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00:00Et l'actualité évidemment principale, c'est la nomination de François Bayrou ce matin au poste de Premier ministre après une matinée à rebondissement particulièrement rocambolesque.
00:10Le patron du Modem succède donc à Michel Barnier. La passation des pouvoirs est prévue à 17h30 aujourd'hui.
00:19Réaction de Marine Le Pen à l'instant, un prolongement du macronisme ne pourrait mener qu'à l'impasse.
00:26De leur côté, les écologistes, eux, menacent de censurer ce gouvernement si François Bayrou garde la même politique et Bruno Retailleau à l'intérieur.
00:35Voilà, le décor est planté. On est ensemble jusqu'à 14h pour cette spéciale avec Olivier Dartigolle qui frétille sur son téléphone bouillant, qui fume.
00:44Lui, le paloua, on rappelle que François Bayrou est le maire de Pau et évidemment on continue à discuter de ce qui se passe avec vous.
00:54Et on va écouter Marine Tondelier justement. On en parlait il y a quelques instants.
00:58Tout ça ressemble quand même furieusement à du mauvais vaudeville. On a passé une semaine, les dernières 48h et les dernières heures dans un cinéma absolu qui, je pense, ridiculise la France dans sa manière de procéder, ridiculise le Président de la République dans sa manière de ne plus vouloir puis de céder à ce que j'ai l'impression a été finalement une forme d'intimidation et de « Retiens-moi, je fais un malheur ».
01:21On ne comprend pas bien comment tout ça s'est passé d'un point de vue institutionnel, politique. Oui, c'est assez désespérant. Je ne sais pas quelle image tout cela donne aux Français.
01:30Marine Tondelier pour Europe Ecologie Les Verts. Comment est-ce qu'il va réussir à embarquer cette gauche, Raphaël Stainville ? François Bayrou ?
01:39Je pense que d'abord il y a plusieurs gauches. Si on parle seulement du nouveau front populaire dans son entièreté, ça me semble impossible.
01:47On a entendu les écologistes. LFI est sur la même ligne. En revanche, la partition peut être différente avec les socialistes. On se souvient qu'ils s'étaient très largement rapprochés de Ségolène Royal dès 2007.
02:01Pour autant, je pense que la partie est très très très compliquée et à mon avis le jeu est aussi peu clair aujourd'hui qu'il ne l'était hier avec Michel Barnier.
02:10Donc la stratégie, Jacques Serret, d'agréger le PS dans ce bloc élargi, ça sera compliqué pour François Bayrou ?
02:17C'est compliqué, c'est loin d'être fait. Mais ce qu'il faut souligner à ce stade, c'est que les socialistes ne se sont pas prononcés. Ils vont se réunir.
02:26Mais aujourd'hui Olivier Faure n'a pas pris la parole, ne s'est pas exprimé sur les réseaux sociaux. A ce stade, il n'y a que les socialistes et les républicains qui n'ont pas réagi à la nomination de François Bayrou.
02:37On va écouter justement ce que disait Olivier Faure, le patron du PS, il y a quelques jours à propos d'une nomination de François Bayrou.
02:43J'ai de l'estime pour François Bayrou. Simplement, il est celui qui a accompagné depuis sept ans, pas à part, le Premier ministre.
02:51Et ce que nous demandons et ce que les Français veulent, c'est une rupture avec la politique qui a été conduite jusqu'ici. Ils ne veulent pas la continuité.
02:58On ne peut pas, aujourd'hui, donner comme signal la continuité avec cette année passée. Ça n'est pas possible. Ça ne peut pas être François Bayrou.
03:06Voilà, Olivier Dertigolle, finalement Bayrou et Matignon, c'était le seul moyen de piéger la gauche, les socialistes ?
03:13Je suis d'accord avec Raphaël. Il y a un intérêt à suivre une composante du nouveau Front populaire, c'est la composante socialiste.
