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00:00Europe 1, 9h30, 11h, Culture Média, Thomas Hill.
00:05Merci beaucoup d'être avec nous pour la suite de Culture Média.
00:07Nous a rejoint dans ce studio,
00:09Monsieur Olivier Pouls pour parler gastronomie.
00:12Salut Olivier.
00:12Bonjour, vous êtes prêts à commencer à faire chauffer le réveillon ?
00:15J'ai l'impression que vous êtes venu armé ce matin-là.
00:18Et d'ailleurs, depuis que je suis rentré dans le studio,
00:21j'ai l'impression que tous les regards se portent un peu sur l'assiette que j'ai devant moi.
00:24Ah oui, plus rien n'existe.
00:26Je vois de la barbe à la commissure des lèvres.
00:29On a l'impression que c'est déjà le déjeuner.
00:30Vous les entendez, on est toujours avec Jean-Pierre Foucault,
00:33Hélène Manarino et Denis Brognard,
00:34qui animent à partir de vendredi prochain,
00:36Gladiators, le nouveau divertissement de TF1.
00:38Et alors, on va parler un petit peu aussi des autres émissions que vous présentez,
00:42à commencer par celle-ci évidemment.
00:43Qu'est-ce que vous auriez en plus dans cette équipe,
00:46s'il y avait plusieurs garçons ?
00:47Laurence ?
00:49Déjà, on aurait une cabane.
00:51Ça veut dire que les femmes ne savent pas faire une cabane ?
00:53Non, pas du tout, c'est pas ça que j'ai dit.
00:55Un peu quand même.
00:56Non, je pense que...
00:57Votre fameux « Ah » Denis Brognard.
01:00On l'entend d'ailleurs dans vos commentaires maintenant sur chaque saison.
01:03Vous en jouez un petit peu de ce « Ah » ?
01:04Ce n'était pas du tout un tic de langage.
01:06Mais effectivement, aujourd'hui, j'en rajoute quelques-uns,
01:10des fameux « Ah ».
01:11Mais tout ça est parti de l'extrait que vous proposez
01:14et qui a été transformé dans un espèce de morceau musical
01:17qui a été vu des centaines de millions de fois sur Internet,
01:20sur les réseaux sociaux.
01:21C'est vrai que c'est parti de là.
01:23On a tous des tics de langage, mais ça, ça n'était pas un.
01:25Mais je l'ai mis dans mes habitudes.
01:29Il y a quelques jours, c'était la finale de la 32ème saison de Koh-Lanta.
01:33Vous voyez encore combien d'années à la présentation de cette émission ?
01:36Parce que c'est quand même costaud.
01:37Vous partez...
01:38J'ai un exemple.
01:39Jean-Pierre Foucault.
01:41C'est vrai, c'est vrai.
01:41Il a quand même 54 ans de plus que moi.
01:44Donc à un moment...
01:45Ça suffit maintenant.
01:47Mais non, mais je me suis...
01:49J'ai toujours...
01:50Je pense que ça porte malheur que de dire
01:52« Je sais quand je vais arrêter, je sais. »
01:55Ce que je sais, c'est que j'ai aussi envie de prendre du bon temps,
01:59que je vieillis un petit peu.
02:00Mais j'ai toujours cette passion, cette flamme pour ce programme
02:03qui me colle à la peau depuis plus de 20 ans maintenant.
02:05Donc ce n'est pas pour demain, en tout cas, de mon propre chef.
02:09Mais parce que c'est un grand investissement personnel
02:11de partir comme ça, 40 jours par an, parfois deux fois même par an.
02:14Parce que je sais que vous avez déjà enregistré la saison suivante.
02:17Et d'autant que j'ai vu, contrairement à la légende,
02:19on vous imagine toujours dans un hôtel cinq étoiles.
02:22Et je vous avais dit dans une interview
02:23que vous viviez dans un algéco sur la dernière saison, c'est ça ?
02:26Mais sur les dernières saisons, parce que c'est vrai qu'on tourne aux Philippines
02:29et on a créé...
02:29C'est un endroit tellement perdu qu'il n'y a pas d'hôtel
02:32qui peut accueillir plus de 100 personnes.
02:34Donc on a créé une base-vie.
02:36Et une base-vie, c'est quelques...
02:37Vous voyez, les abris de jardin en bois ou des algécos.
02:40Des petites maisons de chantier, quoi.
02:41Voilà, transformés.
02:42Vous savez, mais dans un algéco, vous mettez un lit,
02:45un petit bureau, une salle de bain, une clim.
