• il y a 2 mois
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Transcription
00:00Sarah Salman, qui a donc dit dans ce documentaire
00:04« Je ne savais pas repasser », donc j'ai appris pendant le documentaire, Gilles Verdet.
00:08C'est ça, ça fait une petite polémique.
00:09– Bah oui, parce que c'est… – Une polémique, ça fait réagir.
00:12– Ah quand même, c'est un documentaire sous l'égide de François Ruffin,
00:15donc elle est tournée, et puis ça fait vraiment, si je puis me permettre,
00:21la personne qui fait semblant de découvrir le monde, quoi.
00:23« Je ne sais pas repasser, je découvre les pauvres »,
00:26donc on lui a énormément reproché ce côté un peu hautain, prétentieux,
00:32la bobo parisienne qui va découvrir un monde qui lui semblait inconnu jusque-là,
00:37qui est le monde réel de tous les gens.
00:38Donc ça fait une polémique, Cyril, effectivement, oui.
00:40– Alors, est-ce que ça vous choque, Isabelle ?
00:42– Non, pas du tout, mais moi, je n'ai pas repassé,
00:43donc c'est parfaitement dans le cas de Sarah,
00:46j'aurais pu aussi apprendre pendant le documentaire,
00:48donc ça ne me choque absolument pas.
00:50Tu dis ça parce que tu le vois comme ça, mais c'est vraiment par tes yeux.
00:53– Bonsoir Sarah. – Bonsoir Cyril, merci.
00:55– Ça va bien, Sarah ?
00:56– Ça va, mais je me fais déjà engueuler à peine arrivée, donc c'est…
00:58– Ah oui, c'est…
00:59– Entre Divizio qui est sur son téléphone pendant que j'arrive…
01:02– Alors, vous êtes un petit peu dans le noir, Sarah,
01:04on va vous mettre de l'autre côté,
01:05on va se retrouver dans un instant avec Sarah Sanat,
01:07et Fabrice Divizio, vous n'avez pas aimé cette phrase ?
01:13– Sarah Palmane fait ce qu'elle veut, elle fait ce qu'elle veut.
01:16Moi, si on me demande effectivement si tout ça est bien ordonné, je dirais que non.
01:22Si on me demande si tout ça a un sens autre que le divertissement,
01:25je vous répondrai par la phrase de Pascal, mais…
01:28– Pascal le grand frère ?
01:29– Pascal le grand frère, c'est ça.
01:31– Pascal le pro ? Non, je plaisante.
01:32– Non, l'autre, celui que vous pourriez dire.
01:35– Blaise.
01:36– Parce qu'effectivement, celui qui a dit que le divertissement était finalement le…
01:41était si nécessaire aux gens du monde qu'ils en seraient malheureux s'ils n'étaient pas.
01:45– Quel philosophe !
01:48– Alors, on se retrouve dans un instant sur C8 avec toute l'équipe,
01:51et Sarah, voilà, ça va ?
01:54– Bien sûr que ça va.
01:55– Gilles, vous êtes énervé ?
01:57– Je l'aime beaucoup, mais là, oui, ça ne va pas ce qu'elle a fait.
01:59– À chaque fois que je viens, il est énervé, je ne l'ai pas vu calmer une seule fois.
02:02– Vous ne savez pas repasser, donc j'ai appris pendant le documentaire,
02:04c'est au fait un documentaire qui fait énormément parler Sarah,
02:07et aujourd'hui, vous avez mis ça, et donc tout le monde a dit,
02:11ouais, elle ne savait pas repasser.
02:12– Vous savez repasser, vous ?
02:14– Je sais passer, mais pas repasser, je ne sais que passer, voilà.
02:19Non, mais moi, je ne sais pas repasser, j'avoue.
02:21– On va faire l'émission sur cette phrase-là,
02:22je pensais que j'allais parler du documentaire, en fait.
02:24– Non, mais, repasser, c'est quoi le documentaire ?
02:29– C'est un film documentaire qu'on a fait avec François Ruffin et Gilles Perret,
02:34parce qu'on s'était rencontrés sur C ce soir,
02:35on s'était ensuite revus aux grandes gueules, et il m'avait dit,
02:38moi j'avais dit, quand on a un SMIC, c'est déjà bien, on ne va pas en plus râler,
02:41il m'avait dit, venez passer un mois au SMIC.
02:45Alors, au début, j'ai dit non, et finalement, on l'a fait.
02:47– Voilà, c'est ça, et donc, on vous voit faire plein de choses.
02:50– J'ai fait l'usine de poissons, serveuse, auxiliaire de vie.
02:54– On a des photos, vous avez fait des trucs dans les toilettes aussi.
02:55– J'ai nettoyé les toilettes quand j'étais auxiliaire de vie, oui.
02:57– C'est ça, exactement, vous avez fait du poisson,
03:02vous avez fait des colis aussi, je vois, avec des colis.
03:05– Oui, comme Raymond.
03:05– Mettez les photos là, derrière, parce que vous n'avez pas tellement...
