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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue ce matin sur CNews, jusqu'à 10h30 sur Europe 1, jusqu'à 9h30.
00:00:07La beauté sauvera le monde, ai-je lu ici ou là, ce samedi et ce dimanche.
00:00:12Notre-Dame de Paris inspirait ces commentaires qui oubliaient un temps l'horreur et le chaos du quotidien.
00:00:20Je ne suis pas sûr que la beauté sauve le monde, la formule serait de Dostoïevski,
00:00:24mais la cérémonie de samedi a élevé notre âme, sans doute, en même temps qu'elle amplissait les cœurs de fierté et d'émotion.
00:00:32Notamment lorsque les pompiers ont traversé la Nef aux grands hommes, la patrie reconnaissante.
00:00:38Notre-Dame raconte une histoire française et au-delà, la culture de l'Occident.
00:00:43L'Église romaine, sa voix, ses rites, sa liturgie, son décorum marquent nos existences,
00:00:50du baptême jusqu'à la dernière messe, comme l'ADN définit chacun de nous.
00:00:55J'observe aussi que Donald Trump est apparu dans cette cathédrale comme le patron du monde,
00:00:59le boss que toute l'Assemblée regarde, que toute l'Assemblée salue, que toute l'Assemblée respecte.
00:01:05Il était accompagné de son homme-lige, Elon Musk, fils naturel de Thomas Edison,
00:01:11inventeur génial, et de John Rockefeller, businessman hors pair.
00:01:16Il y a quelques semaines, Trump incartnait le diable.
00:01:19Ce samedi, le diable s'habille non pas en Prada, mais avec une cravate jaune aux couleurs de l'Ukraine.
00:01:24Puisque la beauté, hélas, ne sauvera pas le monde, faisons confiance à Trump.
00:01:29Il est possible qu'il soit plus efficace.
00:01:33Il est n°1, cher Donald Houston.
00:01:47Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:01:49Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira en urgence ce soir à la demande de Moscou.
00:01:54Il sera évidemment question de la Syrie après le renversement du régime de Bachar al-Assad.
00:01:59Hier soir, les États-Unis ont mené des dizaines de frappes aériennes et visé plus de 75 cibles du groupe Etat islamique en Syrie.
00:02:07Washington refuse de laisser l'organisation terroriste profiter de la situation.
00:02:13En France, Emmanuel Macron cherche toujours un nouveau Premier ministre.
00:02:16Après les festivités de ce week-end, les consultations reprennent ce matin à l'Elysée.
00:02:21Le président de la République reçoit en ce moment les représentants du groupe Lyotte.
00:02:25Puis viendra le tour des communistes à 10h avant de finir avec les écologistes à 11h.
00:02:30La France insoumise, de son côté, a décliné l'invitation.
00:02:33Et puis aujourd'hui s'ouvre le procès du réalisateur Christophe Ruggia.
00:02:38Il va être jugé pour agression sexuelle par personne ayant autorité sur mineurs de 15 ans.
00:02:43Préjudice d'Adèle Haenel.
00:02:45L'effet reproché remonte à 2001 et aurait duré jusqu'en 2004.
00:02:49A l'époque, l'actrice n'était encore qu'une collégienne.
00:02:52Voilà pour l'essentiel de l'information. C'est à vous Pascal.
00:02:55Merci beaucoup Shana. Je remercie Elisabeth Lévy qui est avec nous.
00:02:59Georges Fenech, sur un mode la semaine dernière très offensif.
00:03:04Je vais le rester, rassurez-vous.
00:03:07Votre ami Laurent Wauquiez va bien ?
00:03:10Oui, je pense que oui.
00:03:13Il a changé d'avis visiblement.
00:03:15Laurent Wauquiez, il souhaitait que Retailleau n'entre pas dans le gouvernement.
00:03:19Et puis finalement il souhaitait que pas de LR soit dans le gouvernement
00:03:22parce que ça contrariait son plan pour être président de la République.
00:03:26Mais finalement il a changé. J'ai lu Figaro ce matin, il a complètement changé.
00:03:31Non, Laurent Wauquiez varie. Mais c'est une preuve d'intelligence.
00:03:34Il n'y a que les imbéciles qui changent pas d'avis.
00:03:36C'est l'intérêt de la France.
00:03:38C'est sa boussole ? Il l'a souvent dans sa poche alors.
00:03:41Il ne la regarde pas souvent sa boussole.
00:03:47Vous êtes très dur.
00:03:50Je ne suis pas dur du tout. Il y a un ministre qui est formidable.
00:03:54Il faut le garder.
00:03:58L'intérêt de la France, c'est que Bruno Retailleau soit ministre.
00:04:02Vous voyez qu'il est guidé par l'intérêt de la France.
00:04:04Bien sûr, il était moins guidé vendredi.
00:04:07Tout va bien.
00:04:08C'est vrai ? Vous l'avez vu au téléphone ?
00:04:10Pas récemment.
00:04:12Bonjour, cher Nathan Devere.
00:04:15Florian Tardif est avec nous.
00:04:17Et Vincent Erwoud, bien sûr, puisqu'on va parler de la Syrie.
00:04:21Évidemment, je suis comme tout le monde là-dessus.
00:04:25Je ne suis pas un expert comme vous.
00:04:28Hier soir, tout le monde m'explique que c'est absolument formidable
00:04:31que Bachar Al-Assad tombe, ce que je trouve sanguinaire.
00:04:34Je n'ai aucun souci là-dessus.
00:04:35Mais on me dit que ceux qui vont remplacer Bachar Al-Assad,
00:04:39ce sont des islamistes.
00:04:40Évidemment, j'écoute ça.
00:04:41Tout le monde a l'air de trouver ça très bien.
00:04:44Il y a 10 ans, Laurent Fabius, qui était ministre des Affaires étrangères,
00:04:49disait que le front al-Nosra fait du bon travail.
00:04:52Le front al-Nosra, à l'époque, c'était l'émanation d'Al-Qaïda.
00:04:56C'était la franchise locale d'Al-Qaïda.
00:04:58Mais il faut se réjouir ou pas ?
00:05:00Il faut toujours se réjouir quand des prisonniers sortent des oubliettes.
00:05:06Et donc, il y a à la fois une espèce de jubilation.
00:05:09Et puis, il y a en même temps une grande angoisse.
00:05:12Il y a à la fois la panique de ceux qui perdent le pouvoir,
00:05:17de ceux qui se sentent menacés parce que, dans la dictature,
00:05:20ils avaient réussi à sauvegarder à peu près leurs intérêts.
00:05:23Les petites communautés, les petites minorités qui voient arriver
00:05:26le rouleau compresseur de la Révolution.
00:05:28Et puis, vous avez toutes les forces qui s'opposent,
00:05:33qui sont dans la Révolution et qui risquent demain de se sauter à la gorge.
00:05:37Donc, il y a à la fois une grande incertitude.
00:05:39On ne sait pas ce qui se passe.
00:05:41La vérité, elle est là.
00:05:42On va dire les choses simplement.
00:05:44On sait que le régime était totalement vérolé, corrompu, pourri
00:05:48et qu'il allait tomber comme un fruit mur
00:05:50à partir du moment où il était lâché par ses principaux soutiens.
00:05:53Pourquoi il est lâché ?
00:05:55Parce que les Israéliens ont ébranlé les Iraniens.
00:05:59Les Israéliens ont liquidé, ont décapité le Hezbollah,
00:06:02qui étaient les deux grands protecteurs du régime Assad.
00:06:07Et la Russie, par ailleurs, est occupée, comme vous l'avez remarqué, en Ukraine.
00:06:11Donc, en fait, le régime, qui était à la fois épuisé par la guerre,
00:06:16qui était privé de ses ressources,
00:06:18puisque le pétrole est géré par les Américains désormais et par les Kurdes,
00:06:21et qui était en même temps totalement corrompu,
00:06:24le régime était un État fantôme.
00:06:26C'était un État fantôme, avec une Syrie qui l'est déjà éclatée
00:06:29et qui risque de rester éclatée.
00:06:31Parce que ce qu'on vient d'enterrer, c'est non seulement Bachar el-Assad,
00:06:35mais la République démocratique syrienne,
00:06:38le Pôle nationalisme arabe, le Baas,
00:06:42et même l'État centralisé, laïc, syrien.
00:06:48Et puis, ce qu'on enterre aussi, c'est l'Axe chiite,
00:06:51c'est-à-dire la protection de l'Iran.
00:06:53Le grand perdant de toute l'histoire, c'est d'abord l'Iran,
00:06:55l'Iran qui se retrouve aujourd'hui démuni.
00:06:59Ils ont perdu leur principale arme contre Israël.
00:07:02Ils avaient un pistolet pointé sur la tombe des Israéliens,
00:07:06et ils ne l'ont plus. Ils n'ont plus rien.
00:07:08– On va voir un sujet.
00:07:10– Vous savez, ça me rappelle un sketch des Inconnus,
00:07:13où il y a un gars qui raconte…
00:07:15– J'aurais pas fait ce parallèle.
00:07:17– Si, il raconte les jeux à Beyrouth, c'est très compliqué.
00:07:22C'est un kaleidoscope, c'est même pas un puzzle.
00:07:25– Je vais demander à Marine, je ne sais pas si on peut sortir ça.
00:07:29– Un sketch des Inconnus, où il y a un gars qui raconte
00:07:33ce qui se passe à Beyrouth.
00:07:37– Est-ce qu'on ne peut pas craindre une porte de l'Europe,
00:07:40la création d'un grand califat, style Daesh, puisqu'il a appartenu à Daesh ?
00:07:45– On ne sait pas ce qui se passe, on ne sait encore moins ce qui va se passer.
00:07:47– Est-ce que ça nous menace ?
00:07:49– Non mais attendez, première leçon de modestie, c'est celle-là.
00:07:51À chaque fois qu'il y a une révolution, que ce soit Kadhafi,
00:07:53que ce soit Saddam, que ce soit Milosevic, Duvalier,
00:08:00à chaque fois qu'il y a une révolution, les médias sont euphoriques, on aime la révolution.
00:08:05Vous avez vu la belle tête qu'il a, le nouveau patron du pays,
00:08:09vous avez vu cette barbe, on croirait à Cuba, il a l'uniforme, c'est un nouveau Kadhafi.
00:08:14– Justement, s'il vous plaît, on ne sait pas ce qui se passe en réalité.
00:08:18– Pas de question.
00:08:19– On ne sait encore moins ce qui va se passer.
00:08:20– Pas de question, c'est Vincent qui parle.
00:08:22– Pas de remarque non plus, pour le moment c'est Vincent qui explique.
00:08:25Mais en revanche, je voudrais qu'on voie deux ou trois scénarios.
00:08:28Mais non, mais c'est le spécialiste.
00:08:30Alors, en revanche, écoutons, écoutez, c'est l'esprit de Noël,
00:08:39c'est l'esprit de Noël qui doit nous guider, l'esprit de notre temps.
00:08:43Écoutons, alors je voudrais qu'on voie juste un sujet de Dunia Tengour,
00:08:46les dernières heures, qui illustrent ce que vous venez de dire,
00:08:49et après on parlera aussi d'un nouvel homme fort.
00:08:53– Fuite ou départ forcé ?
00:08:55Les spéculations autour du départ de l'ex-président syrien Bachar al-Assad
00:08:59ont été nombreuses ces dernières heures.
00:09:01Très vite, les rebelles et de nombreux civils se sont réappropriés des lieux
00:09:05jusque-là interdits, comme ici dans ce palais présidentiel,
00:09:09situé dans un quartier à l'ouest de la capitale syrienne.
00:09:13– Il est devenu arrogant et tyrannique.
00:09:15Il a dominé le pays pendant 13 années.
00:09:19Il a provoqué la faim, les meurtres, la torture et le déplacement d'enfants syriens.
00:09:23Aujourd'hui, nous avons enfin pu entrer dans le palais de Bachar al-Assad
00:09:27et il appartient au peuple désormais.
00:09:29– Un départ, salué par les Syriens,
00:09:31mais aussi par une grande partie de la communauté internationale.
00:09:34Dans une allocution télévisée, l'actuel locataire de la Maison Blanche,
00:09:38Joe Biden a fait preuve de précaution,
00:09:40tout en souhaitant un avenir meilleur au peuple syrien.
00:09:44– La chute du régime est un acte fondamental de justice.
00:09:47C'est un moment d'opportunité historique pour le peuple syrien,
00:09:50qui souffre depuis longtemps de construire un meilleur avenir pour son glorieux pays.
00:09:54C'est aussi un moment de risque et d'incertitude.
00:09:57– Selon les agences de presse russes,
00:09:59Bachar al-Assad et sa famille se trouveraient actuellement en Russie.
00:10:02Le pays leur aurait offert l'asile sur la base de considérations humanitaires.
00:10:08– Il n'y a pas au conditionnel,
00:10:10c'est-à-dire qu'on ne sait pas s'il est effectivement à Moscou, Bachar al-Assad.
00:10:13– Il y a deux versions qui couraient hier matin.
00:10:15L'une disait qu'il était passé à Budapest,
00:10:17l'autre en allant vers la Russie,
00:10:21et l'autre que son avion avait été détruit en vol.
00:10:25C'est la rumeur de Beyrouth.
00:10:26– Ah bon ?
00:10:27– Oui, avec le plan de vol, on disparaît un moment.
00:10:30– Alors vous dites évidemment…
00:10:31– On n'en sait rien, mais a priori, d'après les médias russes, il est à Moscou.
00:10:35– J'ai lu, j'ai entendu qu'il y a une sorte d'accord tripartite
00:10:39entre Israël, les USA et la Russie,
00:10:43marchaient main dans la main sur ce dossier.
00:10:46– Non, je n'ai pas entendu parler d'un accord pareil.
00:10:49J'ai vu qu'il y avait eu…
00:10:51– Une sorte d'accord…
00:10:52– Tacite, un intérêt commun.
00:10:54– Oui, intérêt commun.
00:10:56– Ce qu'il y a, c'est qu'au mesure de l'impuissance quand même,
00:10:59il y a la Turquie.
00:11:01La Turquie est le grand gagnant.
00:11:03La Turquie a instrumentalisé, a aidé, armé,
00:11:06renseigné les islamistes qui viennent de prendre le pouvoir.
00:11:11Et ils l'ont fait alors que les Américains leur demandaient d'arrêter,
00:11:15alors que les Russes étaient exaspérés.
00:11:18Parce qu'il y a une… entre Russie, Iran et Turquie,
00:11:22il y a un forum de dialogue, un forum d'Astana.
00:11:25Et ils se sont vus il n'y a pas longtemps.
00:11:27Mais on saura tout, des manigances, trop tard d'ailleurs.
00:11:32Il n'y a que les historiens que ça intéressera.
00:11:34– Non mais vous avez raison de dire, vous avez l'honnêteté de dire qu'on ne…
00:11:37– Il y a des gagnants, il y a des perdants pour l'instant.
00:11:39– Il y a une très grande incertitude sur ce qu'il va se passer.
00:11:41– Le nouvel homme fort.
00:11:42– D'un mot quand même.
00:11:43– Le nouvel homme fort ?
00:11:44– On voit le sujet de Solène Guionnard sur le nouvel homme fort,
00:11:48celui dont vous avez parlé et qui ressemble pour vous à Fidel Castro.
00:11:53– Abou Mohamed Adjouani, 42 ans, est un chef islamiste
00:11:57à la tête d'un groupe considéré comme terroriste par les pays occidentaux.
00:12:01Il a mené une coalition de rebelles,
00:12:03auteur d'une offensive éclair qui a fait chuter le régime de Bachar el-Assad.
00:12:07Abou Mohamed Adjouani est né en 1982 et a grandi à Mazé,
00:12:12un quartier cossu de Damas, dans une famille aisée.
00:12:16Selon un média britannique, les premiers signes de djihadisme apparaissent chez lui
00:12:20après les attentats du 11 septembre 2001.