02:48Et vous savez, quand vous avez tout ça plus Internet,
02:51finalement, vous n'êtes pas si mal que ça.
02:52Les algécos, les châteaux sont très bien.
02:54Franchement, très très bien.
02:55On n'est pas prêts d'avoir Jean-Pierre Foucault sur Koh-Lanta.
02:57Non, mais c'est ça.
02:58Ce qui se passe, c'est que ce sera une base-vie aussi
03:00pour toute l'équipe de Miss France l'année prochaine.
03:02Bien sûr.
03:03On va partir là-dessus.
03:04Et alors vous, Hélène Manarino,
03:05tous les soirs, vous parlez aux plus grandes stars de la politique,
03:08comme avec notre nouveau Premier ministre, par exemple, François Bayrou.
03:12Vous coûtez cher, mais est-ce que vous bossez au moins ?
03:13Ça avance, ce projet de gouvernement ?
03:15Écoutez, j'ai un très gros nom.
03:17C'est Tony Estanguet, ministre des Sports.
03:18Je l'ai croisé hier, il m'a donné son 06.
03:20Il m'a dit, on se rappelle.
03:22Ça sonne.
03:23Salut, t'as envie de faire l'amour et tu recherches les femmes.
03:26Oh le salaud, il m'a donné un faux numéro.
03:29Écoutez, tant pis pour lui, il ne fera pas partie de mon super gouvernement.
03:32Voilà.
03:33Je crois qu'il ne le voulait pas.
03:35C'est Canteloup, ce n'est pas simple comme exercice,
03:37Hélène Manarino, ce que vous faites.
03:38Parce qu'à la fois, vous devez lancer Nicolas Canteloup
03:40et en même temps, vous êtes son seul public à ce moment-là.
03:43Exactement.
03:44C'est un numéro d'équilibriste.
03:45Oui, c'est une interview.
03:46En fait, j'interview ses politiques.
03:48Parfois, comme je ne sais pas,
03:50évidemment, je ne suis pas au courant des sketchs,
03:52je les découvre au moment
03:54où je dois lui répondre.
03:56Parfois, je suis embarquée dans leur délire et il n'y a aucune limite.
03:58On parlait de liberté d'expression tout à l'heure
04:00et c'est Canteloup, on est la preuve
04:02et j'en suis très fière, justement, de participer à ce programme
04:04par rapport à ça.
04:06Surtout que l'actualité politique est dense,
04:08on le sait encore plus depuis le mois de juin dernier.
04:10Donc, on s'amuse un peu avec tout ça
04:13et j'essaie, en tout cas, d'être la meilleure camarade
04:15possible, la plus juste,
04:17respecter l'actualité parce qu'on respecte
04:19avant tout, évidemment, les faits
04:21et ne pas aller trop loin non plus
04:23aussi parce que je viens de l'information
04:25et au tout début, on en avait parlé d'ailleurs ici,
04:27c'était compliqué pour moi de me dire
04:29jusqu'où je peux aller dans la blague
04:31et rester journaliste.
04:33Donc, je me donne l'info
04:35et puis je me marre et tout ça et je prends vachement de plaisir.
04:37Ils sont très très forts, d'ailleurs.
04:39Et ça marche toujours très bien, c'est Canteloup, le soir sur TF1.
04:41Écoutez ça maintenant.
04:43Bonsoir à tous !
04:45Bonsoir Jean-Pierre !
04:47Quelle ambiance, quelle soirée
04:49pour cette élection 2025
04:51et Jean-Pierre, quelle veste !
04:53Merci beaucoup.
04:55Ne m'appelez plus Jean-Pierre, appelez-moi boule à facettes.
04:57C'est vrai que vous étiez absolument magnifique
04:59dans cette boule à facettes.
05:01Une idée du président de notre société Miss France.
05:03On va faire une arrivée un peu particulière
05:05du plafond. Au départ, il voulait me mettre
05:07dans une immense boule à facettes au plafond.
05:09Descendre, mais c'était un peu compliqué
05:11de fabriquer une boule à facettes
05:13qui puisse supporter un poids respectable.
05:15Je suis descendu depuis Nassens.
05:17Sauf qu'ils m'ont fait faire une veste à ma mesure.
05:19Je crois qu'ils l'ont fait en Europe.
05:21Quelque part en Pologne, je crois.
05:23Qui pesait 25 kilos.
05:25C'est bien agréable d'avoir une veste de 25 kilos
05:27mais je l'ai gardée 5 minutes.
05:29Après j'ai passé mon smoking traditionnel.