03:07– Ah oui, mais là, j'étais...
03:08– Vous n'avez pas tellement une tenue pour livrer.
03:10– Ah non ?
03:11– Ah, c'est pas...
03:12– Alors, je vous explique, c'était le premier jour,
03:13je ne savais jamais où j'allais, ni ce que j'allais faire.
03:16Donc, le premier jour, je pensais qu'on allait aller à la CAF.
03:18– C'est vrai qu'après, vous vous êtes mise dans l'ambiance.
03:20Regardez, on a une autre photo.
03:21– Oui, ça se dégrade après.
03:22– Regardez, regardez, la photo d'après.
03:23La photo d'après, regardez.
03:24Là, non, pas celle-là, pas celle-là, là, vous faites de l'arrêt.
03:27– L'usine de poissons.
03:29– Là, voilà, là, on voit que ça y est.
03:30– Là, je suis à la déchetterie.
03:31– D'accord, là, on voit que ça y est, vous avez une tenue plus adéquate.
03:34Et on vous a même vu...
03:36Et donc, ça a duré combien de temps, ça ?
03:38– On a fait un an de tournage, séquencé.
03:40– Ça vous a plu ?
03:41– Ah bah, est-ce que ça m'a plu ?
03:44Franchement, j'ai appris plein de choses.
03:45J'ai vu des gens qui bossaient énormément, ça m'a fait prendre conscience.
03:49Non, honnêtement, de beaucoup de choses, vraiment.
03:50– Et donc, il y a cette phrase, je ne savais pas repasser,
03:52donc j'ai appris pendant le documentaire.
03:53Et Gilles Verdez était énervé pour ça.
03:55– Je repasse un gant, un gant de toilette.
03:57– Voilà.
03:58– On peut le voir.
03:59– Oui, c'est ça.
04:00– J'aime pas le côté démagogique et condescendant des riches
04:02qui vont découvrir les pauvres ou faire semblant de découvrir les pauvres.
04:05– Vous, vous êtes un riche qui fait semblant d'être pauvre, c'est encore pire.
04:07– Non, non.
04:08– Oh !
04:09– Ça n'a pas tort.
04:10– Non, mais...
04:11– Quel est le rapport ?
04:12– Non, mais c'est la vérité, vous touchez votre caméra...
04:14Non, mais attendez, vous...
04:15– Fabrice, vous voulez...
04:16– Sur ce point, je suis désolé, mais le riche qui fait semblant d'être pauvre,
04:20c'est mieux qu'effectivement les riches qui vont voir les pauvres
04:22devant les caméras, quand même.
04:23– Non, mais les riches qui...
04:24– Non, mais excusez-moi.
04:25– Vous savez, à chaque fois que vous faites quelque chose, vous êtes critiqués.
04:27Moi, j'ai fait...
04:28Autour de cette table, on fait tous des choses et on est tous critiqués.
04:30Pour ne pas être critiqués, il ne faut rien faire.
04:32Moi, j'ai mis les mains dans le cambouis et je l'ai fait.
04:35Vous, vous ne l'auriez pas fait.
04:36– Alors, détrompez-vous sur ce point.
04:38Encore une fois, je vous inviterais à ne pas faire du Gilles Verdes dans le texte.
04:41– Fabrice, il l'a pris dans une déchetterie.
04:43– Je le vois et c'est toujours la même, il ne l'a jamais changé.
04:46– Est-ce que vous connaissez la différence entre vous et moi ?
04:49C'est que tout ce que vous avez fait là, là, moi, je l'ai déjà fait.
04:53Et pendant plusieurs années...
04:54– Ça ne m'empêche pas de le faire.
04:55– Sans les caméras, c'est ça la différence.
04:57– Et alors ?
04:58– Vous, je vais vous dire quel est le problème.
04:59C'est que c'est les aventures de Martine.
05:01Martine à la ferme, Martine à l'usine.
05:03– Vous dites n'importe quoi, vous savez.
05:06– C'est ça le problème.
05:09C'est qu'en fait, je l'ai fait sur ce point.
05:11– Au moins, elle l'a fait.
05:12– Moi, je l'ai fait et les propos qui viennent d'un complotiste notoire,
05:15je vais vous dire, je ne lui accorde très peu de crédit.
05:17– Alors, attention, parce que si vous en êtes là,
05:19ça traduit juste la faiblesse de votre argumentation, laquelle, effectivement,
05:22aujourd'hui...
05:23– Mais quel rétorique ?
05:24– Vous n'avez pas compris ?
05:25– C'est un complotiste notoire qui me parle.
05:27– Je vous mets à l'aise tout de suite.
05:29– Oui, mettez-moi, j'avais pas besoin de vous pour être à l'aise.
05:31– Le sujet, ce n'est pas moi, c'est vous, en l'occurrence.
05:33– C'est vous qui vous intéressez à moi.
05:34– D'avoir paradé devant les caméras, soit,
05:37mais n'allez pas ensuite traiter de complotiste.
