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Véronique Jacquier, journaliste : «Depuis des semaines, Marine Le Pen souhaite être considérée par Michel Barnier».

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Transcription
00:00Justement, mais en fait, ce qu'on assiste, ce sont des psychodrames dans les psychodrames.
00:04Je vous rappelle quand même que le Rassemblement National avait dit qu'il ne voterait pas la loi sur l'immigration.
00:09Puisqu'au dernier moment, ils ont dit on ne votera pas, on ne sera jamais là, on ne sera jamais au rendez-vous.
00:13Et puis finalement, au dernier moment, ils ont tous voté comme un seul homme pour ce projet de loi.
00:17Donc on n'est pas à l'abri quand même d'ici demain d'un coup de théâtre.
00:20Moi j'ai une petite info, c'est qu'il y a le groupe Rassemblement National qui va se réunir à l'Assemblée demain à 14h pour décider justement de la stratégie.
00:27Et puis à mon avis, pour avoir un brief aussi avec évidemment Marine Le Pen et Jordan Bardet.
00:33Donc je pense que ça peut encore...
00:35Le compromis n'est pas le chantage, dit Laurence Saint-Martin qui prévient que le gouvernement ne fera plus de concessions malgré la menace de censure du RN.
00:44C'est hier, il y a marqué il y a 16 minutes, mais c'était hier à 19h30.
00:48Cette phrase-là a fait sauter au plafond Marine Le Pen. Pourquoi ?
00:50Parce que ça fait des semaines qu'elle veut être considérée par Michel Barnier.
00:53Et là en fait on lui dit, on siffle la fin de la partie.
00:56C'est pas vous qui décidez.
00:58Et c'est pas Michel Barnier qui parle directement à Marine Le Pen.
01:00Surtout que le chantage...

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