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00:30J'espère que vous avez apprécié cette vidéo, si c'est le cas n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez dans les commentaires.
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00:56Permettez-moi de transmettre mes félicitations au nouveau Premier ministre, M. Jean-Emmanuel Macron, avec qui nous avons travaillé ensemble depuis 2014.
01:11La maison n'est pas étrangère, et avec qui nous avons engagé pas mal de résultats, et je pense que dans son nouveau poste, il va continuer à déballer ses compétences pour l'intérêt général de la nation.
01:34A travers lui, je voulais également transmettre mes remerciements et ma reconnaissance à tous les membres du gouvernement, à commencer par féliciter le Secrétaire Général lui-même, qui a eu une promotion derrière la composition du gouvernement.
01:54Donc vous voyez que dans mon gouvernement, il y a beaucoup de promotions.
02:02Donc je voulais que le nouveau Premier ministre et le Secrétaire Général du gouvernement transmettent ma reconnaissance et mes félicitations à tout le gouvernement.
02:16C'était une équipe de choc. On a tous bien travaillé, chacun a donné le meilleur de lui-même, et on a engagé des résultats.
02:27Bon, malheureusement, quand on sème, il faut attendre un temps pour les récoltes, et toutes les semis ne passent pas au même rythme.
02:37Cela fait qu'actuellement, on ne voit pas toujours les résultats de beaucoup de choses que nous avons mises en terre.
02:42Mais pendant un peu plus de deux ans, nous avons travaillé en toute confraternité, en toute amitié, et les conseils des ministres étaient des séances de travail et de convivialité.
02:56On ne s'ennuyait pas, on travaillait en toute fraternité. Donc on a passé de bons moments, de telle sorte que chaque ministre avait soif, chaque fois que les conseils des ministres se tiennent,
03:07parce que c'est le clou d'un autre bon ambiance. Donc je voulais que vous leur transmettiez toutes mes félicitations et toute ma reconnaissance.
03:18Beaucoup de gens m'ont envoyé des messages de félicitations et d'encouragement. Enfin, je voulais que vous transmettiez mes encouragements, mes félicitations et ma reconnaissance au chef de l'État, le capitaine Ibrahim Traoré.
03:36C'est lui qui m'a fait appel et avec ça nous avons cheminé ensemble. Alors nos relations, au départ c'était mon patron, mais il était devenu mon patron, mon ami et mon frère.
03:51Pendant tout le temps que nous avons travaillé ensemble, il n'y a pas eu une seule fois de divergence entre nous. On avait des convergences de point de vue.
04:01C'est peut-être les méthodes qui ont divergé, mais on avait les mêmes convictions et les mêmes objectifs. Donc, comme j'ai dit, il a d'abord été mon patron, maintenant il est devenu mon patron, mon ami et mon frère.
04:20Et sous son leadership, nous avons engagé beaucoup, beaucoup de résultats. Et comme je lui avais dit tantôt, vous ne voyez pas encore tous les aspects de ce que nous avons suivi.
04:35Mais comme je l'assume, nous ne travaillons pas à Germany. Vous avez assisté littéralement à l'inauguration d'une usine de tomates à beaucoup de relations. Il y en aura d'autres. Il y aura l'usine de traitement des résidus miniers, tout.
04:52Et je peux vous dire que le chef de l'État a un grand projet et une grande vision pour le groupe de la France. Et si ce qu'il a en tête se réalise, je peux vous assurer que les années à venir seront des années, n'est-ce pas, de prospérité de notre pays.
05:11Donc, je vous demande de l'accompagner dans ce sens, afin que nous tous nous en profitions. Et vous savez, bon, au Burkina Faso, nous avons quelques priorités.
05:27C'est d'abord la sécurité. Nous sommes venus à un moment où, sous le leadership de quelqu'un qui va nous travailler, l'insécurité est en train d'être jugulée. Ce qui n'était pas le cas quand nous arrivions en octobre 2022.
05:43Mais sous son leadership, celui que j'appelle le stratège, il a su en peu de temps équiper le Burkina Faso et en matériel et en personnel pour permettre au pays de faire face à notre principal ennemi actuellement, qui est l'insécurité.
06:03Ensuite, il y a la refondation de l'État, qui est en cours. Donc, il serait bien qu'on puisse continuer dans ce sens-là. Parce que sans un État refondé, à l'image de notre État réel, les progrès seront difficiles.
06:19Et dans cette refondation, je pense que la transformation de la mentalité, le déploiement de la mentalité est nécessaire pour que les gens puissent prendre conscience que l'État est réel de notre société et des objectifs qui devront nous fixer.
06:38Nous, on est d'accord avec moi que l'on ne peut pas développer un pays dans l'indiscipline, dans le désordre, dans la saleté. Quand j'ai pris fonction, l'un des premiers objectifs que j'avais assignés au ministre des Transports et au ministre de la Sécurité, c'était de juguler la circulation utile en Afrique.
07:02Faire en sorte qu'il y ait le respect du port de la roue, que les gens portent des casques, que les gens respectent le port de la roue, qu'ils ne veulent pas rouler sur la chaussée des voitures alors qu'il y a des petits cyclistes à côté, ce qui provoque beaucoup d'accidents de circulation.
07:20Les conséquences sont graves. Mais nous avons été confrontés à une réalité. Les différents ministres de la Sécurité m'ont fait savoir qu'actuellement, le personnel chargé du contrôle est mobilisé pour le faire. Ce qui reste n'est pas suffisant pour assurer le contrôle.