03:20Ils sont devant un choix tactique. S'ils vont trop en avant sur un soutien sans participation à François Bayrou, ils prennent aussi le risque d'accompagner le macronisme dans sa dernière phase crépusculaire.
03:33Ils peuvent être tentés de ne pas le faire. Mais ils peuvent aussi arracher à François Bayrou une sorte de deal dont la proportionnelle serait une poutre maîtresse.
03:46Car le scrutin à la proportionnelle permettrait au PS de construire son autonomie vis-à-vis de la France insoumise dans le cadre législative ou anticipée ou dans le calendrier normal.
03:59Donc il y a là un choix tactique et dans ces moments-là, le PS, qui sait faire la synthèse, peut envoyer des signaux dans les deux directions sur la toute prochaine période.
04:11Quelqu'un d'autre veut réagir sur les socialistes ? Oui, Angélie William-Golnadel ?
04:15Oui, encore que je m'interroge à voix haute et au premier degré sur la cohésion de tout le PS.
04:26Je ne suis pas sûr que M. Ford incarne l'ensemble du PS, sa gauche notamment, et je ne sais pas si la proportionnelle...
04:36Je comprends, c'est un argument fort, la proportionnelle qui libérerait les socialistes de la tutelle de l'extrême-gauche, mais ce n'est pas encore fait.
04:46Donc je pense que nous allons avoir des socialistes quand même assez craintifs.
04:51D'autant moins qu'il y a un congrès qui arrive et que ces arbitrages et ce poids de l'extrême-gauche du PS comptent dans la prise de décision d'Olivier Ford.
05:03En tout cas, à coup sûr, dans la déclaration de politique générale de François Bayrou, il y aura la proposition de ce que tient la proportionnelle.
05:14Arithmétiquement, ça tient ? Est-ce que dans l'état actuel des choses, dans l'état d'esprit notamment des républicains et par rapport aux socialistes, est-ce que déjà il est assuré d'avoir une majorité ?
05:32Non, déjà que ce serait. Est-ce que la droite est prête à accepter François Bayrou malgré l'obstacle de Nicolas Sarkozy notamment ?
05:38On en parle depuis une semaine. C'est tout ce qui a été évoqué en termes de pacte de non-censure.
05:43Alors ça peut apparaître un terme un peu original puisqu'on n'est plus sur une majorité, on n'est plus sur une majorité relative.
05:50On est véritablement sur une situation où pas de 49-3 et pacte de non-censure.
05:56Bien sûr, ça peut faire du cabotage de texte en texte.
05:59Ce n'est pas de la grande et de la belle politique, je vous l'accorde, mais c'est ce qui peut peut-être tenir.
06:04Le profil de François Bayrou est peut-être celui qui protège le plus dans la toute prochaine période le président de la République
06:10qu'il en avait bien besoin pour ne plus être en première ligne.
06:12Le soutien des républicains n'est à ce stade absolument pas assuré.
06:17Ce n'est pas fait dans le sens où Laurent Wauquiez qui n'a pas pris la parole doit réunir cet après-midi les députés des républicains à l'Assemblée Nationale
06:26pour qu'ils discutent ensemble et qu'ils échangent sur la position à tenir par rapport à François Bayrou.
06:31Mais à ce stade, il n'y a pas de soutien évident avec Bruno Taillot qui peut-être va rester.
06:36Voilà, ça c'est aussi un élément important.
06:39Nicolas Sarkozy n'est plus le parrain de la droite comme il a pu l'être ces dernières années.
06:45Pour autant, il a encore de l'influence et le souvenir du choix de François Bayrou d'apporter son soutien à François Hollande
06:53plutôt qu'à Nicolas Sarkozy avec les conséquences que ça a pu avoir sur la France en 2012
06:57un choix décisif dans la campagne
06:59peut expliquer un certain nombre de réserves chez nombre de députés de droite.
07:03J'observe, pas forcément pour m'en réjouir, que les lignes rouges qu'a indiquées Marine Le Pen sont toutes économiques.