00:12:23En 2003, lors de l'invasion américaine en Irak,
00:12:27il part combattre dans ce pays voisin de la Syrie
00:12:30où il rejoint le groupe al-Qaïda avant d'être emprisonné durant cinq ans.
00:12:34Lors du début de la révolte contre Bachar el-Assad,
00:12:37Abou Mohamed Adjouani rejoint son pays et fonde alors son propre mouvement.
00:12:41– Mohamed Adjouani est effectivement le fondateur
00:12:45d'un mouvement islamiste radical qui s'appelait al-Nusra
00:12:50et qui était donc après affilié à la fameuse structure al-Qaïda.
00:12:58– En 2016, il rompt ses liens avec al-Qaïda,
00:13:01il abandonne les habits des groupes islamistes et tente de changer son image.
00:13:05– Vous voyez lorsque je lis par exemple Emmanuel Macron,
00:13:08l'état de barbarie est tombé enfin, on est d'accord.
00:13:11Je rends hommage au peuple syrien, son courage et sa patience.
00:13:14Pourquoi pas, dans ce moment d'incertitude, je forme pour lui des vœux de paix,
00:13:17de liberté et d'unité, la France restera engagée
00:13:19pour la sécurité de tous au Moyen-Orient.
00:13:21Mais quand je vois le curriculum vitae de cet homme
00:13:25qui semble remplacer Bachar el-Assad, je ne suis pas très rassuré.
00:13:30Et j'étais étonné hier qu'on ne souligne pas davantage ce…
00:13:37– Si, tout le monde est inquiet.
00:13:39– Oui, tout le monde n'en est pas de la même manière.
00:13:41– Il ne s'appelle plus donc Abou-Mohamed al-Jolani,
00:13:43qui était son nom de guerre à l'époque où il avait créé le HTS,
00:13:48la milice qui a régenté la région d'Idlib et qui vient d'emporter Alep
00:13:53puis ensuite Damas, il a repris son nom d'état civil,
00:13:58il s'appelle donc désormais Ahmed Hussein Al-Shara,
00:14:01ça c'est la première chose, donc il a mué.
00:14:04Est-ce que les islamistes modérés existent ?
00:14:09Est-ce que les anthropophages modérés existent ?
00:14:12Et s'ils existent, comme voudraient le croire les journalistes,
00:14:15combien de temps ils restent au régime, les anthropophages ?
00:14:18Autrement dit, pour poser la question d'une manière simple,
00:14:21est-ce que monsieur Ahmed Hussein Al-Shara,
00:14:24qui va avoir beaucoup de mal à contenir ses amis islamistes
00:14:29qui appartiennent à une myriade d'organisations,
00:14:32est-ce que ce monsieur voudra effectivement,
00:14:34comme il le prétend depuis quelques semaines, ou même quelques mois,
00:14:38établir un état où on respecte les minorités, où on est pacifique, etc.
00:14:44Ce qu'il essaie d'être, parce qu'à Alep par exemple,
00:14:46il n'y a pas de tiers de joie, à Alep il n'y a pas de tiers de joie.
00:14:49– On va écouter des réactions de Jordan Bardella notamment
00:14:53et puis également de… – La raison est inquiétée.
00:14:56– Mais je vous lis ce qu'a écrit Trump,
00:14:58les combattants de l'opposition en Syrie, dans un mouvement sans précédent,
00:15:02ont pris le contrôle de nombreuses villes,
00:15:03dans une offensive hautement coordonnée, sont maintenant aux abords de Damas,
00:15:06se préparant manifestement à faire un très grand pas en avant pour renverser Assad.
00:15:09La Russie, parce qu'elle est tellement impliquée en Ukraine
00:15:12et que la perte de 600 000 soldats là-bas
00:15:14semble incapable d'arrêter cette marche littérale à travers la Syrie,
00:15:17un pays qu'elle protège depuis des années,
00:15:19c'est là que l'ancien président Obama a refusé d'honorer son engagement
00:15:22de protéger la ligne rouge dans le sable
00:15:24et l'enfer a éclaté avec l'intervention de la Russie.
00:15:26Mais maintenant ils sont, comme Assad lui-même peut-être, contraints de partir
00:15:30et c'est peut-être la meilleure chose qui puisse leur arriver.
00:15:32La Russie n'a jamais tiré grand profit de la Syrie,
00:15:35à part faire passer Obama pour un idiot.
00:15:38En tout cas la Syrie est un désastre, mais elle n'est pas notre amie
00:15:41et les États-Unis ne devraient rien y voir, ce n'est pas notre combat.
00:15:45Laissons-le se dérouler, ne vous impliquez pas.
00:15:48Hier l'aviation américaine a bombardé 75 positions de Daesh en Syrie.
00:15:57Oui mais c'est l'administration Biden.
00:15:59Oui mais Trump en fera autant.
00:16:01Écoutez Jordan Bardella et vous allez me dire ce que vous pensez de son intervention.
00:16:08Dans quelques mois il est possible que nous payons les conséquences
00:16:13de cette prise de pouvoir des fondamentalistes islamistes
00:16:15par des flux migratoires importants
00:16:17et moi j'appelle d'ores et déjà aujourd'hui l'Union européenne
00:16:20et les différents pays de l'Union à anticiper dès maintenant
00:16:24le risque d'un déferlement migratoire
00:16:27où pourraient se glisser des terroristes islamistes.
00:16:31C'est un peu la question que posait Georges tout à l'heure.
00:16:33Oui parce qu'on a déjà l'exemple de 2015.
00:16:35C'est les conséquences pour la France et pour l'Europe.
00:16:38Si il y a un déferlement migratoire, ça se passera dans l'autre sens.
00:16:41Il y a 3 millions de réfugiés syriens en Turquie,
00:16:44ils vont retourner chez eux.
00:16:48Il y a un nombre de Syriens au Liban qui ne pouvaient pas rentrer
00:16:51et qui vont essayer de regagner leur pénate.
00:16:53Et il y a des Syriens qui sont en Europe
00:16:55qui effectivement vont avoir envie de retourner dans leur pays.
00:16:59Les Syriens qui sont en France, on a vu des manifestations.
00:17:01Je voulais répondre à la fois à Jordan Bardella et peut-être à vous Pascal
00:17:05parce que vous avez posé la question centrale.
00:17:07En fait, qu'est-ce qui s'est passé en 2016 ?
00:17:09Rappelez-vous, c'est normal qu'on ait été enthousiasmé par les printemps arabes
00:17:13parce que la chute d'un tyran, ben oui, on se dit que c'est bien la chute d'un tyran.
00:17:17Or, qu'a-t-on vu, c'est qu'en fait, on avait plus ou moins le choix ensuite
00:17:20entre différents genres d'islamistes.
00:17:22Donc, qu'on le veuille ou pas, on peut toujours dire
00:17:24que ce n'est pas bien, qu'on n'aime pas ce type-là.
00:17:26Pour le coup, nous, on n'a rien fait sur ce coup-là.
00:17:28Ce n'est pas la Libye, ce n'est pas l'Irak où on a mis un pied dedans.
00:17:31Là, ils ont fait ça tout seuls.
00:17:33Donc, je veux dire, on a le choix visiblement entre ceux-là et ceux-là.
00:17:36Et une deuxième chose, très vite, j'observe les retournements de veste
00:17:39chez un certain nombre de gens, comme l'a dit Bourdin ce matin.
00:17:42Vous avez vu, Pascal ?
00:17:43Tous les gens qui disaient...
00:17:44– Comme l'a dit qui ?
00:17:45– Bourdin disait cela ce matin.
00:17:47– Mais je n'écoute pas, Jean-Jacques.
00:17:48– Non, vous avez vu ?
00:17:49– Bourdin, ce n'est pas une cons...
00:17:50– Non !
00:17:51– J'aime beaucoup Jean-Jacques, mais comme l'a dit, j'ai...
00:17:53– Non, la virgule n'était pas bien placée.
00:17:55Est-ce que vous avez entendu que les Insoumis, etc.,
00:17:58se félicitent aujourd'hui de la chute d'Assad ?
00:18:01– Oui.
00:18:02– Ça ne vous rappelle rien ?
00:18:03– C'est normal, c'est un triomphe pour toute la communauté islamique.
00:18:05– Justement, on peut écouter Marine Tondelier ?
00:18:07Parce qu'elle a pris la parole, Marine Tondelier.
00:18:09On va voir si elle est sur cette ligne-là.
00:18:11– Il ne l'était pas il y a cinq ans, quoi.
00:18:13– Écoutons ce que...
00:18:14Oui, vous avez parfaitement raison, parce que ce week-end,
00:18:16on a revu les interventions de M. Mélenchon, notamment,
00:18:20qui n'était pas sur cette ligne.
00:18:22Écoutez ce qu'a dit Mme Tondelier sur la Syrie.
00:18:25– Avec une histoire comme ça, avec tous les crimes commis par Al-Qaïda
00:18:29et les mouvements djihadistes,
00:18:31vous ne pouvez pas ne pas vous poser des questions.
00:18:33D'où, même s'il faut aussi avouer qu'il y a beaucoup de personnes
00:18:36qui ont travaillé sur le sujet, qui sont allées à Idlib ces dernières années
00:18:39et qui, depuis un certain temps, deux, trois ans, disent
00:18:41« Attention, il y a eu une sorte de transition chez HTS.
00:18:45Il faut suivre ça de manière plus attentionnée. »
00:18:47Mais on ne peut pas ne pas se poser des questions.
00:18:49Pour l'instant, dans leurs discours, dans leurs actes,
00:18:52ce qui se passe est rassurant.
00:18:54Vous avez eu quand même très peu d'exactions.
00:18:56C'est pour ça que je vous disais au début que l'espoir dominait.
00:18:59Mais vous ne pouvez pas ne pas vous poser de questions, en tout cas.
00:19:02Vous aurez compris que ce n'était pas Marine Tondelier,
00:19:04c'était Jihad Yazigi, qui est rédacteur en chef de Syria Report,
00:19:09Syria Report, que vous connaissez sans doute,
00:19:11et qui donnait son avis.
00:19:13Est-ce qu'on a Marine Tondelier ?
00:19:16Est-ce qu'on peut l'écouter ?
00:19:18Écoutons M. Glucksmann, en attendant.
00:19:21Ça fait 13 ans et demi que Bachar el-Assad massacre son peuple.
00:19:26Le seul crime des Syriens qui sont descendus dans la rue en 2011,
00:19:30c'était de vouloir vivre libre.
00:19:32Depuis, ils ont été torturés, ils ont été gazés,
00:19:36ils ont été exilés, ils ont été massacrés.
00:19:39Aujourd'hui, le sentiment qui domine,
00:19:43c'est d'abord celui qu'on éprouve face à la chute d'un bourreau.
00:19:47Ça ne veut pas dire qu'on sait de quoi l'avenir de la Syrie sera fait.
00:19:51Ça ne veut pas dire qu'il faut faire confiance
00:19:53au groupe rebelle dont certains sont djihadistes.
00:19:56Ce que cela veut dire, c'est que la seule certitude que nous avons,
00:20:00c'est que Bachar el-Assad ne pourra pas continuer à massacrer les Syriens.
00:20:04C'est une position à laquelle on peut rallier.
00:20:07Elle est rebarquée, ce qu'il vient de dire M. Glucksmann.
00:20:09Parce que c'est une horreur, Bachar el-Assad,
00:20:11il faut dire les choses comme elles sont.
00:20:12C'est devenu un parfait narco-État.
00:20:14Vous savez, dans la prison de Sednaya,
00:20:16qui était la grande jôle, les oubliettes du régime,
00:20:21on se demande même s'il n'y a pas encore des prisonniers
00:20:23qui sont enfermés au troisième sous-sol.
00:20:26C'est un régime qui était devenu vraiment une kleptocratie,
00:20:29et même un narco-État.
00:20:32La seule source de revenus, c'était le commerce du Cap-Tagon
00:20:35dont ils inondaient toute la région.
00:20:37Ce qui les rendait d'ailleurs assez impopulaires
00:20:38auprès de leurs amis arabes,
00:20:39avec lesquels ils étaient normalement réconciliés.
00:20:42Ce qu'il faut comprendre quand même,
00:20:44c'est qu'il y a une ébullition révolutionnaire pour l'instant
00:20:47dans la chute du régime,
00:20:48avec énormément d'acteurs sur le terrain,
00:20:51qu'il y a, que personne ne sait comment,
00:20:54celui qui est dominant,
00:20:56est-ce qu'il va réussir à se maintenir au pouvoir ?
00:20:58Est-ce que cet ancien salafiste, cet ancien djihadiste,
00:21:01va devenir un homme d'État ?
00:21:03C'est un pari osé qu'on peut faire.
00:21:05Il y a plein de pays autour qui ont leur propre jeu,
00:21:09c'est un peu comme au Liban jadis,
00:21:11c'est le champ clos des affrontements régionaux.
00:21:13Et en dernière instance, il y a un point qui nous importe,
00:21:17nous, Français, le premier point qui nous importe,
00:21:20ce sont les djihadistes français
00:21:22qui sont actuellement détenus par les Kurdes au nord.
00:21:26Et les Kurdes au nord,
00:21:28ils sont menacés par la révolution.
00:21:31Bon, écoutez, voilà ce qu'on pouvait dire sur ce sujet
00:21:34dans l'actualité aujourd'hui.
00:21:36Ah ben le carillon !
00:21:39Le carillon d'Europe 1.
00:21:41C'est un glas !
00:21:42Comment ?
00:21:43Ouais, un glas aujourd'hui !
00:21:44Un glas ?
00:21:45Oui !
00:21:46Pour qui sonne le glas ?
00:21:47Pour les Iraniens.
00:21:48Pour qui sonne le glas ?
00:21:50Vous avez lu pour qui sonne le glas, M. Hill ?
00:21:52Bien sûr !
00:21:54C'est la base !
00:21:55La base !
00:21:56Hermès !
00:21:57Vous êtes allé voir une grande pièce, je crois, ce week-end.
00:21:59Ah oui !
00:22:00Et on va recevoir vendredi, parce qu'on y va revenir,
00:22:04Arnaud Denis et les liaisons dangereuses
00:22:08à la comédie des Champs-Elysées
00:22:10avec Mademoiselle...
00:22:11Depardieu !
00:22:12Extraordinaire !
00:22:13Elle est qui joue Merteuil.
00:22:16Allez voir ça !
00:22:17Je vous assure, l'adaptation qu'a faite Arnaud Denis,
00:22:20parce que ce n'est pas une pièce de théâtre au départ,
00:22:22les liaisons dangereuses.
00:22:23C'est un roman épistolaire.
00:22:24C'est un roman.
00:22:25Il a fait une adaptation moderne, efficace, bien écrite.
00:22:28Vendredi, ils vont revenir.
00:22:30Vous l'avez vu ?
00:22:31Non, mais j'adore ce livre.
00:22:33Il y a eu un très beau film.
00:22:34Moi, je n'étais pas fan du film, d'ailleurs.
00:22:36J'avais pas aimé.
00:22:37Il y a eu le jeu des acteurs.
00:22:38Avec Glenn Close en Merteuil.
00:22:39Oui, mais ça ne m'avait pas bouleversé.
00:22:41Malchovitch.
00:22:42Malchovitch, oui.
00:22:44Vous l'avez vu ?
00:22:45Oui, je l'ai vu.
00:22:46C'est un repris du début du film,
00:22:48quand les deux protagonistes s'habillent
00:22:50comme des duélistes, en fait.
00:22:52Mais la pièce est extraordinaire.
00:22:54Elle est jouée, surtout.
00:22:55Elle est jouée.
00:22:56Absolument subjuguée.
00:22:57Moi, je m'ennuie souvent au théâtre.
00:22:58Moi aussi.
00:22:59J'ai été subjugué par le jeu des acteurs.
00:23:00Moi, je m'ennuie,
00:23:01sauf dans notre petit théâtre,
00:23:02où je ne m'ennuie jamais,
00:23:03dans lequel vous êtes.
