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Transcription
00:00Samy, déjà je suis très heureux de te voir mon Samy.
00:03Tout va bien ? T'as l'air en forme.
00:04Ouais toi aussi t'es beau, le beau frère à Don Corleone.
00:10Non non t'es classe, la chemise noire, tout, vraiment.
00:12Samy, je veux dire, vous vous rendez pas compte Samy,
00:15c'est la popularité de Samy.
00:17On était ensemble, il y a quelques temps,
00:20on était en Normandie ensemble,
00:21mais dans la rue c'est une folie.
00:22Non mais franchement, c'est une folie.
00:24Samy, c'est toujours comme ça ?
00:27Ouais, un peu moins en France.
00:31Non mais si, arrête, on était en France tous les deux, c'était la folie.
00:33Ouais, mais les Français sont un peu plus habitués.
00:38Paris, je parle, pardon.
00:40Et quand je vais en province, les gens ils ont pas l'habitude,
00:42donc c'est un peu plus, tu vois.
00:44Et à Paris, on croise tout le monde,
00:47on te croise, toi, on croise tout le monde, donc c'est plus...
00:51Gilles, ouais, on fera le...
00:52Ouais, Gilles, un peu moins, c'est vrai.
00:53Ouais, un peu moins.
00:55Non non, il est bon Gilles, il est bon.
00:57On était en Normandie ensemble, c'était une folie.
00:58Les gens sont comme des fous sur scène, et les gens t'aiment.
01:01Tu sens le truc, c'est vraiment...
01:03J'essaye de bien leur rendre dans les films,
01:06et voilà, et puis de pas faire comme certains,
01:09de les snobber quand ils demandent des autographes,
01:12ou quand ils m'interpellent dans la rue,
01:14j'essaye d'être sympa, que ça soit le poubellier du coin,
01:17ou la concierge, ou le boulanger,
01:19j'essaye d'être toujours,
01:21parce que c'est quand même eux qui payent les tickets de cinéma,
01:23on leur doit bien,
01:24et j'ai 2-3 connaissances, sans citer de nom,
01:28parce qu'on cite pas de nom chez toi.
01:29Si, tu peux chez moi, justement.
01:30Je peux ?
01:31Ah si, chez moi, justement !
01:33Non, voilà, j'essaye d'être proche de mon public,
01:36et puis je me force pas, donc c'est bien.
01:38T'as des copains dans le métier ou pas, Samy ?
01:40Ouais.
01:40Ouais, t'en as toujours, ouais.
01:41Ouais, j'en ai qui sont restés.
01:44Après, il y en a qui ont été lâches,
01:48donc bon, c'est la vie, la lâcheté,
01:50ça attrape tout le monde, c'est une maladie.
01:52Y a des mecs qui sont lâchés ?
01:53Bien sûr, la lâcheté, t'as vu, y en a plein.
01:55Luc Besson, il a été lâché, il le disait lui-même.
01:58Mais c'est la vie, c'est comme ça,
01:59et puis j'en ai des vrais, j'en ai des fidèles,
02:01qui sont là, comme Sandy, que tu connais.
02:03J'embrasse, mon chéri.
02:04Voilà, avec qui on prépare un Fast & Furious à la française en 2025,
02:08grâce à toi et à Franck Capietto.
02:10Merci beaucoup.
02:11Écoute, en tout cas, ça avance très bien,
02:13on est en train de préparer,
02:14enfin, ils sont en train de préparer avec Samy et Sandy.
02:17Voilà.
02:18Et puis, ouais, j'ai des bons potes,
02:20j'ai mon associé Eric Atlan,
02:22qui m'a mis le pied à l'étrier dans ce métier.
02:24On s'est retrouvés, on a monté une boîte de propres,
02:26ça fait trois ans et demi qu'on travaille ensemble avec mon fils,
02:28qui est là, qui a toujours été à mes côtés.
02:30Et on vient de produire le premier film de mon fils,
02:33qui s'appelle Jackpot, qui sort au mois d'avril.
02:35Tu viendras nous voir avec lui ?
02:36Bien sûr, avec plaisir.
02:37Bien sûr, pour faire la promo.
02:38Ouais, avec plaisir.
02:39Ton fils qui est incroyable,
02:40un ami bien exceptionnel, le fils de Samy.
02:42Voilà, et puis on t'a amené un peu de matière pour le film.
02:47C'est le premier film de Julian, qui a 30 ans.
02:50C'est une histoire d'amitié entre juifs et arabes,
02:52parce que c'est comme ça qu'on a grandi.
02:54On a reproduit ce que mon père a fait.
02:56On a grandi dans les quartiers juifs les plus vieux de Paris,
02:59Belleville et Saint-Paul.
03:00Donc, nous, on a reproduit ce que mon père a fait,
03:02mes frères et moi,
03:03et Julian a reproduit ce que nous, on a fait.
03:05Et donc, il a écrit une histoire tirée de faits réels,
03:08et on sort le 23 avril, et on est très fiers de ce film.
03:10Tu reviendras nous voir la semaine de la sortie,
03:12pour faire la promo.
03:13Avec plaisir.
03:14J'espère qu'on aura des images, tu viendras avec ton fils.
03:16Ouais, on viendra, on est en train de préparer un joli teaser,
03:18on reviendra bien.
03:19Tu nous parlais de Luc Besson, il y a un instant.
03:22C'est grâce à lui que tu vas devenir une énorme star.