07:13Elles ne concernent absolument pas les questions sociétales.
07:17Ce qui montre une faible agressivité envers, pour l'instant, le gouvernement Bayrou.
07:2613h38, on est ensemble jusqu'à 14h.
07:28Édition spéciale sur Europe 1 suite à la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre.
07:32Une réaction François Bayrou à la place de Michel Barnier.
07:39Et on est avec Bastien Lachaud, député de Seine-Saint-Denis LFI.
07:42Bonjour.
07:43Bonjour.
07:44Merci d'être avec nous en direct dans ce studio Europe 1.
07:47Édition spéciale, on le disait, jusqu'à 14h.
07:49Une réaction à cette nomination de François Bayrou ?
07:52Écoutez, Emmanuel Macron a nommé le premier et le dernier des macronistes à Matignon.
07:59François Bayrou était son premier soutien en 2017.
08:03Aujourd'hui, il est récompensé de cette fidélité.
08:07La réalité, c'est qu'Emmanuel Macron, une fois de plus, s'essuie les pieds, je dirais, sur la démocratie et sur le vote des Français.
08:16Il a perdu les élections européennes, les élections législatives,
08:18et il continue à vouloir nommer à Matignon un membre de sa majorité pour continuer à faire la même politique.
08:24Donc, François Bayrou va continuer à faire ce que fait Emmanuel Macron depuis 7 ans,
08:29appauvrir les Français, détruire les services publics, réduire à néant l'influence de la France à l'international.
08:34Donc, vous suivez l'idée de censurer ce gouvernement ?
08:38Écoutez, même cause, mêmes effets.
08:41Nous avons voté la censure sur tous les gouvernements qui ont mené cette politique.
08:46Nous continuerons à censurer les gouvernements qui ne respectent pas le vote populaire.
08:51Les Français n'ont pas voté pour qu'Emmanuel Macron continue à diriger ce pays lors des élections législatives.
08:56C'est la moindre des choses que de voter la censure.
08:59Qui auriez-vous voulu ?
09:01Nous avons toujours dit...
09:03À part Lucie Castex ?
09:05Personne d'autre !
09:07Parce que nous avons gagné les élections législatives.
09:09C'était au nouveau Front Populaire de diriger le pays.
09:11Si Emmanuel Macron ne l'entend pas de cette oreille, il peut démissionner.
09:14Et il y aura des élections présidentielles qui permettront de rebattre les cartes
09:18et de redonner au peuple le choix et la parole.
09:21C'est quand même ça la démocratie, c'est le peuple qui décide.
09:23On a l'impression que dans la Ve République, c'est le président qui, selon son bon vouloir,
09:28décide qui gouverne.
09:30Non, à un moment donné, en démocratie, c'est le peuple.
09:32Donc, si Macron ne l'accepte pas, il peut partir.
09:35Bastien Lachaud, député Seine-Saint-Denis, LFI.
09:37Une question d'Olivier d'Artigou.
09:39Bonjour, Bastien Lachaud.
09:41Vous êtes dans votre cohérence et dans votre analyse.
09:43J'ai souvenir de relations personnelles assez denses,
09:47relations humaines,
09:49entre François Bayrou et Jean-Luc Mélenchon.
09:52Notamment quand Jean-Luc Mélenchon s'était déplacé à Pau.
09:55Il avait été reçu avec une discussion assez chaleureuse avec François Bayrou.
10:00Est-ce que vous pensez que les relations humaines sont toujours d'actualité ou pas ?
10:04Pour parler de la politique, puisqu'ils ont cette passion en commun.
10:07Excusez, je ne vais pas commenter les relations personnelles de Jean-Luc Mélenchon.
10:11Cela n'entre pas en ligne de compte.
10:14La réalité aujourd'hui, c'est que François Bayrou va mener la même politique qu'Emmanuel Macron
10:20que nous combattons avec Jean-Luc Mélenchon depuis 2017.