00:23:05Je ne sais pas qui est Merteuil,
00:23:07je ne sais pas qui est Valmont,
00:23:08mais bon.
00:23:09Allez voir ça,
00:23:10et on va les recevoir vendredi.
00:23:11Vraiment, Arnaud Denis,
00:23:12on va le recevoir.
00:23:13Bon, merci M. Hill.
00:23:14Et on reçoit Thierry Lhermitte,
00:23:15tout à l'heure.
00:23:16À tout à l'heure.
00:23:17Oui.
00:23:18Le splendide par le splendide.
00:23:19Est-ce qu'il nous reste une minute ?
00:23:20Alors, je voulais vous montrer,
00:23:21et c'est nos amis de Paris Match
00:23:22qui nous ont donné l'autorisation
00:23:23de donner,
00:23:24c'est une exclusivité d'ailleurs,
00:23:25Paris Match,
00:23:26Donald Trump a donné une interview
00:23:27à Paris Match.
00:23:28Ah oui.
00:23:29Vous avez vu ça sur les réseaux.
00:23:30Et donc, dans l'édition de jeudi
00:23:31de Paris Match,
00:23:32vous pourrez voir une interview
00:23:33de Trump.
00:23:34C'est quand même pas rien.
00:23:35Et notre ami Begley
00:23:37nous a donné l'autorisation
00:23:38de voir les images
00:23:39que vous allez voir à l'instant.
00:23:40C'est Donald Trump.
00:23:41C'est les seules images.
00:23:42Ils sont dans,
00:23:43voilà,
00:23:44on est dans la cathédrale
00:23:45et Trump, c'est le boss.
00:23:46C'est-à-dire qu'ils sont tous,
00:23:47mais vraiment, c'est le boss.
00:23:48Et il est arrivé,
00:23:49et ça a frappé tout le monde
00:23:50d'ailleurs.
00:23:51Et bon, alors évidemment,
00:23:52tout le monde se lève.
00:23:53Et Zelensky,
00:23:54on dirait,
00:23:55il y a toujours
00:23:56un langage corporel,
00:23:57vous savez,
00:23:58un langage corporel,
00:23:59un langage corporel,
00:24:00un langage corporel,
00:24:01un langage corporel,
00:24:03il y a toujours
00:24:04un langage corporel,
00:24:05vous voyez,
00:24:06on dirait vraiment un enfant.
00:24:07C'est des bêtements aussi.
00:24:08Bon, alors il y a des choses
00:24:09qui sont un peu drôles,
00:24:10il a vu Albert de Monaco
00:24:11et Albert de Monaco
00:24:12était à côté de la reine de Belgique,
00:24:13je crois,
00:24:14ou de la reine de Hollande.
00:24:15Oui.
00:24:16Il a cru que c'était sa femme.
00:24:17Ah oui.
00:24:18C'est la reine de Belgique.
00:24:19Il l'a prise pour Charlène.
00:24:20Donc, il l'a prise pour Charlène.
00:24:21Regardez, tout le monde se lève
00:24:22et tout pour saluer Trump.
00:24:23C'est des images.
00:24:24Mais en fait,
00:24:25la force de l'image,
00:24:26évidemment,
00:24:27la force de l'image,
00:24:29la force de...
00:24:30Voilà.
00:24:31Alors, vous voyez,
00:24:32il pense que c'est Charlène
00:24:33et il dit Albert,
00:24:34alors il ne sait pas du tout
00:24:35qui est où.
00:24:36Ça n'est pas très grave.
00:24:37C'est l'un des héros qui a trompé.
00:24:38C'est vrai.
00:24:39C'est la plupart des héros de Charlène.
00:24:40Ah non, c'est pas...
00:24:41D'abord,
00:24:42je ne me permettrais pas
00:24:43de penser à la fois
00:24:44la couronne de Belgique
00:24:45et la principauté de Monaco.
00:24:46C'est vrai.
00:24:47Donc, non, non.
00:24:48Il l'a pris pour Charlène.
00:24:49C'est pas le buzz, ça.
00:24:50Comment ?
00:24:51Non, c'est formidable.
00:24:52Mais on disait que
00:24:53c'était un homme
00:24:54qui avait la force
00:24:55C'était un voyou,
00:24:56un délinquant sexuel,
00:24:57un escroc.
00:24:58Et puis, il était...
00:24:59Et puis, d'un coup,
00:25:00hop,
00:25:01la pentecôte.
00:25:02Il est formidable, ce type.
00:25:03Mais il y a une autre image aussi.
00:25:04Non, il est puissant.
00:25:05Quand je vois
00:25:06ce que je lis parfois sur Musk,
00:25:07c'est juste un génie, Musk.
00:25:08Dans 100 ans,
00:25:09on dira,
00:25:10ce type est juste un génie.
00:25:11Ce qu'il aura fait,
00:25:12ah oui,
00:25:13c'est un génie.
00:25:14J'ai dit tout à l'heure,
00:25:15c'est Thomas Edison
00:25:16pour les inventions.
00:25:17C'est un génie.
00:25:18C'est un génie.
00:25:19C'est un génie.
00:25:20C'est un génie.
00:25:21C'est un génie.
00:25:22J'ai dit tout à l'heure,
00:25:23c'est Thomas Edison
00:25:24pour les inventions,
00:25:25Rockefeller pour le business.
00:25:26Mais ce qu'il a fait,
00:25:27alors je ne parle pas
00:25:28de son engagement politique,
00:25:29mais enfin,
00:25:30c'est incroyable.
00:25:31Il va nous emmener sur Mars,
00:25:32vous allez voir.
00:25:33Comment ?
00:25:34Il va peut-être nous emmener
00:25:35sur Mars.
00:25:36Oui,
00:25:37mais moi,
00:25:38je ne suis pas d'accord avec vous
00:25:39parce que d'abord,
00:25:40le boss,
00:25:41ce n'était pas Donald Trump
00:25:42dans son cadavre.
00:25:43Et puis,
00:25:44le transhumanisme,
00:25:45ce n'était pas ce genre de fait
00:25:46avant-hier.
00:25:47C'est le contraire.
00:25:48C'était pas...
00:25:49Il était là
00:25:50et il était totalement...
00:25:51C'était curieux même
00:25:52de le voir,
00:25:53dans ce cadavre.
00:25:54Mais c'est son orige.
00:25:55C'est l'homme
00:25:56de ses inventions.
00:25:57Oui,
00:25:58oui.
00:25:59Je crois qu'il a envoyé
00:26:00je ne sais combien
00:26:01de satellites
00:26:02la semaine dernière.
00:26:03Oui,
00:26:04parfois la nuit,
00:26:05il y a 30 satellites.
00:26:06Le plus riche du monde,
00:26:07l'homme le plus riche au monde
00:26:08était dans...
00:26:09Les hommes les plus riches
00:26:10au monde,
00:26:11d'ailleurs,
00:26:12étaient à Notre-Dame.
00:26:13Et vous savez,
00:26:14quand même,
00:26:15le langage de Notre-Dame,
00:26:16le boss,
00:26:17comme vous dites,
00:26:18s'appelle Jésus-Christ.
00:26:19Il a eu des mots terribles
00:26:20sur les marchands du temps.
00:26:21Il a eu des...
00:26:22Non, non, mais attendez.
00:26:23Le sépulcre blanchit.
00:26:24Oui,
00:26:25enfin,
00:26:26le boss,
00:26:27Jésus-Christ,
00:26:28c'est un peu blasphème,
00:26:29s'il vous plaît.
00:26:30Donc,
00:26:31ça va maintenant.
00:26:32Donc,
00:26:33la pause,
00:26:34le boss,
00:26:35Jésus-Christ,
00:26:36on entend de ces choses
00:26:37sur ce plateau.
00:26:38A tout de suite.
00:26:39Nous sommes avec
00:26:40Odin Bertheux.
00:26:41Pendant la pause,
00:26:42Elisabeth Lévy disait
00:26:43une chose très juste.
00:26:44Elle disait
00:26:45je suis bon public.
00:26:46Et dans cette phrase,
00:26:47elle parlait évidemment
00:26:48de Notre-Dame.
00:26:49Je trouve qu'il y a,
00:26:50derrière cette phrase,
00:26:51il y a tout un monde.
00:26:52C'est-à-dire,
00:26:53je veux quand même y croire.
00:26:54J'ai de l'enthousiasme.
00:26:55Je suis capable d'émotion.
00:26:56Et vous,
00:26:57vous habitez tout près
00:26:58de Notre-Dame.
00:26:59Vous êtes sortie
00:27:00de votre maison
00:27:01et vous avez pleuré.
00:27:02Oui,
00:27:03j'ai pleuré quand les cloches
00:27:04ont sonné samedi
00:27:05pour la première fois.
00:27:06Ça me plaît, ça.
00:27:07C'est bien.
00:27:08Ça veut dire qu'on est capable.
00:27:09Voilà.
00:27:10Oui,
00:27:11parce que,
00:27:12d'abord,
00:27:13c'est la France.
00:27:14D'abord,
00:27:15c'est la France.
00:27:16C'est vrai,
00:27:17mais c'est une radicalité.
00:27:18C'est quelque chose.
00:27:19Il y a quelque chose
00:27:20de plus grand que nous.
00:27:21Il y a quelque chose,
00:27:22quoi que ce soit.
00:27:23Et ça m'a vraiment bouleversée.
00:27:24Je trouve que d'être capable d'émotion
00:27:25à un certain âge,
00:27:26vous comprenez ce que je veux dire.
00:27:27Un peu moins que Notre-Dame.
00:27:28Non,
00:27:29mais d'avoir des émotions positives.
00:27:30Il n'y a des gens
00:27:31qui n'ont plus
00:27:32que des émotions négatives.
00:27:33Comment on peut en avoir
00:27:34devant ce qui s'est passé ?
00:27:35C'était extraordinaire.
00:27:36Il y a des ricaneurs.
00:27:37Il y a des gens qui ricanent.
00:27:38C'était incroyable.
00:27:39Il y a des gens
00:27:40qui ricanent.
00:27:41Il y a des gens
00:27:42qui ricanent.
00:27:43Il n'y en a pas étant.
00:27:44C'était un moment suspendu.
00:27:45On commente l'actualité quotidienne
00:27:46au jour le jour
00:27:47avec des informations
00:27:48qu'on oublie 24 heures plus tard.
00:27:49Je suis d'accord avec vous.
00:27:50Là, on était dans le temps éternel.
00:27:51Il y a une chose,
00:27:52et elle n'a rien dit
00:27:53parce que c'est une femme
00:27:54très élégante,
00:27:55elle n'a pas dit un mot,
00:27:56Myriam Mathieu,
00:27:57elle a été un peu écartée.
00:27:58Visiblement,
00:27:59elle avait chanté
00:28:00l'Ave Maria
00:28:01pour reconstruire Notre-Dame.
00:28:02Elle n'a même pas été invitée.
00:28:03Bon.
00:28:04Elle n'a rien dit.
00:28:05Elle n'a rien dit.
00:28:12Audrey Bertheau.
00:28:17La loi spéciale est prête.
00:28:18C'est ce qu'a annoncé
00:28:19le ministre du Budget
00:28:20démissionnaire ce matin.
00:28:21Elle doit permettre
00:28:22aux services publics
00:28:23de fonctionner
00:28:24lorsque le budget
00:28:25de l'année à venir
00:28:26n'a pas été voté.
00:28:27La loi spéciale
00:28:28pourrait être présentée
00:28:29dès le prochain
00:28:30Conseil des ministres.
00:28:31Le Rassemblement national
00:28:32perd un siège de député.
00:28:33L'élection législative partielle
00:28:34dans la première circonscription
00:28:35des Ardennes
00:28:36a eu lieu hier.
00:28:37Le candidat sans étiquette,
00:28:38Lionel Wüber,
00:28:39a été élu de justesse
00:28:40avec 50,89% des voix.
00:28:41Vous le voyez.
00:28:42Il a bénéficié
00:28:43d'un barrage républicain
00:28:44pour être élu.
00:28:45Et enfin,
00:28:46un point sur la météo.
00:28:47Avec quatre départements
00:28:48du sud-ouest
00:28:49en vigilance orange
00:28:50pour neige et verglas,
00:28:51les Pyrénées-Atlantiques,
00:28:52les Hautes-Pyrénées,
00:28:53la Haute-Garonne
00:28:54et l'Ariège
00:28:55sont concernés
00:28:56par cette vigilance.
00:28:57Un épisode hivernal
00:28:58non exceptionnel
00:28:59pour les Pyrénées
00:29:00selon Météo France.
00:29:01Mais beaucoup de neige
00:29:02est attendue.
00:29:03C'est un hiver
00:29:04assez marqué,
00:29:05manifestement.
00:29:06Oui.
00:29:07Qui commence
00:29:08il fait plutôt froid.
00:29:09Dans le milieu.
00:29:10On ne peut pas dire
00:29:11qu'il n'y a plus de saison.
00:29:12Comment ?
00:29:13On ne peut pas dire
00:29:14qu'il n'y a plus de saison.
00:29:15Je vais vous le dire.
00:29:16Il y a des saisons
00:29:17marquées.
00:29:18Ce qui est intéressant
00:29:19avec la législative partielle,
00:29:20c'est que manifestement
00:29:21ce candidat
00:29:22du Rassemblement national
00:29:23avait gagné en juin.
00:29:24Assez largement.
00:29:25Mais il y avait une abstention
00:29:26extrêmement forte.
00:29:27Bon.
00:29:28Trump.
00:29:29Trump à Notre-Dame.
00:29:30On a revu
00:29:31ces images tout à l'heure.
00:29:32Et Trump à Paris.
00:29:33J'ai envie de dire
00:29:34le boss à Paris.
00:29:35C'est tout à fait étonnant
00:29:36ce qu'il s'est passé.
00:29:37Ça a frappé
00:29:38évidemment
00:29:39les opinions.
00:29:40Comment ?
00:29:41Les esprits.
00:29:42Oui.
00:29:43Ça a frappé les esprits.
00:29:44Les regards.
00:29:45Je suis tout à fait d'accord
00:29:46avec vous.
00:29:47Les regards.
00:29:48Et puis c'est vrai
00:29:49qu'Emmanuel Macron
00:29:50s'est replacé au centre.
00:29:51Et c'est sans doute
00:29:52une bonne séquence pour lui.
00:29:53Vincent Herouet
00:29:54va nous la décrypter.
00:29:55Mais il a été
00:29:56l'intermédiaire.
00:29:57Alors on ne sait pas
00:29:58ce qui s'est dit
00:29:59entre Zelensky et Trump.
00:30:00Mais il a dit des choses
00:30:01de bon sens,
00:30:02j'ai envie de dire,
00:30:03Trump.
00:30:04Et je vous propose
00:30:05le sujet de Kinson.
00:30:11Donald Trump
00:30:12fait un retour en force
00:30:13sur la scène internationale,
00:30:15en saisissant la main
00:30:16d'Emmanuel Macron
00:30:17avant de lever le bras
00:30:18subitement
00:30:19de façon inattendue.
00:30:21Pour ce spécialiste
00:30:22des Etats-Unis,
00:30:23il s'impose naturellement
00:30:24comme la première
00:30:25puissance mondiale.
00:30:26Vous le traitez
00:30:27comme tel.
00:30:28Vous avez bien vu
00:30:29que le président
00:30:30de la République française
00:30:31l'a traité
00:30:32très dignement.
00:30:33Il a été accueilli
00:30:34sur le perron de l'Elysée
00:30:35par Emmanuel Macron.
00:30:38La cravate jaune,
00:30:39aux couleurs de l'Ukraine,
00:30:40le président américain
00:30:41occupe une place
00:30:42déterminante
00:30:43dans les relations
00:30:44diplomatiques.
00:30:45A Paris,
00:30:46il y aura eu
00:30:47plusieurs têtes à tête,
00:30:48dont avec le prince William.
00:30:50Au premier rang
00:30:51pour la réouverture
00:30:52de Notre-Dame,
00:30:53il est l'événement
00:30:54dans l'événement.
