son site internet.
00:13L'installation d'une crèche de la nativité dans le hall de l'hôtel de ville de Bocaire,
00:18qui est un bâtiment public, siège d'une collectivité publique, ne peut être regardé
00:23comme conforme aux exigences attachées aux principes de laïcité et de neutralité des
00:28personnes publiques.
00:29Le tribunal enjoint également à la commune de Bocaire de procéder au retrait de la crèche
00:33des locaux de l'hôtel de ville, dans un délai de 48 heures, sous astreinte de 1000
00:38euros par jour de retard.
00:39Dans un communiqué de presse, le maire rassemblement national de Bocaire, Nelson Chaudon, prend
00:45acte de la décision, mais refuse d'enlever sa crèche.
00:48Le maire de Bocaire constate qu'il lui est impossible de répondre à l'injonction
00:52du tribunal puisque l'exposition culturelle, artistique et festive ne présente pas encore
00:58de crèche au titre de la définition du Larousse.
01:00Une définition qu'il réfute puisque Jésus, Marie et Joseph n'arriveront dans la crèche
01:05que dans la nuit du 24 au 25 décembre.
01:07Cette décision du tribunal administratif de Nîmes est différente de celle du tribunal
01:12administratif de Montpellier, qui a lui rejeté les recours demandant le retrait des crèches
01:16des villes de Béziers et de Perpignan.

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