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Transcription
00:00Et donc, bien sûr, de toute façon, d'une façon générale, je vais m'inscrire dans les patchs Jérôme Filippini.
00:05Et puis, je le disais tout à l'heure, par petites touches, on verra s'il faut réorienter ou changer les stratégies,
00:12mais j'ai la faiblesse de penser qu'il a parfaitement agi au profit de la Réunion,
00:16et donc il n'y a pas de raison de changer ni les priorités, ni la façon de les traiter.
00:21J'arrive avec beaucoup d'humidité. Je ne connais pas la Réunion.
00:24Je ne connais pas les spécificités des phénomènes météo dans l'océan Indien.
00:28J'ai une approche générale et il faut que je m'apprenne des spécificités de l'organisation particulière de la Réunion.
00:35La problématique du coût de la vie est un sujet dont je vais parler avec les élus
00:41et sur lequel je souhaite voir ce que je peux apporter en lien avec le ministère des Outre-mer.
00:51Il y a également la problématique des violences faites aux femmes,
00:56dont je comprends que c'est un phénomène très important pour la Réunion.
01:01La moitié des violences faites aux personnes sont des violences intra-familiales,
01:08et donc beaucoup de violences faites aux femmes.
01:10Donc ça c'est quelque chose qui me préoccupe.
01:13Sur le plan de la délinquance, je vais faire un point, je n'ai pas le sentiment...
01:20Il faut que je fasse attention à ce que je dis, la délinquance est insupportable.
01:24Je n'ai pas le sentiment qu'elle soit plus insupportable que dans un certain nombre de secteurs,
01:29ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas s'en occuper.
01:31Dans les priorités, il y en a une qui est très importante, c'est l'agriculture,
01:35et notamment le secteur de la canne.
01:40C'est une année qui est particulièrement mauvaise, exceptionnellement mauvaise,
01:48et donc je souhaite aller au-devant des producteurs canniers, j'irai bien la semaine prochaine,
01:54et je souhaite regarder ce qu'on peut faire pour aider ce pan important de l'agriculture réunionnaise.
02:03Je pense que ce qui est plus un avantage, c'est mon expérience de gestion de crise en préfecture et outre-mer.
02:12J'ai connu les cyclones, j'ai connu les crises sanitaires,
02:17j'ai connu, je ne crois pas qu'on soit dans une zone sismique,
02:23j'ai connu le tremblement de terre, c'est des sujets qui laissent des traces.
02:30Je ferai de mon mieux, il n'y a pas de pression, il y a l'envie de servir,
02:37le bonheur de découvrir la réunion, de passer les mots,
02:42et puis l'avantage quand on arrive après un bon préfet, c'est qu'il suffit de s'inscrire dans ses praires et de continuer à faire comme il a fait.

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