05:31Et ce sera bien pour Noël, pour les fêtes.
05:33Je vais la garder ou pas la veste ?
05:35Non, elle est partie au musée des Miss France.
05:37On était lundi justement
05:39avec Miss Martinique,
05:41devenue Miss France 2025.
05:43Est-ce que vous aviez misé sur elle ou pas spécialement ?
05:45Comme chaque année, je me trompe.
05:47Cette année encore,
05:49la tradition a été respectée, je me suis trompé.
05:51Et vous aviez dit que vous alliez arrêter Miss France
05:53quand Miss Provence serait élue.
05:55Donc ça sera encore vous l'année prochaine.
05:57Faut faire attention, il y a Miss Nord-Pas-de-Calais à chaque fois.
05:59Elle gagne beaucoup,
06:01Miss Nord-Pas-de-Calais.
06:03J'adore, pendant qu'on parle,
06:05les petites tartines, c'est mignon.
06:07Soigneusement, je vous écoute en même temps.
06:09Avec un service Europe 1
06:11magnifique.
06:13On a mis les petits plats.
06:15Quand Jean-Pierre revient, c'est foie gras obligatoire.
06:17Tu ne te déplaces pas s'il n'y a pas de foie gras.
06:19En tout cas, je l'ai trouvée formidable
06:21cette Miss France, très très à l'aise
06:23au micro, je vous le dis. Elle va pas tarder
06:25à nous piquer notre boulot, elle aussi.
06:27Et à propos de piquage de boulot,
06:29Denis Brogniart, j'ai vu que vous alliez remplacer Camille Combal
06:31à la famille en or.
06:33Très bien informé.
06:35Je vais le remplacer ponctuellement, de manière très éphémère
06:37sur une émission, où lui
06:39sera candidat.
06:41Avec des membres de sa famille.
06:43Je me suis beaucoup amusé
06:45à faire cet exercice qui est
06:47un exercice très éloigné de ce que
06:49j'accomplis habituellement.
06:51Gladiator, on le rappelle, ça commence
06:53vendredi 27 décembre à 21h10
06:55sur TF1.
06:57Vous avez tous les trois un point commun absolument fondamental.
06:59Je le disais tout à l'heure.
07:01Vous avez tous les trois passé par Europe 1
07:03à un ou plusieurs moments de votre vie.
07:05Et j'ai des archives intéressantes
07:07que vous pouvez découvrir dans un instant.
07:09Je vais y aller.
07:11Culture Média,
07:139h30, 11h, sur Europe 1.
07:17Vous écoutez Culture Média sur Europe 1,
07:199h30, 11h, avec Thomas Hill,
07:21avec Jean-Pierre Foucault, Hélène Manarino
07:23et Denis Brogniart ce matin.
07:25Comme la plupart des gens de qualité dans ce métier,
07:27vous êtes passé tous les trois par Europe 1
07:29à un moment de votre carrière.
07:31Celui qui était à la fois le premier
07:33et le dernier, c'est Jean-Pierre Foucault
07:35puisque votre carrière sur Europe 1 s'étale
07:37de 1967
07:39à 2024.
07:41Europe 1, Culture Média, 9h30, 11h,
07:43Jean-Pierre Foucault.
07:45Eh bien ça y est, j'y suis.
07:47Bonjour à tous et bienvenue dans Culture Média.
07:49J'y suis uniquement pour 5 jours.
07:51Pendant les vacances de Thomas, je vous rassure,
07:53bonjour tout le monde !
07:55Bonjour Jean-Pierre !
07:57Il faut quand même qu'on dise un mot de ça
07:59parce que vous m'avez fait un beau cadeau Jean-Pierre
08:01en permettant de partir une semaine de vacances
08:03en avril. Comment vous l'avez vécu ?
08:05Très bien parce que
08:07de retour dans cette maison que j'aime
08:09qui n'était pas tout à fait ma première maison
08:11puisque je suis resté d'abord 6 mois
08:13à Montecarlo avant de me faire virer.
08:15Mais j'ai appris mon métier à Europe
08:17numéro 1. C'était Europe numéro 1.
08:19Et pas Europe 1.
08:21Et le fait que vous ayez eu la gentillesse de me proposer
08:23de prendre votre place pendant 5 jours,
08:25j'étais très heureux. J'ai rajeuni.
08:27Qu'est-ce que vous faites aux prochaines vacances de Pâques ?
08:29Qu'est-ce que vous faites, vous,
08:31tout l'an prochain ?
08:33Je vais arrêter de poser des questions.
