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La présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale a rappelé à Michel Barnier les lignes rouges de son parti sur le budget ce lundi 25 novembre. « Nous verrons si le propos d’aujourd’hui fait son chemin, mais rien n’est moins sûr », a-t-elle indiqué à la sortie de l’entrevue, assurant voter la censure si le budget « reste en l’état ».

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Transcription
00:00J'ai répété pour la énième fois quelles étaient les lignes rouges du RN, il n'y a pas de nouveautés en quelque sorte,
00:10puisque je les avais déjà exprimées lors du discours de politique générale du Premier ministre.
00:16J'ai rappelé que nous considérions que l'augmentation des taxes sur l'électricité était inadmissible,
00:23que la désindexation des retraites, même moitié de la désindexation aux moitié de l'année, était inadmissible,
00:35que nous considérions que des économies devaient être faites de manière claire sur l'immigration,
00:42sur le fonctionnement de l'État, notamment au travers d'un certain nombre d'organismes
00:47qui devraient voir baisser leurs frais de fonctionnement.
00:53Nous avons exprimé notre position au déremboursement des médicaments,
00:57particulièrement quand l'aide médicale d'État, en réalité, n'est pas touchée de manière significative,
01:04c'est-à-dire qu'on touche quasiment pas au budget de santé des clandestins,
01:11alors que nous sommes le seul pays probablement au monde à avoir un système aussi généreux.
01:16En revanche, on dérembourse les médicaments des Français qui travaillent et qui ont cotisé.
01:24Voilà, tout cela fait partie, encore une fois, des lignes rouges.
01:27Ce sont des lignes rouges que nous avons exprimées en apportant les économies faciellement,
01:35qui permettent non seulement d'équilibrer ces options politiques sur le plan budgétaire,
01:41mais même de rapporter au budget de l'État, comme la taxation sur les rachats d'actions,
01:46puisque vous savez que la lutte contre les rentes et la spéculation fait partie de notre projet,
01:52l'augmentation de la taxe sur les transactions financières.
01:58Il y a comme ça toute une série d'économies à faire.
02:02Que voudrait-il répondre, vous ?
02:05Monsieur le Premier ministre m'a sans doute dit de défendre son budget.
02:10Nous verrons si le propos d'aujourd'hui fait son chemin, mais rien n'est moins sûr.
02:18Est-ce que c'est à cause d'autre chose que de censurer le Premier ministre ?
02:21Oui, bien sûr. Nous avons parlé de l'immigration, puisque le Premier ministre,
02:29par intermédiaire à son ministre de l'Intérieur, a annoncé qu'il y aurait une loi immigration.
02:34Mais là encore, elle me paraît extrêmement prudente.
02:39Nous avons parlé proportionnelle, puisque vous le savez, le Premier ministre a à nouveau exprimé
02:46le fait qu'il n'était pas opposé à y réfléchir.
02:51Le chemin semble long quand même pour des élections qui pourraient potentiellement avoir lieu
02:56dès le mois de juin prochain. Nous avons évidemment évoqué la situation de l'agriculture.
03:04Mais là encore, sans mesure d'urgence, si ce n'est l'opposition au Mercosur,
03:12dont on sait ce qu'elle vaut au niveau de l'Union européenne.
03:15Nous avons évoqué tous les sujets qui sont des sujets d'importance.
03:21Mais le Premier ministre n'est apparu en même temps courtois et campé sur ses positions.
03:28Si le vote avait lieu cet après-midi, vous voteriez la censure ?
03:34Si le budget restait en état, nous l'avons toujours dit. Encore une fois, nous ne prenons personne de court.
03:39Nous avons dit la même chose depuis trois mois. Nous avons exposé qu'elles étaient pour nous
03:45des éléments non négociables. Je crois qu'on est vraiment loyaux dans la démarche politique qui est la nôtre.
03:55Nous défendons les Français. Nous ne renoncerons pas à défendre les Français.
04:00Et le petit discours, la petite musique, reprise par l'intégralité des médias,
04:04est diffusée directement de Matignon, consistant à dire
04:09Rendez compte, si jamais ce budget est refusé, s'il y a une censure, ça va être dramatique,
04:16ça va être le chaos, ça va être la chianlie, etc.
04:21Si ce budget ne passe pas, c'est le budget de l'année dernière qui s'appliquera.
04:25Il est plutôt, somme toute, moins mauvais que celui-là,
04:28puisqu'il y a moins d'impôts qui pèseront sur les classes populaires et les classes moyennes.
04:34Si le gouvernement vous dit qu'il y a l'alternative, vous proposeriez quoi ?
04:37Ce n'est pas comme ça que ça se passe dans la Constitution française.
04:41Dans la Constitution française, lorsque une censure est votée,
04:47c'est au Président de la République de choisir un nouveau Premier ministre.
04:51Ce qui est sûr, c'est que comme nous sommes persévérants et convaincus,
04:56nous changeons peu d'avis, en tout cas pas en fonction des circonstances.
05:03Nous redisons exactement ce que nous vous avons dit avant même la Constitution,
05:07le dernier gouvernement, c'est-à-dire que nous n'acceptons pas, évidemment,
05:12que le NFP prenne une place qu'il ne mérite pas.
05:18Tout gouvernement NFP aurait l'occasion de se trouver contre-carré par le RN.
05:30Encore une fois, nos lignes sont des lignes politiques.
05:34Elles sont exprimées très clairement, elles sont réitérées.
05:37Personne n'est pris par surprise.
05:39Vous parliez de l'éventualité de voir le budget de l'année dernière reconduit.
05:43Quand on vous dit que le risque est un déficit de 6 ou 7 %, vous êtes prêt à assumer cela ?
05:49Là, c'est encore 6,1. Ce n'est pas une énorme différence.
05:54On ne peut pas dire que les économies sur le fonctionnement de l'État soient spectaculaires.
06:02Elles sont même, en réalité, extrêmement limitées.
06:06En réalité, les hausses d'impôts sur les classes populaires et moyennes sont, elles, très importantes.
06:12Les efforts demandés aux entreprises, je ne parle pas des très grosses entreprises,
06:18qui, somme toute, n'ont pas besoin d'être aidées, mais je parle des TPE, PME.
06:24Leur situation est très difficile et ce budget n'améliore pas leur situation, voire même les aggrave.
06:31Par exemple, à cause de la taxe mobilité, le développement de la taxe mobilité,
06:35qui serait évidemment dramatique pour beaucoup d'entreprises.
06:38C'est vrai qu'on trouve très peu de qualité à ce budget,
06:43et très peu de temps pour le gouvernement pour essayer de faire grandir ses qualités et diminuer ses défauts.
06:52Est-ce que votre position a évolué ? Est-ce que votre position a évolué ?
06:57Est-ce que vous êtes moins susceptible, après ce rendez-vous avec le Premier ministre...
07:01Ma position n'a pas évolué. Pas plus sur le titre qu'elle n'a évolué, celle du Premier ministre.

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