10:24Donc, aujourd'hui, François Bayrou doit être censuré
10:28et Emmanuel Macron doit démissionner pour que le peuple reprenne le contrôle
10:32et qu'enfin, la voix du peuple soit écoutée dans ce pays.
10:34Merci pour votre réponse.
10:35Bastien Lachaud, député LFI de Seine-Saint-Denis, une question de Jacques Serret.
10:38Si François Bayrou parvient à rallier des figures du Parti Socialiste
10:43au sein de son gouvernement, puisque c'est sa mission désormais
10:48de constituer un gouvernement avec l'ensemble des forces politiques,
10:52notamment du Parti Socialiste,
10:54est-ce que cela signera la fin du nouveau Front Populaire, selon vous ?
10:58Je n'ose y croire. Je n'ose croire que des députés qui ont été élus
11:02sur la ligne du nouveau Front Populaire en opposition frontale
11:05avec la politique d'Emmanuel Macron
11:07se compromettent à aller siéger dans un gouvernement
11:10qui, de fait, appliquera la politique d'Emmanuel Macron.
11:14Donc, je n'ose y croire.
11:17Est-ce que le nouveau Front Populaire a encore un avenir aujourd'hui,
11:21selon vous, Bastien Lachaud ?
11:23Écoutez, aujourd'hui, nous allons bien voir qui votera la censure
11:28contre le gouvernement Barnier.
11:31Celui ou celle qui, au sein du nouveau Front Populaire,
11:35ne votera pas cette censure, d'une certaine manière,
11:38rompra avec l'engagement pris en juillet
11:43de porter à Matignon Lucie Castet
11:46et d'essayer d'appliquer notre programme.
11:49Merci beaucoup, Bastien Lachaud, député LFP de Seine-Saint-Denis,
11:53pour ces quelques mots en direct sur Hortin.
11:55Jusqu'à 14h, édition spéciale, restez bien avec nous.
11:58On continue à parler de la nomination de François Bayrou
12:00au poste de Premier ministre.
12:02On va s'intéresser à l'homme dans quelques instants.
12:0540 ans de politique, c'est la revanche aussi
12:07de quelqu'un qui n'a jamais lâché.
12:09Et ça y est, à 13h46, on a notre nouveau Premier ministre.
12:12Alors, Jacques Serret, pour nos auditeurs,
12:14on va quand même rappeler le film de ses dernières heures,
12:16de ses derniers jours.
12:18Tout ça pour revenir, finalement, à quelqu'un de très proche,
12:21un des premiers soutiens d'Emmanuel Macron.
12:23Oui, cela fait des semaines que le nom de François Bayrou
12:25circule pour Matignon,
12:27pour prendre la suite de Michel Barnier.
12:30Mais jusqu'à ce matin,
12:32ce n'était pas la préférence d'Emmanuel Macron.
12:36François Bayrou faisait campagne pour devenir Premier ministre,
12:39mais Emmanuel Macron ne souhaitait pas lui donner Matignon.
12:42Le Président a donc appelé le maire de Pau,
12:45Osoror, pour le prévenir que ce ne serait pas lui.
12:48En colère du haut-commissaire au plan,
12:50les deux hommes se retrouvent à l'Elysée pour échanger.
12:53Leur conversation, selon plusieurs proches,
12:57aurait été très tendue.
12:59François Bayrou serait reparti de l'Elysée
13:02en colère, toujours,
13:04puisque Emmanuel Macron ne lui avait pas donné Matignon.
13:07Et visiblement, après deux heures de réflexion,
13:10aux alentours de midi...
13:12Alors que les noms de Sébastien Lecornu,
13:14de Bernard Cazeneuve, de Roland Lescure...
13:16Le Président préféré Roland Lescure,
13:19député renaissance, macroniste de la première heure,
13:22plutôt tendance aile gauche de la macronie.
13:25Et finalement, le Président s'est ravisé,
13:28peut-être sous la pression, sous les menaces
13:31de François Bayrou.
