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Eglise universelle : Sacerdoce et célibat
Monsieur l'abbé de Lacoste, directeur du séminaire d'Ecône, a condensé en un bref livret de 125 pages "Sacerdoce et célibat", les vingt principales objections portées contre le célibat sacerdotal. Il y a répondu avec clarté, érudition et charité et nous présente ce précieux travail.

Eglise en France : Contre la légende noire espagnole
Marcelo Gullo Omodeo est historien et professeur d'université dans différents établissements latino américains. Dans un ouvrage très documenté et passionnant "Ceux qui devraient demander pardon - La légende noire espagnole et l'hégémonie anglo-saxonne", il rappelle les bienfaits de la colonisation espagnole du Nouveau monde, dénonce les origines protestantes de la "légende noire" et fustige le caractère purement commercial et parfois génocidaire des colonisations protestantes. Une rencontre et une lecture décapantes.

Eglise en Marche : L'Association des écrivains catholiques
Nadine Cretin, secrétaire générale de l'Association des écrivains catholiques, présente la prestigieuse association, créée en 1886, qui compta parmi ses membres : René Bazin, Paul Claudel, Daniel Rops, etc. Elle expose les activités de l'association : vente annuelle, prix catholique de littérature, conférences, etc.

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Transcription
00:00Madame, Monsieur, il ne reste que quelques jours,
00:03quelques jours avant le 31 décembre minuit
00:06pour tenter de réduire totalement le retard
00:09pris dans la campagne de dons pour 2025.
00:11Et c'est loin d'être gagné au moment où je m'adresse à vous.
00:15C'est maintenant que tout se joue pour TVL.
00:17Emportez l'adhésion de nos téléspectateurs,
00:19emportez votre adhésion,
00:20ou se retrouvez dans les prochains mois
00:22avec une mire annonçant l'arrêt des programmes de la chaîne.
00:26Car tel est l'enjeu.
00:28Notre modèle économique, le don,
00:30est le garant de notre totale indépendance.
00:32Il est difficile et exigeant
00:34puisque sans l'aide financière des téléspectateurs,
00:36tout peut s'arrêter du jour au lendemain.
00:38Et il est souvent véhément parce qu'il est vital.
00:42Mais notre certitude, notre conviction
00:44est que tout cela ne peut pas s'arrêter.
00:46Ce serait 11 années de combat pour rien.
00:49Alors aidez TVL.
00:51Mobilisez-vous, mobilisez vos proches.
00:53Aidez TVL parce que notre mission de service public se résume
00:57en une seule phrase.
00:58La liberté à tout prix.
01:28La liberté à tout prix.
01:42La liberté à tout prix.
01:57La liberté à tout prix.
02:03Bienvenue sur Terre de Mission,
02:05l'émission religieuse de TV Liberté,
02:07en ce dimanche 22 décembre,
02:09dernier dimanche de l'Avent.
02:11Trois séquences, tout d'abord une rencontre
02:13avec M. l'abbé de Lacoste,
02:15directeur du séminaire des Cônes,
02:17prêtre de la Fraternité Saint-Pied-Dix
02:19qui a publié un excellent petit livre,
02:21Sacerdos et célibat.
02:24Ensuite, rencontre avec le professeur
02:26Marcelo Gullo de Omodeo,
02:29qui est professeur d'université en Argentine,
02:34à Buenos Aires,
02:36et qui viendra nous présenter cet ouvrage
02:39sous-titré La légende noire espagnole
02:42et l'hégémonie anglo-saxonne,
02:44dont le titre complet est
02:46Ceux qui devraient demander pardon.
02:48Et puis enfin, à l'occasion du salon
02:50des écrivains catholiques qui a eu lieu
02:52le 7 décembre dernier,
02:55Nadine Cretin nous présentera
02:58l'histoire, l'historique, l'objectif
03:02et les activités de cette ancienne
03:05et prestigieuse association.
03:07Bonjour M. l'abbé.
03:21– Bonjour monsieur.
03:22– Vous venez de publier aux éditions Iris,
03:25donc qui sont installées en Suisse,
03:27un petit livre, enfin un livre petit par la taille
03:30mais extrêmement intéressant,
03:32Sacerdos et célibat.
03:34Alors pourquoi avoir écrit un tel livre
03:36sur un tel sujet ?
03:39– J'ai écrit ce livre parce que je me suis aperçu
03:41en parlant avec plusieurs prêtres,
03:44que beaucoup de prêtres ne savaient pas
03:47pourquoi l'église imposait le célibat.
03:50Ça peut paraître étonnant et pourtant,
03:53des prêtres diocésains surtout,
03:56par exemple récemment il y en a un qui m'a dit
03:58mais moi je trouve que le célibat devrait être optionnel.
04:01On propose aux séminaristes,
04:02est-ce que vous voulez un jour vous marier
04:04ou est-ce que vous voulez rester célibataire ?
04:07Et ils ne comprenaient pas la grandeur,
04:09la beauté, la fécondité de cette discipline
04:13très ancienne.
