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Le fondateur de l’Union des droites pour la République et député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti  : «Le bon sens est ce qui manque à ceux qui nous dirigent depuis tant d'années».

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Transcription
00:00Le bon sens, c'est ce qui manque à ceux qui nous dirigent depuis tant d'années,
00:05y compris dans ma famille politique.
00:06Quand je vois M. Sarkozy soutenir aujourd'hui avec un zèle effréné M. Macron,
00:13moi, aujourd'hui, je suis libre.
00:15J'ai été souvent dans une formation politique.
00:17Il n'est pas libre, Nicolas Sarkozy.
00:19Ou de par mes responsabilités, j'ai été un peu entravé de dire ce que je pensais.
00:22Mais si on en est là, c'est quand même parce que M. Nicolas Sarkozy a perdu.
00:26C'est-à-dire aussi parce que son quinquennat,
00:29certes dans des conditions difficiles avec la crise économique, que je n'ignore pas,
00:34mais que l'espérance qui était née en 2007 a été déçue,
00:37que le Karcher n'a pas été passé,
00:39que l'intervention à Libye a été une faute lourde qui a ouvert des vannes d'immigration.
00:45Tout ça, il faut le dire.
00:46Nous n'avons jamais, à droite, fait cet état des lieux, dans la lucidité.
00:51Donc la droite devait faire son examen de conscience par rapport à ce quinquennat-là.
00:55Vous savez, Nicolas Sarkozy, en 2007, faisait 31 % des voix.
00:59Aujourd'hui, c'est Jordan Bardella, au premier tour aux Européennes, qui a fait ces 31 %.
01:04Ça veut dire qu'on a perdu la quasi-intégralité de notre électorat.
01:08Alors moi, aujourd'hui, je suis libéré.
01:10Je dis ce que je pense.
01:11Il faut pointer les responsabilités, une fois pour toutes.
01:14Il ne s'agit pas de regarder, de ressasser le passé.
01:17Mais pour reconstruire, faisons l'état des lieux,
01:20disons ce qui a échoué, avançons.
01:23Osons la droite, forte, courageuse,
01:26attaquant nos vrais problèmes, le désordre, la violence, l'insécurité, l'immigration, la fiscalité.

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