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00:00Allez, on va reparler du Premier Ministre, on fait un point sur le Premier Ministre,
00:03après on va parler du cas C8, puisque ça y est, l'ARCOM confirme l'exclusion fin février des chaînes de la TNT C8 et NRJ12.
00:11Ils vont remplacer donc deux chaînes qui marchent par deux chaînes qui ne marchent pas, c'est toujours bien, dans le business, c'est les rois du business.
00:17Comment tuer la TNT ?
00:18C'est les rois du business, comment tuer la télé ? La télé, je vous le dis, la télé !
00:22Et je vais vous dire la vérité, vous ne croyez pas, les personnes de TF1, d'M6, de France Télévisions, très peu, je vous le dis, s'en réjouissent,
00:30parce qu'ils se disent que c'est à court terme, on peut s'en réjouir à court terme, je vais vous dire la vérité, vous croyez quoi ?
00:37Ils vont dire quoi les autres quand ils vont devenir Premier Talk de France ?
00:39Parce qu'aujourd'hui le Premier Talk de France, on le sait, sans contestation, c'est le Premier Talk de France, toutes chaînes confondues.
00:47Ils vont dire quoi même nos concurrents ? Premier Talk, mais ils ne vont même plus pouvoir communiquer Premier Talk, parce que les gens vont leur dire, bah oui, vous éliminez les gens,
00:55mais de toute façon, ça ne sert plus à rien, bien sûr, il n'y a plus TPMP, donc forcément vous êtes Premier Talk, mais d'enlever le Premier Talk de France,
01:00mais en plus, je vais vous dire, c'est incroyable, parce qu'ils vont mettre énormément de gens au chômage, qui va payer ? Qui va payer tous ces gens au chômage ?
01:10Le téléspectateur.
01:11Non mais c'est ça, qui va payer tous ces gens au chômage ? Qui va payer tous ces licenciements ?
01:15Je rappelle, le 6 décembre...
01:17Non mais il n'y a pas que ça, il n'y a pas que les 150 personnes, parce qu'il y a toutes les boîtes de prod' autour, il va y avoir 1000 personnes à peu près, 1000 personnes, en tout, ça va être à peu près 1000 personnes.
01:25Et Canal 250.
01:26Exactement, 1000 personnes en tout, parce qu'il y a les boîtes de prod' qui travaillent pour tout ce qui travaille autour, y compris les gens, par exemple, les services de sécurité, le catering,
01:34enfin tout ce qui est, c'est les feux papillons quoi, tout ce qui est autour, est annexe et qui est lié à l'activité réelle.
01:40Le catering, c'est le buffet pour...
01:42La restauration.
01:43La restauration pour les salariés.
01:45Mais tous les services autour des chaînes de télé, c'est colossal.
01:47Mais bien sûr.
01:48C'est des emplois indirects, directs, on ne se rend pas compte, mais bon.
01:52C'est fou, c'est fou, c'est fou, c'est fou, c'est fou.
01:54Oui, Gauthier Lebray.
01:56Non mais c'est plus que déprimant en fait, c'est tellement choquant.
02:00Moi ce que je ne supporte pas, c'est qu'on se substitue au choix des Français.
02:04C8 serait une chaîne qui ne marcherait pas. C8 est la cinquième chaîne nationale, la première de la TNT.
02:09Et puis il y a le premier talk de France dessus.
02:12On réunit 2,5 millions de personnes tous les soirs.
02:14C'est insupportable.
02:15Que vont faire les 2,5 millions de personnes qui avaient l'habitude le soir en rentrant chez eux
02:19d'une dure journée de travail, d'allumer la télé et de se mettre devant Cyril Hanouna ?
02:23On choisit à leur place.
02:25Et si on tire le fil, alors certains diront que j'y vais trop loin,
02:28mais on veut choisir à leur place ensuite les candidats pour qui ils peuvent voter ou non à la présidentielle.
02:33Et encore une fois, c'est une petite intelligentsia,
02:35un petit groupe de personnes dans son coin qui prend cette décision de manière totalement arbitraire,
02:39on ne sait pas jusqu'où elle est remontée,
02:41pour tous les Français.
02:43C'est aux Français de choisir.
02:45Si les Français décident de ne plus regarder C8, très bien.
02:47C'est exactement le contraire qui est en train de se passer.
02:49Ils enlèvent tout aux Français.
02:51Ils ne peuvent plus rien faire.
02:53Les Français, on leur a enlevé même leur vote.
02:57Ils ont voté en juillet, à ce que je sache.
03:01On leur a confisqué leur vote.