05:39J'en fais pas du Gilles Verdez.
05:40– C'est l'autre côté, c'est l'autre côté.
05:42– Vous méritez mieux, quand même.
05:45Isabelle, Isabelle, Isabelle.
05:47– Fabrice, je sais que je suis souvent d'accord avec vous.
05:49– Ah bon ?
05:50– Non, non, mais attends, j'y arrive.
05:52Honnêtement, moi qui étais fan, pendant des années,
05:55d'une émission qui était bien plus profonde qu'elle en avait l'air,
05:58qui s'appelait « Vie Marie », où il y avait des gens qui, peut-être,
06:01faisaient des choses pour des mauvaises intentions au départ,
06:04mais qui découvraient vraiment un mode de vie et des gens.
06:07Et là, moi, je suis désolée.
06:09Effectivement, si elle fait rien, on dit « Oh, la bourge ».
06:11Et si elle fait quelque chose, on dit « Oh, la bourge,
06:13elle se prend pour un pauvre ».
06:14Maintenant, je suis désolée.
06:15– Et Ruffin, il est cinéaste, donc il filme.
06:17– Elle est députée aussi.
06:18– Il a une vraie pureté des intentions.
06:19Donc, qu'il lui demande de le faire et qu'elle le fasse,
06:21moi, je trouve ça plutôt très bien.
06:23– Et Yov aussi.
06:24– Moi, je préfère une riche qui...
06:26– Je ne suis pas riche, c'est vous qui êtes riches.
06:28– Non, mais vous aussi, vous êtes riches.
06:29– Non, non, non.
06:30– Vous n'arrêtez pas de le dire.
06:31– Mais je n'ai jamais dit que j'étais riche.
06:32– Ah, vous êtes pauvre ?
06:33– Oui, enfin, en classe moyenne.
06:34– Mais ce n'est pas honteux d'être riche.
06:36– En tout cas, ce que j'aime bien, c'est qu'elle assume,
06:38elle est honnête.
06:39Elle dit, voilà, moi, je ne sais pas repasser.
06:41– Ah, c'est ça ?
06:42– François Ruffin, moi, je l'adore.
06:43Je trouve que l'idée du film est formidable.
06:45Et il y a une classe aussi, dont fait partie Gilles Verdes,
06:48dont font partie beaucoup de gens,
06:49de gens qui se font passer pour des pauvres par des magogies
06:52et qui, en réalité, sont riches.
06:53Et j'aimerais bien demander à Sarah, par exemple,
06:55combien tu as gagné pour ce film ?
06:57– Alors, j'ai pris zéro euro.
06:59– Voilà.
07:00– Mais j'ai demandé au début si je pouvais être payée.
07:02La réponse a été non.
07:03– Non, mais c'est extraordinaire.
07:04– Et alors que, François Ruffin, que j'adore,
07:06c'est un réalisateur, il a fait trois films, etc.
07:07Je pense qu'il a gagné plus d'argent que Sarah Salman.
07:09– Exactement.
07:10– Alors, ils m'ont payé l'hôtel Ibis.
07:12Tout ça, ça a été pris en charge.
07:13– Est-ce que les cotistes de toit peuvent dire un truc ?
07:15– On va dire d'autres hôtels, le Formula 1, l'État Potel.
07:17– Ah oui, pardon, oui, oui.
07:18– Et, bien sûr, le…
07:19– Votel.
07:20– Oui, merci.
07:21– Non, ça, c'est plus chic.
07:22– Voilà, le riche.
07:23– Vous voyez, tout de suite, vous avez des références de classe aisée.
07:27– Le Potel.
07:28– Non, mais, vous voyez les références de riche ?
07:30– Vous êtes dans la perche.
07:31– Voilà les références, voilà les références, voilà, voilà.
07:33– Elle est belle, votre France, Gilles Verdez, oui.
07:35– Je peux répondre sur les attaques totalement injustifiées, là ?
07:38– Complètement infondées.
07:39– Le riche…
07:40– Vous…
07:41– Vous ne savez même pas à quoi je vais répondre.
07:42– Mais si, mais vous dites…
07:43– Vous m'arrêtez.
07:44– De toute façon, vous dites des inepties tous les jours.
07:45Vous êtes tous les jours à prendre votre cachet à dire des inepties.
07:46– Votre technique, c'est de ne jamais laisser les autres répondre.
07:48– Bah, c'est mieux pour le bien d'être général.
07:49– Parce que dès qu'il vous répond, vous n'avez plus d'argument.
07:51Donc, pour une fois, je vais vous répondre en face.
07:53J'en ai ras-le-bol, et Guillaume Janton, je le mets dans la boucle aussi,
07:55c'est dégueulasse, de dire ce riche qui fait semblant d'être pauvre.
07:58Ici, j'ai toujours dit, j'ai toujours dit,
08:01que je me considérais parmi les riches.
08:03Tout le monde peut en témoigner, Cyril aussi, je n'ai pas de problème.
08:05– Donc, vous jouez aux pauvres ?