04:15Et en plus, il y a 4 ans à peu près,
04:18le fameux débat autour du synod sur l'Amazonie
04:21avec la question se posait de célibat des prêtres
04:25et beaucoup ont pris la parole,
04:28des prêtres, des évêques, des cardinaux,
04:30le pape même, avec beaucoup d'arguments,
04:33les uns pour, les autres contre,
04:35des journalistes qui ont avancé plein d'arguments
04:37dans les deux sens.
04:38Ce n'était pas toujours très pertinent,
04:40ça partait dans tous les sens
04:42et on voit, c'est un peu triste,
04:45mais on voit que beaucoup de prêtres,
04:46beaucoup d'évêques, beaucoup de cardinaux
04:48ne comprennent pas la profondeur,
04:51la beauté, l'importance, la nécessité
04:53du célibat des prêtres.
04:55Et il y a beaucoup aujourd'hui,
04:57d'évêques diocésains qui disent
04:59après tout, je ne vois pas le problème,
05:01ce n'est pas parce qu'un prêtre est marié
05:03que ce sera un mauvais prêtre,
05:04il peut avoir une femme et des enfants
05:05et s'occuper très bien de ses fidèles,
05:07de l'apostolat, dire la messe, donner les sacrements,
05:10je ne vois vraiment pas le problème.
05:14Alors imaginons un prêtre qui est dans ses dispositions,
05:17il obéit à la discipline de l'Église,
05:19bon, il garde le célibat,
05:20mais ça peut être compliqué, ça peut être dur,
05:22parfois il y a des moments, des tentations,
05:24et s'il ne sait pas pourquoi,
05:26s'il ne comprend pas le bien fondé,
05:28la beauté, l'importance,
05:30ça sera beaucoup plus dur pour lui.
05:32Alors quelle méthode pédagogique avez-vous adoptée ?
05:36La méthode pédagogique,
05:38j'ai essayé de prendre ce qui pouvait être
05:39le plus simple, le plus naturel,
05:42j'ai commencé les objections,
05:44les objections qu'on entend aujourd'hui dans la rue,
05:46ou dans les médias, les journalistes,
05:48même certains prêtres,
05:50les objections contre le célibat,
05:52en disant, après tout, il n'y a pas vraiment de raison,
05:54ça serait même beaucoup mieux que le prêtre soit marié,
05:56il serait plus équilibré, etc.
05:58Et donc, chaque chapitre commence par l'objection,
06:02c'est-à-dire l'argument en faveur
06:04de l'abolition de cette discipline,
06:06et puis ensuite, tout le chapitre est consacré
06:08à la réfutation de cette objection.
06:11Alors, je vous propose justement
06:13que l'on donne quelques exemples,
06:15que l'on traite quelles objections ?
06:17La première que j'ai notée,
06:19le mariage des prêtres serait une solution
06:21au manque de vocation sacerdotale.
06:25Oui, alors ça, c'est ce qui vient à l'esprit
06:27de beaucoup de gens, on pense qu'il y aurait
06:29plus de séminaristes, beaucoup plus de prêtres,
06:31on pense que beaucoup de jeunes sont arrêtés
06:33dans l'entrée au séminaire à l'idée de devenir prêtre
06:35parce qu'ils se disent, non, moi j'ai envie de me marier.
06:37En fait, c'est un peu simpliste,
06:39c'est pas si simple que ça.
06:41D'abord, la vocation, c'est quelque chose de surnaturel.
06:43C'est un appel de Dieu,
06:45c'est pas juste comme certains peuvent être appelés
06:47à être avocats, militaires, médecins,
06:49vocation purement humaine.
06:51Non, là, c'est quand même Dieu qui appelle.
06:53Donc,
06:55le moyen le plus efficace
06:57pour avoir plus de vocation, c'est notre Seigneur
06:59lui-même qui nous l'a donné dans l'évangile.
07:01Faut pas l'oublier, la moisson est abondante,
07:03mais les ouvriers sont peu nombreux,
07:05priez donc le maître de la moisson
07:07et envoie des ouvriers à sa moisson.
07:09Ensuite,
07:11les jeunes qui rentrent au séminaire,
07:13généralement, ils sont animés d'un
07:15très grand idéal.
07:17Ils ont 18, 20, 22 ans
07:19et c'est pas en diminuant le niveau
07:21de l'idéal
07:23que ça va attirer plus de monde.
07:25Au contraire, si ça devient une vocation
07:27très ordinaire parmi les autres,
07:29on peut penser que ça attirera moins.
07:31Et puis, il y a une réalité
07:33très concrète de la vie d'aujourd'hui,
07:35il y a des communautés
07:37où les prêtres sont mariés.
07:39Est-ce qu'ils ont plus de vocation ?
07:41Non. Il suffit de regarder
07:43les orthodoxes par exemple.
07:45Les schismatiques, leurs ministres,
07:47leurs prêtres sont mariés, ou en tout cas
07:49peuvent l'être.
07:51Ils ont un très gros problème de recrutement
07:53sacerdotal, de vocation.
07:55Les protestants, c'est pareil.
07:57Les pasteurs protestants,
07:59ils ont le droit d'être mariés,
08:01beaucoup sont mariés. Ils ont aujourd'hui
08:03un réel problème de vocation.
