Invité de la matinale de Public Sénat, Mathieu Darnaud, président du groupe Les Républicains au Sénat, a répété ce jeudi que son parti ne participerait pas à « un gouvernement dont le Premier ministre serait de gauche et porterait le programme du Nouveau Front populaire ». Le responsable pointe « l’irresponsabilité » des forces politiques qui ont voté la censure.
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00:00– Et Matthieu Darnot et Emmanuel Macron devraient donc nommer ce soir un Premier ministre.
00:04Est-ce que vous soutiendrez ce Premier ministre même si ce n'est pas un Premier ministre LR ?
00:08– Écoutez, nous attendrons tranquillement de savoir qui sera ce Premier ministre
00:15mais plus encore de savoir ce qu'il défendra, ce qu'il proposera aux Françaises, aux Français,
00:21finalement à celles et ceux avec qui il entend discuter
00:26parce que pour nous, il ne s'agit pas tant de choisir une personne qu'un plan d'action,
00:32un programme pour répondre aux besoins et aux attentes des Françaises et des Français.
00:35– Vous n'avez aucune idée de qui ça peut être ?
00:37Vous avez rencontré deux fois Emmanuel Macron ces derniers jours,
00:39il n'a absolument rien dit transparent.
00:40– Je suis désolé de vous décevoir ce matin mais je n'ai absolument pas de nom à vous livrer.
00:45– On est quand même en droit de se poser la question sur un François Bayrou
00:48dont le nom revient très souvent dans l'actualité.
00:52Est-ce que c'est une personnalité qui pourrait favoriser
00:55une intégration de LR au sein du gouvernement ?
00:57– Vous savez, je reste très prudent parce qu'on a vu par le passé
01:01que les personnalités dont le nom était avancé avant que le Premier ministre ne soit choisi
01:06n'étaient pas nécessairement celles et ceux qui, in fine, étaient nommés.
01:11Encore une fois, moi je ne veux pas ce matin évoquer le nom de tel ou tel considérant,
01:16et d'ailleurs nous l'avons toujours dit, notamment lors de cette réunion à l'Élysée,
01:20pour nous, les choses sont claires, nous avons un profond respect de notre constitution.
01:24Article 20 et 21, c'est avec le Premier ministre, le futur Premier ministre
01:29ou la future Première ministre que nous discuterons pour savoir si ses orientations,
01:34si ce qu'il ou elle entend défendre est compatible avec ce que nous avons toujours dit.
01:39– Donc ça veut dire que quel que soit le nom qui sort ce soir, vous irez discuter ?
01:42– J'observe quand même que nous avons toujours été clairs
01:45quant à, un, notre esprit de responsabilité,
01:48nous l'avons démontré aux côtés de Michel Barnier en étant tout de suite dans l'action,
01:52convaincu qu'il y avait une urgence à répondre à certains besoins de nos concitoyens,
01:58deux, que nous avons toujours été dans l'écoute, encore une fois,
02:02parce que nos concitoyens attendent des élus, que nous sommes des parlementaires,
02:08responsables des différentes familles politiques,
02:11que nous soyons à l'œuvre et non dans le commentaire politique
02:14que nous fassions en permanence par de nos états d'âme.
02:17– Mais est-ce que vous irez discuter, quoi qu'il arrive ?
02:19Quel que soit le nom qui sort ce soir, vous ne fermerez pas ce soir la porte de discussion ?
02:22– Nous discuterons, étant entendu, et je l'ai dit personnellement,
02:25je le redis, que nous n'aspirons pas à figurer dans un gouvernement
02:31dont le Premier ministre serait de gauche ou porterait le programme du Nouveau Front Populaire,
02:37à fortiori s'il est issu, mais cela me semble peu probable, des rangs de la France insoumise,
02:43et en revanche, bien sûr, nous écouterons,
02:46nous avons toujours dit que nous ne serions pas les artisans du chaos.
02:50Quand je parle de responsabilité, je ne peux pas dire qu'à priori,
02:54nous sommes dans une posture où si toutes les conditions que nous posons ne sont pas réunies,
03:00nous censurerons.
03:01En revanche, je crois, et c'est la chose la plus importante,
03:05que les Françaises et les Français, aujourd'hui, attendent de la clarté,
03:09ils attendent que nous portions un cap qui soit clair
03:12et surtout que nous répondions à celles de leurs préoccupations,
03:17à celles de leurs attentes qui appellent des réponses claires et rapides.