03:03Même moi, qui ne suis pas, je l'ai déjà dit, un fan de la France insoumise,
03:08mais en vrai, aujourd'hui, si on avait écouté les Français,
03:10le gouvernement, c'est ou la France insoumise ou le Rassemblement National,
03:14ou le NFP, ou le Rassemblement National.
03:16Les millions d'un côté, 11 millions de l'autre.
03:18NFP, en tout cas, c'est NFP.
03:20En vrai, on ne fait pas les mauvaises fois.
03:24On leur confisque même leur vote aux Français aujourd'hui.
03:26Le gouvernement de Michel Barnet, on l'avait dit, c'était le hold-up du siècle.
03:30Le groupe avec 47 députés se retrouve à Matignon,
03:35même si je pense que Bruno Rotailleau représente aussi
03:37les électeurs du Rassemblement National dans la politique qu'il mène.
03:39Bruno Rotailleau, il représente tout le monde.
03:41Il représente la majorité des Français, en tout cas.
03:43Il ne représente pas les électeurs du Nouveau Front Populaire,
03:45mais ils ne sont pas encore majoritaires,
03:47parce que sinon, ils auraient la majorité absolue,
03:49et ils seraient à Matignon, ce qui n'a pas été le cas.
03:51Mais c'est vrai que choisir se substituer aux choses des Français,
03:55c'est le Français qui choisit avec sa télécommande
03:57ou son bulletin de vote.
03:59Il ne doit être personne d'autre.
04:01Je suis complètement d'accord.
04:03Il y en a beaucoup qui nous appellent.
04:05On va coupler Premier ministre et Arcom,
04:07parce que je trouve sincèrement,
04:09c'est assez lié,
04:11c'est un truc de fou.
04:15Il y avait une phrase de Georges Pompidou en 1972,
04:17qui disait, ce que la gauche n'obtient pas par les urnes,
04:19elle l'obtient par la censure.
04:21C'était déjà le concordement.
04:23C'est Georges Pompidou.
04:25Georges Pompidou en 72.
04:27J'ai connu Pompidou.
04:29J'ai gagné un concorde des seins, il m'a remis un prix.
04:32Le 26 juin 1972.
04:34Vous aviez déjà 42 ans.
04:36J'avais 11-12 ans.
04:38Il faisait 1m80.
04:40Il m'a tapé derrière la tête Pompidou.
04:42J'ai l'impression que tout le monde vous tape derrière la tête.
04:44C'est insupportable.
04:46Joséphine Baker et Pompidou.
04:48C'est chic sur un CV.
04:50C'est vrai en plus.
04:52J'ai Bernard Montiel et Passepartout.
04:58On a Sylvain en ligne avec nous.
05:01Premier ministre.
05:03Annoncez ce soir.
05:05Annoncez ce soir.
05:07Vous mettez votre main à couper ?
05:09Non, mais pour l'instant, c'est annoncé ce soir.
05:11Tant mieux, on fera des émissions.
05:13Pour l'instant, annoncez ce soir.
05:15Et si c'est annoncé ce soir, c'est l'escure.
05:17Si c'est annoncé ce soir, c'est l'escure.
05:19Si c'est pas annoncé ce soir, c'est que c'est pas l'escure.
05:21Oui, c'est que le nom a été débranché.
05:23Emmanuel Macron s'est réveillé,
05:25a vu que Roland Lescure ne plaisait à personne.
05:27Si c'est pas Roland Lescure ce soir,
05:29c'était lui, il a été débranché.
05:31Il y a France Gall qui est arrivé à l'Elysée et qui a fait
05:33DÉBRANCHE ! Coupe la lumière !
05:35Vous ne croyez pas qu'il peut dépluguer dans l'avion et dire
05:37je reprends une option que j'avais déjà envisagée
05:39qui peut être celle de Bayrou ou LeCornu ?
05:41Si il y a une nomination ce soir, c'est l'escure.
05:43Si il n'y a pas de nomination ce soir, c'est que ce n'est pas l'escure.
05:45Et on repart pour un tour.
05:47Si il n'y a pas de nomination ce soir, c'est que c'était l'escure.
05:49Et face au tollé que ça a provoqué
05:51à LR,
05:53chez une partie du bloc macroniste,
05:56Emmanuel Macron recule.
05:58Demain, ça peut être Étienne Dao.
06:00C'est n'importe qui.
06:02C'est vrai.
06:04Il suffit qu'il lui propose un week-end à Rome tous les 200 personnes
06:06et ça y est, c'est fait.
06:08Roland Lescure, c'est où ce soir ou jamais ?
06:10C'est comme Bayrou hier ?
06:12Il fait quoi François Bayrou ce week-end ?
06:14Il y croit encore ?
06:16Il est dans les cartons.
06:18Il est en Lara Fabian, François Bayrou.
06:20Il y croit encore ?