08:05Il leur manque beaucoup de vocation.
08:07Donc, il ne faut pas être naïf.
08:09C'est un peu naïf de croire que tout d'un coup,
08:11ça y est, il y aura beaucoup plus de prêtres
08:13si on diminue cette exigence.
08:15Je pense que ce sera le contraire.
08:17Plus on baisse le niveau d'exigence,
08:19plus on diminue la qualité et moins on a de prêtres.
08:21Seconde objection, mais qui fait le lien
08:23avec ce que vous venez d'évoquer.
08:25En Orient, les prêtres catholiques
08:27sont mariés. Pourquoi ne pas étendre
08:29cette discipline à l'Église universelle ?
08:33Il faut revenir à l'histoire.
08:35En Orient, au tout début,
08:37les prêtres n'étaient pas mariés.
08:39Ou alors, s'ils étaient mariés,
08:41ils devaient pratiquer la continence avec leur épouse.
08:43C'est attesté par exemple par Saint Epiphane,
08:45un évêque d'Orient, qui dit
08:47« Chez nous, les prêtres, les diacres,
08:49ils sont tenus à la continence perpétuelle. »
08:51C'est Pilence qui le rappelle bien.
08:53Donc, c'est vraiment
08:55depuis le temps des apôtres
08:57que c'était comme ça.
08:59Et c'est en 691,
09:01c'est l'introulot n°2,
09:03que les orientaux, sans même
09:05consulter le Saint-Ciel,
09:07ont aboli cette discipline.
09:09En disant « De renavant,
09:11on pourra ordonner aux prêtres
09:13des hommes mariés, et ils pourront rester avec leur épouse. »
09:15Donc, c'est vraiment une régression
09:17dans la discipline, mais
09:19ils étaient conscients qu'ils ne pouvaient pas
09:21aller trop loin.
09:23Ils ont interdit quand même le mariage
09:25des prêtres après l'ordination.
09:27On peut ordonner des hommes
09:29qui sont déjà mariés, par contre, une fois qu'ils sont ordonnés prêtres,
09:31c'est fini. Et puis, il y avait
09:33une autre exigence, qui est toujours valable
09:35aujourd'hui, c'est que les prêtres orientaux
09:37doivent pratiquer la continence
09:39avec leur épouse les jours qui vont précéder
09:41la célébration du Saint-Sacrifice
09:43de la Messe.
09:45Ce qui suppose qu'ils ne disent pas la Messe tous les jours,
09:47et ce qui montre bien que dans la tradition,
09:49il y a une répugnance entre l'usage du mariage
09:51et la célébration de la Messe.
09:53Et en plus, les évêques ne peuvent pas être choisis
09:55parmi ceux qui
09:57sont mariés.
09:59Donc, on voit bien que
10:01cette discipline orientale, c'est une régression,
10:03et le Saint-Siège n'a pas
10:05jugé prudent de
10:07leur interdire, parce que ça a toujours
10:09été très compliqué entre l'Orient
10:11et l'Occident, et les papes
10:13se sont dit, ça va causer encore un chiffre,
10:15ça va être compliqué, donc,
10:17Rome a toléré. Mais ce n'est qu'une tolérance.
10:19C'est-à-dire que Rome
10:21n'a jamais regardé ça avec
10:23plaisir, et
10:25cette régression dans la discipline,
10:27Rome l'a toujours regrettée.
10:29Et quand Rome a pu
10:31faire revenir certaines communautés
10:33orientales à la discipline latine,
10:35elle l'a fait, comme par exemple avec les églises
10:37d'Ethiopie, ou les
10:39Syromalabar, ou les Syriac,
10:41eux ont arrêté cette discipline
10:43trop large de l'Orient.
10:45Donc, c'est vraiment
10:47une régression, c'est vraiment une exception
10:49que l'Église tolère,
10:51mais ce n'est pas du tout l'idéal,
10:53et en plus, les évêques, d'ailleurs,
10:55en Orient, disent que ça ne résout pas
10:57tous les problèmes, et que ça en cause des nouveaux.
10:59Parce qu'un prêtre marié, en Orient,
11:01il a une femme, il a des enfants, il peut avoir des problèmes conjugaux,
11:03des difficultés relationnelles avec son épouse,
11:05des problèmes avec ses enfants,
11:07des problèmes d'éducation, des problèmes financiers
11:09avec sa famille, donc,
11:11ça cause beaucoup plus de problèmes que ça en résout,
11:13et les fidèles eux-mêmes le sentent.
11:15Et les fidèles, en Orient,
11:17préfèrent les prêtres célibataires, parce qu'ils sentent
11:19que ces prêtres célibataires sont totalement
11:21donnés à leur mission dans l'Église,
11:23à leur apostolat, à leur ministère,
11:25alors que les prêtres mariés, forcément,
11:27ils doivent s'occuper de leur famille,
11:29ils ne sont pas totalement donnés à Dieu et aux âmes.
11:31– Alors, dernière objection, dans l'ère du temps,
11:33en fonction de l'actualité,
11:35le célibat sacerdotal
11:37serait la cause principale
11:39des nombreux abus du clergé sur les mineurs.