08:06– Mais je ne joue absolument pas aux pauvres, c'est quoi ce délire ?
08:08– La chemise…
08:09– Alors, quand on est de gauche, on est obligés d'être pauvres, c'est ça ?
08:11C'est ça que vous voulez dire ?
08:13– Vous voulez taxer tout le monde, vous dites qu'on est riches à 4 000 euros.
08:17– Mais quel est le rapport ?
08:18– Il a dit qu'on était riches à 4 000 euros ?
08:20– Il faut juste vous arrêter deux petites secondes.
08:21On l'a vu depuis le début de cette émission,
08:23Gilles Verdez ne défend que les mesures qui sont contre les pauvres.
08:27– Comme a dit Dalio.
08:28– Mais attendez, attendez, attendez.
08:29– C'est le porte-parole de la France Insoumise.
08:31– C'est comme François Hollande qui dit qu'il n'aime pas les riches,
08:33il ne doit pas s'aimer lui-même.
08:34– Je voudrais prendre la défense, si ce n'est pas coutume,
08:38que Gilles Verdez…
08:39– Merci maître.
08:40– Excusez-moi, ce qu'il vous dit, ce n'est pas ça.
08:42Il vous dit qu'il y a un problème entre ce que des privilégiés,
08:45appelons pas riches, on s'en fout, mais des privilégiés,
08:47je pense qu'on est d'accord sur ce terme,
08:49que des privilégiés viennent devant les caméras au demeurant,
08:52venir effectivement jouer aux pauvres,
08:54parce qu'il y a un élément que tout le monde oublie.
08:56Je suis désolé, c'est les caméras quand même.
08:58– C'est le principe de documentaire.
08:59– Pardonnez-moi, je termine, le complotisme vous est terminé.
09:02– C'est bien de se reconnaître et de se définir.
09:04– Excusez-moi, le complotisme vous est terminé.
09:06Le complotiste, il croit au complot, c'est la nature même.
09:08– C'est votre cas.
09:09– Alors, je vais vous dire à quel complot je crois.
09:11Je crois au fait que les pauvres, vous n'avez rien à faire madame,
09:13c'est qu'en réalité…
09:14– Vous n'avez pas à parler à ma place.
09:15– Excusez-moi, je termine, je termine.
09:16– Vous faites que cela terminer.
09:17– Je n'ai pas le droit de dire ce que je veux.
09:19Le fait est que les pauvres, comme vous dites, les travailleurs,
09:21comme vous dites, on s'en fout, vous vous en foutez.
09:23– Vous n'avez pas à penser à ma place.
09:25– Laissez-moi finir.
09:26Le sujet du reportage, c'était vous.
09:28– Non, ce n'est pas moi le sujet du reportage.
09:30– Mais bien sûr que c'est vous.
09:31– Non, ce n'est pas moi le sujet du reportage.
09:33Ce n'est pas moi.
09:34Est-ce que vous l'avez vu ?
09:35– La preuve que c'est vous.
09:36Où sont les gens ?
09:37Là.
09:38Ce n'est pas vous qui êtes là.
09:39Ce n'est pas ces gens-là qui font le plateau.
09:40C'est vous qui êtes là.
09:41On ne parle que de vous.
09:42C'est ça la question.
09:43– François Ruffin le dit lui-même,
09:44le sujet ce n'est pas Sarah Salvan, c'est les gens.
09:46– Mais bien sûr que si c'est Sarah Salvan.
09:48– Ce n'est pas le sujet.
09:49– Sarah, est-ce que vous l'auriez fait si ce n'était pas filmé ?
09:52Est-ce que vous auriez accepté de passer un mois
09:54à faire du repassage, tout ça, s'il n'y avait pas de caméra ?
09:56– À faire un documentaire sans caméra.
09:57– Un documentaire sans caméra.
09:59Non, non, mais je n'aurais pas fait une durée aussi longue,
10:02mais j'aurais tenté quand même.
10:03– C'est vrai que vous ne l'avez pas fait avant quand même.
10:05Il a fallu attendre les caméras pour le faire.
10:07– Je n'ai pas pensé d'aller dans une usine de poisson
10:09à 4 heures du matin.
10:10Non, je n'y ai pas pensé toute seule.
10:11– Il y a un truc que je voudrais savoir moi.
10:13C'est que du coup, c'est pour quand le « vie ma vie d'infirmière, d'aide soignante » ?
10:17– Je l'ai fait au Figaro 2.
10:18– Non, parce que vous avez dit quand même quelque chose d'important.
10:20Dans le Figaro, vous avez dit « ah non, mais pour comprendre,
10:23il faut le vivre ».
10:24– Oui.
10:25– Vous avez donc vraiment l'impression d'avoir vécu la condition
10:28des gens qui travaillent dans ce pays.
10:29– Écoutez, moi vous…
10:30– En 4 jours.
10:31– Non, mais je ne peux pas en placer une là, c'est quoi ça ?
10:33– Vous avez dit…
10:34– Il a répondu.