03:24C'est un des plus gros cartons du cinéma français.
03:27Mine de rien, La Taxi, ça a été que des cartons.
03:32Un phénomène.
03:33Un phénomène, c'est un phénomène.
03:35C'est un succès incroyable,
03:37qui a atteint 12 millions d'entrées pour le premier.
03:3912 millions d'entrées pour le premier.
03:41Comment, Samy, quand tu vois la folie,
03:45comment tu te sens, comment tu réagis ?
03:47Au début, personne n'y croit.
03:49Parce qu'on est quoi ?
03:50On est tous des inconnus.
03:51Marion Cotillard, Frédéric Diefenthal, Farsi.
03:55On a fait deux, trois trucs.
03:57On est là, on arrive sur ce film.
03:59Au début, ils prennent tous les bankables du cinéma français
04:02qui correspondent un peu à notre âge.
04:04Ils les refusent tous.
04:05Donc après, nous, on arrive juste en dessous.
04:07Et pour nous, c'est une aubaine.
04:09Et moi, de travailler avec Besson, c'est…
04:12Je suis avec mon fils sur les chambres, dans la voiture.
04:16Et j'ai mon agent qui m'appelle et qui me dit
04:18« Tiens, il y a chez ARP, Michel Albershtadt et Laurent Pétain
04:22qui veulent te voir.
04:23Il y a un film avec Luc Besson. »
04:27Je lui dis « Mais je suis avec mon fils.
04:29Je ne vais pas y aller, t'es fou. »
04:30Mais mon fils, il a tout cassé dans la prod.
04:32Il avait 4-5 ans.
04:34Il prenait les gommes, les crayons.
04:36Et bref, je suis tombé sur Michel Albershtadt.
04:38Bien évidemment, Luc Besson avait parlé de moi.
04:40Il voulait qu'il me rencontre.
04:41Et puis, j'ai fait le casting.
04:42Ça a collé.
04:43J'étais comme un môme assis sur une chaise d'école.
04:45Je regardais dans un four rétro.
04:47Je parlais avec le mec derrière moi.
04:48Puis après, ils ont fait des couples.
04:49Je suis tombé sur Frédéric.
04:51C'est un matché.
04:52Il voulait qu'on sache notre texte par cœur à la virgule près.
04:56– T'es un bosseur, toi, Samy.
04:57Samy, c'est un bosseur.
04:58Je le vois.
04:59– Mais moi, j'aime mon métier et je suis un passionné de mon métier.
05:04– Je sais.
05:05– Et je crois, j'entendais tout à l'heure Ariel Dombat
05:08qui disait « La passion, c'est l'amour. »
05:10Et moi, je dis qu'un mec qui est passionné,
05:12tu peux faire ce que tu veux.
05:13Tu montes au ciel, descends chez le diable,
05:16tu lui enlèveras jamais sa passion.
05:18Et moi, je suis un passionné de cinéma.
05:20Il peut arriver quoi qu'il arrive.
05:22J'irai jusqu'à ma dernière heure, je ferai du cinéma
05:27parce que j'aime ce métier.
05:28– Ouais, t'es un passionné.
05:30Qu'est-ce que t'as pensé du dernier Taxi ?
05:33– Du Taxi Sam, je me suis déjà exprimé, Cyril, sur le sujet.
05:37Et puis si tu te rappelles, quand j'ai appris la nouvelle
05:40qu'il y avait un Taxi Sam, on était dans ta loge
05:42et tu m'as passé au téléphone notre ami Franck Gastonville.
05:45– C'est vrai en plus.
05:46C'est vrai que tu étais au téléphone.
05:47Samy, je voudrais dire, Samy c'est un pote, je l'adore.
05:49Samy, c'est un mec sur qui tu peux compter.
05:51Sachez-le, c'est pour ça que j'aime Samy.
05:53Et Samy, même si je ne l'ai pas tous les jours au téléphone,
05:55d'ailleurs je t'ai laissé un message la dernière fois,
05:56tu ne m'as pas répondu.
05:57– Et toi pareil.
05:58– Ouais, mais moi je l'ai laissé.
05:59– Toi pareil.
06:00– C'est moi le dernier.
06:01– Si, si, quand on te fait des compliments, tout ça, machin,
06:03on te donne des rendez-vous.
06:04N'oublie pas que les gens à Paris sur qui tu peux compter,
06:06c'est moi, Sandy et d'autres.
06:08N'oublie pas ça mon ami.
06:09– C'est moi qui t'ai laissé un message, tu ne m'as pas rappelé.
06:11– Ouais, ouais, c'est ça.
06:12Tu n'es pas le malin devant tes copains.
06:14– C'est moi le dernier.
06:15– D'accord.
06:16– Vrai ou pas ? Vrai ou pas ?
06:18Tu veux qu'on regarde ?
06:19– Oui, c'est vrai.
06:20Mais toi aussi.
06:21– Je crois que c'est vrai.
06:22– C'est un prêté pour un hobby comme tu dirais.
06:23– D'accord, très bien, d'accord.
06:25– C'est un balayage.
06:26– Et Samy, c'est un mec…
06:27– Ça les amis, c'est un balayage.
06:29– C'est un mec comme ça.
06:30Et c'est pour ça que j'aime ce mec, parce que c'est un mec, voilà,
06:33c'est un mec qui ne te fera jamais un coup dans le dos.
06:35C'est un mec, voilà, qui ne te fera pas de coups.