00:30:55Sur le plan international,
00:30:56on a besoin
00:30:57des Etats-Unis.
00:30:58Dans l'opinion américaine,
00:30:59on ne souhaite plus
00:31:00que l'Amérique
00:31:01soit le pompier du monde.
00:31:03Entre ce que veut
00:31:04le peuple américain
00:31:05et ce dont
00:31:06la société internationale
00:31:07a besoin,
00:31:08il peut y avoir
00:31:09une certaine nuance.
00:31:10C'est la raison
00:31:11pour laquelle on se dit
00:31:12qu'on soigne d'abord
00:31:13la forme
00:31:14avant d'arriver
00:31:15au sujet de fond
00:31:16et pour essayer
00:31:17de gagner sur le fond.
00:31:18Un coup diplomatique
00:31:19pour Emmanuel Macron
00:31:20face à un président américain
00:31:21imprévisible.
00:31:22Ce dernier a affirmé
00:31:23que l'Ukraine
00:31:24devait s'attendre
00:31:25à moins d'aide
00:31:26des Etats-Unis.
00:31:27C'est le mâle alpha
00:31:28Donald Trump.
00:31:29C'est vrai qu'il fermait
00:31:30le 90.
00:31:32C'est sa taille
00:31:33et sa corpulence
00:31:34qu'il a imposé.
00:31:35Il a un gilet pare-balles.
00:31:36Il a un gilet pare-balles ?
00:31:37Vous croyez ?
00:31:38Vous avez remarqué
00:31:39qu'il a été victime
00:31:40de deux tentatives d'attentat.
00:31:41Il a un gilet pare-balles
00:31:42tout le temps
00:31:43sous la chemise ?
00:31:44Il est engoncé
00:31:45dans une armure
00:31:46sur son grand manteau.
00:31:47Bien sûr.
00:31:48Vous êtes sûr ?
00:31:49Oui.
00:31:50La cravate jaune,
00:31:51c'est vraiment ukraine ?
00:31:52La cravate noire,
00:31:53c'est signe de deuil.
00:31:54Elle n'est pas noire.
00:31:55Elle est bleu marine,
00:31:56ma cravate.
00:31:57La cravate jaune,
00:31:58c'est de quoi ?
00:31:59Elle est bleu marine.
00:32:00Elle est bleu marine ?
00:32:01Oui, elle est bleu marine.
00:32:02Elle n'est pas mal.
00:32:03Elle est bleu marine Nanson.
00:32:04Oui, bravo.
00:32:05Elle est bleu marine.
00:32:06C'est mieux qu'elle soit bleu marine
00:32:07que vos autres patronymes.
00:32:08Elle est très, très marine.
00:32:09Non, mais sérieusement,
00:32:10la cravate jaune,
00:32:11parce que je vois maintenant…
00:32:12La cravate devient un sujet
00:32:13pour Gérald Darmanin
00:32:14quand il l'a enlevée.
00:32:15Certains y ont envie d'essayer.
00:32:16Je ne crois pas du tout
00:32:17à cette histoire.
00:32:18Ce qui est frappant,
00:32:19en revanche,
00:32:20c'est à quel point
00:32:21il est détendu.
00:32:22On voit qu'il n'est pas…
00:32:23Je veux dire,
00:32:25c'est le vainqueur.
00:32:26Donc, il est dans l'euphorie
00:32:27encore de la victoire.
00:32:28Et il est déjà traité
00:32:29comme le vrai président.
00:32:30Biden est un spectre.
00:32:31Son petit discours,
00:32:32hier, était assez consternant.
00:32:33Il est complètement figé.
00:32:34Donc, c'est vraiment le président
00:32:35sans avoir encore
00:32:36toute la charge du pouvoir.
00:32:37Il n'est pas éreinté.
00:32:38On l'a vu pour la première fois.
00:32:39Il n'est pas éreinté.
00:32:40Il n'est pas éreinté.
00:32:41Il n'est pas éreinté.
00:32:42Il n'est pas éreinté.
00:32:43Il n'est pas éreinté.
00:32:44Il n'est pas éreinté.
00:32:45Il n'est pas éreinté.
00:32:46Il n'est pas éreinté.
00:32:48Il n'est pas éreinté.
00:32:49Il n'est pas éreinté.
00:32:50Il n'est pas éreinté.
00:32:51Il n'est pas éreinté.
00:32:52Il n'est pas éreinté.
00:32:53Il n'est pas éreinté.
00:32:54Il n'est pas éreinté.
00:32:55Il n'est pas éreinté.
00:32:56Il n'est pas éreinté.
00:32:57Il n'est pas éreinté.
00:32:58Il n'est pas éreinté.
00:32:59Il n'est pas éreinté.
00:33:00Il n'est pas éreinté.
00:33:01Il n'est pas éreinté.
00:33:02Il n'est pas éreinté.
00:33:03Il n'est pas éreinté.
00:33:04Il n'est pas éreinté.
00:33:05Il n'est pas éreinté.
00:33:06Il n'est pas éreinté.
00:33:07Il n'est pas éreinté.
00:33:08Il n'est pas éreinté.
00:33:09Il n'est pas éreinté.
00:33:10Il n'est pas éreinté.
00:33:11Il n'est pas éreinté.
00:33:12Il n'est pas éreinté.
00:33:13Il n'est pas éreinté.
00:33:14Il n'est pas éreinté.
00:33:15Il n'est pas éreinté.
00:33:16Il n'est pas éreinté.
00:33:17Il n'est pas éreinté.
00:33:18Il n'est pas éreinté.
00:33:19Il n'est pas éreinté.
00:33:20Il n'est pas éreinté.
00:33:21Il n'est pas éreinté.
00:33:22Il n'est pas éreinté.
00:33:23Il n'est pas éreinté.
00:33:24Il n'est pas éreinté.
00:33:25Il n'est pas éreinté.
00:33:26Il n'est pas éreinté.
00:33:27Il n'est pas éreinté.
00:33:28Il n'est pas éreinté.
00:33:29Il n'est pas éreinté.
00:33:30Il n'est pas éreinté.
00:33:31Il n'est pas éreinté.
00:33:32Il n'est pas éreinté.
00:33:33Il n'est pas éreinté.
00:33:34Il n'est pas éreinté.
00:33:35Il n'est pas éreinté.
00:33:36Il n'est pas éreinté.
00:33:37Il n'est pas éreinté.
00:33:38Il n'est pas éreinté.
00:33:39Il n'est pas éreinté.
00:33:40Il n'est pas éreinté.
00:33:41Il n'est pas éreinté.
00:33:42Il n'est pas éreinté.
00:33:43Il n'est pas éreinté.
00:33:44Il n'est pas éreinté.
00:33:45Il n'est pas éreinté.
00:33:46Il n'est pas éreinté.
00:33:47Il n'est pas éreinté.
00:33:48Il n'est pas éreinté.
00:33:49Il n'est pas éreinté.
00:33:50Il n'est pas éreinté.
00:33:51Il n'est pas éreinté.
00:33:52Il n'est pas éreinté.
00:33:53Il n'est pas éreinté.
00:33:54Il n'est pas éreinté.
00:33:55Il n'est pas éreinté.
00:33:56Il n'est pas éreinté.
00:33:57Il n'est pas éreinté.
00:33:58Il n'est pas éreinté.
00:33:59Il n'est pas éreinté.
00:34:00Il n'est pas éreinté.
00:34:01Il n'est pas éreinté.
00:34:02Il n'est pas éreinté.
00:34:03Il n'est pas éreinté.
00:34:04Il n'est pas éreinté.
00:34:05Il n'est pas éreinté.
00:34:06Il n'est pas éreinté.
00:34:07Il n'est pas éreinté.
00:34:08Il n'est pas éreinté.
00:34:09Il n'est pas éreinté.
00:34:10Il n'est pas éreinté.
00:34:11Il n'est pas éreinté.
00:34:12Il n'est pas éreinté.
00:34:13Il n'est pas éreinté.
00:34:14Il n'est pas éreinté.
00:34:15Il n'est pas éreinté.
00:34:16Il n'est pas éreinté.
00:34:17Il n'est pas éreinté.
00:34:18Il n'est pas éreinté.
00:34:19Il n'est pas éreinté.
00:34:20Il n'est pas éreinté.
00:34:21Il n'est pas éreinté.
00:34:22Il n'est pas éreinté.
00:34:23Il n'est pas éreinté.
00:34:24Il n'est pas éreinté.
00:34:25Il n'est pas éreinté.
00:34:26Il n'est pas éreinté.
00:34:27Il n'est pas éreinté.
00:34:28Il n'est pas éreinté.
00:34:29Il n'est pas éreinté.
00:34:30Il n'est pas éreinté.
00:34:31Il n'est pas éreinté.
00:34:32Il n'est pas éreinté.
00:34:33Il n'est pas éreinté.
00:34:34Il n'est pas éreinté.
00:34:35Il n'est pas éreinté.
00:34:36Il n'est pas éreinté.
00:34:37Il n'est pas éreinté.
00:34:38Il n'est pas éreinté.
00:34:39Il n'est pas éreinté.
00:34:40Il n'est pas éreinté.
00:34:41Il n'est pas éreinté.
00:34:42Il n'est pas éreinté.
00:34:43Il n'est pas éreinté.
00:34:44Il n'est pas éreinté.
00:34:45Il n'est pas éreinté.
00:34:46Il n'est pas éreinté.
00:34:47Il n'est pas éreinté.
00:34:48Il n'est pas éreinté.
00:34:49Il n'est pas éreinté.
00:34:50Il n'est pas éreinté.
00:34:51Il n'est pas éreinté.
00:34:52Il n'est pas éreinté.
00:34:53Il n'est pas éreinté.
00:34:54Il n'est pas éreinté.
00:34:55Il n'est pas éreinté.
00:34:56Il n'est pas éreinté.
00:34:57Il n'est pas éreinté.
00:34:58Il n'est pas éreinté.
00:34:59Il n'est pas éreinté.
00:35:00Il n'est pas éreinté.
00:35:01Il n'est pas éreinté.
00:35:02Il n'est pas éreinté.
00:35:03Il n'est pas éreinté.
00:35:04Il n'est pas éreinté.
00:35:05Il n'est pas éreinté.
00:35:06Il n'est pas éreinté.
00:35:07Il n'est pas éreinté.
00:35:08Il n'est pas éreinté.
00:35:09Il n'est pas éreinté.
00:35:10Il n'est pas éreinté.
00:35:11Il n'est pas éreinté.
00:35:12Il n'est pas éreinté.
00:35:13Il n'est pas éreinté.
00:35:14Il n'est pas éreinté.
00:35:15Il n'est pas éreinté.
00:35:16Il n'est pas éreinté.
00:35:17Il n'est pas éreinté.
00:35:18Il n'est pas éreinté.
00:35:19Il n'est pas éreinté.
00:35:20Il n'est pas éreinté.
00:35:21Il n'est pas éreinté.
00:35:22Il n'est pas éreinté.
00:35:23Il n'est pas éreinté.
00:35:24Il n'est pas éreinté.
00:35:25Il n'est pas éreinté.
00:35:26Il n'est pas éreinté.
00:35:27Il n'est pas éreinté.
00:35:28Il n'est pas éreinté.
00:35:29Il n'est pas éreinté.
00:35:30Il n'est pas éreinté.
00:35:31Il n'est pas éreinté.
00:35:32Il n'est pas éreinté.
00:35:33Il n'est pas éreinté.
00:35:34Il n'est pas éreinté.
00:35:35Il n'est pas éreinté.
00:35:36Il n'est pas éreinté.
00:35:37Il n'est pas éreinté.
00:35:38Il n'est pas éreinté.
00:35:39Il n'est pas éreinté.
00:35:40Il n'est pas éreinté.
00:35:41Il n'est pas éreinté.
00:35:42Il n'est pas éreinté.
00:35:43Il n'est pas éreinté.
00:35:44Il n'est pas éreinté.
00:35:45Il n'est pas éreinté.
00:35:46Il n'est pas éreinté.
00:35:47Il n'est pas éreinté.
00:35:48Il n'est pas éreinté.
00:35:49Il n'est pas éreinté.
00:35:50Il n'est pas éreinté.
00:35:51Il n'est pas éreinté.
00:35:52Il n'est pas éreinté.
00:35:53Il n'est pas éreinté.
00:35:54Il n'est pas éreinté.
00:35:55Il n'est pas éreinté.
00:35:56Il n'est pas éreinté.
00:35:57Il n'est pas éreinté.
00:35:58Il n'est pas éreinté.
00:35:59Il n'est pas éreinté.
00:36:00Il n'est pas éreinté.
00:36:01Il n'est pas éreinté.
00:36:02Il n'est pas éreinté.
00:36:03Il n'est pas éreinté.
00:36:04Il n'est pas éreinté.
00:36:05Il n'est pas éreinté.
00:36:06Il n'est pas éreinté.
00:36:07Il n'est pas éreinté.
00:36:08Il n'est pas éreinté.
00:36:09Il n'est pas éreinté.
00:36:10Il n'est pas éreinté.
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00:37:32Il n'est pas éreinté.
00:37:33Il n'est pas éreinté.
00:37:34Il n'est pas éreinté.
00:37:35Il n'est pas éreinté.
00:37:36au monde.
00:37:37Quand je dis on, l'Europe, l'Europe, on ne peut pas mettre du bac.
00:37:42Ce n'est pas possible que de mettre cette espèce de musique à la foire à neneux agressive
00:37:49à l'oreille.
00:37:50On voit bien la réaction de Trump d'ailleurs.
00:37:52Oui, mais évidemment, écoutons les orgues ou l'orgue, écoutons tout dehors.
00:38:07C'est pas possible.
00:38:08C'est pas possible.
00:38:09C'est pas possible.
00:38:10C'est pas possible.
00:38:11C'est pas possible.
00:38:12C'est pas possible.
00:38:13C'est pas possible.
00:38:14C'est pas possible.
00:38:15C'est pas possible.
00:38:16C'est pas possible.
00:38:17C'est pas possible.
00:38:18C'est pas possible.
00:38:19C'est pas possible.
00:38:20C'est pas possible.
00:38:21C'est pas possible.
00:38:22C'est pas possible.
00:38:23C'est pas possible.
00:38:24C'est pas possible.
00:38:25C'est pas possible.
00:38:26C'est pas possible.
00:38:27C'est pas possible.
00:38:28C'est pas possible.
00:38:29C'est pas possible.
00:38:30C'est pas possible.
00:38:31C'est pas possible.
00:38:32C'est pas possible.
00:38:33C'est pas possible.
00:38:34Je ne m'imagine pas ce que ça peut me mettre en colère.
00:38:55Ce n'est même pas normal que ça me mette en colère autant.
00:38:57Mais vous n'imaginez pas.
00:38:58C'est-à-dire que je trouve ça...
00:38:59On a Bac, on a un répertoire...
00:39:01Mais là, c'est un enfant de 5 ans qui joue, c'est horrible !
00:39:05C'est très dur à jouer.
00:39:06C'est horrible, il n'y a pas de mélodie, c'est abominable.
00:39:10Mais dans quel cerveau ça peut venir ?
00:39:14Et d'ailleurs, tu vois, ils sont même gênés.
00:39:15Emmanuel Macron, tu vois sa tête.
00:39:17Mais qu'est-ce que c'est que ce truc-là ?
00:39:17Ils sont en train de faire des essais.
00:39:19C'est horrible quand même.
00:39:20C'est le fantasme de la musique contemporaine.
00:39:23C'est le art contemporain.
00:39:25Il faut faire moderne.
00:39:26Tenez, alors moi, je vous propose, regardez ce que je vous propose.
00:39:28À la place, ça.
00:39:32Évidemment.
00:39:35C'est pas mieux ?
00:39:36C'est mieux, oui.
00:39:37C'est pas mieux ?
00:39:38Oui, mais ça, c'est le monde harmonieux.