06:22Il suffirait d'un signe. On n'a pas branché seul.
06:25On y croit encore François Bayrou ?
06:27Oui.
06:29D'accord, très bien.
06:31Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir.
06:33Oui, je dis oui.
06:35Il y a quelqu'un qui m'envoie quelque chose d'intéressant.
06:37C'est quoi ?
06:39Dans l'entourage d'un ministre démissionnaire, on m'envoie
06:41Roland Lescure, c'est une stratégie de l'épouvantail
06:43pour rendre François Bayrou acceptable.
06:45Tiens, tu vois ce que je te disais ?
06:47Quand on aura,
06:49après coup,
06:51qu'on fera un debriefing général,
06:53en regardant d'où partaient les leurs,
06:57Qu'est-ce qu'il dit, excusez-moi ? Vous êtes bourrés, non ?
06:59Non, pas Cyril, en fait.
07:01Non, mais il est bourré.
07:03Si on aura,
07:05à l'heure que je vais
07:07à tous les leurs,
07:09je te ramène, t'es mon frère.
07:11Je m'en fous.
07:13De toute façon, je m'en fous,
07:15j'arrête toujours.
07:17Les mecs, ils disent toujours, t'es mon frère.
07:19Là où il a raison.
07:22C'est bon, les mecs, c'est bon.
07:24Les premiers de ouf, là.
07:26Arrêtez des premiers degrés.
07:28Oh, c'est bon, c'est bon.
07:30Excusez-nous de vous poser votre question.
07:32C'est insupportable.
07:34J'ai encore des choses intéressantes sur Roland Lescure.
07:36Un député macroniste à l'droite qui m'écrit.
07:38Roland Lescure fracture le groupe Ensemble
07:40pour la République, le groupe de Gabriel Attal.
07:42Notamment du fait de ses positions sur l'immigration
07:44et ses déclarations alarmantes sur le conseil de sécurité
07:46de l'ONU.
07:48Par ailleurs, le PS me dit qu'il censure Roland Lescure.
07:51Retour pas 100% fiable, mais discussion avec 6 députés
07:53de base qui me disent cela.
07:55Lescure fracture le groupe EPR.
07:57C'est pas fait.
07:59Est-ce que Roland Lescure serait là pour faire accepter
08:01l'option Bayrou ?
08:03C'est intéressant ce député.
08:05Moi, je serais, franchement...
08:07On l'entourage d'un ministre des missionnaires.
08:09On l'a dit d'ailleurs.
08:11Est-ce que Bruno Taillot reste
08:13s'il y a François Bayrou ?
08:15A priori, oui.
08:17Pour combien de temps ?
08:19Dès que Bruno Taillot n'est plus maître
08:21de sa feuille de route
08:23parce qu'il faut plaire au PS,
08:25il claque la porte.
08:27C'est sûr que c'est mieux.
08:29Il peut avoir les coups des franges.
08:31Si vous voulez, Bruno Taillot...
08:33Il y a une star en ce moment, c'est Bruno Taillot.
08:35Si vous voulez que Bruno Taillot reste au ministère de l'Intérieur
08:37et ne démissionne pas et soit pleinement capable
08:39de mener son action, c'est Sébastien Lecornu
08:41à Matignon.
08:43Sébastien Lecornu, on n'en parle plus trop.
08:45À mon avis, il a le corps nu.
08:48Il est joli.
08:50Sébastien Lecornu, on n'en parle plus du tout.
08:52En tout cas, ce n'est pas la même stratégie que François Bayrou.
08:54François Bayrou, c'est la stratégie du bruit.
08:56C'est-à-dire qu'il dit partout que c'est lui,
08:58qu'il en rêve, etc.
09:00Le cornu, c'est la stratégie de discrétion.
09:02Lecornu, c'est la stratégie de discrétion.
09:04Lecornu, tu dis toi-même qu'il y a un barrage à Thal.
09:06Au bout d'un moment, on n'est pas obligé.
09:08À Thal, il ne va pas censurer Sébastien Lecornu.
09:10On a un barrage à Thal. Vous aussi, j'avais des barrages.
09:13Je les ai fait sauter.
09:15Combien de gens m'ont dit qu'ils ne travaillaient pas avec Benaim ?
09:17Combien ?
09:19Vous voulez dire qu'il y a des gens qui étaient opposés à ma venue ?
09:21Bien sûr. Je vous ai prise contre vents et marées.
09:23J'en suis meurtrie. Merci de votre fidélité.
09:25Allez, on ne va prendre que des auditeurs.
09:27Dernière demi-heure, j'ai envie de parler avec des auditeurs.
09:29J'ai assez parlé avec vous.
09:31014-220-3921.
09:33A tout de suite sur En Repas.
09:35Merci.