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00:00C'est parti !
00:00Europain, 16h-18h
00:03On marche sur la tête, Cyril Hanouna
00:06Merci d'être là et Danielle Hélène de Champagne est avec nous
00:09elle voulait rajouter un petit quelque chose
00:11Danielle Hélène a été avec nous il y a un instant, elle a réagi sur Notre-Dame
00:14Merci Danielle Hélène, qu'est-ce que vous vouliez nous dire ?
00:16Alors je voulais vous dire que c'est pas le même niveau
00:19Vous avez les Jeux, c'est bien comme les Jeux olympiques
00:22Les Jeux olympiques, les Jeux antiques, de la Rome antique
00:25le défi, la compétition, etc.
00:27C'est humain
00:28Tandis que là, Notre-Dame, c'était divin
00:31Donc il n'y en a pas de comparaison
00:32Moi par exemple, Philippe Catherine, je l'ai beaucoup apprécié
00:35mais pas ce qui était derrière
00:37Philippe Catherine, c'est un pur, c'est un génie
00:39C'était quelqu'un de sensible
00:41Il n'a pas vu le mal
00:43C'est le regard des autres
00:44Alors que là, nous étions à Notre-Dame, c'était le divin
00:47Qu'on soit riche, qu'on soit pauvre
00:50Peu importe notre condition, peu importe
00:52Comme le Pape, on ne juge pas
00:55Là, nous étions des entités, des êtres humains
00:59devant la divinité, devant la bière, etc.
01:02Peu importe les religions
01:05Mais c'était une communion d'âmes
01:07Merci Daniel Hélène, merci d'avoir été avec nous sur Europe 1
01:09Merci pour votre émission
01:11C'est moi qui vous remercie
01:12On est heureux aujourd'hui
01:14C'est un des garçons qui nous a réconciliés tous avec le Parti Socialiste
01:20Même Gauthier Lebray apprécie le maire de Saint-Ouen, Karim Bouamrane
01:25Merci d'être avec nous Karim Bouamrane
01:27Bonsoir, Monsieur Lula, merci
01:29Merci pour votre invitation
01:30On est très heureux de vous rencontrer et de vous inviter ici même sur Europe 1
01:34parce qu'on a énormément parlé de vous
01:35On a parlé de vous lors des législatives
01:38Puisqu'on a parlé de vous, on avait dit qu'on aimerait que vous soyez le leader du Parti Socialiste
01:44On a parlé de vous il y a quelques temps pour être Premier Ministre
01:47On en a parlé ici même
01:49C'est vrai qu'il y a beaucoup de gens, même les plus réticents comme Gauthier qui étaient plutôt partants
01:54C'est vrai qu'on est heureux de vous voir parce que Saint-Ouen est une ville qui est heureuse
02:01Une ville de Seine-Saint-Denis qui est heureuse
02:03et où les habitants de Saint-Ouen sont heureux de leur ville
02:07parce qu'ils disent qu'il y a énormément de choses de faites
02:09et où les communautés vivent ensemble dans une harmonie assez incroyable
02:14et où ça se passe extrêmement bien, Karim Bouamrane
02:17Merci d'être avec nous
02:19Vous êtes à la tête du mouvement La France Humaine et Forte
02:22Karim Bouamrane, je sais que vous aimez profondément la France
02:25Je sais que vous l'avez déjà dit dans de nombreuses interviews
02:28et c'est ce qui ressort de vous
02:29Quand vous voyez ce qui se passe actuellement
02:31et quand vous voyez que la France aujourd'hui, on a l'impression qu'il n'y a pas de capitaine sur le bateau
02:37Qu'est-ce que vous vous dites et quelle est votre proposition ?