08:35J'ai regardé en 67, vous présentiez
08:37les petits matins d'Europe 1.
08:39Le roi de l'accordéon s'appelait
08:41le roi de la musique pop.
08:43Et vous avez aussi animé un autre concept que je trouve génial
08:45avec Maryse, la Pepsi Boom.
08:47Racontez-nous l'idée de ce truc.
08:49C'était très simple. Le sponsor c'était
08:51une marque de boissons.
08:53Et
08:55on demandait aux gens de nous écrire.
08:57On tirait au sort une lettre et on allait
08:59chez la personne faire une boom.
09:01C'est son côté boule à facette
09:03de Miss France.
09:05On apportait la nourriture qui était faite par
09:07un grand traiteur. Une star.
09:09Elles sont toutes venues.
09:11Johnny Hallyday était venu chez les gens.
09:13Tout le monde est venu. Et on arrivait
09:15chez les gens. On installait
09:17la console d'Europe 1 et entre 23h30
09:19et 1h du matin, on s'est élevé.
09:21C'était génial.
09:23C'était la force de la radio à l'époque. C'était exceptionnel.
09:25Je vais avoir 35 ans au mois de juillet
09:27si Jean-Pierre peut venir me faire Pepsi Boom.
09:29Ce serait mon rêve.
09:31Et le slogan pour la petite histoire, c'était Pepsi, ça faisait boom.
09:33Malheureusement, c'est tombé en plein
09:35mai 68.
09:37Je me souviens, un samedi, le premier ministre
09:39Georges Pompidou
09:41a parlé. Donc on a coupé
09:43l'antenne. Il a dit qu'il reprenait
09:45la main pour essayer de rétablir
09:47la situation. Et à la fin du discours
09:49de Georges Pompidou, ils ont envoyé un jingle
09:51et Pepsi, ça fait boom !
09:53Alors que ça faisait boom un peu partout.
09:55Moi, ça me fascine parce que j'étais
09:57en train de calculer. C'est-à-dire que quand
09:59tu commences à Europe, tu as 20 ans ?
10:01Oui, c'est ça.
10:03Aujourd'hui, ce serait impensable de commencer à 20 ans
10:05dans une grande maison comme ça.
10:07Je commençais à RFC, j'avais 19 ans.
10:09C'est fou. On ne donne plus assez sa chance
10:11aux jeunes. Vous avez raison de le dire.
10:13Vous aussi, Hélène Manarino,
10:15vous avez un lien particulier avec
10:17cette station européenne et
10:19particulièrement avec cette émission Culture Média.
10:21La Grande Sophie, passons à présent au dernier disque.
10:23Celui de la vie d'aujourd'hui. Celui que vous
10:25écoutez en boucle, marqué par la sculpture, la peinture,
10:27le dessin, l'écriture, le bricolage.
10:29Tout. Votre Ricoré le matin.
10:31Le côté pas moderne
10:33vous fait rire. C'est l'amour, la Ricoré.
10:35Totalement. Ça envoie du rêve.
10:37Vous aimez parcourir aussi
10:39Paris en vélo, surtout depuis le confinement.
10:41Vous détestez lire des notices.
10:43L'administratif et les rendez-vous à la banque
10:45vous stresse plus qu'en concert à l'Olympia.
10:47Vous adorez acheter des marionnettes
10:49de doigts. Alors, la Grande Sophie,
10:51vous avez été mon dernier portrait.
10:53Dernier portrait inattendu de cette émission.
10:55J'ai été ravie de le faire.
10:57Je ne sais pas comment vous avez fait, mais bravo.
10:59Ce sont des larmes de joie aussi,
11:01parce que c'était une joie de faire tous ces portraits.
11:03C'était une joie et quand
11:05on aime les choses, on n'aime pas les quitter.
11:07J'aime pas voir les gens pleurer.
11:09Et je vais pleurer. Il est 10h18.
11:11C'était joli cette émotion
11:13pour votre dernier portrait inattendu.
11:15Vous en avez fait plus de 400
11:17pendant deux ans.
11:19Il y avait l'émotion d'arrêter,
11:21mais peut-être le soulagement
11:23aussi d'arrêter de passer 36 coups de fil
11:25par jour pour trouver toutes ces infos.
11:27C'était costaud comme boulot.
11:29Ça ne s'arrêtait jamais, même pendant les repas de famille.
11:31J'étais concentrée
11:33sur mon portrait pour
11:35respecter les proches des invités
11:37parce qu'ils se confiaient beaucoup à moi.