11:41– Oui, c'est ce que
11:43beaucoup de journalistes ont dit,
11:45et puis, c'est un peu facile.
11:47En fait, là, il faut vraiment
11:49regarder les spécialistes et les chiffres,
11:51des choses objectives.
11:53Et les spécialistes,
11:55les psychologues, les psychiatres
11:57disent que
11:59il n'y a pas de lien de cause à effet.
12:01Même Jean-Marc Sauvé,
12:03le rapporteur de la commission
12:05qui a fait l'enquête, la SIAZ,
12:07il dit qu'on ne peut pas établir de relation
12:09de cause à effet entre l'obligation du célibat
12:11et les abus sexuels. Pourquoi ?
12:13Parce que
12:15l'obligation du célibat, certes,
12:17est difficile, est exigeante,
12:19mais un prêtre qui le vit mal,
12:21qui ne supporte plus,
12:23il va plutôt aller voir une femme adulte.
12:25Et les agressions sur les mineurs,
12:27ce n'est pas juste
12:29« je vis mal mon célibat »,
12:31c'est une profonde perversion intérieure,
12:33ou bien une maladie
12:35psychique grave.
12:37Donc, ce n'est pas du tout juste
12:39une façon de remédier à un célibat mal vécu.
12:41Et puis, il y a des faits
12:43très concrets,
12:45et un des chiffres que je donne dans le livre,
12:47c'est que la plupart des agressions sur les mineurs
12:49sont commises par des gens mariés.
12:51Ça, c'est un fait, il y a les chiffres,
12:53il y a les études qui ont été faites, qui ont été publiées.
12:55Donc, c'est des gens qui,
12:57par exemple, des pères de famille, des oncles,
12:59des grands-pères,
13:01la plupart des cas, c'est intrafamiliaux.
13:03Donc, des incestes,
13:05c'est quelque chose d'horrible, d'abominable.
13:07Ce ne sont pas des gens célibataires.
13:09Et en plus,
13:11il suffit de regarder dans les autres religions,
13:13parce que les médias se sont focalisés sur l'église catholique,
13:15mais quand on regarde
13:17tous les abus qui ont eu lieu chez les protestants,
13:19chez les anglicans, ou chez d'autres
13:21religions,
13:23il y a eu beaucoup de cas,
13:25et ces ministres,
13:27ils peuvent être mariés, et ils sont mariés pour la plupart,
13:29et ça ne les a pas empêchés d'agresser des mineurs.
13:31Donc, il n'y a vraiment pas de rapport,
13:33il n'y a vraiment pas de lien de cause à effet.
13:35C'est les journalistes,
13:37en exposant les faits,
13:39qui ont voulu faire des amalgames,
13:41les chiffres, les études scientifiques montrent
13:43qu'il n'y a aucun lien.
13:45– Merci beaucoup,
13:47M. Labbé, de la réponse à ces trois questions.
13:49Je renvoie
13:51nos téléspectateurs,
13:53ce livre, vraiment, très clair,
13:55très synthétique, nous avons traité
13:57trois objections, et il y en a 20.
13:59Le célibat des prêtres,
14:01une pratique récente, une pratique contre-nature,
14:03etc. Je renvoie
14:05nos téléspectateurs, je pense que ça fera
14:07du bien,
14:09ça consolidera
14:11des convictions, ou ça permettra
14:13d'en établir
14:15autour de cette question du célibat sacerdotal.
14:17Alors, le mieux
14:19pour se procurer ce petit
14:21livre, je pense, c'est de vous rendre,
14:23on mettra l'adresse sur
14:25le site de votre
14:27éditeur.
14:29Merci beaucoup, M. Labbé.
14:31– Merci, monsieur.
14:33– Bonjour, M. le professeur.
14:35Donc, vous venez de publier
14:37aux éditions de l'Artilleur
14:39un livre qui m'a passionné,
14:41ce qui devrait demander
14:43pardon, la légende
14:45noire espagnole et l'hégémonie
14:47anglo-saxonne.
14:49Alors, quels sont les quatre éléments
14:51constitutifs de ce qu'on appelle
14:53la légende noire espagnole
14:55et l'hégémonie anglo-saxonne ?
14:57Alors, quels sont les quatre éléments
14:59constitutifs de ce qu'on appelle
15:01la légende noire à propos
15:03de l'Espagne des 15e et 16e siècles ?
15:05– Bon, en premier lieu,
15:07je vous remercie beaucoup
15:09et je dois dire que
15:11quand on ne parle pas la langue,
15:13on oublie la langue.
15:15J'ai oublié tout mon français.
15:17J'étudiais à Genève,
15:19mais maintenant ça fait 30 ans
15:21que je ne parle pas le français.
15:23J'ai oublié presque tout.
15:25Je vous prie de m'excuser.
15:27Mais, les éléments.
15:29En réalité,
15:31la légende noire,
15:33c'était la fausse histoire
15:35de l'Espagne
15:37racontée par les ennemis du catholicisme.
15:39C'est ça, les choses qu'on ne dit jamais.