03:22– Très bien.
03:22– Mais est-ce qu'il y a quand même une méthode que vous appelez de vos voeux,
03:27cet accord de méthode qui a déjà été dessiné par Emmanuel Macron,
03:32on sent qu'on n'est pas quand même au bout du chemin, qu'est-ce que vous appelez ?
03:35– La méthode, nous y sommes prêts,
03:37nous pensons, comme je viens de le dire,
03:39que c'est plus avec le Premier ministre que nous devons discuter,
03:41c'est lui qui conduit l'action du gouvernement.
03:44– Ça veut dire qu'Emmanuel Macron doit se mettre en retraite, pensez-vous ?
03:46– Ça veut dire qu'aujourd'hui, nous attendons, nous avons dit,
03:48en urgence, la nomination d'un Premier ministre.
03:52– Ça veut dire que vous discutez, vous, avec Emmanuel Macron,
03:54vous discutez uniquement avec le Premier ministre.
03:56– Je crois qu'aujourd'hui, le chef de l'État a souhaité réunir à l'Élysée,
03:59mardi, les différentes formations politiques et les différents groupes politiques,
04:03nous l'avons écouté, j'ai pas le sentiment qu'au-delà du fait
04:07d'avoir discuté les uns les autres, il soit sorti grand-chose,
04:11de cette réunion, maintenant, place à la nomination d'un Premier ministre,
04:16et c'est avec cette personne-là, avec cette personnalité,
04:19que nous entendons échanger pour savoir ce qu'il souhaite vraiment pour la France.
04:23Encore une fois, convaincu que nous, la ligne, elle est claire,
04:26nous l'avons dit et nous l'avons démontré aux côtés de Michel Barnier,
04:30en essayant de répondre, encore une fois,
04:32très concrètement aux intents de nos concitoyens.
04:35– Il y a un élément qui a semblé emporter l'unanimité,
04:38c'est de ne pas se mettre dans les mains du rassemblement national,
04:43on a quand même du mal à percevoir comment ce serait possible
04:46si on repartait sur les bases d'un gouvernement type Barnier.
04:50– Certainement, je pense qu'il y a aussi à prendre en compte
04:53le fait que le gouvernement de Michel Barnier a été nommé dans des conditions
05:00qui mettaient en avant essentiellement la nécessité de faire voter un budget rapidement.
05:06– Ça va être encore le cas.
05:08– Oui, bien sûr, sauf qu'on peut imaginer qu'échaudé par ce qu'il vient de se passer,
05:13il y aura peut-être une concertation en amont,
05:16notamment sur la méthode qui prévaudra à l'examen du projet de loi de finances,
05:21mais j'observe quand même que de temps perdu,
05:24car nous aurions pu avancer sur ce budget
05:26et je crois qu'il faut pointer l'irresponsabilité
05:29de celles et ceux qui ont voté la censure,
05:32parce que, je le dis très clairement à celles et ceux qui nous écoutent,
05:34ce sont des mesures du quotidien qui ne verront pas le jour,
05:37sur les chèques restaurants, sur le passe-navigo,
05:41sur l'accompagnement aux collectivités, sur les différents impôts,
05:46notamment sur l'impôt sur le revenu,
05:47où on va faire rentrer des Françaises et des Français,
05:50des ménages et des foyers fiscaux dans l'impôt sur revenu.
05:52– Ça, c'est contesté, M. Darnault, le fait est que le projet de loi de finances,
05:57à partir de février, il peut réindexer les barènes sur l'impôt sur le revenu.
06:00– Ah oui, et vous le dites fort, justement, à partir de février…
06:03– Oui, mais ce sera compté, les gens n'ont pas déposé encore leur déclaration de revenu,
06:06donc ce sera pris en compte dans la prochaine déclaration de revenu.
06:08– À partir de février, et pour peu, que nous arrivions à nous mettre d'accord.
06:12– La réalité, a priori, on en a accord.
06:14– Écoutez, on aurait pu imaginer qu'on puisse se mettre d'accord sur beaucoup de sujets,
06:18dans ce projet de loi de finances, il n'en a pas été ainsi,
06:21considérant que celles et ceux qui l'ont censuré ont préféré des agendas politiques,
06:25ont préféré avoir une visée politique,
06:27que de répondre aux mesures d'urgence des Françaises et des Français.
06:30On permettrait donc d'en douter et d'être très prudents.
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