11:39J'avais envie de respecter leur dire.
11:41Un petit soulagement
11:43au départ et un pincement au cœur
11:45de le quitter ce portrait
11:47parce qu'il fait toujours partie de moi.
11:49J'en parle très souvent, ouvertement.
11:51Ça me manque beaucoup.
11:53J'ai envie d'en refaire.
11:55Je remercie Europe 1
11:57de m'avoir laissé cette chance pendant
11:59deux ans. Vous avez parlé
12:01de Nadia Milosevic tout à l'heure.
12:03Je la remercie aussi parce que c'est elle qui a cru
12:05en ce portrait en premier.
12:07C'est super.
12:09C'était des grandes émotions, des grands moments.
12:11J'espère que ça reviendra.
12:13Un jour, je ferai celui de
12:15Jean-Pierre Foucault et de Denis Brognard
12:17parce que je sais déjà des choses.
12:19Moi, j'étais très déçu
12:21parce qu'une fois, j'étais venu ici
12:23sans Léna.
12:25Moi, j'étais très déçu. Elle ne m'a jamais rien demandé.
12:27Un petit portrait, Jean-Pierre ?
12:29Non, pas de question.
12:31Vous aussi, Denis Brognard, vous avez parlé
12:33fort dans le micro d'Europe 1.
12:35L'entrée dans la dernière ligne droite
12:37dans quelques instants alors que Samuel Mattete est en train de revenir.
12:39Samuel Mattete et Stéphane Diagana
12:41qui est devant. Stéphane Diagana qui est en tête
12:43à l'entrée de la dernière ligne droite. Stéphane Diagana qui va peut-être
12:45devenir champion du monde. Stéphane Diagana
12:47devant Brian Bronson, le dernier obstacle.
12:49Stéphane Diagana est toujours devant.
12:51Il faut qu'il tienne. Stéphane Diagana va gagner
12:53le titre mondial. Stéphane Diagana
12:55est champion du monde.
12:5747 secondes et 72
12:59centièmes. Quel retour
13:01pour Stéphane Diagana.
13:034 août 1997.
13:05C'est dingue parce que ça m'avait permis de gagner
13:07le micro d'or.
13:09Cette course.
13:11Vous aviez 30 ans à l'époque. Exactement.
13:13Moi j'ai une histoire incroyable avec Europe 1
13:15et je voudrais saluer un monstre d'Europe 1
13:17Eugène Sakomano.
13:19Parce que je travaillais, j'étais encore étudiant
13:21en école de journalisme et j'étais allé
13:23à une conférence sur l'histoire d'Europe 1 après la sortie
13:25d'un livre qui était écrit par un journaliste
13:27à l'époque de l'événement du jeudi sur
13:29toute l'histoire d'Europe. Et j'étais allé voir Eugène Sakomano
13:31et je lui avais dit, je rêve de travailler
13:33à Europe 1. Le carillon Europe 1
13:35c'est toute mon enfance, c'est mes parents,
13:37c'est la salle de bain, etc.
13:39Sakomano m'a dit, vous êtes de Caen.
13:41Vous êtes là-bas. Radio France
13:43à Caen. Ça m'intéresse.
13:45Je voudrais que vous puissiez faire le
13:47multiplex de foot pour nous à Europe 1.
13:49Je sors de là et je me dis,
13:51il dit ça à tout le monde et je ne lui envoie
13:53ni cassette, ni CV.
13:55Et je lui avais laissé sur un bout de papier mon numéro de téléphone
13:57fixe évidemment à l'époque.
13:59Il m'a rappelé. Bonjour, c'est Eugène Sakomano.
14:01Je n'ai encore rien reçu.
14:03J'ai pris mon vélo, je suis allé
14:05rue François 1er
14:07et je me suis retrouvé
14:09face à lui et 5 jours après
14:11je commentais qu'en Saint-Etienne.
14:13C'est une super histoire et
14:15ce ne sont que de bons souvenirs à Europe 1.
14:17Les Marseillais sont formidables.
14:19Mais c'est marrant parce qu'on a parlé
14:21tous les 3 d'Europe 1. Même s'il est de Nîmes.
14:23Il est de Nîmes au départ Eugène.
14:25Mais laissez-le parler de Marseille.
14:27Et on en a tous parlé
14:29avec beaucoup d'émotion dans nos yeux.
14:31Je voyais les yeux de Denis Brognard très émus.
14:33Jean-Pierre aussi. Donc c'est vrai que c'est
14:35une station où on garde
14:37tous un très bon souvenir.

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