06:37– Et c'est peut-être ce qui m'a fait des problèmes.
06:39Alors j'aime bien le mot écorchévif du cinéma français.
06:41C'est un peu plus mignon.
06:43Faut le garder celui-là.
06:44Peut-être que ça va mieux se passer.
06:45Avant c'était l'enfant terrible du cinéma français.
06:48Ça va, on monte un peu dans la cote.
06:50Allez-y, c'est pas mal.
06:52– Mais c'est vrai que l'écorchévif, c'est vrai que c'est le truc qu'on voit souvent.
06:56Mais Samy, aujourd'hui…
06:59Est-ce que tu as des relations d'ailleurs avec Luc Besson ?
07:01Est-ce que vous vous revoyez ou pas du tout ?
07:02– On se passait dernièrement deux, trois coups de fil.
07:05Et puis nous, on a très envie de faire un taxiciste avec Fred,
07:08que j'ai vu, j'étais déjeuner il n'y a pas très longtemps.
07:10– Ce serait énorme ça.
07:11– Oui, j'ai déjeuné aussi à Marrakech avec notre ami,
07:15comment s'appelle-t-il, qui fait le commissaire, j'ai oublié son nom.
07:18– Farsi.
07:19– Farsi, qui vit à Marrakech.
07:21Et on a tous très envie de faire un taxiciste.
07:23Donc on s'est rapprochés de Luc, de Michel Alberstadt, de Laurent Pétain.
07:28Après c'est eux qui ont les clés.
07:30– Bien sûr.
07:31– C'est eux les patrons.
07:32La franchise, elle appartient à Luc et aussi peut-être certainement
07:35aux distributeurs Michel Alberstadt et Laurent Pétain.
07:38Mais on a pas mal d'idées.
07:40Moi, je me suis associé les derniers mois avec ma femme,
07:42avec des gens qui font de l'intelligence artificielle.
07:44On a pas mal d'idées.
07:45Ça serait peut-être bien, je crois que le public,
07:47ils attendent tout le monde, attend un taxiciste.
07:49Non seulement, financièrement parlant, ça peut faire du bien à tout le monde,
07:52mais artistiquement parlant, pour le public, pour la France,
07:56pour l'international, je pense que c'est pas mal.
07:59– Si tu cherches des…
08:00– Pour se relever du taxisme.
08:01– Ah oui ?
08:02– Non, c'est pas vrai, non, je déconne.
08:03Non, je déconne, je déconne, c'est méchant.
08:05– Si tu cherches un…
08:06– C'est bon, je crois qu'il y a Gilles qui a envie de prendre l'argent.
08:08– Samy, je te jure, Samy, je le connais bien,
08:10il dit jamais du mal des gens.
08:12– Non.
08:13– Non, mais je vous jure que c'est vrai.
08:14À un moment, il est un peu énervé, il est vexé,
08:16mais il passe vite à autre chose et il oublie pas,
08:18et après, il fait le tri dans sa tête, c'est ça ou pas ?
08:20– Un petit peu.
08:21– Hein, c'est ça ?
08:22– Oui, il y a un peu de ça.
08:23– Oui, tu vas pas aller…
08:24– Non, bon, on a vieilli surtout, tu vois ?
08:27On essaye de…
08:28– C'est ça.
08:29– De rentrer dans les clous.
08:3163 ans, tu vois ?
08:32– Ça va, ça va.
08:34– Oui, ça va, je discutais la dernière fois avec lui, il me dit 63 ans.
08:38Il me dit, mais Samy, c'est dans la tête, là,
08:40t'as 20 ans dans ta tête.
08:42– C'est vrai, c'est vrai, c'est ça.
08:45– Samy, vous êtes quelqu'un d'extrêmement sensible,
08:48et la gloire de taxi, est-ce que ça n'a pas été difficile
08:51à digérer avec cette sensibilité ?
08:53Est-ce que tout est arrivé à ce moment-là ?
08:55L'argent, la gloire, peut-être les tentations ?
08:57Est-ce que c'est le moment charnière de votre vie
08:59où ça a été compliqué à gérer ?
09:01– Bien sûr que ça a été compliqué parce que ça tombe dessus comme ça,
09:04t'es pas préparé à ça,
09:06tu sais pas que tu vas faire 12 millions d'entrées,
09:08tu les vois tous sauter sur les tables,
09:10tu te demandes pourquoi, parce que c'est la première heure,
09:12mais ils ont une salle test,
09:14et ils savent qu'avec cette salle test, ils vont péter le score.
09:17Donc tu les vois tous sauter sur les tables,
09:19et après quand tu vois que t'as fait 12 millions,
09:21alors c'est sûr que d'un coup, avec tes potes de quartier,
09:24tu rentrais nulle part, dans aucune boîte de nuit de Paris,
09:27et puis d'un coup, on te fait des haies d'honneur,
09:29viens, laisse-les passer, viens, viens,
09:31et tu rentres avec tout le monde, ceci, cela,
09:33donc à un moment donné, c'est difficile à gérer,
09:38il faut être bien entouré,
09:40et peut-être que j'ai pas fait les bonnes choses à un moment donné,
09:44peut-être que je me suis encanaillé avec des gens qu'il fallait pas,
09:47peut-être que j'aurais dû rester avec mes copains du cinéma,
09:50et faire le tri avec les copains de banlieue,
09:52parce que j'avais le cul entre deux chaises,
09:54et si c'était à refaire aujourd'hui,
09:56je resterais avec mes potes du cinéma,
09:58et puis je leur dis, les gars, je vous verrai la semaine prochaine.