00:39:40C'est pas mieux, ça ?
00:39:42C'est le réveil de l'humanité.
00:39:43On est obligés de...
00:39:46Moi, j'ai pas envie de critiquer, en plus, cette cérémonie.
00:39:49Non, mais c'est vrai.
00:39:50J'ai pas envie de la critiquer, mais je trouve ça...
00:39:52Enfin, je sais pas.
00:39:54Je vous assure, c'est...
00:39:56Pour ceux qui ont regardé ces fausses notes, c'était extraordinaire, il faut quand même le dire.
00:39:59C'était un moment...
00:40:00Mais je suis d'accord.
00:40:01Mais je suis...
00:40:02C'est dommage.
00:40:03À 100%.
00:40:04Je suis d'accord et je regrette d'avoir fait cette expérience critique.
00:40:07Je parle pas des chasubles, non plus, qui étaient, me paraît, aussi...
00:40:11Qui ressemblaient à des bonbons.
00:40:12Voilà, je sais pas pourquoi...
00:40:13C'était le concert de Marietta, ça.
00:40:15Je sais pas pourquoi on a ces chasubles qui étaient dessinés par Mondrian.
00:40:19C'était pour ceux qui ont restauré l'or, en plus.
00:40:21Alors...
00:40:22C'est Castelbajac.
00:40:23C'est Castelbajac.
00:40:24Oui, mais il a fait...
00:40:25Il a fait...
00:40:26Il y a des gens qui ça a plu.
00:40:27Non, mais en fait, vous avez un goût bourgeois.
00:40:30Le problème, c'est que l'Église n'a pas vraiment le goût bourgeois.
00:40:33Aimé Bach, c'est un goût bourgeois ?
00:40:36Aujourd'hui, oui.
00:40:37À l'époque où Bach a écrit ses cantates, c'était révolutionnaire, si on peut dire.
00:40:42C'est très nouveau.
00:40:43C'est très novateur.
00:40:45Non, mais l'orgue parle.
00:40:47Il paraît que l'orgue parle.
00:40:48On lui parle et il répond.
00:40:49Eh bien, ce qu'il a à dire ne vous intéresse pas vraiment.
00:40:52Ce que vous aimeriez, c'est une belle musique.
00:40:54Eh bien, c'est raté.
00:40:55Faut aller au salon de thé pour ça.
00:40:56Pas aller à Notre-Dame.
00:40:57Pourquoi vous parlez comme ça ?
00:41:00Mais c'est lundi.
00:41:02Non, mais moi aussi, j'ai pas tellement.
00:41:03J'aime pas la musique.
00:41:06Il y a des enfants de 10 ans, parfois, qui sont des génies.
00:41:08Mozart.
00:41:10Non, mais là, franchement.
00:41:12D'ailleurs, Trump.
00:41:13C'est drôle parce que c'est lui qui...
00:41:15Emmanuel Macron, il ne bouge pas.
00:41:16Il comprend qu'il ne faut pas bouger.
00:41:18Parce que la caméra est sur lui.
00:41:19Donc, au moins, le moindre signe sera interprété.
00:41:21Donc, hop, il est fixe.
00:41:23Et Trump, à l'affaire, il est avec ce truc-là.
00:41:25Ils m'ont au moins emmené où ?
00:41:27C'est tout.
00:41:29Le langage corporel.
00:41:30Vous voulez revoir l'image ?
00:41:31Regardez.
00:41:32On peut revoir juste l'image.
00:41:33Et puis après, on ne va pas parler que de ça.
00:41:35Mais regardez, regardez.
00:41:37Président Macron, il ne bouge pas.
00:41:39Alors, lui, il dit.
00:41:40Qu'est-ce que c'est que ce truc-là ?
00:41:41Mais c'est quoi, ça ?
00:41:42Je ne l'ai pas dans ma playlist.
00:41:45Il n'est pas content, là.
00:41:46Là, il n'est pas content.
00:41:47Le président, il ne dit rien.
00:41:48Parce qu'il sait qu'il ne faut rien dire.
00:41:50C'était plus raffiné que les fêtes de Mar-à-Lago, quand même.
00:41:52Comment ?
00:41:53C'était plus raffiné que les fêtes de Mar-à-Lago, quand même.
00:41:55Oui, oui, oui, bien sûr.
00:41:58Alors, Notre-Dame, la réouverture, on a tous été effectivement,
00:42:01et moi, je partage ça, émus.
00:42:03Et c'est bien, de temps en temps, d'être ému.
00:42:06On était scotchés devant la télévision.
00:42:09Et je vous propose de voir ces images,
00:42:10notamment lorsque les pompiers sont arrivés.
00:42:12C'est formidable.
00:42:15Notre-Dame de Paris illumine la nuit parisienne.
00:42:18Sur le parvis, le couple présidentiel reçoit des dizaines de chefs d'État
00:42:22au premier rang desquels se trouvait Donald Trump.
00:42:26Volodymyr Zelensky, lui, est applaudi à l'intérieur de la cathédrale.
00:42:31Des têtes couronnées de robes,
00:42:32comme le prince William et le prince Albert, ont répondu présents.
00:42:38Une fois tous à l'intérieur, le bourdon retentit.
00:42:45L'archevêque de Paris toque trois coups avec la crosse épiscopale.
00:42:53Un geste religieux pour que les portes de Notre-Dame s'ouvrent.
00:43:04Le réveil religieux se poursuit en musique avec les frères Capuçon.
00:43:13160 pompiers défilent dans la cathédrale.
00:43:15Dans son discours, Emmanuel Macron énumère tous les corps de métier qu'ils l'ont bâti.
00:43:20Nous avons redécouvert ce que les grandes nations pouvaient faire, réaliser l'impossible.
00:43:30Cette cathédrale fut ainsi la métaphore heureuse de ce qu'est une nation et ce que devrait être le monde.
00:43:41Un moment d'unité scellé par le réveil de l'orgue,
00:43:43entièrement restauré, qui joue pour la première fois depuis l'incendie.
00:43:50Et on sera tout à l'heure sur Europe avec Laurence Ferrari parce qu'elle était dans la cathédrale.
00:43:55Et puis c'est vrai que les frères Capuçon, c'était un moment absolument magnifique.
00:44:04Vous trouvez que le texte du président, c'est la première fois qu'un chef de l'État s'exprime à l'intérieur de Notre-Dame.
00:44:10C'est l'anticérémonie d'ouverture de la géographie.
00:44:13Nous sommes héritiers d'un passé qui peut chaque jour disparaître.
00:44:16La transcendance les aide à vivre dans ce monde.
00:44:19Il a dit des choses très fortes.
00:44:21Le problème, c'est qu'il surjoue toujours un peu.
00:44:25On peut quand même avoir une réserve ?
00:44:28Non.
00:44:29Bon, d'accord.
00:44:30Dans les textes musiques, vous avez quelque chose d'assez terrible,
00:44:32que dit le Seigneur, que dit le Christ, que cette église honore sur les sépulcres blanchies.
00:44:40La pierre blonde, c'est magnifique.
00:44:41Moi, j'adore les monuments historiques.
00:44:43Mais on peut dire que quand même, il y en a un décalage tel entre le discours admirable et la réalité de notre pays.
00:44:54Aux yeux d'un croyant, c'est Sodome et Gomorre, c'est Babylone.
00:44:58Et donc, le pape n'est pas venu.
00:45:00Ça ne vous a pas échappé ?
00:45:01Oui, mais parce qu'avec Notre-Dame, les papes ont un petit souci.
00:45:05Ah oui, Philippe le Bel avait humilié Innocent je ne sais combien.
00:45:10Oui, mais ils l'ont fait venir.
00:45:11Et puis Napoléon.
00:45:12Mais ils l'ont fait venir.
00:45:13Oui.
00:45:14Et le pape s'est pas soustrait.
00:45:15Et Napoléon, avec le jour du grand sacrement, ils ont un petit souci.
00:45:20Moi, je me souviens que quand il y avait eu les funérailles de la reine Elisabeth,
00:45:23vous aviez été extrêmement admiratif de la puissance du rituel et du cérémoniel.
00:45:30C'est l'Occident.
00:45:31On est dans quelque chose de très différent, de la temporalité quotidienne, etc.
00:45:35Et là, la France a donné cette image.
00:45:37Et en effet, c'est très troublant de se dire que la France, à six mois d'intervalle,
00:45:42a impressionné à deux reprises le monde, à l'unanimité, avec des spectacles très différents.
00:45:47L'un qui était un spectacle profane.
00:45:49Non, mais justement.
00:45:50L'un qui était profane.
00:45:52L'un qui était une sorte de cérémonie joyeuse, culturelle, sportive,
00:45:55avec un message politique qui était radicalement différent.
00:45:57L'autre qui n'était pas l'éloge du patrimoine,
00:45:59qui n'était pas l'éloge de l'identité, de la religion, etc.
00:46:02C'est l'autre qui n'est vraiment pas un spectacle,
00:46:04mais qui est un moment religieux, d'héritage, d'éternité,
00:46:10qui célèbre en quelque sorte les racines.
00:46:12Et que dans les deux cas, la France a impressionné le monde sur ces deux messages différents.
00:46:16Le monde est impressionné par le puits du fou français.
00:46:19Par le puits du fou.
00:46:20On est en train tous de devenir des puits de soleil.
00:46:22On n'est pas en train de trancher.
00:46:23On peut avoir aimé les deux cérémonies.
00:46:24Le monde est surtout impressionné, et va être impressionné,
00:46:26par le poids de notre dette et le désastre qui se produit.
00:46:29Oui, mais malgré tout, pardon, c'est quand même un peu le soft power.
00:46:32C'est-à-dire qu'il y a une force de l'imaginaire qui fait que malgré notre dette,
00:46:35malgré les grèves, malgré la chute du gouvernement,
00:46:37malgré tout le bazar français que tout le monde connaît,
00:46:40eh bien, le non-pari est encore synonyme de quelque chose pour des tas de gens.
00:46:46Tant mieux !
00:46:48Et bien sûr, ça ne changera rien demain matin.
00:46:52Je me fais, évidemment, parce que je ne savais pas.
00:46:54Je croyais que c'était improvisé.
00:46:56Je me fais allumer.
00:46:57Monsieur Couture, vous connaissez Xavier Couture ?
00:46:59Je cite tout le monde, même ceux qui…
00:47:02Je regrette vraiment d'être passé à côté d'un moment musical.
00:47:06« Je suis atterré par ce que tu as dit sur Thierry Escaque,
00:47:09compositeur et organiste de génie.
00:47:11Réclamer la toccata de Bach quand un tel créateur-interprète m'afflige. »
00:47:15Mais c'était génial, alors.
00:47:16C'était génial.
00:47:17Excusez-moi, on n'a pas compris.
00:47:19On a eu mal entendu.
00:47:20On n'a pas compris.
00:47:21Mais c'est comme l'art contemporain.
00:47:22On ne comprend pas.
00:47:23C'est pour dix personnes, très bien.
00:47:24Ils ont trouvé ça génial.
00:47:25Exactement.
00:47:26J'aime beaucoup Xavier Couture, mais là, il charrie.
00:47:28Bien sûr.
00:47:29Bien sûr.
00:47:30Cher Xavier.
00:47:31Non, mais les musiques de Xavier, je les connais.
00:47:35Il connaît très, très bien l'opéra, quand même.
00:47:37Oui, bien sûr.
00:47:38Pas que…
00:47:39Paroles et musiques.
00:47:40Pas que schmurfs.
00:47:41Non, mais bon, après…
00:47:42En fait, ce que je pense dans ces choses-là,
00:47:44c'est qu'il faut une musique pour le plus grand nombre.
00:47:47Je comprends.
00:47:49Vraiment, je présente mes excuses à ce compositeur génial,
00:47:53et je suis sûr qu'il l'est.
00:47:54Mais il me semble que c'est mieux de toucher le plus grand nombre.
00:47:58Et c'est pour ça que j'ai été très touché par l'interprétation
00:48:01du chanteur Vianney, de l'Alléluia d'Albert Cohen.
00:48:05Oui, c'est vrai.
00:48:06C'est ça, très, très émouvant, vraiment.
00:48:08Je suis d'accord avec vous.
00:48:09Si vous me permettez.
00:48:10Non, mais vous avez parfaitement raison.
00:48:12C'est tout.
00:48:13Il y a quand même eu la Marseillaise dans une église.
00:48:15On va parler du Premier ministre.
00:48:17On va parler du Premier ministre.
00:48:18On revient sur terre.
00:48:19On revient sur terre.
00:48:20Et on va recevoir, et ça nous fait très plaisir,
00:48:22Le Splendide par Le Splendide.
00:48:23Nous nous sommes tant marrés.
00:48:24Parce que c'est vrai que Le Splendide, justement,
00:48:27c'est l'ADN de la France aussi.
00:48:28Aussi.
00:48:29Exactement.
00:48:30Cette drôlerie, ce club qu'il forme,
00:48:36c'est quelque chose qui…
00:48:38Pourquoi vous souriez ?
00:48:39Vous souriez tout de suite.
00:48:40J'aimerais me dire que Le Splendide, c'était ici désormais.
00:48:42Qu'on se parait bien.
00:48:44Quoi ?
00:48:45Je me disais que Le Splendide, c'était ici désormais.
00:48:47Oui.
00:48:48Là, vous le flattez.
00:48:50Non, rien.
00:48:51Le Splendide, d'ailleurs.
00:48:53C'est amour, coquillage et crustace.
00:48:55On va en parler d'ailleurs.
00:48:58Il y a un film formidable du Splendide
00:49:00qui était une pièce répertoire qui s'appelle Je vais craquer.
00:49:03Mais oui, plus de gens connaissent ce film.
00:49:06Il est génial.
00:49:07Formidable.
00:49:08Les claviers, formidables dans Je vais craquer.
00:49:11À tout de suite.
00:49:16Le Splendide parle de son Splendide.
00:49:18Thierry Lhermitte est avec nous.
00:49:19Et vraiment, je le remercie grandement avec ce titre formidable.
00:49:21Nous nous sommes tant marrés.
00:49:23Eh oui.
00:49:24Et c'est vrai que c'est peut-être l'essentiel.
00:49:26Je crois que c'est Sagan qui dit
00:49:28le rire est le langage des amoureux.
00:49:30Mais on pourrait dire la même chose pour les amis.
00:49:32Et vous, vous écrivez.
00:49:33On venait tous de familles bourgeoises,
00:49:35mais on ne se sentait pas des enfants de Neuilly,
00:49:37dont beaucoup étaient des fils à Papa Navran.
00:49:39On ne leur ressemblait pas.
00:49:40On était plus rebelles.
00:49:41Ce n'est pas seulement parce qu'ils étaient putos
00:49:43copains avec Blanc et Junio,
00:49:44mais surtout parce que tous les quatre,
00:49:46on riait.
00:49:47Ça, c'est Christian qui a écrit ça.
00:49:49Parce qu'on a écrit chacun ce qui nous chantait
00:49:53pour commenter les photos qu'on avait retrouvées.
00:49:56C'était ça l'idée de ce film.
00:49:57On ne s'est jamais concerté pour l'écrire.
00:49:59Et donc, chaque photo nous inspirait.
00:50:02On écrivait ce qu'on avait envie de commenter.
00:50:04On riait des mêmes choses.
00:50:05Et c'est finalement le plus important, souvent,
00:50:07de rire des mêmes choses.
00:50:08Ah oui, il y en a.
00:50:09Nous avons beaucoup ri.
00:50:10Je précise que les droits d'auteur du livre
00:50:13sur le spandide sont intégralement reversés
00:50:16à la Fondation pour la Recherche Médicale.
00:50:18Et on sait que c'est très important dans votre vie.
00:50:22Je suis parrain de la FRM depuis une vingtaine d'années.
00:50:25Je vais dans les laboratoires de recherche.
00:50:27Je fais une chronique sur France Inter.
00:50:29Je fais beaucoup de choses.