02:39Je suis inquiet, je suis contrarié, je suis préoccupé
02:44et aujourd'hui, il faut qu'on arrête, M. Hanouna, de mentir aux Françaises et aux Français
02:49On fait croire, au regard de la situation parlementaire, qu'on peut dégager une majorité stable
02:55On fait croire qu'aujourd'hui, un camp a gagné
02:59et personne n'a gagné
03:00Il y a un camp qui est arrivé premier
03:02C'est pour ça que tout de suite, vous avez été parmi les premiers à dire que c'est ingouvernable
03:07Le 100% du programme, rien que le programme, était un mensonge
03:11à l'endroit des Françaises et des Français
03:13Ensuite, après cet été où j'étais premier ministrable, j'avais évoqué le compromis
03:18Je m'étais fait allumer, vraiment, mais cru au pilori
03:21Surtout par une partie des camps de la gauche, où on caractérisait le sociotraite
03:25et là, je me réjouis qu'une bonne partie commence à parler de compromis
03:28sauf que là, c'est trop tard pour parler de compromis
03:31Là, la paix des braves, il faut que toutes les formations politiques du bloc républicain se disent
03:37Vous savez quoi ? On est en incapacité de trouver un accord
03:39Mais il y a un truc qui est au-dessus de tout
03:41C'est la France
03:42Et pour cela, trouvons un budget minimum minimum minimum
03:46un accord minimum minimum minimum
03:48qui nous donneront la possibilité de nous projeter pour le 10 prochain mois
03:51avec des personnes qui sont totalement, totalement détachées
03:55des contingences électorales, politiciennes à court terme et moyen terme
03:58Parce qu'aujourd'hui, ce qui nous tue, c'est ça
04:00les décisions sont prises uniquement au travers du prisme perso
04:03Et c'est ce qui plombe, et ça m'appelle vraiment la responsabilité
04:06C'est pour ça que je suis préoccupé et inquiet
04:09Non, mais je suis d'accord
04:10Karim Bouamouane, ce qu'il propose là, en vrai, c'est la bonne solution
04:16Aujourd'hui, si on ne pense pas à sa carrière personnelle
04:19on doit tous penser, tous doivent penser comme Karim Bouamouane
04:23Aujourd'hui, pour la France, on est obligé d'arriver à ce consensus
04:26Sinon, je vais vous dire, ça va se succéder
04:28En juillet, il va y avoir encore une dissolution, c'est sûr et certain
04:32Et on risque de se retrouver encore pareil
04:34Et puis comme ça, jusqu'en 2027, la France ne va pas avancer
04:37Faire baisser la température, se dire qu'on a 30 mois jusqu'à la prochaine présidentielle
04:42Ce que j'ai appelé tout à l'heure un gouvernement technique
04:44Peut-être que le terme n'est pas approprié
04:46Mais en tout cas, des grands comités de l'État
04:48avec un socle politique minima
04:50où on est d'accord sur 3-4 priorités nationales
04:53On les évoque souvent ici au micro, Cyril
04:56Elles apparaissent, le pouvoir d'achat, on les connaît
04:59Pour essayer d'apaiser politiquement et socialement ce pays
05:03Mais surtout, au-delà d'apaiser, c'est ce que disait Karim Bouamouane
05:05Au-delà d'apaiser, il faut faire avancer le pays
05:08Il a raison Karim Bouamouane, à un moment, il faut penser aux français
05:10Les agriculteurs, là, on le voit bien
05:12Avec ce qu'il s'est passé, les agriculteurs
05:14Les agriculteurs, chaque jour qu'ils passent, pour eux, c'est catastrophique
05:17Il y a des français qui n'ont pas le temps d'attendre
05:19Ils ne peuvent pas attendre jusqu'en 2027, les français
05:21Et il a raison le maire de Saint-Ouen, Karim Bouamouane
05:23Vous l'avez dit vous-même
05:25Vous avez essayé quand vous étiez Premier Ministrable
05:27Et on vous a, dans votre propre camp
05:29Qualifié de social-traître
05:31Donc, à quel moment vous pensez
05:33Que les uns et les autres
05:35Vont avoir cette idée de la France
05:37Plus importante que leur propre agenda ?
