"Tout continue de fonctionner, mais en mode dégradé", explique le directeur du centre hospitalier de Mayotte à Mamoudzou, le chef-lieu de l'archipel, après le passage dévastateur du cyclone Chido.
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00:00C'est quand même qu'il y a des consultations d'âne, d'agnostic anténatale, si vous voulez bien.
00:20Vraiment c'est le chaos, là on a le secrétariat, le bureau d'agnostic anténatale, il y a les consultations oncogynécologiques
00:29et par le fond il y a les consultations 9ème mois, monitoring, donc on espère qu'après tout le ménage qu'on va avoir aujourd'hui,
00:41tout le rangement, on reprendra très très vite les consultations, qu'on pourra accueillir les patientes au plus vite.
00:47Ce qui a frappé ici c'est l'eau, le vent, de tout, donc là il y a le toit qui s'effondre, on n'est pas très en sécurité,
00:54même moi qui suis là, je ne me sens pas en sécurité, mais il faut faire quand même le tout pour sauver ce qu'on pourra
01:02et puis pour pouvoir continuer l'activité en consultation externe de gynécologie obstétrique.
01:25Immédiatement après l'arrêt des vents, on a dû recevoir des victimes en urgence absolue, parfois des patients décédés.
01:32Secondairement, on a eu de la traumatologie, des fractures, des plaies complexes, etc.
01:37Et là, maintenant qu'on est à quelques jours de l'événement, on a davantage de pathologies médicales,
01:43de maladies chroniques qui n'ont pas accès aux soins et aux traitements.
01:46Il faut savoir que pendant le cyclone, nous avons quand même continué de fonctionner malgré les inondations, malgré les difficultés.
01:53On a les services qui fonctionnent, on va dire les services de réanimation, urgence, bloc opératoire, tout continue de fonctionner mais en mode dégradé.