00:50:31On me demande souvent pour qu'est-ce qui me vaut cette passion.
00:50:34Je suis ravi de rencontrer des gens intéressants.
00:50:36Tous les mois, je me régale à l'idée d'apprendre
00:50:38de nouveaux trucs et de pouvoir aider les chercheurs.
00:50:40Mais on se dit...
00:50:42Audrey Bertheau va nous rappeler les titres dans une seconde.
00:50:45Mais quand je vous vois, je pense que Clavier,
00:50:47s'il ne vous avait pas rencontré, il serait devenu comédien, acteur.
00:50:50Il aurait fait ce métier.
00:50:51Oui, oui, certainement.
00:50:52Mais vous, si vous ne les aviez pas rencontrés,
00:50:54peut-être que vous auriez fait autre chose.
00:50:56C'est probable, oui.
00:50:57En fait, c'était le groupe qui m'a fait devenir comédien.
00:51:02C'est ça qu'on avait en commun.
00:51:04Donc voilà, on est parti là-dedans.
00:51:06J'aurais peut-être fait autre chose.
00:51:07Je n'en sais rien.
00:51:08J'avais guère d'intérêt pour grand-chose, pour tout vous dire.
00:51:12Aujourd'hui, tout me passionne.
00:51:16Je fais beaucoup de choses très diverses.
00:51:20J'ignore dire que je suis semi-professionnel de tout.
00:51:23Mais bon, c'est comme ça.
00:51:25Audrey Bertheau nous rappelle les titres.
00:51:32Après la chute de Bachar Al-Assad, regardez cette image.
00:51:35Cette foule de dizaines de milliers de réfugiés syriens,
00:51:38ce matin, en train de faire la queue à un poste de frontière
00:51:41entre la Syrie et la Turquie.
00:51:43Ce sont les premiers réfugiés syriens
00:51:45à rentrer dans leur pays d'origine
00:51:47après des années de guerre civile.
00:51:49Après une courte trêve consacrée à Notre-Dame,
00:51:52Emmanuel Macron reprend ses consultations ce matin.
00:51:55A 9h, il a reçu les députés indépendants du groupe Lyot.
00:51:58A 10h, vous le voyez, c'était au tour des communistes
00:52:00avec Fabien Roussel.
00:52:02Et puis à 11h, ce sera les écologistes
00:52:04associés par Marine Tondelier.
00:52:06Enfin, l'année 2024 sera l'année la plus chaude de l'histoire.
00:52:10Il est maintenant incertain que cette année
00:52:12sera la première année la plus chaude après 2023.
00:52:15Novembre a déjà été 1,62 degré plus chaud
00:52:17qu'un mois de novembre normal.
00:52:19Merci beaucoup Audrey.
00:52:21On va évidemment parler du Premier ministre
00:52:23et je ne doute pas que Georges Fenech ait quelques infos.
00:52:25Pourquoi pas nous donner.
00:52:27Mais sur l'amitié aussi, c'est intéressant
00:52:29parce que c'est un livre aussi sur l'amitié.
00:52:31Puis c'est un livre miroir
00:52:33est-ce qu'on est capable, passé un certain âge,
00:52:35de retrouver des amitiés ?
00:52:37Est-ce que c'est possible ?
00:52:39Je n'en suis pas sûr.
00:52:41Des amitiés ou des anciennes ?
00:52:43Des anciennes, mais des nouvelles.
00:52:45De recréer un lien passé un certain âge
00:52:47parce que la vie est ainsi faite,
00:52:49qu'on est plus disponible peut-être quand on a 15 ans, 20 ans,
00:52:51que les sentiments sont plus vifs que sais-je.
00:52:53Et vous dites, en 2013,
00:52:55on a joué Inconnu à cette adresse à Londres
00:52:57et vous parliez de Christian Clavier
00:52:59et on s'est retrouvé à discuter de tout,
00:53:01la culture, le cinéma, la musique, nos vies,
00:53:03comme à 16 ans, toute la nuit à discuter,
00:53:05à trouver intéressant ce que dit l'autre,
00:53:07à rebondir, à enchaîner,
00:53:09sans même parler du plaisir retrouvé de jouer ensemble.
00:53:11Cette attention à l'autre,
00:53:13cette compréhension de ce que fait l'autre,
00:53:15mais tellement instantanée.
00:53:17C'est incroyable cette complicité d'adolescence
00:53:19retrouvée immédiatement.
00:53:21Bien sûr, c'est Christian qui m'a présenté Gérard,
00:53:23qui nous a présenté Michel,
00:53:25les débuts de notre petite bande.
00:53:27Mais là, vous parlez peut-être à plein de gens
00:53:29de ce qu'il se passe à ce moment-là,
00:53:31entre 15 et 25 ans.
00:53:33C'est compliqué après.
00:53:35Quand on a la chance de garder des amis
00:53:37aussi longtemps, c'est merveilleux,
00:53:39mais on n'est pas les seuls dans le spectacle.
00:53:41Il y a des millions de gens qui ont des amis
00:53:43toute leur vie et c'est ça qui fait le sel de la vie.
00:53:45Maintenant, je sais que j'ai rencontré
00:53:47des gens avec des énormes écarts d'âge.
00:53:49Je me rappelle de ma rencontre
00:53:51avec Philippe Noiret,
00:53:53on est restés amis jusqu'à la fin de notre vie,
00:53:55et partager avec des gens qui ont un regard
00:53:57un peu plus avancé,
00:53:59qui ont vécu plus longtemps.
00:54:01C'est très enrichissant.
00:54:03J'ai le sentiment d'être resté
00:54:05très, très ami avec des gens
00:54:07que j'ai rencontrés plus tard, néanmoins.
00:54:09Noiret, vous le rencontrez sur Les Ripoux ?
00:54:11Oui, absolument.
00:54:13Vous êtes formidable.
00:54:15On s'est régalé et on a commencé une conversation
00:54:17qui n'a pas cessé jusqu'à la fin de sa vie.
00:54:19Et ça a été un succès gigantesque,
00:54:21Les Ripoux, où vous arrivez avec votre costume 3 pièces
00:54:23et vous êtes beau comme tout.
00:54:25Et lui, évidemment,
00:54:27il va dans les restos, il ne paye jamais.
00:54:29Et vous, vous êtes avec votre petite ville.
00:54:31En face de la réalité de la vie,
00:54:33alors que moi, je suis encore en train de rêver d'idéal.
00:54:35Mais c'était bien, Les Ripoux.
00:54:37C'est quelle année, Les Ripoux ?
00:54:3985, 86, 84 ?
00:54:41Ça, je ne me souviens plus.
00:54:43Alors, il y a eu un et deux.
00:54:45Il y a eu Claude Didier.
00:54:47Et Didier Kamenka,
00:54:49qui a scénarisé ça
00:54:51et qui est décédé il y a quelques mois.
00:54:53Et je me demande s'il n'y avait pas
00:54:55le commissaire qui est joué par Julien...
00:54:57Julien Guillaumard, bien sûr.
00:54:59Mon Dieu.
00:55:01Qui a des gouttes pour le nez, qui est très en forme.
00:55:03Mais vous voyez,
00:55:05ce que je peux...
00:55:07Ce que je peux envier
00:55:09dans votre trajectoire, au-delà
00:55:11du plaisir de jouer, c'est les rencontres.
00:55:13Parce que Julien Guillaumard,
00:55:15ce sont des comédiens.
00:55:17Je ne sais même pas si son nom...
00:55:19La jeune génération, je ne suis pas sûr,
00:55:21mais c'est des gens qui étaient dans
00:55:23tous les seconds rôles du cinéma 70-80.
00:55:25Et puis, une grosse carrière au théâtre aussi.
00:55:27C'était un très grand acteur, Julien Guillaumard.
00:55:29Et un homme exquis,
00:55:31qui n'avait pas la langue dans sa poche,
00:55:33qui gueulait tout le temps,
00:55:35mais qui était extrêmement sympathique.
00:55:37On peut revoir les réponses.
00:55:39Vous pouvez revoir ça ce soir.
00:55:41Ça fonctionne.
00:55:43Le Premier ministre. Je ne sais pas si ça fonctionne.
00:55:45Ça fonctionne.
00:55:47Dans cette dernière demi-heure,
00:55:49on fait toujours des allers-retours
00:55:51entre, évidemment, votre livre,
00:55:53et puis on verra des photos,
00:55:55bien sûr,
00:55:57et puis l'actualité.
00:55:59Alors, on nous a dit que ce serait rapide.
00:56:01Vous le connaissez, Emmanuel Macron ?
00:56:03Ah, c'est ça.
00:56:05Oui, je l'ai rencontré une fois.
00:56:07Très sympathique, très brillant.
00:56:09Il cherche à vous draguer, les politiques,
00:56:11depuis toujours, sans doute un peu.
00:56:13On peut voir des photos.
00:56:17Il y a plus que ça.
00:56:19Vous, par exemple, je ne sais pas...
00:56:21Non, je n'ai jamais...
00:56:23Je ne sais même pas pour qui vous votez.
00:56:25Je sais peut-être pour qui vous ne votez pas.
00:56:27Oui, c'est possible.
00:56:29Vous n'en doutez.
00:56:31Christian Clavier en a eu un.
00:56:33Oui, c'était assez circonstanciel.
00:56:35Il est devenu très ami
00:56:37avec Nicolas Sarkozy,
00:56:39qui l'a aidé au moment de la mort de son père.
00:56:41Ils se sont trouvés, ils sont devenus très amis.
00:56:43Et il n'y avait pas, justement,
00:56:45le splendide...
00:56:47Il n'y avait pas de message politique,
00:56:49me semble-t-il.
00:56:51Peut-être un message de bon sens.
00:56:53Voilà, on va dire.
00:56:55De bon sens.
00:56:57Mais ce n'était pas...
00:56:59Je n'ai jamais entendu prendre
00:57:01de manière démonstrative...
00:57:03Non, non, non.
00:57:05C'est répétitionneur.
00:57:07Mais c'est aussi...
00:57:09Non, quand même pas.
00:57:11C'est ce qui fait qu'il y a un lien particulier
00:57:13avec les Français.
00:57:15Vous n'êtes pas en surplomb.
00:57:17Vous n'avez pas donné la leçon.
00:57:19Aucun.
00:57:21Vous n'avez pas prêché.
00:57:23Peut-être que la vertu
00:57:25de l'exemplarité
00:57:27est peut-être plus forte
00:57:29que le prêche.
00:57:31J'espère.
00:57:33C'est vrai que vous traversez tous
00:57:35cette vie médiatique qui est parfois compliquée
00:57:37Non, non.
00:57:39A vrai dire, quand on aime rire
00:57:41de tas de choses,
00:57:43on peut se moquer
00:57:45sans donner de leçon.
00:57:47L'humour, c'est une bonne manière
00:57:49d'échapper aux altercations,
00:57:51aux insultes.
00:57:53Quand l'humour est bienveillant,
00:57:55on arrête de critiquer en faisant rire.
00:57:57Florian Tardif, vous avez dit
00:57:59que ce serait rapide.
00:58:01Avec le président de la République,
00:58:03c'est mal le connaître.
00:58:05Deux, trois choses.
00:58:07A trouver un Premier ministre en 5 jours,
00:58:09c'est rapide.
00:58:11Le connaissant.
00:58:13Ça fait combien de temps ?
00:58:15J'imagine qu'il y pensait avant
00:58:17la motion de censure.
00:58:19Qui ne sera pas Premier ministre ?
00:58:21Qui ne sera pas ?
00:58:23Il y a une longue liste.
00:58:27Je suis d'accord avec vous.
00:58:29Bruno Retailleau peut être Premier ministre ?
00:58:31Je ne pense pas, non.
00:58:33Est-ce qu'il sera quand même
00:58:35dans le gouvernement ?
00:58:37Vous avez vu ce qui s'est passé
00:58:39avec Laurent Wauquiez.
00:58:41Laurent Wauquiez a essayé de bloquer
00:58:43Bruno Retailleau
00:58:45parce que Laurent Wauquiez
00:58:47lorgne sur le ministère de l'Intérieur.
00:58:49Il s'est rendu compte que Bruno Retailleau
00:58:51avait pas mal de soutien.
00:58:53Il a modifié sa position.
00:58:55Je n'imagine pas,
00:58:57c'est drôle, mais je suis naïf,
00:58:59que après le succès de Retailleau,
00:59:01Laurent Wauquiez
00:59:03ait pensé remplacer
00:59:05M. Retailleau à l'Intérieur.
00:59:07On remplace généralement quelqu'un qui ne marche pas.
00:59:09On ne change pas un entraîneur qui gagne tous les matchs.
00:59:11Je l'ai dit il y a quelques jours,
00:59:13ils ont tous peur de la dilution.
00:59:15C'est-à-dire de disparaître.
00:59:17Il y a un chaos politique
00:59:19qui est tel que tous
00:59:21ont peur de disparaître
00:59:23puisque tous visent 2027.
00:59:25Laurent Wauquiez, Gabriel Attal.
00:59:27C'est ça qui les motive.
00:59:29Je souhaite que Bruno Retailleau,
00:59:31le prochain Premier ministre,
00:59:33sera quelqu'un qui ne sera pas présidentiable
00:59:35a priori pour 2027.
00:59:37Je souhaite que Bruno Retailleau
00:59:39soit Gabriel Attal.
00:59:41Ou Edouard Philippe,
00:59:43Jean Castex.
00:59:45Il n'a jamais été présidentiable
00:59:47pendant qu'Emmanuel Macron était président.
00:59:49Il est présidentiable pour être un successeur potentiel.
00:59:51C'est comme avec Michel Barrier.
00:59:53Tu nommes un Premier ministre
00:59:55et il devient présidentiable
00:59:57de Raymond Barre.
00:59:59Ce n'est pas une règle absolue.
01:00:01Attention à Jean Castex d'ailleurs.
01:00:03Vous les prenez tous un par un.
01:00:05Jacques Chirac,
01:00:07Raymond Barre.
01:00:09Tu arrives à un statut
01:00:11Premier ministre de la France.
01:00:13Evidemment, tu y penses.
01:00:15Pas simplement en te rasant.
01:00:19Il y a des interventions que je voulais vous montrer.
01:00:21Qu'a dit par exemple M. Bayrou ?
01:00:23On ne peut pas continuer comme ça.
01:00:25Il n'est pas candidat.
01:00:33Vous attendez quoi en fait ?
01:00:35Il y a déjà eu 4 ?
01:00:37Non.
01:00:45C'est un petit théâtre que nous avons.
01:00:47C'était un petit théâtre.
01:00:49M. Fenech, quand il prend la parole,
01:00:51on ne sait pas ce qu'il va dire.
01:00:53Quand Elisabeth prend la parole,
01:00:55on sait précisément la France.
01:01:01Georges,
01:01:03ils sont deux en fait.
01:01:05Après, il y a plusieurs Georges.
01:01:07Il y a Georges Fedech l'ancien
01:01:09et Georges Fedech le jeune.
01:01:13Il est plus sympathique ce matin.
01:01:15La semaine dernière,
01:01:17on avait un truc à gage.
01:01:19Et puis cette semaine,
01:01:21vous avez eu, je crois,
01:01:234 premiers ministres en un an.
01:01:25Il y en aura un quatrième.
01:01:27Il n'y en aura jamais 304.
01:01:29C'est extraordinaire.
01:01:31On peut continuer longtemps.
01:01:33Comme c'est l'année prochaine.
01:01:35Là, il va demander la démission de Macron.
01:01:37Il est là-dessus depuis vendredi.
01:01:39Je crois que la seule solution
01:01:41c'est de tirer un peu le rideau
01:01:43sur cette heure de gloire éternelle
01:01:45qu'il vient de connaître,
01:01:47M. Macron,
01:01:49et de laisser le peuple s'exprimer à nouveau.
01:01:51C'est ce qu'attend le peuple
01:01:53de nouvelles élections générales.
01:01:55Arrêtez avec ça.
01:01:57Les Français pensent...