10:35– Mais il fait que de terminer, c'est la 1ère fois qu'il termine.
10:38– Vous avez dit un an par tranche de 4 jours.
10:40C'est ce que vous avez dit.
10:41– A peu près.
10:42– Laissez-la parler.
10:43– Donc si c'est 4 jours, vous avez l'impression qu'en ayant passé 4 jours
10:45auprès de gens qui travaillent et qui triment, vous savez ce qu'ils ont vécu.
10:48– Mais je vais vous dire, moi, si vous avez lu cette interview dans le Figaro,
10:51j'ai admis que j'étais déconnectée, comme beaucoup de politiques.
10:54Et je pense que certains politiques feraient bien de faire,
10:56ne serait-ce que 3 heures là-bas, ils verraient plus la réalité des choses.
10:59Donc oui, je pense que quand…
11:00Mais arrêtez de me couper tout le temps.
11:02Donc oui, quand on… Comment ça, c'est ce qu'ils font ?
11:04– C'est ce qu'ils font déjà.
11:06– Non, ils vont serrer des mains et ils repartent.
11:07– C'est pour ça qu'on en est là.
11:08– Ils vont serrer des mains et ils repartent.
11:09Moi, je pense qu'ils devraient s'essayer à la pénibilité du travail.
11:12Et moi, au moins, j'assume de dire, oui, je suis déconnectée.
11:15Oui, je n'y connais rien.
11:16Je ne suis pas comme Verdez à faire ce plan.
11:17– Oh, mais lâchez-moi, arrêtez un peu.
11:18Mais c'est bon.
11:19– Ça, c'est facile.
11:20– Ce n'est pas que c'est facile.
11:21– C'est une esquive facile.
11:22– Je l'ai fait finir.
11:23– Vous êtes de mauvaise foi.
11:24– C'est une esquive facile quand même.
11:25Et puis, vous me dites, vous ne savez pas repasser.
11:27Gardez l'état de votre chemise et apprenez aussi.
11:29Voilà.
11:30– Je n'ai pas entendu parler de ça.
11:32– Ce que je n'aime pas dans le discours de Fabrice,
11:34c'est que vous divisez les gens.
11:35– Il s'appelle Divizio.
11:36– Non, mais c'est contre les pauvres.
11:39Et je trouve que dans ce doc,
11:40que je n'ai pas encore vu,
11:41parce qu'il n'est pas sorti,
11:42il y a un peu une vibe de ce qu'il y a dans TPMP.
11:43C'est-à-dire qu'il y a des gens qui sont différents,
11:45qui viennent de milieux différents,
11:46qui ne sont pas d'accord,
11:47qui sont à droite, qui sont à gauche,
11:48qui sont au centre
11:49et qui arrivent à vivre ensemble
11:50et discuter ensemble.
11:51Et moi, je préfère voir Sara Salmane,
11:53qui est constituée comme une riche,
11:54parler avec des gens et échanger
11:55plutôt que séparer les gens.
11:56Vous, vous dites quoi ?
11:57Vous dites que les pauvres doivent rester séparés des riches
11:59parce qu'ils sont différents.
12:00– Et c'est François Ruffin qui a voulu,
12:01au contraire, une réconciliation
12:02des personnes privilégiées
12:04et des personnes plus défavorisées.
12:05– Il s'appelle comment le documentaire ?
12:06– Au boulot.
12:07– Avant ?
12:08– Au boulot.
12:09– D'accord.
12:10Il n'y a pas dans les items,
12:11réinsertion, un truc du genre là ?
12:13– La réinsertion sociale des riches.
12:15– Sachant que vous vous en doutez,
12:16c'est que je ne suis pas réalisatrice.
12:17– Donc le sujet du documentaire, c'est vous.
12:19– Non, ce sont les gens qu'on a vus,
12:20ce sont les auxiliaires de vie,
12:21ce sont les infirmières,
12:22ce sont les serveuses,
12:23les travailleurs
12:24que vous semblez mépriser,
12:25contrairement à ce que vous dites.
12:26– Moi, j'ai mépris ?
12:27– Oui.
12:28– Non, non, non.
12:29Ça, c'est trop facile, Cyril.
12:30Le coup de jeu est méprise, madame.
12:31– Mais oui.
12:32– Je ne vous ai pas attendu pour ça, d'accord ?
12:33Je travaille depuis que j'ai 12 ans, madame.
12:35– Là, vous travaillez avec des plaintes à 2 euros ?
12:38– J'ai fait plusieurs choses dans ma vie
12:39que vous ne m'en faites jamais.
12:40– Ah oui, des plaintes à 2 euros, d'accord.
12:41– La différence entre vous et moi, madame,
12:42c'est que pendant que vous allez vous faire filmer,
12:44c'est-à-dire en train de faire un fond…
12:45– Et vous, vous faites quoi ?
12:46Vous n'êtes pas filmer, là ?
12:47– Non, non, non, je termine, je termine.
12:48– Je termine, je termine.
