Manon Aubry (LFI) et Julien Odoul (RN) se sont écharpés sur le plateau de Benjamin Duhamel sur BFMTV. Elle a menacé de quitter le plateau en plein direct.
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00:00de la peau, de l'époux, de la religion...
00:02J'en ai marre maintenant que vous ne me laissiez pas finir mes phrases.
00:04On distingue les gens en fonction...
00:05Monsieur Aoudoul, ça suffit en fait.
00:06Calmez-vous, mais détendez-vous.
00:08Prenez un verre d'eau froide.
00:10Vous dites des énormités.
00:12Vous dites des énormités, madame Aoudoul.
00:14Prenez un verre d'eau froide et calmez-vous.
00:16Non, non, non, non.
00:18Non, non, non, non.
00:20Non, non, non, non.
00:22Julien Aoudoul.
00:24Sandrine Rousseau, là on va mettre les choses extrêmement au clair.
00:26Julien Aoudoul, on ne parle pas comme ça.
00:28On ne parle pas comme ça à Néli Battis.
00:30On ne dit pas prenez un verre d'eau et calmez-vous.
00:32Ce sont des choses qui sont inacceptables dans un débat.
00:34Non, non, excusez-moi, Julien Aoudoul.
00:36Depuis le début.
00:38Attendez, attendez, attendez.
00:40S'il vous plaît, laissez-moi terminer.
00:42Je n'ai pas...
00:44Julien Aoudoul, s'il vous plaît.
00:46Je l'évite de se calmer.
00:48Et qu'elle dit des énormités.
00:50Des mensonges, c'est tout.
00:52Julien Aoudoul.
00:54Oui, monsieur Julien Aoudoul.
00:56Il n'y a aucune partialité de ma part dans la façon de mener les débats.
00:58Vous avez eu la parole et je répète
01:00que dans une discussion,
01:02on ne s'adresse pas à des personnes
01:04a fortiori, pardonnez-moi,
01:06aux deux femmes qui sont sur ce plateau,
01:08en leur disant calmez-vous, buvez un verre d'eau.
01:10C'est inacceptable de la part de quelqu'un
01:12qui représente ce soir ses concitoyens
01:14et ses concitoyennes. Pardonnez-moi de le dire.
01:16On ne dit pas à quelqu'un calmez-vous.
01:18Donc ensuite vous pouvez terminer.
01:20Je ne fais pas mon sketch.
01:22S'il vous plaît.
01:24Madame Aubry s'est énervée.
01:26Parce qu'elle dit que Madame Aubry
01:28respectait les énormités.
01:30Monsieur Aoudoul.
01:32S'il vous plaît.
01:34Vous pourrez terminer dans un instant
01:36mais Julien Aoudoul, j'aimerais qu'on reste sur le fond.
01:38La question posée par Madame Aubry, c'est celle de la stigmatisation.
01:40Je répondais à Madame Aubry sur le fond.
01:42Et vous pourrez terminer dans un instant, Madame Aubry.
01:44Il m'a interrompu.
01:46Vous ne devriez pas donner la prime à l'interruption.
01:48Monsieur Aoudoul, si je peux me permettre,
01:50après l'incident qui vient de se passer,
01:52calmez-vous.
01:54Calmez-vous.
01:56Vous allez continuer ?
01:58Vous dites encore calmez-vous ?
02:00Mais vous vous rendez bien compte ?
02:02La manière dont vous adressez aux femmes de ce pays,
02:04la manière dont vous adressez à une partie de la population française,
02:06je vous le dis, c'est abject et insupportable.
02:08Je vous le dis très calmement
02:10et très posément,
02:12mais je me suis sentie insultée.
02:14Des millions de gens se sentent insultées
02:16quand vous prenez la parole.
02:18Et c'est pour ça que je tente de dénoncer
02:20la manière dont vous vous instrumentalisez.
02:22Mais vous voyez, vous continuez encore.
02:24Mais je vous le dis très calmement.
02:26Alors, s'il vous plaît.
02:28Mais vous ne savez pas, en fait, laisser finir...
02:30Vous ne savez pas ?
02:32Laissez-nous pas finir sa phrase.
02:34Bon, alors, écoutez.
02:36J'aimerais qu'un jour, vous ayez un mot pour elle.
02:38Julia Aoudoul.
02:40Julia Aoudoul.
02:42Et ça, on ne vous entend jamais.
02:44C'est incroyable.
02:46Incroyable.
02:48S'il vous plaît.
02:50Messieurs, dames.
02:52Merci pour la sonnerie.
02:54Non, mais il n'y a pas de merci,
02:56puisqu'on décide souverainement de l'utiliser.
02:58Je pense qu'on a abordé...
03:00Oui, vous avez le droit de dire merci.
03:02Et j'ai le droit de dire que cette cloche est utilisée
03:04parce qu'on pense à ceux qui nous regardent.
03:06On a abordé la question de l'immigration
03:08en donnant la parole, Julia Aoudoul,
03:10à quelqu'un qui a alerté sur, effectivement,
03:12son envie d'avoir une loi d'immigration.
03:14Il n'y a pas de partialité là-dedans.
03:16Les députés intelligents n'ont pas leur place.
03:18On clôt cette...
03:20On s'appelle l'Assemblée.
03:22Je pense que les propos à l'Assemblée qu'on entend,
03:24notamment de la part d'un autre niveau...
03:26C'est le problème.
03:28Eh bien, vous savez quoi, Julia Aoudoul ?
03:30Deux réponses à cela.
03:32La première, ce n'est pas parce que ça se passe
03:34à l'Assemblée nationale qu'il faut que ça se reproduise
03:36sur ce plateau.
03:38Et la deuxième, c'est qu'effectivement,
03:40quand il y a des propos qui sont tenus
03:42et des comportements de députés insoumis
03:44aussi, donc au clôt...
03:46Non, je ne renvoie pas le stigmate.
03:48Manauderie !
03:50Manauderie !
03:52Je ne renvoie aucun stigmate.
03:54Je mets les choses...
03:56On a une émission qui dure encore quelques minutes.
03:58En allant du fond.
04:00C'est ce que j'ai tenté avant de vous le dire.
04:02S'il vous plaît, mesdames et messieurs,
04:04mesdames et messieurs,
04:06pour terminer cette émission,
04:08puisque l'idée toujours de cette Assemblée BFM,
04:10et là encore je pense à ceux qui nous regardent,
04:12les convergences possibles pour précisément
04:14faire en sorte...
04:16Je pense que là-dessus,
04:18les choses sont assez claires.
04:20Les convergences pour répondre
04:22à cette volonté des Français,
04:24celle de la stabilité gouvernementale.