05:39Moi, j'espère
05:41J'espère vraiment
05:43Que les personnes qui
05:45Les français des français, qui sont symbolisés par
05:47Les personnes autour de cette table
05:49Où on n'a pas forcément les mêmes idées
05:51On n'a pas forcément les mêmes histoires
05:53Mais on partage un idéal de république commune
05:55Forte
05:57J'espère que ce principe va prévaloir
05:59Donc c'est pour ça que je parle du bloc républicain
06:01Aujourd'hui, il y a deux blocs
06:03Qui ne sont pas du tout dans une logique
06:05De mettre la république au-dessus de tout
06:07Il y a Jean-Luc Mélenchon
06:09Qui est dicté uniquement par son agenda personnel
06:11A savoir
06:13Faire destituer Macron
06:15Le faire démissionner
06:17Et se retrouver dans une élection anticipée
06:19Ce qui plongerait la France
06:21Au fond de l'abîme
06:23Et Marine Le Pen, dont l'agenda s'est accéléré
06:25Pour des raisons judiciaires
06:27Moi je suis même prêt
06:29C'est ce que j'ai dit à votre antenne la semaine dernière
06:31A discuter avec des personnes que je combats du matin au soir
06:33LR
06:35Jusqu'au parti communiste
06:37Tous les partis blocs républicains
06:39Avec derrière le sens de la responsabilité
06:41Mais attention madame, il faudrait qu'au sein de ce gouvernement
06:43Et c'est ce que vous évoquez quand on parle de gouvernement technique
06:45Alors effectivement, je vous rejoins, ça a été dénaturé
06:47Dévoyé, on a fait un procès d'intention
06:49C'est des personnes comme vous
06:51Qui se disent, vous savez quoi, j'ai un sens des responsabilités
06:53Mais exactement
06:55Carine Boismoane reste avec nous sur Europe 1
06:57On se retrouve dans une minute, vous restez avec nous, vous nous appelez 0 à 80
06:5939 21, à tout de suite
07:05Europe 1, 16h, 18h
07:07On marche sur la tête
07:09Cyril Hanouna
07:11Merci d'être avec nous, il est 17h41 sur Europe 1
07:13On est en direct bien entendu
07:15On est très heureux d'avoir Carine Boismoane
07:17Maire PS de Saint-Ouen, à la tête du mouvement
07:19La France Humaine et Forte
07:21Et Carine Boismoane, je vous sens
07:23Je vous sens triste
07:25Je vous sens inquiet
07:27Comme vous l'avez dit, pour la France
07:29Et voir un responsable politique
07:31Aussi inquiet pour la France
07:33Ca nous inquiète grandement
07:35Déterminé, attristé
07:37Pas triste, toujours joyeux
07:39Parce qu'on le voit
07:41Quand on a des personnes comme vous
07:43Ou des français
07:45Des gens de Saint-Ouen
07:47J'étais encore avec des gens du marché Opus
07:49Dans la ville de Saint-Ouen
07:51Ils ont de l'énergie, ils y croient
07:53Et quand vous regardez ce que vous évoquez par rapport au fameux gouvernement technique
07:55C'est drôle parce que les français
07:57Sont souvent le peuple le plus intelligent de la Terre
07:5970% des français disent
08:01Qu'ils veulent un gouvernement technique
08:03Alors quand on dit gouvernement technique, on ne comprend pas
08:05Mais concrètement, est-ce que vous souhaitez qu'il y ait autour de la table
08:07Des personnes qui sont totalement affranchies
08:09D'une logique court-termiste ou individuelle
08:11Oui, oui
08:13Et vous faites n'importe quel dîner, n'importe quel déjeuner