12:49– Vous ne le suivez pas terminé, de grâce.
12:50– On n'en finit jamais, là.
12:51– La différence entre vous et moi, madame,
12:52c'est que moi, je ne vous ai pas attendu
12:53pour connaître la condition des gens.
12:54C'est ça, la différence.
12:55– Mais moi, j'assume de ne pas la connaître et de la décrire.
12:58– Ah bah oui, vous assumez effectivement tellement
12:59que vous avez besoin des caméras.
13:00– Mais c'est le principe du documentaire.
13:01– Mais vous aussi, vous avez besoin des caméras sans Cyril.
13:04Vous ne faites rien, vous n'existez pas.
13:05– C'est bien ça, le problème.
13:06– C'est bien ça, le problème.
13:07– S'il vous plaît, laissez parler Sarah.
13:08– C'est bien ça, le problème.
13:09– Non, mais il parle des caméras.
13:10Lui, sans TPMP, sans Cyril, vous n'existez pas.
13:13– Ah, je ne m'existe pas ?
13:14– Non, vous n'existez pas.
13:15– Vous ne devriez pas dire ça, quand même.
13:16Vous ne devriez pas vous mal placer pour dire ça.
13:19Parce qu'en l'occurrence, la médiatisation,
13:20vous l'avez connue avant moi.
13:21– Non, c'est faux.
13:22– Alors vous devriez quand même…
13:23– C'est faux, c'est faux.
13:24– Je vais excuser moi.
13:25– Quand vous étiez anti-Vax,
13:26l'autre fois, que vous étiez complotiste,
13:27vous étiez là avant moi.
13:28– Alors, je vais quand même vous répondre
13:29sur ce point en vous disant,
13:30vous savez ce qui vous différencie, vous et moi ?
13:31– Mais il y a tellement de choses.
13:32– Excusez-moi.
13:33Oui, il y a beaucoup de choses.
13:34Mais il y a un point.
13:35Il y a un point.
13:36C'est la sincérité.
13:37C'est vous qui avez des propos insincères.
13:38Là, je ne vous permets pas.
13:39On peut me reprocher mille choses,
13:40mais pas de ne pas être cache.
13:41– Vous savez, vos techniques,
13:42effectivement, d'attaque comme ça,
13:43ad hominem,
13:44elles ne m'impressionnent pas.
13:45Elles ne me font pas peur.
13:46Rien.
13:47Donc, vous pouvez continuer.
13:48Je m'en fous, en fait.
13:49– Vous en foutez que c'est vous
13:50qui m'interpellez sur les réseaux.
13:51Moi, je ne vous donne même pas l'heure.
13:52– Vous savez ce que je retiens de tout ça ?
13:53– Même Cyril, il rigole quand vous parlez.
13:54Je l'ai vu avec les indics,
13:55avec sa chaîne base.
13:56– Je l'espère parce que, finalement,
13:57vous êtes manifestement trop mal à l'aise
13:58pour pouvoir me laisser parler.
13:59Donc, je me tais.
14:00C'est la première fois que je me tairai
14:01puisque, manifestement,
14:02je n'ai pas envie de vous faire de la peine.
14:03Vous êtes suffisamment mal à l'aise
14:04pour ne pas me laisser parler.
14:05Donc, je me tais.
14:06Ça vous fera plaisir.
14:07– Mais, on va le laisser finir
14:08sinon, il fait la victime.
14:09Ça m'agace.
14:10– Non, non, non.
14:11– Il fait la victime.
14:12– Il sort quand le documentaire ?
14:13– Le 6 novembre.
14:14– 6 novembre.
14:15Donc, ça arrive.
14:16Très bien.
14:17– Peut-être que Fabrice Divizio
14:18ira le voir.
14:19– Il dure combien de temps ?
14:20– A peu près 90 minutes.
14:21– Vous savez, je veux dire,
14:22aller voir Princesse Sarah,
14:23ça ne m'intéresse pas.
14:24– Ce n'est pas Princesse Sarah
14:25que vous allez voir.
14:26– C'est exactement ça.
14:27– C'est les gens qui travaillent.
14:28– Non, Madame.
14:29Les gens qui travaillent,
14:30vous les avez côtoyés 4 jours.
14:31– Beaucoup plus.
14:32– Vous les avez côtoyés 4 jours,
14:33les gens qui travaillent.
14:34– Je vais vous dire,
14:35même si je les avais côtoyés
14:366 mois, 1 an,
14:37vous me diriez que ce n'est pas assez.
14:38Quoique je fasse,
14:39vous allez me dire
14:40que ce n'est pas assez.
14:41C'est le principe des gens qui critiquent.
14:42– Eh bien, vous savez
14:43ce que je vous propose ?
14:44Travailler pendant 6 mois, 1 an
14:45et on en reparle.
14:46– Mais vous allez dire
14:47que c'est dur pendant 2 ans, 3 ans.
14:48– Travailler 6 mois, 1 an,
14:49ça vous est difficile quand même.