01:01:59Vous avez 70% des sondages
01:02:01qui montrent que les Français
01:02:03veulent effectivement...
01:02:05Mais il n'a pas été élu
01:02:07de manière irrévocable.
01:02:09Il y a un moment, ça peut...
01:02:11En fait, si.
01:02:13Il a été élu.
01:02:15Ça s'appelle un mandat.
01:02:17Quand on m'en donne...
01:02:19Qu'aurait fait le général de Gaulle ?
01:02:21Arrêtez !
01:02:23Ça suffit d'invoquer
01:02:25tout le temps le général de Gaulle
01:02:27pour nous expliquer qu'Emmanuel Macron
01:02:29doit démissionner.
01:02:31Une fois qu'on a dit
01:02:33qu'il est responsable,
01:02:35vous pensez que prendre sa responsabilité,
01:02:37c'est démissionner.
01:02:39La Constitution ne dit pas ça.
01:02:41Beaucoup de gens ne le pensent pas.
01:02:43Vous ne pouvez pas décider, vous,
01:02:45ce que veut dire sa responsabilité.
01:02:47Cette espèce d'évidence...
01:02:49Il a été désavoué à 4 reprises.
01:02:51Est-ce que vous êtes sûrs
01:02:53que ce serait si bon pour l'enfance ?
01:02:55Le problème dans ce que dit Georges,
01:02:57c'est que ce n'est pas tellement ce que dit Georges.
01:02:59Les deux grandes forces d'opposition
01:03:01sont d'accord avec Georges.
01:03:03La France insoumise et le Rassemblement national
01:03:05sont exactement sur cette logique
01:03:07de vouloir déclencher
01:03:09des présidentielles anticipées.
01:03:11Jean-François Topé, Hervé Morin, Charles Courchon...
01:03:13C'est eux qui ont du poids à l'Assemblée, surtout.
01:03:15Et qu'on sait que le prochain président...
01:03:17Hervé Morin, c'est certainement le prochain président.
01:03:19Ce qui m'ennuie dans ce que vous dites,
01:03:21d'abord sur le fond,
01:03:23c'est contestable parce qu'il a été élu,
01:03:25mais surtout, ça ne se passera pas.
01:03:27J'ai l'impression qu'on perd du temps.
01:03:29Il ne va pas démissionner, Emmanuel Macron.
01:03:31Vous n'en savez rien.
01:03:33Il va pas démissionner.
01:03:35Vous aviez dit que l'ascension ne serait pas votée.
01:03:37Mais vous faites du wishful thinking
01:03:39avec cette histoire.
01:03:41C'est la première fois que je lui dis que je n'ai jamais dit ça.
01:03:43Il y a un président qui a démissionné
01:03:45depuis 1958.
01:03:47Il s'appelle Charles de Gaulle.
01:03:49Et tous les autres sont allés au bout de leur mandat
01:03:51sauf Georges Pompidou.
01:03:53Je suis d'accord avec vous, mais ça, c'est autre chose.
01:03:55Il y a la loi et l'esprit des lois.
01:03:57Nous sommes d'accord, mais quand Jacques Chirac
01:03:59a été battu au législatif, vous n'avez pas demandé
01:04:01qu'il quitte le palais.
01:04:03Non, parce qu'il y avait...
01:04:05Il y avait une alternance possible.
01:04:07Là, il n'y a rien.
01:04:09Il n'y aura pas de budget.
01:04:11En revanche,
01:04:13puisqu'on parlait de De Gaulle,
01:04:15Thierry Lhermitte,
01:04:17c'est un homme de 52 ans.
01:04:19Il avait 16 ans en 68.
01:04:21Parfois, ça doit vous faire marrer
01:04:23parce que quand vous entendez
01:04:25que la France gaulliste
01:04:27ou gaullienne,
01:04:29elle était cadenassée.
01:04:31Le jeune ado
01:04:33que vous étiez.
01:04:35Elle était cadenassée,
01:04:37c'est un exemple que Christian
01:04:39cite souvent.
01:04:41Vous vous souvenez,
01:04:43le bal tragique à Colombay.
01:04:45C'était à l'époque.
01:04:47Arakiri est interdit.
01:04:49On dit que la France est cadenassée.
01:04:51La semaine suivante, Charlie Hebdo sort.
01:04:53Ça, c'est la démocratie.
01:04:55La France était cadenassée
01:04:57dans l'esprit, on peut le dire,
01:04:59mais on était dans une vraie démocratie
01:05:01dans laquelle on dépasse les bornes.
01:05:03Il y a une condamnation.
01:05:05La semaine suivante, on peut sortir
01:05:07un nouveau journal.
01:05:09Il y avait des Bastien à conquérir.
01:05:11Je trouve ça formidable d'avoir
01:05:13cette liberté-là.
01:05:15Ce qui est formidable aussi,
01:05:17c'est cette aventure unique.
01:05:19Dans le monde entier,
01:05:21il n'y a pas une aventure
01:05:23de 5-6 personnes qui se croisent
01:05:25et qui vont tous faire des carrières
01:05:27incroyables.
01:05:29C'est ça qui est un peu dingue.
01:05:31Il y a des groupes qui ont eu du succès.
01:05:33On a eu la chance d'avoir
01:05:35des succès individuels aussi.
01:05:37C'est le talent ?
01:05:39C'est l'écriture ?
01:05:41C'est le jeu ?
01:05:43C'est l'énorme talent.
01:05:45C'est beaucoup de travail.
01:05:47C'est le talent, j'espère.
01:05:49C'est beaucoup de travail.
01:05:51Aussi, c'est d'être dans l'air du temps.
01:05:53C'est-à-dire d'avoir envie
01:05:55de faire rire avec des choses
01:05:57dont les gens ont envie de rire
01:05:59à ce moment-là.
01:06:01En fait, vous n'imagineriez pas
01:06:03aujourd'hui faire un film
01:06:05avec l'accent pied-noir.
01:06:07C'était 1962.
01:06:09On n'aurait pas ri
01:06:11d'Echty 10 ans avant
01:06:13parce que ce n'était pas
01:06:15dans l'air du temps.
01:06:17On ne riait pas de l'accent du Nord
01:06:19à ce moment-là.
01:06:21Et maintenant, on peut rire de quoi ?
01:06:23Je ne m'aventurerai pas sur ce sujet-là.
01:06:25Pardonnez-moi,
01:06:27c'est un peu plus compliqué
01:06:29parce que vous avez cité un bon exemple.
01:06:31L'Echty, c'est un succès immédiat.
01:06:33Le Père Noël est une ordure.
01:06:35Ça n'a pas de succès immédiat.
01:06:37Ça sort en août, je crois.
01:06:39Ça sort à Noël,
01:06:41le Père Noël.
01:06:45Tempête sous un crâne.
01:06:49Je vous fais confiance.
01:06:51Mais le film
01:06:53ne fait pas un tabac.
01:06:55Non, c'est un petit succès
01:06:57sympathique.
01:06:59Avec le temps, ça se bonifie.
01:07:01On n'a jamais été à la mode.
01:07:03Du coup, on ne se démode pas.
01:07:05Il y a ça aussi.
01:07:07Vous n'êtes pas à la mode
01:07:09sinon que c'est un...
01:07:11Dans les cours de récré,
01:07:13tout le monde connaissait vos répliques.
01:07:15Non, non.
01:07:17Honnêtement, on n'a jamais été...
01:07:19Tout au long de notre carrière,
01:07:21on n'a jamais été à la mode.
01:07:23Je vous assure.
01:07:25On nous connaît.
01:07:27On est du succès.
01:07:29C'est un effet de mode.
01:07:31Tout d'un coup,
01:07:33comme une chanteuse,
01:07:35il y a un engouement monstrueux.
01:07:37On n'a jamais eu ça.
01:07:39On a eu une carrière
01:07:41avec des succès continu.
01:07:43Et puis, il y a le phénomène télévision.
01:07:45Les films vont repasser.
01:07:47L'autre jour, les bronzés sont encore passés.
01:07:49C'est ce qu'on appelle
01:07:51la télévision cérémonielle.
01:07:53C'est le concept de la télévision cérémonielle.
01:07:55C'est quoi le concept
01:07:57de la télévision cérémonielle ?
01:07:59C'est qu'on a tous, en DVD,
01:08:01et on pourrait le regarder à n'importe quel moment,
01:08:03mais on ne le regarde pas.
01:08:05TF1 avait bâti sa stratégie là-dessus.
01:08:07C'est-à-dire que je regarde
01:08:09et mon voisin regarde.
01:08:11Je ne vais peut-être pas en parler avec lui,
01:08:13mais je sais qu'il regarde.
01:08:15Et on regarde tous ensemble.
01:08:17Et on est 5, 6, 7 millions à regarder.
01:08:19Et on en parle au café le lendemain.
01:08:21TF1 avait bâti ça.
01:08:23On parlait de gravier de couture tout à l'heure.
01:08:25C'est lui qui a érigé ça.
01:08:27Ça marchait avec quelques chaînes.
01:08:29Ça marchait avec quelques chaînes.
01:08:31Notre-Dame, c'est ça.
01:08:33L'enterrement de Johnny, c'est ça.
01:08:35Le sport, parfois, c'est ça.
01:08:37Et c'est bien parce qu'aujourd'hui,
01:08:39tout le monde est parfois sur ses écrans.
01:08:41Là, on a quelque chose à partager.
01:08:43C'est l'éparpillement des opinions
01:08:45et des idées.
01:08:47Il n'y avait pas ça quand il y avait une chaîne
01:08:49à la télévision, c'est sûr.
01:08:51Pardonnez-moi, je ne veux pas vous...
01:08:53Vraiment, j'aime pas avoir...
01:08:55Mais c'est sorti le 25 août 1982,
01:08:57le Père Noël.
01:08:59C'est des bonnes informations.
01:09:01C'est marrant parce que quand on a eu...
01:09:03Vous savez, la RATP a interdit
01:09:05l'affichage du Père Noël
01:09:07parce que ça choquait les enfants.
01:09:09Il me semble bien que c'est...
01:09:11Oui, parce que le Père Noël...
01:09:13Justement, le Père Noël est une ordure.
01:09:15C'est... Comment dire ?
01:09:17C'est forcément un marqueur
01:09:19très fort.
01:09:21Il y a avant et après le Père Noël.
01:09:23Et notamment, vous...
01:09:25C'est nous...
01:09:27C'est quoi notre inspiration pour le Père Noël ?
01:09:29C'est affreux, sale et méchant d'Hector Escola.
01:09:31C'est la possibilité de rire
01:09:33avec des trucs...
01:09:35On se moque des cassos,
01:09:37on se moque de la bien-pensance,
01:09:39on se moque de tout ce qui nous fait rire.
01:09:43Et voilà, affreux, sale et méchant,
01:09:45c'est ça.
01:09:47C'est aussi le titre du bouquin
01:09:49« Nous sommes tant marrés »
01:09:51en référence à « Nous sommes tant aimés ».
01:09:53Comment se fait la distribution, par exemple,
01:09:55sur le Père Noël ?
01:09:57J'ai lu que Christian Clavier
01:09:59a failli ne pas jouer...
01:10:01Oui, parce que nous, on rêvait
01:10:03que Junio fasse le travesti,
01:10:05fasse Katia.
01:10:07Il n'a pas voulu se couper la moustache.
01:10:09C'est comme ça.
01:10:11Mais d'imaginer...
01:10:13Et Clavier aurait fait le Père Noël ?
01:10:15Il aurait fait le Père Noël, oui,
01:10:17à ce moment-là, sans doute.
01:10:19Et c'est vrai que là, pour le coup,
01:10:21chacun connaît « Z, épouse X ».
01:10:23Est-ce que vous le regardez...
01:10:25Quand ça repasse au théâtre,
01:10:27jamais vous le regardez ?
01:10:29Non, quand ça passe, on regarde 5 minutes
01:10:31et puis il reste peut-être 10 minutes,
01:10:33mais j'ai autre chose à faire
01:10:35que regarder mes films, en général.
01:10:37Oui, mais...
01:10:39Non, non, mais quand je tombe dessus,
01:10:41ça me rappelle de bons souvenirs
01:10:43et je trouve ça pas mal joué,
01:10:45mais ça s'arrête là.
01:10:47J'imagine que dans la rue, les gens,
01:10:49ça doit vous agacer de temps en temps.
01:10:51Ça ne m'agace pas.
01:10:53Quand ils vous disent « C'est cela, oui ».
01:10:55C'est cela, vous aviez raconté,
01:10:57c'est extraordinaire.
01:10:59C'était un producteur, je crois,
01:11:01qui régulièrement disait « C'est cela, oui ».
01:11:03C'était mon agent de l'époque qui disait
01:11:05« C'est cela, oui ».
01:11:07S'il ne savait pas quoi répondre,
01:11:09il pouvait imaginer...
01:11:11Alors, Papy fait de la résistance aussi.
01:11:13Oui, oui, oui.
01:11:15C'est Christian, Jean-Marie Poiré
01:11:17et Martin Lamotte.
01:11:19Tout le monde a joué dedans,
01:11:21mais on n'était pas que le splendide.
01:11:23Avec des scènes qui sont extraordinaires
01:11:25et puis vous aviez réuni deux familles
01:11:27d'acteurs différentes.
01:11:29Et puis il y a des moments de magie
01:11:31lorsque Gérard Julliot descend dans cette cave.
01:11:33Monsieur Rapira.
01:11:35On a vu des photos.
01:11:37On peut imaginer un jour
01:11:39de revoir la troupe dans un projet...
01:11:41Déjà, elle ne sera pas complète.
01:11:43Je comprends bien.
01:11:45Le truc, c'est que
01:11:47ce qu'on a fait, on l'a écrit tous ensemble.
01:11:49Donc, de nos jours,
01:11:51écrire à six,
01:11:53ça prend un an.
01:11:55Aucun de nous n'a
01:11:57la disponibilité de faire ça pendant un an.
01:11:59Maintenant, si d'autres gens écrivent pour nous,
01:12:01il en est très difficile.
01:12:03Donc, peut-être.
01:12:05J'ai trouvé, au moment de la mort
01:12:07de Michel Blanc, vous avez été admirables
01:12:09tous. Parce qu'en fait, vous n'avez rien dit.
01:12:11Bah non.
01:12:13Je ne critique pas les gens qui font des déclarations.
01:12:15Ils font ce qu'ils veulent.
01:12:17Ça m'est un peu indifférent.
01:12:19En général, c'est pour dire des choses gentilles.
01:12:21Mais nous, on ne se sentait pas...
01:12:25On ne se sentait pas obligés, tout simplement,
01:12:27d'aller faire une déclaration commune.
01:12:29On avait beaucoup de peine.
01:12:31C'était soudain.
01:12:33Il a ouvert le bal. C'est comme ça.
01:12:35C'est la vie.
01:12:37On ne se sentait pas d'aller en parler.
01:12:39C'est aussi bête que ça.
01:12:41Mais honnêtement, je ne critique pas les gens qui le font.
01:12:43Mais j'ai trouvé qu'il y avait...
01:12:45Je pense que les gens l'ont ressenti comme ça.
01:12:47De ce fait, j'ai revu des films de Michel Blanc.
01:12:49Et le comédien qu'il est,
01:12:51le comédien qu'il est,
01:12:53même au début, dans des films,
01:12:55il fait des panouilles.
01:12:57Il est absolument formidable.
01:12:59Dans le film de
01:13:01Blié, avec
01:13:03Tenue de soirée,
01:13:05il est absolument incroyable.
01:13:07Il y a une émotion
01:13:09qu'il fait passer.
01:13:11Il y a une qualité de jeu
01:13:13qui est incroyable.
01:13:15Oui, aussi bien dans la comédie
01:13:17qu'il est plus connue que dans
01:13:19les films sérieux ou graves,
01:13:21ou même graves, parce que
01:13:23Tenue de soirée, c'est ce ton
01:13:25particulier de Blié.