10:01Mais bon, on peut pas...
10:03– Alors, Samy, moi, je te dis, je te connais un peu,
10:05je pense que si c'était à refaire, tu ferais exactement la même chose.
10:07– Je crois pas, je te dis franchement, je crois pas.
10:10– Tu aurais pas lâché tes potes ?
10:12– Non, c'est pas ça que je veux dire,
10:14c'est que je suis maître de ma vie,
10:19et j'ai été maître de ma vie,
10:21mais je veux dire par là que je veux pas, non plus,
10:23faire pleurer dans les chemières,
10:25non, non, non, j'ai ma part de responsabilité,
10:27mais je veux dire, à un moment donné,
10:29moi, j'ai ramé, je me suis battu,
10:32j'ai défoncé les portes pour faire ce métier,
10:34je voulais travailler, je regardais Bebel à la télé de long,
10:38et je me suis retrouvé avec Bebel au cinéma,
10:40je veux dire, j'ai poussé les portes pour faire ce truc.
10:43Et à un moment donné, j'ai fait peut-être un complexe
10:47par rapport à mes potes,
10:49j'ai dit, putain, eux, ils ont pas, moi j'ai,
10:51pourquoi je leur donne pas ?
10:53Et au final, après, pourquoi ?
10:55Pour que tu te retrouves derrière les barreaux,
10:57il n'y en a pas un qui t'envoie 10 francs,
10:59il n'y en a pas un qui t'envoie une carte postale,
11:01il n'y en a pas un qui s'occupe de ton fils,
11:03il n'y en a pas un qui amène ta mère au parloir,
11:05non, allez chier, je m'en fous.
11:07Alors, j'en ai deux, trois, qui sont là et qui sont béton,
11:09mais qui ont toujours été là,
11:11mais la majorité, c'est les piques-assiettes, etc.
11:13J'aurais voulu avoir le cerveau que j'ai aujourd'hui,
11:15l'avoir à l'époque, mais c'est pas possible.
11:17– Samy, qui sont restés, tes potes du cinéma
11:19ou tes potes de quartier ?
11:21– J'ai des potes d'avant de quartier qui sont là,
11:23qui bougeront jamais et qui ont toujours été là.
11:25Et ça, c'est des bases solides.
11:27Mais j'ai des vrais potes de cinéma
11:29avec qui je peux échanger,
11:31parler de ma passion,
11:33de mon amour du cinéma, du jeu.
11:35Là, j'ai passé la nuit,
11:37on vient de finir un court-métrage avec ma chérie,
11:39où elle a le rôle principal avec une copine à elle comédienne,
11:41j'ai passé la nuit en montage
11:43avec un jeune mec qui sort d'une école de cinéma
11:45à monter le premier court-métrage
11:47où ma femme a le rôle principal.
11:49Mais c'est un bonheur !
11:51C'est un bonheur !
11:53J'ai produit ce court-métrage,
11:55j'ai monté une équipe tout seul,
11:57j'ai géré la production,
11:59Eric Atlan de son côté pour les contrats,
12:01moi sur le tas pour gérer les camions,
12:03les caméras,
12:05j'aime ça, j'aime ce métier,
12:07c'est ma vie.
12:09– Oui.
12:11– Quand vous avez eu des soucis,
12:13vous n'êtes jamais dérobé face aux responsabilités,
12:15mais je vous ai entendu dire,
12:17certains se sont réjouis,
12:19ou même ont accéléré ma descente aux enfers.
12:21C'est qui ces gens-là ?
12:23– Bien sûr, on ne va pas donner de noms, ça ne sert à rien.
12:25Il y en a 2-3 que Cyril connaît,
12:27un animateur ou deux animateurs
12:29qui m'ont invité une fois ou deux, c'était des commandes.
12:31Ils savaient qu'il fallait piquer là où ça fallait,
12:33ils l'ont fait une fois, ça n'a pas marché,
12:35deux fois ça n'a pas marché,
12:37et la troisième fois ça a marché,
12:39parce qu'ils savaient qu'il fallait piquer là où il fallait piquer.
12:41Et moi comme un idiot, je suis rentré dans leur jeu,
12:43mais c'est des trucs de gamins.
12:45J'ai cherché à comprendre si, comme disait Cyril tout à l'heure,
12:47si j'étais juste un gamin,
12:49qui s'énerve comme ça,
12:51et qui après dit,
12:53putain merde, qu'est-ce que j'ai dit ?
12:55Ma parole, elle a dépensé ma parole.
12:57Pourquoi t'as dit ça ?
12:59Mais c'est trop tard, c'est fait.
13:01Et bam, bam, bam, ça s'enchaîne.
13:03Et puis après derrière, il y a des choses graves
13:05qui se passent en France,
13:07et puis bam, et puis bam, et puis bam.
13:09Mais ce n'est pas ce que tu penses,
13:11ce n'est pas ce que tu veux,
13:13parce que chez nous, on va le piquer,
13:15on veut qu'il glisse.
13:17– C'est grave ça. – Bien sûr, bien sûr.
13:19Et ça, j'en suis persuadé,
13:21parce que j'ai fait plein d'émissions de télé après.
13:23Et j'ai des gens qui m'ont dit,
13:25il aurait pu le couper au montage.