15:41C'est la fausse histoire
15:43de l'Espagne
15:45racontée par les ennemis
15:47de l'Espagne et du catholicisme
15:49qui dit que l'Espagne
15:51est allée en Amérique
15:53pour tuer,
15:55pour violer,
15:57pour mettre dans sa main l'heure.
15:59Mais si l'Espagne
16:01fut en Amérique
16:03pour tuer,
16:05pour voler,
16:07pourquoi l'Espagne
16:09a-t-elle
16:11sémé l'Amérique
16:13de sopito ?
16:15Pourquoi ? Il faut se demander.
16:17Pourquoi l'Espagne,
16:19si elle était seulement en Amérique
16:21pour voler,
16:23violer et assassiner,
16:25sémé d'écoles secondaires
16:27toute l'Amérique ?
16:29Pourquoi elle a sémé des hôpitaux,
16:31des universités ?
16:33L'Espagne a
16:35créé en Amérique
16:3730 universités,
16:3930 universités. C'est ça, les choses qu'on ne dit pas.
16:41C'est pas vrai
16:43qu'il y a eu un génocide.
16:45C'est pas que c'est les autres éléments.
16:47L'Espagne était là
16:49pour voler,
16:51a fait un génocide.
16:53C'est pas vrai.
16:55C'est vraiment quelque chose qui ne correspond pas
16:57à la vérité historique.
16:59Qui est à l'origine de cette légende noire
17:01et comment s'est-elle diffusée ?
17:03Vous savez qu'à l'origine
17:05de la légende noire, c'était
17:07mes parents en Italie.
17:09Je suis fils d'Italien.
17:11L'Italie était jalouse
17:13de l'Espagne.
17:15Mais l'endroit
17:17où la légende noire
17:19devient vraiment une politique
17:21de guerre,
17:23c'était dans l'Allemagne protestante
17:25et dans l'Hollande
17:27calviniste. Pourquoi ?
17:29Parce que
17:31les protestants ne pardonnent pas
17:33l'Espagne d'avoir
17:35amené, d'apporter
17:37la foi catholique au Amérique.
17:39Si l'Espagne
17:41on ne pardonne pas l'Espagne
17:43d'avoir apporté le catholicisme.
17:45Si l'Espagne était devenue protestante,
17:47il n'y aurait eu pas
17:49de légende noire.
17:51C'est ça les choses qu'on ne dit pas.
17:53Si l'Espagne s'était faite protestante,
17:55la légende noire n'existerait pas maintenant.
17:57On n'en serait pas en train
17:59de bavarder sur ce type de choses
18:01sur la chaîne française.
18:03– Alors, pouvez-vous nous rappeler,
18:05vous l'avez évoqué un peu,
18:07ce qu'a été le rôle
18:09de l'Espagne, en particulier
18:11en Amérique latine et aux Antilles ?
18:13– Bon,
18:15les choses qu'on ne dit pas,
18:17c'est qu'avant
18:19l'arrivée de l'Espagne,
18:21l'Amérique latine,
18:23c'était un enfer.
18:25C'est ça les choses qu'on ne dit pas.
18:27C'est un enfer où régnaient les cannibalismes,
18:29où régnaient l'anthropophagie,
18:31où régnaient les prostitutions.
18:33Concortés
18:35arrivent au Mexique.
18:37Le Mexique n'existe pas.
18:39Qu'est-ce qu'il existe ?
18:41Il existe un peuple qui a opprimé
18:43les autres peuples.
18:45Et qu'est-ce qu'il demandait
18:47aux peuples qu'il opprimait ?
18:49Est-ce qu'il les demandait des matières primes ?
18:51Non. Il les demandait
18:53des hommes, des personnes,
18:55pour les manger. C'est ça les choses qu'on ne dit pas.
18:57Parce que ça interdit
18:59politiquement
19:01l'impérialisme.
19:03Un impérialisme qui mangeait des autres peuples.
19:05Et,
19:07en réalité,
19:09si on voit ce qui est arrivé,
19:11et on voit qu'il y a eu un impérialisme
19:13qui mangeait des autres peuples,
19:1520.000 personnes par an
19:17ont mangé de sa tête,
19:19selon l'historien américain,
19:21où ils sont presque,
19:2320.000. Mais,
19:25il dit aussi, en passant,
19:27il dit aussi,
19:29je ne dis pas que les chiffres
19:31de 100, 150.000, c'était faux.
19:33Mais si on connaît ça,
19:35on sait que l'Espagne
19:37n'a pas conquis
19:39l'Amérique. L'Espagne a
19:41libéré l'Amérique. Elle a libéré
19:43des choses plus atroces,
19:45pour ces frérots qui ont connu l'histoire
19:47de l'Amérique, et c'est l'impérialisme
19:49cannibal des Aztèques.
19:51– Alors,
19:53quand vous traitez de cette partie
19:55dans votre livre, vous nous donnez d'ailleurs
19:57des recettes de plats
19:59aztèques à base de chair humaine.
20:01Voilà. Il faut, de préférence,
20:03de la chair d'enfant ou de femme,
20:05parce qu'il paraît que c'est meilleur.