01:13:27Mais même dans Monsieur Hier,
01:13:29avec Le Comte,
01:13:31sa gravité est profonde.
01:13:33C'est un acteur
01:13:35magnifique et un ami exceptionnel.
01:13:37Et vous, qu'est-ce que vous avez
01:13:39envie de faire aujourd'hui ?
01:13:41Moi, je suis très heureux d'aller voir ces laboratoires
01:13:43de recherche. Ça enrichit ma vie
01:13:45énormément et puis je suis moniteur
01:13:47d'équitation éthologique.
01:13:49J'enseigne l'équitation
01:13:51et ça me remplit ma vie aussi.
01:13:53Mais en termes, aujourd'hui...
01:13:55Écoutez, s'il y a des trucs qui me surprennent
01:13:57que je n'ai pas fait,
01:13:59je suis ravi de les faire, mais je ne me sens plus obligé
01:14:01de travailler
01:14:03si ça ne me passionne pas.
01:14:05Ce n'est pas si fréquent, parce que,
01:14:07quand je dis tout à l'heure que vous auriez pu faire autre chose,
01:14:09généralement, le comédien
01:14:11aime la lumière, il a envie
01:14:13d'être sur scène,
01:14:15il a envie de ce plaisir-là...
01:14:17Oui, oui, oui,
01:14:19c'est exceptionnel. La dernière pièce que j'ai
01:14:21faite, c'était
01:14:23Fleurs de soleil, adaptée d'un roman
01:14:25d'un livre
01:14:27de Simon Wiesenthal, donc vous imaginez
01:14:29que ce n'était pas vraiment
01:14:31dans la comédie, c'était sur le pardon.
01:14:33Voilà, ça, je le reprendrai
01:14:35certainement, parce qu'il n'y a pas d'âge
01:14:37pour jouer ça.
01:14:39J'ai vu par exemple, et c'est l'opposé de vous
01:14:41peut-être en caractère, Éric Dupond-Moretti.
01:14:43Il va monter sur scène, il vous fait de la concurrence.
01:14:45C'est pas la première fois.
01:14:47C'est pas la première fois.
01:14:49Il va monter sur scène,
01:14:51parce que, bon...
01:14:53Parfois, il y a
01:14:55des psychologies comparables.
01:14:57Ministres, avocats,
01:14:59journalistes, parfois, en fait, c'est que
01:15:01des gens qui ont envie, et pourquoi pas
01:15:03d'ailleurs.
01:15:05Oui, c'est pas...
01:15:07Franchement, Alain
01:15:09Main, l'autre jour, il a fait
01:15:11une séparation que j'ai trouvée géniale.
01:15:13Je n'avais jamais fort
01:15:15formulé comme ça. Il parlait du
01:15:17président Macron, d'ailleurs, il n'en disait pas que du bien, mais il dit
01:15:19qu'il y a les égocentriques, ils ont besoin des autres.
01:15:21Évidemment, souvent, un comédien...
01:15:23Et puis, il y a les narcisses, ils n'ont besoin de personne.
01:15:25Bon, après, je...
01:15:27Chacun...
01:15:29Et puis, il y a les normopathes, aussi, ceux qui sont...
01:15:31Les normop...
01:15:33Ça fait peur, ça.
01:15:35Moi, j'adore les normopathes.
01:15:37Il y en a même eu à l'Élysée.
01:15:39Mais les normopathes, c'est quoi ?
01:15:41Il y a des gens qui ne rêvent pas de gloire, d'argent,
01:15:43de pouvoir, qui ont simplement envie
01:15:45de se marier, de faire des enfants...
01:15:47Vous vous rappelez le président normal, quand même ?
01:15:49Oui, mais...
01:15:51D'aller à la plage, de vivre...
01:15:53Vous voyez, ça s'appelle un normopathe.
01:15:55Mais c'est 95% des gens qui nous écoutent.
01:15:57Peut-être. C'est les professions délirantes
01:15:59de Paul Valéry. Vous, vous êtes dans
01:16:01les professions délirantes, les comédiens.
01:16:03Mais vous, vous n'êtes pas trop délirant.
01:16:05Disons...
01:16:07Peut-être que chacun a un petit travers
01:16:09qui ne se voit pas forcément.
01:16:11Vous n'êtes peut-être pas au courant de mes besoins.
01:16:13De...
01:16:15De reconnaissance.
01:16:17Oui, mais justement !
01:16:19Pour un avocat,
01:16:21le pas est facile à franchir.
01:16:23On dit que la cour d'assises est un théâtre.
01:16:25Un vrai théâtre. C'est vrai.
01:16:27On ne connaît même pas la fin de l'histoire
01:16:29qu'on te rende.
01:16:31Mais il jouait peut-être moins bien Place Vendôme.
01:16:33Ça, j'en suis sûr.
01:16:35Oui, mais bon,
01:16:37vous avez été béni des dieux, quand même.
01:16:39On a eu, on va dire,
01:16:41de la chance, pas trop de malheurs.
01:16:43Vous aviez un physique, c'est ce que je veux dire.
01:16:45Ça dépend.
01:16:47Moi, je n'ai jamais fait de rôle de jeune premier.
01:16:49Donc, ça ne peut pas dire que ça m'est...
01:16:51Ah non, non, très très peu.
01:16:53Je n'étais pas capable de faire ça. Je ne savais pas le faire.
01:16:55Non, mais tout à l'heure, on a parlé d'un film
01:16:57que moi, j'adore. J'adore ce cinéma-là.
01:16:59L'année prochaine, si tout va bien.
01:17:01C'est un film. Vous êtes le beau gosse,
01:17:03quand même, avec Isabelle Adjani.
01:17:05Oui, oui, absolument. Mais je n'en ai pas fait beaucoup.
01:17:07Honnêtement, j'étais embarrassé.
01:17:09Honnêtement, quand je fais
01:17:11les bronzés,
01:17:13le personnage est très ridicule.
01:17:15C'est un brutique complet.
01:17:17Et le Père Noël, c'est un
01:17:19malade mental.
01:17:21Je n'ai pas beaucoup
01:17:23joué, les jeunes premiers.
01:17:27Qu'est-ce qu'il est devenu,
01:17:29le fameux...
01:17:31Il existe, le gilet ?
01:17:33Il est disparu.
01:17:35Le tableau, il a été vendu aux enchères pour des
01:17:37oeuvres diverses. Il a été reproduit.
01:17:39Il y a des gens qui l'ont fait faire des copies.
01:17:41Très drôle.
01:17:43C'est assez amusant.
01:17:45Le costume, je l'avais gardé.
01:17:47Je l'ai mis
01:17:49pour les Césars, il y a
01:17:51quelques années. Je rentrais presque dedans.
01:17:53J'avais un peu caché la ceinture.
01:17:55Il ne se fermait pas, mais je l'avais gardé.
01:17:57Et la pièce, c'était au
01:17:59Théâtre du Splendide ?
01:18:01On a commencé au Splendide et on a continué,
01:18:03comme c'était complet tout le temps, au Théâtre de la Gaieté.
01:18:05Et vous n'avez jamais joué
01:18:07dans une autre salle ?
01:18:09Si, j'ai joué.
01:18:11On a joué dans notre théâtre,
01:18:13au Splendide Saint-Martin.
01:18:15J'ai joué Nuit d'Ivresse,
01:18:17l'ex-femme de ma vie.
01:18:19Jacques Belin ?
01:18:21Vous êtes un connaisseur.
01:18:23Jacques Belin,
01:18:25c'est très drôle.
01:18:27Le Dordidor !
01:18:29Le Dordidor !
01:18:31Vous ne vous souvenez pas de ça ?
01:18:33Jacques Belin, c'est un animateur de télévision
01:18:35qui est grotesque
01:18:37et qui a gagné le Dendidor.
01:18:39Le Dendidor !
01:18:41En fait,
01:18:43c'est des films extrêmement intelligents.
01:18:45Parce qu'il y a plusieurs entrées dedans.
01:18:47Oui, je suis d'accord.
01:18:49Et il y a plein de dérisions. Je crois que c'est Marc Dunicourt
01:18:51qui joue...
01:18:53Oui, absolument, le président de la chaîne.
01:18:55Marc Dunicourt qui jouait Schultzmeister.
01:18:57Non, c'était Jacques Fabry qui jouait Schultzmeister.
01:18:59Mais Marc Dunicourt, il était
01:19:01dans un feuilleton télé que j'oublie.
01:19:03Je me demande s'il n'était pas dans Schultzmeister.
01:19:05Et donc, il a le Dendidor.
01:19:07Jacques Belin.
01:19:09Et qui était un gimmick.
01:19:11Je pense que le film a eu
01:19:13beaucoup de succès.
01:19:15Mais il y a une scène extraordinaire
01:19:17où vous êtes dans... C'est dans Vidoc,
01:19:19me dit Marine Lanson, Marc Dunicourt.
01:19:21Et il y a une scène, effectivement,
01:19:23où vous êtes dans le parking.
01:19:25Vous avez un fou rire.
01:19:27Ce n'est pas facile d'ailleurs d'avoir un fou rire.
01:19:29Non, mais surtout, on l'avait joué
01:19:31tous les soirs au théâtre, je ne sais pas,
01:19:33150 fois.
01:19:35Elle fait un petit numéro
01:19:37de majorette.
01:19:39Et on lui disait,
01:19:41moi je la conforte dans l'idée
01:19:43que pour passer à la télé,
01:19:45il faut faire majorette.
01:19:47Et au bout d'un moment,
01:19:49ça me fait rire évidemment.
01:19:51Jusqu'à ce que je trouve ça pitoyable et que ça se termine.
01:19:53Ça a été rejoué d'ailleurs.
01:19:55Nuit d'ivresse, ça peut être rejoué.
01:19:57Alors que personne ne peut jouer le Père Noël sauf vous.
01:19:59J'imagine que ce n'est jamais rejoué.
01:20:01Enormément par des amateurs.
01:20:03Mais beaucoup, c'est pas facile.
01:20:05C'est un ton qui n'est pas facile.
01:20:07Non, absolument.
01:20:09Alors que Nuit d'ivresse, ça a été rejoué.
01:20:11Nuit d'ivresse, ça a souvent été rejoué.
01:20:13Mais là, c'est tellement marquant.
01:20:15Vous avez tellement marqué.
01:20:17Audrey Berthoud,
01:20:19il est 10h33 et puis on va se
01:20:21quitter après en voyant des images
01:20:23par Le Splendide.
01:20:25Ça, c'est une bonne idée de cadeau de Noël.
01:20:27C'est un cadeau de Noël pour les chercheurs.
01:20:29Voilà, c'est ça qui est réel.
01:20:31Les droits d'auteurs sont la fondation pour la recherche médicale.
01:20:33Donc ça fait plusieurs heureux.
01:20:35Et comme vous le savez, des chercheurs qui cherchent, on en trouve.
01:20:37Mais des chercheurs qui trouvent, on en cherche.
01:20:41Disait le général de Gaulle.
01:20:45Audrey Berthoud.
01:20:49Réunion d'urgence du Conseil de sécurité
01:20:51de l'ONU en fin de journée.
01:20:53Ils discuteront à huis clos de la situation
01:20:55en Syrie. Ces consultations ont été
01:20:57demandées par la Russie.
01:20:59Selon les agences de presse russes,
01:21:01Bachar Al-Assad serait avec sa famille
01:21:03à Moscou actuellement.
01:21:05Aujourd'hui s'ouvre le procès du réalisateur Christophe Ruggia.
01:21:07Il va être jugé
01:21:09pour agression sexuelle par personne
01:21:11ayant autorité sur mineur de 15 ans
01:21:13au préjudice d'Adèle Haenel.
01:21:15L'effet reproché remonte à 2001
01:21:17et aurait duré jusqu'en 2004.
01:21:19Et enfin, du ministère de la Justice
01:21:21au théâtre, Éric Dupond-Moretti
01:21:23jouera dans une pièce le 1er février.
01:21:25Une pièce qu'il a co-écrite et où il va raconter
01:21:27son expérience de ministre. La pièce va s'appeler
01:21:29« J'ai dit oui ».
01:21:31Merci. Alors je n'ai pas cité Jean-Pierre Lavoignat
01:21:33et je le cite parce qu'il est vraiment
01:21:35formidable. Jean-Pierre Lavoignat, il était venu
01:21:37d'ailleurs nous parler de Romy Schneider ici
01:21:39et puis il a écrit avec Marc Esposito.
01:21:41Ils ont fait première et studio
01:21:43et c'était formidable.
01:21:45Cette aventure première et studio,
01:21:47c'est vraiment des gens de votre génération,
01:21:49ils ont défendu un cinéma, ils ont défendu des comédiens
01:21:51et première à l'époque,
01:21:53je ne sais pas, ça tirait peut-être
01:21:55à 500 000.
01:21:57C'était très très important et puis
01:21:59ils ont défendu un cinéma à la fois
01:22:01d'auteurs mais...
01:22:03De tous les cinémas, ils étaient des vrais amateurs
01:22:05de cinéma, tous les genres.
01:22:07Donc Josiane Balasco, Michel Blanc,
01:22:09Marianne Chazelle bien sûr, Christian Clavier,
01:22:11Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Bruno Moineau
01:22:13bien sûr, donc c'est une troupe
01:22:15qui est formidable. Il y avait également
01:22:17numéro anniversaire de match où vous étiez
01:22:19tous, je crois que c'est la dernière fois que vous étiez
01:22:21vus tous ensemble d'ailleurs avec
01:22:23Michel Blanc. Et page 58,
01:22:25il y a un petit rébus amusant.
01:22:27Je vais aller page 58 avec un
01:22:29petit rébus. Il y a une vieille affiche
01:22:31de spectacle de l'époque,
01:22:33il y a un petit rébus.
01:22:35Le petit rébus, 20h30, ma tête est
01:22:37malade, 22h30, je vais craquer, réduction,
01:22:39surprise, tous les jours, le Spandis vous offre un petit rébus.
01:22:41Alors, plante...
01:22:43Oui, oui, oui.
01:22:45Plante...
01:22:47Non, non, je vais chercher.
01:22:49C'est...
01:22:51Non mais c'est une bonne idée.
01:22:53C'est vraiment une bonne idée
01:22:55pour Noël.
01:22:57Et voilà.
01:22:59Alors, dès qu'on revoit,
01:23:01là, on voit Maurice Chevitte, c'est formidable.
01:23:03Là, le cochon,
01:23:05bien sûr. En fait, on connaît par cœur.
01:23:07Oui, et puis c'est voilà. Puis chacun
01:23:09a mis, quand il le souhaitait,
01:23:11un commentaire sur la photo.
01:23:13Bon, c'est terminé malheureusement.
01:23:15Merci vraiment grandement.
01:23:17Monsieur Tardif m'a envoyé
01:23:19un petit texto pendant l'émission.
01:23:21Ah non, c'est pas vous.
01:23:23Je croyais que c'était Florian. Non, c'est Florian Bachelier.
01:23:25Pardon, Florian Bachelier.
01:23:27Qui fait un parallèle entre le temps de la nomination
01:23:29et le temps
01:23:31du mandat. Alors, Édouard Philippe,
01:23:33il a duré 4 ans. Nomination,
01:23:35ça a duré 2 jours. Castex, il a duré
01:23:372 ans, 1 semaine.
01:23:39Barnier a eu plus de temps de nomination, quasiment,
01:23:41que de temps exécutif. Et il termine en disant
01:23:43mathématiquement, le prochain sera Georges Fenech,
01:23:45qui sera nommé en avril et terminera en mai.
01:23:49Il sera nommé le 1er avril.
01:23:51Merci grandement
01:23:53Thierry Lhermitte, merci grandement.
01:23:55Thibaut Palfroy était à la réalisation, Juliette
01:23:57était à la vision, Marc Fontaine et Timur étaient
01:23:59au son. Merci à Marine Lanson et à
01:24:01Jean de Lacoste.
01:24:03Jean-Marc Morandini, dans une seconde.
01:24:05Et rendez-vous ce soir.

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