13:27– Il y a une volonté d'animateur.
13:29– Bien sûr, c'est un animateur qui ne fait plus rien.
13:31– Oui, il fait des choses sur YouTube maintenant.
13:33– Non, sa seule promo, c'est de dire du mal de moi.
13:35– Ah d'accord.
13:37– Vous voyez de qui je veux parler.
13:39Et puis il y en a eu un autre après.
13:41Voilà quoi.
13:43Et je pense qu'il y a une justice divine.
13:47Il y a quelqu'un là-haut qui règle tout, je crois.
13:49Moi, j'y crois dur comme fer.
13:51Et aujourd'hui, ce mec-là, il ne fait plus rien.
13:55Et voilà, il fait partie des gens qui m'ont fait du mal.
13:57Et à un moment donné, ça a été leur tour à payer.
14:01Chacun son tour.
14:03Moi, j'ai encore plein de beaux projets.
14:05On vient de finir le film de mon frère Bibi,
14:07ça s'appelle l'épée de Damoclès.
14:09On est en montage.
14:11On sortira peut-être certainement au mois de juin, si on a fini.
14:13Je prépare, moi, un long métrage.
14:15J'ai fait 19 minutes.
14:17J'ai rencontré les gens de Canal+,
14:19qui ont aimé le scénario.
14:21On doit réécrire un petit peu,
14:23pour rentrer dans les clous.
14:25Voilà, il y a plein de choses.
14:27Moi, j'aime mon métier.
14:29Quoi qu'il arrive, tu peux faire ce que tu veux.
14:31Je suis un passionné.
14:33Et la chance que j'ai avec le film qu'a fait Luc,
14:35ce film qu'ont distribué
14:37Albert Schacht et Laurent Pétain,
14:39ils l'ont vendu dans le monde entier.
14:41Donc, mon métier, je peux l'exercer dans le monde entier.
14:43Partout où je vais, dans le monde entier,
14:45que je parte en vacances, je travaille.
14:47Donc,
14:49je peux exercer mon métier
14:51partout.
14:53Je suis français, je suis parisien, je suis né à Paris.
14:55Bien évidemment que j'aime la France,
14:57que j'aime le cinéma français.
14:59J'aime Delon, j'aime Gabin,
15:01j'aime Patrick Devers.
15:03C'est les gens qui m'ont donné envie de faire ce métier.
15:05Bien sûr que j'ai envie de donner à la France
15:07avec mon métier.
15:09Mais après...
15:11Non, je voulais appeler un taxi.
15:13Non, juste,
15:15Samy,
15:17je ne vous connais pas très bien.
15:19On ne se connaît pas très bien du tout.
15:21En début des années 2000,
15:23à Marseille, dans un hôtel,
15:25et vous étiez avec votre fils.
15:27Et à l'époque, ça m'avait choqué.
15:29Jeune animateur, machin et tout.
15:31Je savais avec qui vous étiez.
15:33Il y a peu de gens connus
15:35qui jouent avec leurs gosses
15:37et qui sont avec leurs gosses,
15:39comme je vois ce mec que je connais à peine,
15:41comme Samy avec son fils.
15:43On m'aurait dit à ce moment-là
15:45que vous alliez traverser tout ce que vous avez traversé
15:47et que 20 ans plus tard,
15:49je me retrouve dans un plateau face à vous
15:51et que vous fassiez la promo d'un film
15:53avec votre fils.
15:55Est-ce que ce n'est pas ça au final ?
15:57On parlait des copains de banlieue,
15:59des copains de Paris, du cinéma.
16:01Mais au final,
16:03est-ce que vous avez réussi à ne jamais gâcher
16:05cette relation avec votre fils ?
16:07Même si vous avez fait de la taule,
16:09même s'il y a eu du up and down, etc.
16:11Bien évidemment que pour un jeune ado
16:13comme lui,
16:15de se retrouver derrière les barreaux...
16:17Après, c'est un bonhomme.
16:19Il sait, il était là.
16:21Il sait que ce n'est pas facile d'être un bon père.
16:23Je pense qu'on est tous pareils.
16:25On a tous des enfants partout.
16:27Et de faire tout carré,
16:2920 sur 20,
16:31je ne sais pas.
16:33Et nos enfants, ils auront toujours quelque chose à nous dire.
16:35Mais je pense que malgré tout,
16:37malgré les erreurs que j'ai faites,
16:39j'ai un garçon aujourd'hui
16:41qui a deux enfants.
16:43Sa femme vient d'accoucher
16:45il n'y a pas très longtemps.
16:47Il a deux jolis garçons.
16:49Il bosse. Il vient de réaliser son premier film.
16:51Il s'est associé avec un copain à lui.
16:53Ils ont monté une boîte de prod.
16:55Il prépare un autre long métrage.
16:57Il est dans les clous.
16:59C'est un bon citoyen.
17:01Républicain.
17:03Et tout ce qu'on veut.
17:05Et tutti quanti.
17:07Je suis fier d'avoir un fils comme lui.
17:09Malgré tout ce qui s'est passé.
17:11Samy, je suis extrêmement marqué
17:13parce que vous avez dit tout à l'heure,
17:15j'y reviens, mais des gens qui ont préparé votre shoot,
17:17qui l'ont organisé avec des émissions de télé,
17:19ça me révolte.
17:21Est-ce que c'est Thierry Ardisson ?
17:23Hein ?
17:25Alors c'est qui ? C'est ma mère.