08:15Vous provenez dans le marché parce que vous êtes dans le réel
08:17On est dans le réel, nous nous sommes dans le réel
08:19Quand vous parlez avec vos chroniqueuses, vos chroniqueurs
08:21Quand vous discutez avec les auditrices et les auditeurs
08:23On est dans le réel, et moi c'est ça qui me rend dingue
08:25Aujourd'hui, c'est que
08:27On est tous du produit de la République
08:29Toutes et tous
08:31Et on ne peut plus se permettre
08:33Pardonnez-moi ce langage un peu trivial
08:35Et grossier, on ne peut plus se permettre de déconner
08:37Ce n'est plus possible
08:39Ce n'est plus possible
08:41LR, PS, En Marche
08:43Le PC, ELV
08:45Ils doivent se dire, vous savez quoi, Horizon
08:47On pose les armes, on n'arrivera pas à s'entendre
08:49On n'arrivera pas à s'entendre, donc arrêtons de mentir
08:51Aux français, on ne s'entend pas
08:53En revanche, on s'entend sur une chose
08:55Un gouvernement au-dessus, au-dessus
08:57De nos intérêts à la petite semaine
08:59Oui, continuez le bruit
09:01Déjà, quand je vous entends, M. le maire, je me dis, on a perdu 3 mois
09:03Et votre famille politique a perdu 3 mois
09:05Vous avez eu raison avant les autres, puisque maintenant
09:07Ils s'alignent quelque part sur la ligne que vous aviez évoquée
09:09Il y a 3 mois
09:11Mais c'est la question à 1 million d'euros
09:13Qui, à Matignon, pourrait incarner ce que vous proposez ?
09:15Parce que les socialistes disent, si ce n'est pas un Premier ministre de gauche
09:17On n'y va pas
09:19Donc on repart là-dedans dans cette logique des partis
09:21Mais Gauthier, vous avez complètement raison
09:23Si derrière, vous avez des camps qui s'opposent
09:25Et si chacun revient en disant
09:27Je suis prêt à discuter, mais je viens avec des préalables, des préalables, des préalables
09:29On va se prendre le mur
09:31Mais arrêtons avec ça
09:33Arrêtons avec ça
09:35Donc pas de lignes rouges ?
09:37À part le bloc RN, parce qu'on a une vision républicaine
09:39Et puis derrière, la LFI
09:41Parce qu'on sait très bien dans quelle posture elle est
09:43Le bloc, c'est ceux qui aiment la France
09:45Et ceux qui veulent faire en sorte que l'intérêt des Françaises et des Français
09:47Vous avez vu les investisseurs étrangers aujourd'hui ?
09:49Comment ils nous regardent ?
09:51Mais on met qui à Matignon ?
09:53Franchement, moi, le profil idéal
09:55C'est quelqu'un qui connaît
09:57Parfaitement les arcanes parlementaires
09:59La fonction publique
10:01Un budget qui a en capacité de parler avec Bruxelles
10:03Qui a en capacité de représenter la France à l'étranger
10:05Et qui apporte de l'apaisement et de la stabilité
10:07Pour moi, c'est la femme idéale, l'homme idéal
10:09Et surtout, qui parle avec tout le monde
10:11Est-ce qu'elle existe ?
10:13Franchement, moi, je n'ai pas de nom, mais je sais qu'elle existe
10:15On vous demande de vous y aller ?
10:17Non, parce que moi, je ne pourrais pas y aller, tout simplement
10:19Parce que je ne voudrais pas mentir aux Français
10:21Moi, j'ai un calendrier politique
10:232026, je suis candidat dans ma commune
10:25Et 2027, je vais jouer un rôle au sein des présidentielles
10:27Et François Bayrou, vous pensez quoi de François Bayrou ?