13:33Le Président s'est ravisé et a donc
13:35nommé à midi 40,
13:37François Bayrou, dans un communiqué de l'Elysée.
13:40On va revenir aussi, évidemment,
13:42merci Jacques Serret, sur le parcours de cet homme.
13:44Je le disais, 40 ans de politique,
13:46il n'a jamais tenu.
13:48Il était au commissariat au plan.
13:50Il a été ministre de la Justice,
13:52un mois seulement.
13:54Ministre de l'Éducation nationale...
13:56C'est vrai qu'il a un parcours politique
13:58qui s'inscrit dans la durée,
14:00un petit peu comme Michel Barnier.
14:02Les deux étaient des élus locaux.
14:05Pour autant, c'est vrai qu'on a l'impression
14:07qu'avec cette nomination,
14:09on assiste à un raccournissement,
14:11finalement, du macronisme.
14:14D'une certaine manière,
14:16comme le disait Sébastien Lachaud tout à l'heure,
14:18c'était à la fois l'un des premiers et peut-être le dernier.
14:20C'est peut-être le dernier de cordée
14:22pour reprendre une expression
14:24macroniste.
14:26Il y a quelque chose de
14:28très incertain.
14:30On comprend que pour François Bayrou, c'est une consécration.
14:32On le rappelait tout à l'heure,
14:34il s'est toujours persuadé d'avoir un destin présidentiel.
14:36Certains moquaient
14:38les voix qu'il aurait pu entendre
14:40des années lui prédisant
14:42un destin présidentiel.
14:44Finalement, il devra se contenter dans l'immédiat de Matignon.
14:46Mais c'est déjà énorme pour lui.
14:48Et on le rappelle, trois candidatures aux présidentielles.
14:502002, 2007, 2012.
14:52On va écouter d'ailleurs
14:54une archive Europe. C'était le 9 avril
14:562002.
14:58Un dialogue non prévu. Tendez bien l'oreille.
15:00Avec des jeunes dans un quartier à Strasbourg.
15:02Et ça en dit long sur sa personnalité.
15:04...
15:06...
15:08...
15:10...
15:12Voilà. Il avait mis une gifle.
15:14Un rappel à un jeune qui tentait de lui faire
15:16les poches.
15:18Oui, c'est une image qui...
15:20François Bayrou,
15:22c'est en fait l'inverse de la Macronie.
15:24C'est un parcours politique très classique.
15:26C'est-à-dire, contrairement
15:28à une Macronie parfois déracinée.
15:30Vraiment, le Béarn,
15:32des études jeunes,
15:34très jeunes, agrégés de lettres classiques.
15:36La passion de la politique.
15:38Il a dû s'occuper de la ferme
15:40après le décès de son père.
15:42Il avait, à l'époque de son enfance,
15:44de son adolescence,
15:46un bégayement catastrophique
15:48qui faisait de lui la risée de ses camarades
15:50dans la cour d'école.
15:52Un bégayement qui d'ailleurs...
15:54Vous savez que c'est un agrégé de lettres qui,
15:56pour dire au plus près sa pensée, est obligé
15:58de sélectionner dans son cerveau
16:00sur lesquels il ne peut pas trébucher.
16:02Et il a surmonté
16:04véritablement un handicap très lourd.
16:06C'est héroïque quand même.
16:08Et donc c'est quelqu'un qui a
16:10une culture, disons classique, qui a fait
16:12ses humanités, qui après a eu la passion
16:14de la politique, en passant
16:16par la démocratie chrétienne,
16:18le catholicisme social, qui est une
16:20sensibilité, puis qui a gravi
16:22les échelons. Un très jeune président du
16:24Conseil général des Pyrénées-Atlantiques
16:26et l'aventure présidentielle...
16:2813 décembre, Henri IV,
16:30comme Henri IV, vous le disiez tout à l'heure,
16:32Béarné comme lui, c'était en
16:341553.
16:36C'est une persévérance le parcours.
16:38Je sais gré, je parle au premier degré.

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