17:27Bien sûr que c'est Thierry Ardisson.
17:29Est-ce qu'il y en a eu d'autres ?
17:31Il a fait ça avec énormément de personnes.
17:37Quand Mila lui met le verre d'eau dans la gueule,
17:39Gad a essayé de le pléger 46 fois.
17:43Il y avait une émission de samedi soir.
17:45C'était un piège.
17:47Tu étais dans un piège
17:49et il y avait plein de gens qui ne s'en sortaient pas.
17:51Vous ne l'avez pas vu venir ?
17:53Avec le recul,
17:55grâce à TikTok, tout ça,
17:57je suis tombé sur des trucs.
17:59Et puis j'ai des potes qui sont animateurs.
18:01Et puis j'ai fait des émissions parce que je fais de la promo.
18:03Donc j'ai des animateurs
18:05et des gens de radio et de trucs
18:07qui m'ont dit, ouais, on se rappelle de ça,
18:09mais pourquoi il n'a pas coupé ?
18:11Et puis après tu refais le truc dans ta tête.
18:13T'as 63 ans,
18:15t'es clair, net, sain de corps et d'esprit.
18:17Depuis 10 ans.
18:1910 ans que Dieu fait
18:21pas un verre d'alcool,
18:23rien et une ligne droite comme ça.
18:25Faut avoir les couilles.
18:27D'arrêter de se dire, demain matin, j'arrête.
18:29Pas de psychologue, pas de psychiatre.
18:31Ça ne veut pas dire que ce n'est pas bon pour les autres
18:33et qu'il ne faut pas aller rentrer quand ce n'est pas possible.
18:35Moi, tout seul, je me suis levé un matin
18:37et j'ai dit stop.
18:39Donc il faut les avoir.
18:41Big Laoui, il les a pas.
18:43Mais juste avant de revenir
18:45à ça,
18:47je ne sais plus ce que je disais.
18:49T'as compris ?
18:51J'ai compris.
18:53Et en regardant les TikTok,
18:55j'ai vu Kerry James,
18:57j'ai vu le mannequin que tu disais.
18:59J'ai vu tout ça et je me suis dit
19:01pourquoi il les emmène là-dedans ?
19:03Pourquoi il les emmène là-dedans
19:05à chaque fois ?
19:07Pourquoi à chaque fois, lui, il l'emmène là-dedans
19:09et à chaque fois c'est un peu le même profil
19:11de gens ?
19:13Voilà, c'est tout.
19:15Parce qu'il fait du spectacle.
19:17C'est ça la réponse.
19:19Parce qu'il faisait du spectacle.
19:21Des fois, ça part en couille.
19:23Nous, on a été invités une fois sur le plateau de Thierry.
19:25Clairement, le jeu, c'était
19:27ces deux animatrins de TF1,
19:29ils doivent être cons comme des balais.
19:31Ils nous ont posé que des questions super intelligentes
19:33pour nous faire chuter.
19:35Il a découvert que non, regardez la séquence.
19:37On s'est sentis piégés.
19:39Voilà.
19:41Mais parce que vous avez été peut-être plus intelligent
19:43et moi, à l'époque,
19:45j'étais pas ce soir-là.
19:47Moi, je me rappelle que je venais défendre
19:49un combat de boxe
19:51que deux potes à moi, ils faisaient.
19:53Donc, je l'avais appelé et je lui ai dit
19:55viens, viens, viens, pas de part balai.
19:57Et je me retrouve
19:59avec, voilà,
20:01un truc de gamin.
20:03Parce que si c'était aujourd'hui, mais jamais je sors un truc comme ça.
20:05Parce que c'est pas du tout,
20:07c'est pas ma...
20:09Si je l'avais dit, je l'aurais dit autrement.
20:11Avec diplomatie et avec
20:13avec classe.
20:15Mais pas comme ça.
20:17Vous pouvez nous redonner la phrase ?
20:19On s'en fout.
20:21J'ai même pas envie de...
20:23Ça va en remettre une pièce.
20:25Et Samy, si vous aviez
20:27quelque chose à dire, le gamin de Belleville,
20:29s'il avait quelque chose
20:31aujourd'hui à dire
20:33au Samy Nasseri qu'on connaît aujourd'hui,
20:35qu'est-ce qu'il lui dirait ?
20:37Moi, je viens de Belleville, j'ai grandi rue de l'Orient.
20:39Moi, j'étais
20:41à côté de la rue Ramponneau.
20:43Tous les cafés juifs, tunisiens,
20:45tout le monde était mélangé.
20:47Et après, on allait à Saint-Paul.
20:49Je peux te dire que je la connais bien.
20:51Je l'ai arpenté de long en large et en travers.
20:53Mais je lui dirais que
20:55lâche pas le morceau.
20:57Parce que la victoire, elle est pas loin.
20:59Sinon, je serais pas là avec vous.
21:01Samy, t'as dit un truc tout à l'heure.
21:03Un matin, tu t'es réveillé, t'as dit
21:05on arrête tout.
21:07Ça a été quoi le déclic ?
21:09Je peux pas te dire là comme ça tout de suite.
21:11À un moment donné,
21:13j'en ai eu ras le cul.
21:15Ras le cul d'être pas bien,
21:17ras le cul d'être
21:19pas bien dans sa tête,
21:21pas bien dans son corps.
