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Le Premier ministre, Michel Barnier, a déclenché ce lundi 2 décembre l'article 49.3 de la Constitution pour tenter de faire adopter, sans vote, le budget 2025 de la Sécurité sociale. En réaction, le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national ont chacun déposé une motion de censure qui, si elle aboutit, permettra un rejet du texte et une démission du gouvernement.

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Transcription
00:00« Michel Barnier peut-il encore sauver sa tête ? »
00:03« Alors si on croit au miracle, effectivement, Michel Barnier peut sauver sa tête. »
00:07« Jusqu'au moment où le vote est annoncé, il y a possibilité de discuter et que chaque député mesure la responsabilité qui est la sienne. »
00:16« C'est fini, c'est plié, il n'y a plus d'issue de secours pour Michel Barnier. Voilà ce que pensent effectivement une très grande majorité des députés, de la gauche bien sûr, singulièrement du Rassemblement national. »
00:26« Le Premier ministre a compris au fur et à mesure que quelles que soient les lignes rouges qu'il lâchait à Marine Le Pen, elle était décidée à la censure. »
00:34« Il savait pertinemment ce qui pour nous était inadmissible. »
00:37« Madame Le Pen, comment pouvez-vous accepter de mêler vos voix à l'extrême gauche ? »
00:43« C'est un axe d'attaque très clair du côté du gouvernement, on l'a bien compris, dire que sur cette censure, le Rassemblement national s'allie d'une certaine façon avec la France insoumise. »
00:54« La censure dont il est question demain, il rendra tout plus difficile et plus grave. »
00:58« Il veut être celui qui, en 90 jours, aura fait tout ce qu'il a pu dans le calme, dans une forme d'honorabilité de l'exercice de cette fonction de Premier ministre, et c'est ça qu'il a envie de raconter aux Français. »

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