Karima Brikh était l’invitée de 100% Politique sur CNEWS ce lundi 16 décembre. «Un pays qui ne protège pas ses policiers est un pays qui ne s’aime plus beaucoup. Il y a une question de faillite de cette question primordiale» a déclaré la journaliste.
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00:00Quand je regarde ça, je vois des images. Donc, on voit des policiers qui se font lécher
00:04lâchement par un groupe de personnes. Écoutez, ils sont combien? Et ce qui est extrêmement
00:10troublant aussi dans l'extrait, c'est de savoir que quand ils ont su qu'ils étaient
00:14policiers, ça devrait avoir un effet plutôt inverse. On devrait plutôt s'arrêter et
00:20finalement, non, ça les a incités à commettre des violences sur des policiers. Donc, c'est
00:25de dire que finalement, si vous décidez d'agresser des policiers, les sanctions, il n'y en
00:29aura pas tant que ça. Et s'il y en avait, bon, finalement, c'est assez clément, c'est
00:32le message que c'est envoyé.
00:33Oui, mais il faut le dire simplement, ils n'auraient pas été agressés s'ils n'avaient
00:35pas été confondus comme policiers.
00:37Moi, ce que ça me dit, malheureusement, quand je dis qu'on est rendu assez loin, un pays
00:41qui ne protège pas des policiers qui sont léchés, c'est un pays qui ne s'aime plus
00:44beaucoup. C'est un pays, finalement, qui se manque de respect à lui-même parce que
00:49si vous n'arrivez pas à protéger les policiers qui sont en première ligne, qui risquent
00:54leur vie pour celle des citoyens, vous n'arrivez plus à protéger vos citoyens. Donc, vous
00:59savez, vraiment, il y a une question de faillite de cette mission primordiale. Donc, oui, il
01:03y a une question de fermeté, d'autorité, pas d'autoritarisme, mais d'autorité. Il
01:09faut renvoyer un message, un signal. Il faut que cette roue infernale, ça s'arrête à
01:13un moment donné.