14:50– Mais je leur ai fait 1 an
14:51que vous me dites que
14:52vous faites le 3 ans
14:53et il y a des gens
14:54qui le font toute leur vie.
14:55– La différence entre vous et moi,
14:56elle est là, la différence.
14:57– Pourquoi vous me pointez
14:58contre moi comme ça ?
14:59– Elle est là, la différence.
15:00C'est que moi, je l'ai fait.
15:01Moi, je l'ai fait.
15:02Et je l'ai fait plusieurs années
15:03et pas qu'une seule.
15:04– D'accord,
15:05des boulots étudiants
15:06et vous êtes devenu
15:08– Travailler auprès des SDF.
15:09Tout ça, je l'ai fait.
15:10Travailler en usine, je l'ai fait.
15:11Et je viens d'une famille
15:12qui l'a fait.
15:13Alors, je vais vous dire,
15:14en matière de travail,
15:15je n'ai aucun besoin
15:16de recevoir de...
15:17– Ce n'est pas le sujet.
15:18Le sujet, c'est la réinsertion.
15:19– Vous dites 6 mois, 1 an.
15:20Non, vous dites 6 mois, 1 an.
15:21Et bien, vous savez quoi ?
15:22Je vous mets au défi
15:23de le faire 6 mois, 1 an.
15:24Sans caméra.
15:25– Mais je n'ai pas besoin de vous
15:26pour faire le défi.
15:27– Ah, vous n'avez pas besoin de moi
15:28mais vous ne l'avez pas fait quand même.
15:29– Merci Fabrice.
15:38– Moi, je vais vous dire un truc.
15:39Si on fait un truc,
15:40on se fait critiquer.
15:41Si on ne fait rien,
15:42on se fait critiquer.
15:43– Mais oui.
15:44Et moi, je pense,
15:45ça va cartonner son truc.
15:46– Il est rempli.
15:47Alors lui, en avant-première,
15:48tous les soirs sur moi,
15:49vu qu'il ne veut pas faire
15:50la promotion avec moi
15:51concernant le conflit israélo-palestinien,
15:53les salles sont remplies
15:54tous les soirs.
15:55Vraiment.
15:56Donc, il a fait quelque chose
15:57et encore une fois,
15:58cette phrase-là,
15:59quand vous faites quelque chose
16:00et je pense que Cyril,
16:01tu es bien placé pour le savoir,
16:02on critique toujours.
16:03Si on ne veut pas être critiqué,
16:04vous dites non.
16:07– Moi, je n'ai rien fait.
16:08Bien sûr que j'ai fait quelque chose.
16:09– Ça, c'est faire.
16:10On a un problème de définition.
16:11Vous vous êtes fait filmer
16:12en train de jouer aux travailleurs.
16:13– Non, je n'ai pas joué.
16:14Je l'ai fait, monsieur.
16:15– Je vais vous dire,
16:16à 10 ans, vous jouiez à la marchande,
16:17à 30, vous jouez aux travailleurs.
16:18– Non, j'ai appris des choses.
16:19– C'est tout.
16:20C'est la même chose.
16:21C'est un jeu.
16:22– Merci.
16:23– Polska voulait réagir, tiens.
16:24– Alors moi, en fait,
16:25ce que je veux dire,
16:26ce n'est pas choquant
16:27de ne pas savoir repasser
16:29de Madame Salmane,
16:30parce que moi,
16:31j'ai carrément oublié
16:32que vous étiez avocate.
16:33Moi, vous êtes une consoeur influenceuse
16:34et vous faites tout.
16:35– Et vous ouvrez vos pieds
16:36sur Mims, alors c'est bon.
16:37– C'est quoi, le rapport ?
16:38– Oui, mais elle, elle l'assume.
16:39Elle, elle l'assume.
16:40– Mais moi, j'assume tout.
16:41– Vous semblez être
16:42vraiment mal à l'aise.
16:43– Mais j'assume tout.
16:44Je pense qu'elle fait tout
16:45pour le buzz.
16:46Et moi aussi, j'aime bien le buzz,
16:47mais au-delà de 40 ans,
16:48genre, c'est bon,
16:49fais ton métier d'avocate.
16:50– A 33.
16:51– C'est ça.
16:58– Je pense que c'est ça,
16:59juste pour le buzz,
17:00les phrases comme ça.
17:01– Moi aussi.
17:02– De ne pas savoir repasser,
17:03de faire des phrases comme ça,
17:04juste pour le buzz, on connaît.
17:05– Mais c'est un vrai documentaire
17:06sérieux à jeunesse
17:07et que tu voudrais beaucoup
17:08être influenceuse.
17:09– Je ne suis pas influenceuse.
17:10– Mais c'est ton rêve.
17:11– Non, sinon je le serais déjà.
17:12– Moi, ça me gonfle,
17:13parce qu'évidemment,
17:14ces princesses,
17:15on a fait le même procès
17:16à Karine Le Marchand
17:17qui va voir les agriculteurs.
17:18On les voit où, ces gens-là ?