20:07Alors, il y a quelqu'un qui joue un rôle
20:09important dans le développement
20:11de la légende noire, c'est le
20:13Dominicain Las Casas. Pouvez-vous
20:15nous en parler un peu ?
20:17– Bon, Las Casas était le grand
20:19menteur de l'histoire.
20:21On n'a qu'une doute de ça, le grand menteur
20:23de l'histoire. Vous savez que
20:25le grand frère qui a
20:27fait les catholiques,
20:29qui a vraiment aimé les indiens,
20:31c'est Motolinia.
20:33Motolinia, le pauvre.
20:35Les motoliniens,
20:37les indiens. Motolinia,
20:39parce qu'il aidait les indiens.
20:41Il parlait la langue des indiens.
20:43Et Motolinia, qui était un franciscain,
20:45l'écrit
20:47au roi de l'Espagne,
20:49Carlos Ier. Cet homme,
20:51c'est-à-dire Las Casas,
20:53c'est pas un vrai
20:55clair. Il ne fait pas
20:57de messe. Il ne fait pas
20:59de baptême. Qu'est-ce qu'il fait ? Rien.
21:01Il ne parle pas la langue des indiens.
21:03Il fait seulement de la propagande politique.
21:05C'était le grand menteur de l'histoire.
21:07Je l'écris en lus de détails
21:09dans mon livre.
21:11C'est une chose qu'on peut facilement
21:13mettre sur un livre.
21:15C'était la preuve partout.
21:17C'était le grand menteur
21:19de l'histoire. Même quand il ne le faisait pas
21:21nécessaire.
21:23Il affirmait, il disait,
21:25il dit, il y a des rivières
21:27qui n'existent pas, par exemple. C'était
21:29vraiment un fou.
21:31– Alors votre ouvrage s'intitule
21:33« Ceux qui devraient demander pardon ».
21:35Il y a donc deux parties.
21:37Vous prenez la défense de la colonisation
21:39espagnole et catholique,
21:41en particulier en Amérique latine.
21:43Et puis, il y a aussi
21:45des chapitres très intéressants
21:47sur la réalité
21:49des colonisations anglo-saxonnes,
21:51la colonisation
21:53de l'Amérique
21:55par les Puritains,
21:57les Anglais,
21:59et puis aussi
22:01la colonisation de l'Indonésie
22:03en particulier par les Hollandais.
22:05Est-ce que vous pouvez nous en parler ?
22:07– Mais oui, c'est
22:09les choses plus intéressantes que vous demandez
22:11parce que la politique de l'Espagne,
22:13malgré toutes les choses
22:15mauvaises qu'on a faites,
22:17c'était le métichage.
22:19Le métichage de la Loire, le métichage
22:21de la Cendre. La politique de l'Angleterre
22:23dans l'Amérique du Nord,
22:25c'était que la meilleure politique
22:27c'était l'Indien mort.
22:29On a assassiné, on a massacré
22:31toute la population indienne de l'Amérique du Nord.
22:33Si on voit maintenant,
22:35moi et vous,
22:37et on va voir un bar de vin
22:39à Georgetown, on ne va pas
22:41voir une personne
22:43qui était la mélange des Indiens
22:45Hiroki
22:47et anglais ou anglo-saxon.
22:49Ça n'existe pas. S'il existe
22:51une personne qui est métisse,
22:53c'est des Espagnols avec des Indiens
22:55qui viennent de l'Amérique du Sud,
22:57qui étaient dans l'Amérique du Sud.
22:59La politique de l'Angleterre, c'était
23:01que les meilleurs Indiens étaient
23:03les Indiens morts. Les mêmes
23:05gens ont fait l'Angleterre en Australie.
23:07Les mêmes gens ont fait l'Angleterre
23:09en Tasmanie.
23:11Si on parle de l'Hollande,
23:13les gens qui ont fait l'Hollande en Indonésie
23:15c'était des gens afro.
23:17On n'a laissé pas une école,
23:19on n'a laissé pas un hôpital,
23:21on n'a laissé pas une université,
23:23un logement, rien,
23:25rien d'exploitation. Ne le dit pas ça
23:27Marcelo Gullo
23:29qui peut être qualifié de catholique.
23:31Non, non, non.
23:33Le dit Marx.
23:35L'Hollande, on n'a laissé
23:37rien en Indonésie.
23:39On n'a fait rien seulement,
23:41on a exploité, on a exprimé
23:43l'Indonésie sans jamais
23:45faire rien là-bas.
23:47– Et je crois vous l'expliciter très bien
23:49dans votre livre, dans les pays anglo-saxons,
23:51en fait la colonisation
23:53est prise en main par des compagnies
23:55commerciales qui en fait ne s'intéressent
23:57qu'aux rapports
23:59économiques que peuvent
24:01fournir pour elles
24:03les colonies. Alors que la
24:05colonisation espagnole est
24:07une colonisation menée par l'État
24:09avec d'autres préoccupations
24:11que des préoccupations purement économiques.