10:29Je ne sais pas ce qu'il propose
10:31Je ne sais pas s'il a la capacité à proposer ce que je propose
10:33C'est-à-dire mettre tout le monde autour de la table
10:35Les mettre d'accord
10:37Et dire, effectivement, un gouvernement qui va nous mener jusqu'à 20 mois
10:39Moi, je ne fais pas que ce soit François Bayrou
10:41Que ce soit un profil comme le vôtre
10:43Non, mais je veux dire
10:45Le problème, on a un débat sur le qui
10:47C'est un débat sur le quoi
10:49Je vais vous dire quelque chose
10:51Karim Bowman, quand vous avez fait le portrait robot
10:53De le ou la personne, pour moi, c'est Michel Barnier
10:55Mais c'est ça qui est fou
10:57Il cochait les casques
10:59Vous n'aviez pas cru, vous avez dit
11:01Ici même, qu'il durerait 3 mois
11:03Vous savez pourquoi, malheureusement,
11:05Cette prophétie a été juste
11:07C'est parce que je savais très bien que Michel Barnier
11:09Allait être rattrapé par ses vieux démons
11:11C'est-à-dire sa politique politicienne
11:13Tout de suite, il a fait de la politique à la petite semaine
11:15Et je vais négocier un petit bout de gras avec ALR
11:17Et un petit bout avec Ansan
11:19Il n'a pas été aidé, si on est très honnête, par tous ses partis
11:21Je suis complètement d'accord
11:23Il n'a pas du tout aidé parce que, d'emblée
11:25On sait même de son gouvernement
11:27Exactement, comme on dit dans la cybersécurité
11:2980% des menaces, elles viennent de l'inter
11:31C'est exactement ça
11:33Mais c'est vrai
11:35L'histoire, on la connait un peu
11:37Gauthier Lebray
11:39Je pense que Michel Barnier n'est plus là
11:41C'est pas Marine Le Pen
11:43La principale
11:45Et je pense même qu'elle est arrivée
11:47Enfin, en dernier couteau
11:49D'ailleurs, ils l'ont sous-estimé, ils l'ont pas traité
11:51Ils l'ont reçu trop tard
11:53Il y a deux noms, si Michel Barnier sort un jour un livre
11:55Qui s'appellera 90 jours à Matignon
11:57Et qui a des règlements de compte, c'est Gabriel Attal et Laurent Wauquiez
11:59Ils vont être raviés pour l'hiver
12:01Monsieur le maire, c'est bien beau votre compromis
12:03Mais vous tuez la gauche rassemblée
12:05Vous excluez LFI d'emblée
12:07Le nouveau Front Populaire, la gauche rassemblée
12:09Pour vous, elle est morte ?
12:11Plusieurs choses. Moi, je ne tue personne
12:13C'est quand vous avez un
12:15Chef de parti qui s'appelle Jean-Luc Mélenchon
12:17Et qui fixe comme préalable
12:19La démission d'Emmanuel Macron
12:21Il s'exclue lui-même de la dynamique républicaine
12:23Donc ça, c'est le premier point
12:25Ensuite
12:27Vous savez, c'est la convergence
12:29Des idées qui fait une alliance
12:31C'est la convergence des logos
12:33Le NFP a été créé
12:35De façon rapide
12:37Pour pouvoir faire un bloc
12:39Républicain
12:41De gauche contre le RN
12:43Le problème qu'il y a, c'est qu'il faut se préparer
12:45Pour ce type de fusion
12:47Est-ce que
12:49Notre position sur l'augmentation du SMIC
12:51Des minimas sociaux, notre rapport
12:53Au Proche-Orient, notre rapport même
12:55Avec les valeurs républicaines
12:57Vous avez parlé de l'Union Rouge, madame
12:59C'est très clair, on a réagi dans la précipitation
13:01Au bout d'un moment, quand vous avez des alliances
13:03Qui se limitent uniquement aux logos et pas aux idées
13:05Et aux personnes, le grand écart
13:07Les adducteurs, ça pète
13:09Donc de fait, le NFP c'est fini ?