21:23J'avais envie d'une vie
21:25d'une vie clime,
21:27d'une vie, les boîtes de nuit,
21:29leurs trucs là, à 2 francs,
21:31danser sur les tables, les machins.
21:33Waouh !
21:35Et quoi qu'il arrive, avec tout ça,
21:37je suis pas là pour faire le médecin de service,
21:39mais ça te met dans le mur,
21:41ça t'amène à la mort,
21:43en prison ou dans le caniveau.
21:45Quoi qu'il arrive, elle est plus forte que toi.
21:47Quoi qu'il arrive.
21:49S'il y a un moment donné, t'as pas compris,
21:51t'as pas la présence d'esprit
21:53et ce qu'il faut, la volonté,
21:55en restant poli,
21:57t'es mort.
21:59Tu peux être qui tu veux, moi je la contrôle.
22:01Tu contrôles rien du tout, tu contrôles tes fesses.
22:03Rien du tout.
22:05Il y en a qui sont plus fortes que toi.
22:07Et il y en a des plus grands et des plus costauds que toi
22:09qui y sont passés et qui se sont tous fait avoir.
22:11Tous autant qu'ils sont.
22:13Donc s'il y en a qui nous écoutent,
22:15tirez-vous vite, tirez-vous vite, tirez-vous vite.
22:17Bravo Samy, bravo.
22:25Samy, c'est avant tout,
22:27et moi c'est ça que je retiens de Samy,
22:29c'est avant tout deux choses.
22:31C'est un passionné et c'est un énorme talent.
22:33C'est un comédien exceptionnel.
22:35Non mais c'est vrai, c'est ça qu'il faut dire au départ.
22:37Le vrai truc c'est ça.
22:39Pourquoi t'exploses ?
22:41Parce que t'es un comédien exceptionnel.
22:43Parce que t'es habité, c'est vrai,
22:45je te connais moi, lui,
22:47il ne pense qu'à ça.
22:49Je le vois parfois,
22:51il ne pense qu'à ça.
22:53J'aime mon métier Cyril, encore une fois je suis un passionné
22:55et je vois un mémoire,
22:57t'as fait l'autre jour, t'as lancé un message
22:59et je te remercie pour le film que j'ai fait
23:01et on a pété la baraque,
23:03on a fait 4 millions et demi de téléspectateurs.
23:05J'ai 4 jours de tournage dans le film.
23:07Et quand la réalisatrice
23:09et la productrice
23:11m'ont envoyé ce rôle,
23:13j'ai dit à ma chérie,
23:15je lui ai dit putain,
23:17pfff,
23:19pardon,
23:21tu couperas ça.
23:23Je lui ai dit là il y a un truc à faire Sophia.
23:25Elle me dit ah oui ?
23:27Je l'ai défoncé la scène.
23:29C'est-à-dire que,
23:31je ne sais pas,
23:33je suis,
23:35quand je lis le truc,
23:37je donne mes tripes,
23:39je donne pour le film,
23:41je donne pour moi aussi parce que j'ai envie
23:43d'être bien,
23:45que ça pète,
23:47mais je sers le film,
23:49je sers ma réalisatrice
23:51et j'essaye d'être au plus proche
23:53et donc on a tout pété
23:55avec ce téléfilm
23:57sur l'OAS,
23:59les Harkis et l'EFLN,
24:01mais de notre époque,
24:03réalisé par Julie Galli.
24:05Et donc voilà quoi,
24:07bon il y a eu d'autres,
24:09mais c'est vrai, pour en revenir à ce que tu disais,
24:11quand je regarde, je remonte jusqu'à Raï,
24:13mon premier film,
24:15où personne ne croyait en moi,
24:17j'ai pris un Léopard de bronze,
24:19j'ai pris le prix d'interprétation.
24:21– Indigène.
24:23– Indigène c'était après,
24:25c'était d'abord La Roulette Rouge,
24:27et après c'était Raï.
24:29Et là encore, quand je regarde aujourd'hui
24:31quelques scènes de ce film-là,
24:33je vois que je donne les tripes,
24:35alors que j'étais frais,
24:37j'étais vert,
24:39mais il y a de l'argent à gagner avec Samina Seri,
24:41il y a des entrées à faire avec Samina Seri,
24:43et le peuple il demande du Samina Seri.
24:45– Je te jure,
24:47je te l'ai dit,
24:49c'est mon agent, il leur dit tous les jours.
24:51– Bien sûr.
24:53– Les mecs, je vous jure,
24:55c'est tous des planqués,
24:57c'est insupportable, mais c'est vrai,
24:59c'est des mecs qui ont peur,
25:01ils préfèrent se planter sans Samy
25:03que de réussir avec Samy, c'est un truc de fou.
25:05– Et après il y a eu ce petit truc,
25:07tu sais à un moment donné,
25:09un peu comme l'écorchévif et l'enfant terrible du cinéma,
25:11oui il n'est pas gérable,
25:13mais là je viens de produire,
25:15ça fait deux ans et demi qu'on est producteur,
25:17je viens de produire trois films.
25:19Comme je viens de te dire juste avant,
25:21j'ai produit avec un jeune monteur
25:23sur notre premier court-métrage,
25:25que j'ai produit moi avec Eric Carton,
25:27c'est mon premier court-métrage.
25:29On a fait trois films,
25:31mais ils sont au bout,
25:33on les a emmenés au bout,
25:35j'ai mené, je discute avec des fournisseurs
25:37de matériel RVZ,
25:39– Il fait tout, il fait tout.
