Éric Ciotti, président fondateur de l'union des droites pour la République et député des Alpes-Maritimes, était invité dans La Grande Interview, ce jeudi 5 décembre, sur CNEWS. Il s'est exprimé sur la censure du gouvernement Barnier : «J'ai du respect pour Bruno Retailleau».
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00:00Moi, je n'ai pas à faire de choix, ce n'est pas...
00:02Il ne demande pas un choix.
00:03Il dit qu'il ne serait pas censuré par l'ONU.
00:05Ça dépendra de ce qu'il porte.
00:07Vous connaissez quand même un peu la politique
00:09et le corpus de M. Rotaillot.
00:11J'ai beaucoup d'amitié pour François Baroin.
00:13Tout le monde le sait.
00:15J'ai du respect pour Sébastien Lecornu.
00:18On a été ensemble président de département.
00:20On avait travaillé ensemble
00:22dans le combat contre la fraude sociale.
00:24On avait même associé nos deux départements.
00:26Et M. Rotaillot ?
00:28Bruno Rotaillot en a porté des textes.
00:30Je le rappelais tout à l'heure.
00:32Ensemble, j'ai du respect pour lui.
00:34Mais je lui dis,
00:35je n'ai pas compris pourquoi Bruno Rotaillot
00:38s'était opposé il y a trois semaines.
00:40C'était une posture politique.
00:41Quand nous avons défendu,
00:43dans ce qu'on appelle la niche du Rassemblement national,
00:47deux textes très importants.
00:48Celui qui a installé une double peine,
00:50c'est-à-dire un étranger condamné,
00:52dehors la prison et l'avion.
00:55Et une autre, sur les peines planchées,
00:57il s'y est opposé.
00:58Je me dis, là aussi, il y a de la posture.
01:01Sur ces sujets, nous devons avancer.
01:03Sur l'immigration, sur les économies,
01:06sur le pouvoir d'achat des Français.
01:08C'est ça qui préoccupe les Français.
01:10Ils veulent des solutions.
01:11Nous, nous avons, hier, quelque part,
01:13ce que nous avons fait, c'est un bouclier fiscal.
01:16Et pour moi, c'est aussi une censure,
01:18une forme de censure libérale pour les entreprises,
01:21parce qu'elles n'auraient pas supporté ces 40 milliards...
01:2440 milliards, je le redis, d'impôts.