17:19– Et Karine Le Marchand,
17:20elle a fait du travail.
17:21– On voit leur travail
17:23– Tu n'as pas vu
17:24le documentaire, Daniel ?
17:25– Elle en dit du bien.
17:26– Elle se défend.
17:27Elle se défend.
17:28– Non mais, malheureusement,
17:29vous êtes là,
17:30vachement mal à l'aise.
17:31– Elle est en train
17:32de vous défendre, là.
17:33– Justement,
17:34je suis en train de vous défendre
17:35parce que ça me gonfle
17:36tous ces gens qui disent
17:37qu'il vaut mieux pas les voir,
17:38il vaut mieux pas les mettre
17:39un petit peu en lumière
17:40parce que vous êtes là
17:41et que, je suis désolée,
17:42si vous ne le faites pas vous,
17:43on ne les verra jamais,
17:44ces gens-là.
17:45On les appelle les invisibles,
17:46ce n'est pas pour rien.
17:47Donc moi, je trouve ça formidable
17:48et ce n'est quand même
17:49pas pour rien
17:50que c'est un homme de gauche
17:51qui nous a demandé de faire ça.
17:52– Vous pensez qu'un homme
17:53de droite n'aurait pas pu le faire ?
17:54– Excusez-moi,
17:55vos critiques, vos polémiques,
17:56elles n'ont pas lieu d'être.
17:57– Mais vous pensez
17:58que quelqu'un de droite
17:59n'aurait pas pu le faire ?
18:00C'est une vraie question.
18:01– Non, non, non,
18:02moi, c'est quand même…
18:03– C'est une question.
18:04– Quelqu'un de droite
18:05n'aurait pas pu le faire ?
18:06– Non, c'était une question,
18:07M. Division.
18:08– Ça, je le sais beaucoup,
18:09c'est de la télé,
18:10c'est de la télé,
18:11c'est de la télé,
18:12c'est de la télé,
18:13c'est de la télé,
18:14c'est de la télé,
18:15c'est de la télé,
18:16c'est de la télé,
18:17c'est de la télé,
18:18c'est de la télé,
18:19c'est de la télé,
18:20c'est de la télé,
18:21c'est de la télé,
18:22c'est de la télé,
18:23c'est de la télé,
18:24c'est de la télé,
18:25c'est de la télé,
18:26c'est de la télé,
18:27c'est de la télé,
18:28c'est de la télé,
18:29c'est de la télé,
18:30c'est de la télé,
18:31c'est de la télé,
18:32c'est de la télé,
18:33c'est de la télé,
18:34c'est de la télé,
18:35c'est de la télé,
18:36c'est de la télé,
18:37c'est de la télé,
18:38c'est de la télé,
18:39c'est de la télé,
18:40c'est de la télé,
18:41c'est de la télé,
18:42c'est de la télé,
18:43c'est de la télé,
18:44c'est de la télé,
18:45c'est de la télé,
18:46c'est de la télé,
18:47c'est de la télé,
18:48c'est de la télé,
18:49c'est de la télé,
18:50c'est de la télé,
18:51c'est de la télé,
18:52c'est de la télé,
18:53c'est de la télé,
18:54c'est de la télé,
18:55c'est de la télé,
18:56c'est de la télé,
18:57c'est de la télé,
18:58c'est de la télé,
18:59c'est de la télé,
19:00c'est de la télé,
19:01c'est de la télé,
19:02c'est de la télé,
19:03c'est de la télé,
19:04c'est de la télé,
19:05c'est de la télé,
19:06c'est de la télé,
19:07c'est de la télé,
19:08c'est de la télé,
19:09c'est de la télé,
19:10c'est de la télé,
19:11c'est de la télé,
19:12c'est de la télé,
19:13c'est de la télé,
19:14c'est de la télé,
19:15c'est de la télé,
19:16c'est de la télé,
19:17c'est de la télé,
19:18c'est de la télé,
19:19c'est de la télé,
19:20c'est de la télé,
19:21c'est de la télé,
19:22c'est de la télé,
19:23c'est de la télé,
19:24c'est de la télé,
19:25c'est de la télé,
19:26c'est de la télé,
19:27c'est de la télé,
19:28c'est de la télé,
19:29c'est de la télé,
19:30c'est de la télé,
19:31c'est de la télé,
19:32c'est de la télé,
19:33c'est de la télé,
19:34c'est de la télé,
19:35c'est de la télé,
19:36c'est de la télé,
19:37c'est de la télé,
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19:41c'est de la télé,
19:42c'est de la télé,
19:43c'est de la télé,
19:44c'est de la télé,
19:45c'est de la télé,
19:46c'est de la télé,
19:47c'est de la télé,
19:48c'est de la télé,
19:49c'est de la télé,
19:50c'est de la télé,
19:51c'est de la télé,
19:52c'est de la télé,
19:53c'est de la télé,
19:54c'est de la télé,
19:55c'est de la télé,
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20:45c'est de la télé,
20:46c'est de la télé,
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