25:41– Ouais je fais tout,
25:43j'amène les camions, je les ramène,
25:45je range les chaises,
25:47arrêtez avec vos conneries,
25:49– Et donc c'est dommage parce que…
25:51– Moi je te dis, quand on sort tous ensemble,
25:53avec les potes, t'es le plus calme d'entre nous.
25:55Non mais c'est vrai.
25:57– Je te fais rire ?
25:59– Oui mais t'es le plus calme d'entre nous.
26:01– Quand il faut rigoler, je rigole.
26:03– C'est vrai que c'est le plus calme,
26:05c'est le plus gérable, c'est vrai.
26:07– Avec les petites équipes qu'on a,
26:09c'est vrai que c'est moi qui a le plus vieilli.
26:11– Samy, il y a un truc qui a changé ta vie aussi,
26:17c'est l'amour.
26:19– Ah ouais ?
26:21– Ouais.
26:23– Bah oui.
26:25– J'ai une chérie qui est…
26:27– Elle est belle.
26:29– Merci.
26:31– Qui est, comme on dit chez nous,
26:33qui est gnine.
26:35Et elle est comme moi.
26:37– Elle est gentille.
26:39– Elle est gentille, saine du cœur et tout ça.
26:41– Exactement.
26:43– Et elle m'apporte non seulement sa jeunesse dans ma vie,
26:45donc ça me donne encore plus envie de me battre
26:47et d'aller chercher, d'aller décrocher le gros lot.
26:49Et en même temps, on partage la même passion
26:51puisqu'elle aussi, elle est comédienne,
26:53elle était dans les Diamants avant
26:55et je vous garantis,
26:57j'espère que tu viendras le voir,
26:59je vais vous montrer un nouveau métrage bientôt
27:01qui s'appelle Mila,
27:03sur les violences faites aux femmes
27:05qu'on a faites là, le 1er, le 2 et le 3 novembre
27:07où elle a le rôle principal avec son amie.
27:09Je vous garantis
27:11que,
27:13et je ne m'avance pas à dire,
27:15je ne fais pas le fanfaron,
27:17ça va péter.
27:19– Samy, déjà je suis heureux de te voir comme ça,
27:21que je te trouve…
27:23– Énergique.
27:25– Oui Raymond.
27:27– Souvent Samy, tu as parlé tout à l'heure,
27:29tu cherches la victoire,
27:31et là tu dis que tu vas atteindre le gros lot
27:33par rapport à ton histoire,
27:35par rapport à l'enfant de Belleville,
27:37par rapport à tout ce que tu as traversé,
27:39ce qui te laisse sur le chemin,
27:41ceux qui t'ont laissé sur le chemin d'abord,
27:43c'était ceux qui ne t'aimaient pas vraiment,
27:45ceux qui t'aimaient vraiment, ils sont restés,
27:47parce qu'en général, ceux qui partent,
27:49c'est ceux qui n'étaient pas vraiment des vrais potes,
27:51et là tu parles de gros lot,
27:53est-ce que tu penses que tu as réussi ta vie
27:55ou tu penses que tu as loupé ta vie ?
27:57– Non, je pense qu'avec des hauts et des bas,
27:59j'ai mon chemin de croix,
28:01mais que j'ai été au bout de ce que je voulais faire,
28:03il me reste des choses à accomplir,
28:05parce que là je prépare un biopic,
28:07avec les gens avec qui on s'est associés sur l'intelligence artificielle,
28:09je prépare un biopic,
28:11je vais partir de mes 23 ans jusqu'à aujourd'hui,
28:13mais avec tout, fort.
28:15– Ça je veux le voir.
28:17– Oui, ben donne un peu d'oveille,
28:19tu as besoin d'un peu d'oveille.
28:21– Ça, c'est incroyable.
28:23– On peut en parler Cyril,
28:25et c'est un truc qu'on va proposer à Canal,
28:27certainement, et voilà, on est en écriture.
28:29– Tu me le dis pas.
28:31– Il répond au téléphone ?
28:33– Attends, c'est toi qui t'as envoyé le dernier message.
28:35– Il est bon, il est bon.
28:37– D'ailleurs, je voulais te dire un truc,
28:39déjà c'est moi qui t'ai envoyé le dernier message,
28:41mais j'espère que tu sais, que t'es au courant,
28:43que quoi qu'il arrive,
28:45tu sais que je suis toujours avec toi,
28:47et que j'oeuvre pour toi, tu le sais.
28:49– Je sais que tu m'aimes beaucoup,
28:51mais t'as du mal à décrocher ton téléphone.
28:53Mais t'es un garçon très pris.
28:55– Sois une meuf et je te décrocherai.
28:57– T'es le meilleur animateur de la planète.
28:59– Non mais arrête, tu sais que je suis là pour toi,
29:01tu sais que j'oeuvre pour toi, toujours.
29:03– Je sais que tu m'as toujours, toujours défendu.
29:05– Et c'est pas fini.
29:07– Et même il y a 25 ans encore,
29:09tu me défendais déjà.
29:11– C'est vrai.
29:13– Je le dis à tout le monde, je l'ai dit dans une interview,
29:15il n'y a pas très longtemps encore,
29:17je te défends moi aussi de mon côté à chaque fois.
29:19– Je sais, je sais.
29:21– Dirigeant Gabin.
29:23– Je te fais un bisou parce que je t'aime.
29:25– Merci.

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