13:11Je pense que le NFP c'est fini
13:13Honnêtement, je pense
13:15Vous en avez pris plein la tête, ils vous ont ciblé
13:17La France Insoumise vous a attaqué
13:19Et ça continue
13:21Mais il faut savoir, on est d'accord monsieur le maire
13:23Que sans dissolution après le climat à gauche
13:25Aux élections européennes, il n'y aurait pas eu de rassemblement
13:27Et la gauche non-mélenchoniste
13:29Était en train de réfléchir à un horizon
13:31Autre, donc la dissolution est venue
13:33En effet, la gauche, comme dit Gauthier
13:35Elle sait se sauver, mais maintenant
13:37La question est reposée, tant mieux
13:39Dans la vie, il faut avoir
13:41Une ligne
13:43Directrice claire
13:45Et
13:47Je me réjouis que notre premier secrétaire
13:49Commence à clarifier enfin la ligne
13:51Mais un coup à gauche, un coup
13:53Au dessus, un coup en bas, un coup à droite
13:55Au bout d'un moment, nos électeurs ne comprennent rien
13:57Les journalistes ne comprennent rien
13:59Les françaises et les français ne comprennent rien
14:01Les françaises et les français ne vous
14:03Interpellent pas à coup de
14:05C'est quoi ta motion, c'est quoi ton congrès
14:07C'est concrètement, comment je vais payer mon loyer
14:09Comment ma place en crèche
14:11La sécurité, la question de sécurité
14:13La question de l'éducation pour mes enfants
14:15La question des retraites pour mes parents
14:17La question
14:19De qualité de vie, la question de l'air
14:21Voilà, c'est des questions concrètes
14:23Vous êtes dans le réel, nous sommes dans le réel
14:25Et là, les gens en ont marre
14:27Des petits calculs à la petite semaine
14:29Et au bout d'un moment, vous savez, mon métier
14:31C'est pas être politique, je suis devenu responsable politique
14:33Comme vous, vous avez
14:35On a un métier
14:37Et ensuite, on a
14:39Un militantisme, on a une passion
14:41Pour servir l'intérêt général
14:43Et c'est ça, c'est ça aujourd'hui
14:45Qui est cœur les gens, c'est que l'intérêt général
14:47Passe au second plan, au détriment, au profit
14:49De l'intérêt personnel, et c'est pas du populisme
14:51C'est du calcul à la petite semaine
14:53C'est du calcul d'épicier
14:55C'est pour ça que moi je dis, vous savez quoi ?
14:57Ok, assumons le fait que nous sommes tous
14:59Des épiciers, faisons un retrait
15:01On se dit, pendant 18 mois
15:03Situation exceptionnelle
15:05Situation exceptionnelle, mesures
15:07Exceptionnelles, gouvernement
15:09Exceptionnel, et profil
15:11Exceptionnel, et on se donne rendez-vous
15:13En 2027 et en 2026 pour ceux qui sont des
15:15Mères sortants ou qui veulent
15:17C'est ça, parce que qu'est-ce qui va se passer
15:19Pour vous Karim Bouamwane dans les prochains jours
15:21Et dans les prochains mois ?