24:13Je vous remercie,
24:17donc je renvoie nos
24:19téléspectateurs vraiment à ce livre
24:21qui m'a passionné, le plan est
24:23très clair, c'est bien écrit, c'est très
24:25documenté, ce qui devrait
24:27demander pardon, la légende noire
24:29espagnole et l'hégémonie anglo-saxonne
24:31aux éditions de L'Artilleur.
24:33Merci beaucoup, cher monsieur.
24:35– Merci beaucoup à vous.
24:37– Bonjour madame.
24:39– Bonjour.
24:41– Bonjour.
24:43– Bonjour.
24:45– Bonjour.
24:47– Bonjour.
24:49– Bonjour madame.
24:51– Bonjour monsieur.
24:53– Vous êtes donc secrétaire générale
24:55de l'Association des écrivains catholiques.
24:57– Tout à fait.
24:59– Dont la vente de livres a eu lieu
25:01le 7 décembre dernier.
25:03Alors pouvez-vous nous dire
25:05en quoi consiste cette association,
25:07quand est-ce qu'elle a été fondée
25:09et quelle est sa finalité ?
25:11– Alors c'est une association
25:13très ancienne qui date de 1886
25:15et elle regroupe environ
25:17450 adhérents
25:19et qui ont tous
25:21en commun une bonne chose,
25:23c'est d'être catholiques.
25:25Après ils peuvent être
25:27historiens, philosophes,
25:29romanciers, auteurs
25:31de bandes dessinées,
25:33de livres pour la jeunesse,
25:35peu importe, mais enfin donc
25:37cette association regroupe tous ces auteurs
25:39qui viennent d'horizons très variés
25:41et
25:43la finalité finalement
25:45c'est de garder
25:47la cohérence entre nos écrits
25:49et nos croyances.
25:51Et puis
25:53d'agir éventuellement tous ensemble
25:55d'un seul élan
25:57pour certaines questions, par exemple
25:59la défense de la famille,
26:01le droit de mourir,
26:03qui est quand même
26:05assez contestable
26:07dans ce qu'on nous réserve.
26:09– Alors y a-t-il
26:11des écrivains
26:13qui ont particulièrement marqué l'association ?
26:15Je pense par exemple à
26:17certaines personnalités qui auraient pu
26:19en assurer la présidence. Y a-t-il eu
26:21de grands noms qui ont
26:23honoré cette association ?
26:25– Oui, tout à fait. Déjà dès le départ
26:27c'est le Vicomte de Marolles
26:29qui a fondé l'association
26:31et c'était un mouvement
26:33qui remettait
26:35des cercles d'ouvriers en route
26:37après la révolution
26:39qui les avait supprimés.
26:41Et c'était à une époque
26:43d'industrialisation grandissante
26:47et pour cette raison il y avait
26:49malheureusement beaucoup de misère
26:51et en particulier les ouvriers
26:53n'étaient plus défendus.
26:55Donc les corporations c'était bien
26:57qu'elles se reconstituent
26:59et une des premières a été
27:01le cercle des publicistes chrétiens
27:05c'est-à-dire qui comprenaient
27:07autant des journalistes
27:09que d'auteurs de livres.
27:11C'était autant la presse
27:13que le livre.
27:15Et puis progressivement
27:17ça s'est devenu,
27:19enfin ça s'est scindé en deux
27:21et c'est devenu
27:23le syndicat des écrivains catholiques
27:25et après l'association
27:27des écrivains catholiques.
27:29Nous avons été présidés
27:31par des personnes
27:33très éminentes.
27:35– Dites-moi.
27:37– En particulier par René Bazin
27:39qui a laissé un très bon souvenir
27:43dans l'association au début,
27:45enfin qui s'en est occupé
27:47et puis après c'est avec lui
27:49que l'association s'est scindée
27:53entre les journalistes
27:55et les autres publicistes.
27:59Et puis on a travaillé beaucoup
28:03avec l'Académie française.
28:05On a eu beaucoup
28:07d'académiciens,
28:09l'image de René Bazin,
28:11après qu'ils se sont occupés de nous.
28:13Alors on avait eu Georges Goyot
28:15et puis après
28:17on a eu également
28:19des membres éminents,
28:21déjà pour commencer Paul Claudel
28:23qui n'a pas été président
28:25mais qui a fait partie de l'association
28:27alors c'est tout début
28:29puisqu'il a été converti en 1886
28:31justement.
28:33Et puis on a eu Daniel Rops,
28:35on a eu François Mauriac,
28:37on a eu
28:39beaucoup d'académiciens,
28:41Jacques de Bourbon-Busset,
28:43on a eu
28:45Michel de Saint-Pierre,
28:47on a eu…
28:51je ne sais plus…
28:53ils se confondent tous.
28:55– Alors j'ai dû connaître
28:57dans le temps,
28:59il a dû être président,
29:01– Ah tout à fait,
29:03alors il a été après
29:05Isabelle Moural,
29:07il y a eu Maurice Schumann
29:09qui quand il nous a laissés
29:11juste avant sa mort, le pauvre,
29:13et en 97 c'est Isabelle Moural
29:15qui a repris
29:17et après
29:19ça a été Daniel Raffard de Brienne
29:21qui n'est pas resté
29:23très longtemps
29:25et depuis 2008 c'est Claude Polo,
29:27c'était Claude Polo
29:29parce qu'en juin dernier
29:31il a changé
29:33et maintenant c'est Jean-Marc Bastière,
29:35notre président.