07:39Or, il est difficile d'éliger une règle quand on n'a pas les moyens de l'appliquer. Donc, il était difficile de dire que maintenant, il va falloir respecter le port de la roue, le port des casques, etc. s'il n'y a pas de personnel pour faire le contrôle et éventuellement sanctionner.
07:56Donc, c'est ce qui a fait que ce projet, jusque-là, n'a pas reçu d'application. Mais je pense que maintenant, avec l'apaisement que l'on rencontre sur les différents fronts de combat, avec le recrutement massif du personnel et avec l'acquisition massive de moyens, je pense qu'on pourra avoir le matériel nécessaire pour assurer ce contrôle-là,
08:22afin que la situation militaire dans nos centres urbains devienne agréable et ne soit plus une antise pour les gens qui sont amenés à prendre la roue.
08:33Donc, tout ça, c'est la refondation de la société. La refondation de la société pour que nous puissions mieux vivre, nous épanouir en coopérativité.
08:44En fait, il y a un autre chapitre que j'estime comme étant le plus important. C'est le chapitre de la Confédération des Etats du Sahel. Donc, comme peut-être que vous ne le savez pas, depuis 1986, moi, j'ai suivi ce chapitre.
09:03Comment faire pour construire des confédérations en Afrique. Donc, j'ai fait plusieurs écrits là-dessus, etc. Et quand l'occasion s'est présentée, nous nous sommes dit pourquoi pas. Pourquoi ne pas essayer, même s'il va échouer.
09:19Mais là, ils se sont mis à rigoler tout autour. Mais je pense qu'aujourd'hui, avec la concrétisation de ce projet, ceux qui rigolaient au départ ont honte d'eux-mêmes. Les mains se sont emparées du projet, de telle sorte que c'est elles-mêmes qui poussent les dirigeants maintenant vers la réalisation de la confédération et de la fédération.
09:40Pourquoi je parle comme ça ? Parce que vous savez que nos pays, chacun plus isolément, est très fragile. Nous parlons de souveraineté. Et nos pays, isolément, ne peuvent pas assurer leur souveraineté face aux forces ennemies que nous avons en face.
10:00Sur ce plan, je dois vous dire que tout au long de mes études et de ma vie, j'ai toujours lutté contre l'influence de l'impérialisme dans le pays. Mais quand je suis devenu premier ministre, j'ai compris que je n'avais pas bien saisi l'influence de l'impérialisme dans son état.
10:25Et j'ai vu comment, n'est-ce pas, ces tentacules sont néfastes pour l'évolution de notre pays. Dans mes déclarations, je revenais souvent sur ce point-là pour que les gens en prennent conscience. Mais quand vous n'êtes pas confronté à ces effets, il vous est difficile de comprendre ce message.
10:44Donc, l'influence de l'impérialisme dans l'attardement de nos sociétés est très grande. Et donc, si nous voulons évoluer, il nous faudra arriver à vaincre cela pour trouver notre voie de développement propre à nous.
11:01Or, en tant qu'État isolé, c'est difficile. Mais si nous nous mettons ensemble, nous pouvons construire un bloc fort sur le plan de la population, sur le plan de l'économie, sur le plan militaire pour pouvoir résister face à toutes les tentatives que l'impérialisme nous domine.
11:17Vous pouvez peut-être témoin de ce qui s'est passé lors du coup d'État du général Thiani au Niger. S'il n'y avait pas eu la solidarité du Mali et de la Faso, les impérialistes n'auraient pas hésité à intervenir pour, quitte à massacrer des populations civiles nigériennes, pour réinstaller au pouvoir leurs agents.
11:39Donc, c'est pour ça que je souhaiterais que ce chantier-là de constitution de la Confédération des États de l'IS se consolide et pour que nous puissions aboutir à une fédération et stabiliser nos institutions sous le général pour pouvoir faire face au défi de la lutte contre les influences extérieures et au défi du développement et de circulation libre de nos populations.
12:03Donc, voilà les chantiers qui sont là, qui sont permanents. Et c'est pour vous dire que vous aurez pas mal à faire. Mais je pense que votre tâche sera beaucoup plus facile parce que maintenant l'insécurité est de plus en plus jugulée.
12:18Et les gens commencent aussi à comprendre. Quand nous arrivions, la plupart des gens avaient des esprits formatés sur le modèle occidental, c'est-à-dire que la pensée était dirigée. Les gens n'étaient pas convaincus qu'on pouvait penser différemment.
12:33Mais maintenant, nous avons constaté qu'avec le travail que nous avons commencé à faire, beaucoup commencent à comprendre qu'on peut penser différemment et on peut se construire différemment. Donc, la tâche sera un peu plus facile.
12:48Et heureusement, vous avez un personnel, un personnel qualifié, que ce soit au secrétaire général, que ce soit au cabinet ici, qui est prêt à relever les défis. Il est prêt à relever les défis pour que l'on leur fasse confiance.
13:07En tout cas, tout comme au sein du gouvernement, comme je vous l'ai dit, j'ai été en bonne intelligence avec tous les ministres qui sont passés dans les différents gouvernements. Au sein de l'appui nature, ça a été la même chose. Je n'ai jamais eu de problème avec un personnel particulier, soit du secrétaire général, soit du cabinet, qui n'a pas trouvé sa solution dans l'entente.
13:28Donc, je pense que vous évitez d'être dans une institution qui se fait bloquer pour avancer. Alors, vous avez tous les atouts pour réussir. Et donc, je vous souhaite que ce soit un bon parcours et qu'il y a tout un parcours à une fin. Et à la fin de votre parcours, vous serez fiers de vous-même et de votre pays. Je vous remercie.