15:23Prochain jour, soit à mon sens
15:25Soit il nomme un Premier ministre
15:27Qui, vous l'avez décrit tout à l'heure
15:29Qui a le même profil que M. Barnier
15:31Et ça va être un bis répétita
15:33Ça va être encore un CDD de 3-4 mois
15:35Sur les mêmes causes, produisent toujours les mêmes effets
15:37Et redissolution en juillet prochain
15:39Et redissolution en juillet prochain
15:41Instabilité économique
15:43Social
15:45On le voit, vous l'avez évoqué avec les agriculteurs
15:47Instabilité financière, incapacité
15:49A donner des gages et des garanties
15:51Au marché, bref
15:53Crises qui s'exacerbent
15:55Option 1, option 2
15:57On arrive à avoir
15:59Un modus operandi
16:01Qui nous donne la possibilité de nous projeter
16:03Sur les 18 prochains mois, le meilleur scénario
16:05Les marchés, c'est
16:07Très simple, ils regardent la confiance
16:09Ils regardent votre capacité à se projeter
16:11Ils regardent votre capacité à nous projeter, c'est comme nous tous
16:13Soit c'est comme disaient les américains
16:15Soit c'est fébrile, si c'est fébrile
16:17On n'y croit pas, si c'est solide
16:19Nous la France, on a historiquement un pays solide
16:21Et connu pour sa stabilité
16:23Là, on envoie des signaux d'instabilité
16:25Si on a la deuxième option, à savoir de la stabilité
16:27Auquel cas, on aura un gouvernement
16:29Avec une personnalité qui sera au-dessus
16:31On aura une prise de conscience
16:33Des formations politiques, parce que ce sera dans leur intérêt
16:35Et si vous m'autorisez de faire juste
16:3715 secondes de tactique politique
16:39Ce sera le meilleur moyen de marginaliser
16:41Les extrêmes, c'est à dire qu'il n'y aura plus
16:43Le risque de dissolution
16:45Et toutes celles et ceux qui ont été élus grâce au soutien
16:47Direct ou indirect de la LFI
16:49Pourront se dire, j'en ai plus besoin
16:51Donc je pourrais revenir sur un vrai projet social-démocrate
16:53Quand je suis à gauche
16:55Ou LR, gaulliste, droite sociale
16:57Quand je suis à droite
16:59Et là on reviendra dans des considérations
17:01Saines
17:03Apaisées
17:05Viables et surtout
17:07Républicaines et politiques
17:09Dans le sens noble du terme
17:11Est-ce que le candidat du PS pour 2027
17:13On le connait déjà ou pas du tout ?
17:15Non, pas encore
17:17Je pense que ça va se dégager après 2026
17:19Il va y avoir un moment clé pour le PS
17:21Ce sera le congrès
17:23Où là on y verra un peu plus clair
17:25C'est la raison pour laquelle je disais
17:27Quand madame me disait, et vous Premier ministre
17:29Non parce que je déconstruirais mon discours
17:31Si jamais je suis Premier ministre
17:33Automatiquement je vais avoir mes réflexes de politique
17:35Et je vais agir en fonction de mes ambitions
17:37Et là c'est pas bon, il faut être sincère
17:39Est-ce que le candidat du PS
17:41Est-ce que le candidat du PS
17:43Est-ce que le candidat du PS
17:45Est-ce que le candidat du PS
17:47Est-ce que le candidat du PS
17:49Est-ce que le candidat du PS
17:51Est-ce que le candidat du PS
17:53Est-ce que le candidat du PS
17:55Est-ce que le candidat du PS
17:57Est-ce que le candidat du PS
17:59Est-ce que le candidat du PS
18:01Est-ce que le candidat du PS
18:03Est-ce que le candidat du PS
18:05Est-ce que le candidat du PS
18:07Sur Europe 1, merci
18:09Il vous reste 20 secondes, est-ce que vous avez quelque chose à dire
18:11A nos auditeurs d'Europe 1 ?
18:13Non, moi ce que je voudrais dire aux auditeurs d'Europe 1
18:15J'assume, j'étais très heureux
18:17D'avoir participé à cette émission
18:19Où on est respecté
18:21On est entendu
18:23Et on peut débattre sans a priori
18:25Et toutes celles et ceux qui se positionnent
18:27Comme donneurs de leçons, à nous n'a ceux-ci, à nous n'a ceux-là
18:29En tout cas moi
18:31J'ai pu être traité et être respecté
18:33En tant que responsable politique, quelle que soit ma couleur politique
18:35Et quelles que soient mes origines
18:37Donc merci
18:39C'était un plaisir de vous avoir, on espère qu'on fera
18:41Deux heures avec vous bientôt, avec des auditeurs en ligne
18:43Ce serait super de faire une spéciale, merci en tout cas d'avoir été avec nous
18:45Tout de suite c'est Laurence Ferrari sur Europe 1
18:47Et c'est nous avec Punchline, merci

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