29:37– Alors quelles sont les activités
29:39de l'association, qu'est-ce que vous faites,
29:41qu'est-ce que vous organisez
29:43classiquement sur une année ?
29:45– Alors nous organisons
29:47différentes occasions qui nous donnent toujours
29:49l'occasion de nous retrouver entre nous
29:51et c'est très sympathique.
29:53Alors annuellement on fait ce salon du livre
29:55comme on vient de le voir là, début décembre,
29:57un salon à la mairie du 6ème,
29:59ce salon était au départ
30:01à l'Hôtel Continental,
30:03c'était un événement
30:05qui était même très mondain
30:07et il y avait
30:09le cardinal,
30:11l'enseigneur, je ne sais pas s'il était cardinal,
30:13qui est devenu Jean XXIII
30:15par exemple,
30:17il y avait du temps de l'enseigneur Filtin,
30:19etc., il y avait beaucoup, beaucoup
30:21de monde, jusqu'à 5000 personnes,
30:23enfin c'était un salon
30:25très très fréquenté
30:27et puis ça c'était dans les années 50,
30:29enfin 50-60,
30:31et puis
30:33il y a ce salon annuel,
30:35il y a aussi
30:37le grand prix catholique
30:39de littérature qui est délivré
30:41chaque année au printemps
30:43et là c'est Daniel Robes
30:45qui lui a donné son nom d'ailleurs
30:47et c'est un prix
30:49qui existe depuis 1946
30:51et qui récompense
30:53chaque année,
30:55enfin bon il y a eu quelques petites années
30:57d'interruption, mais
30:59il a lieu donc chaque année maintenant
31:01au printemps à l'Amérique du 6ème
31:03et là par exemple
31:05vient d'être récompensé
31:07Rémi Brague
31:09de l'Institut
31:11et puis Pierre Manon
31:13l'année dernière, enfin il y a
31:15toujours des récompenses d'auteurs
31:17qui ne sont pas forcément
31:19des auteurs très connus
31:21mais qui sont évidemment
31:23très méritants.
31:25– Et puis là Rémi Brague et Pierre Manon
31:27ce n'est pas n'importe qui.
31:29– C'est à cette image, exactement.
31:31– C'est du très bon niveau.
31:33– Voilà.
31:35– Donc le salon du livre,
31:37le prix catholique, d'autres choses ?
31:39– Oui, des conférences dans l'année,
31:41alors il y a 4 conférences,
31:43une en octobre,
31:45une en novembre,
31:47une en janvier
31:49et la quatrième en mars.
31:51Et puis une petite cinquième
31:53qui a lieu lors du salon aussi,
31:55d'une conférence, alors là,
31:57qui est d'une demi-heure.
31:59– Là c'est Rémi Brague.
32:01– Et c'est Rémi Brague, justement.
32:03Et donc lors de ces conférences
32:05on se réunit en fait d'abord,
32:07c'est au couvent de la visitation
32:09dans le 14ème,
32:11avenue d'Enfer-Auchereau,
32:13et là on se réunit d'abord
32:15pour une messe à 10h30
32:17avec le patrimonier,
32:19qui est le père Bertrand Bousquet,
32:21qui est vicaire à Saint-Honoré-des-Laux.
32:23Et puis ensuite,
32:25il y a la conférence
32:27à 11h, dont l'entrée est libre,
32:29et c'est une conférence
32:31qui est faite par un de nos adhérents.
32:33– Et là, donc en novembre dernier,
32:35vous aviez qui ?
32:37– La dernière était sur Fenelon,
32:39c'était fait par un jeune
32:41bibliothécaire de Boulogne
32:43qui s'appelle Patrick Métrope.
32:45Et la prochaine conférence
32:47sera faite par le professeur
32:49René Cochard,
32:51sur la défense du…
32:53– Voilà, qui est venu à cette émission
32:55avec mon ami Guillaume de Thieullois,
32:57plusieurs fois.
32:59– Oui, tout à fait.
33:01– Souhaitez-vous rajouter quelque chose ?
33:03– Et puis, après ces conférences,
33:05on a un déjeuner entre amis,
33:07et c'est toujours très très amical,
33:09parce qu'on a tous, par la définition
33:11des métiers qui évoluent,
33:13des livres publiés,
33:15d'autres qui vont l'être,
33:17et donc les discussions sont
33:19extrêmement intéressantes.
33:21– Et bien, tant mieux.
33:23Merci beaucoup, chère madame,
33:25de cette présentation.
33:27Cette émission s'achève,
33:29la semaine prochaine, c'est mon ami
33:31Guillaume de Thieullois qui vous accueillera.
33:33D'ici là, je vous souhaite
33:35de bonnes fêtes de Noël.
33:37Que Dieu, qui est Père, Fils et Saint-Esprit,
33:39nous garde. Bon dimanche,
33:41– Merci madame. – Merci monsieur.

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